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En voulant absolument imposer dans la Constitution l’absolu équilibre des comptes publics, le Président de la République cache ses véritables intentions. En apparence, il mène campagne autour de l’idée d’une bonne gestion. Tout le monde en serait d’accord. Qui en effet se prononcerait pour aggraver les déficits de l’Etat ou de la sécurité sociale ? Personne ! Mais, pour le pouvoir actuel le débat fondamental n’est pas là. Il emploie les mots « déficits publics » pour désigner en réalité la chasse aux dépenses publiques et sociales alors que les cadeaux sociaux et fiscaux se multiplient pour l’oligarchie financière. Il en résulte moins de recettes pour les caisses de l’Etat et de la protection sociale. Celle-ci a bénéficié de plus de 173 milliards d’euros de réductions d’impôts en 2010 selon l’officiel Conseil des prélèvements obligatoires. Et il y a le service de la dette. C’est ce que paie l’Etat aux banques en intérêts sur la dette elle-même qui atteint 50 milliards d’euros sur une année. Ceci représente la totalité de la collecte de l’impôt sur le revenu. Dit autrement, tous les impôts sur le revenu que paye chaque famille française vont directement dans les caisses des banques.
Allons plus loin ! Depuis vingt ans la France a payé l’astronomique somme de … 900 milliards d’euros en seul intérêt de la dette, pendant que l’endettement ne cessait d’augmenter sous l’effet des baisses de recettes et de la réduction de croissance, du fait de la contre réforme fiscale et sociale engagée sous la pression des droites et des grandes fortunes.
La réforme constitutionnelle envisagée irait jusqu’à décider d’un plafond de dépenses et d’un plancher de recettes. C’est donc clair, ce sont les investissements sociaux et humains qui seraient sacrifiés. La dette de l’Etat est devenue une mécanique utilisée par le pouvoir sarkozyste pour réduire les droits sociaux et économiques parce que le pouvoir sert la nouvelle aristocratie financière et les institutions bancaires et financières grâce aux taux d’intérêt.
Ainsi, l’acharnement de M. Sarkozy à faire inscrire ce qu’il appelle « la règle d’or » dans la Constitution ne vise qu’à constitutionnaliser, non pas un projet d’équilibre des comptes publics, mais une politique économique en phase avec les traités de Lisbonne et de Maastricht qui, en prônant la liberté totale de circulation des capitaux et la concurrence sociale et fiscale, aboutit à la crise totale que nous connaissons aujourd’hui.
Pour dramatiser la situation, le Président de la République, bafouant pour le coup la lettre et l’esprit de la Constitution française, a écrit à tous les parlementaires pour les appeler à une sorte d’union sacrée autour de ce projet. Bref, il sait sa politique à ce point rejetée que désormais il cherche à créer, comme en temps de guerre, une unité nationale au seul service du capital. Et le gouvernement français veut être à l’avant-garde de ces projets dans l’Union européenne puisqu’il multiplie les déclarations selon lesquelles il veut montrer l’exemple partout. Leur exemple c’est l’austérité à perpétuité pour les travailleurs et les retraités et c’est l’argent qui tombe là où il y en a déjà beaucoup. C’est aussi ce que demande le Fonds Monétaire International qui vient de demander à la France de réduire encore ses dépenses pour une somme de 16 milliards d’euros supplémentaires. Il propose même le programme présidentiel de M. Sarkozy : augmentation de la TVA, mise en place de la fameuse taxe carbone et il demande de s’attaquer désormais aux finances de la sécurité sociale et des collectivités locales.
Tout ceci constitue la déclinaison du funeste pacte dit « pour l’Euro plus », ce fameux pacte des rapaces. Mais puisque M. Sarkozy veut engager un débat au Parlement pour modifier la Constitution sur le sujet de la dette, nous lui proposons de prendre des dispositions avec la télévision et les radios publiques pour un grand débat de plusieurs semaines sur la nature de la dette et les moyens de la réduire réellement en changeant la fiscalité et en cessant les cadeaux sociaux et fiscaux au grand capital. Nous pouvons même aller plus loin. S’il veut changer la Constitution, qu’il passe par la voie du référendum. C’est le peuple qui subit l’austérité. Le peuple n’a pas à payer pour le renflouement des banques en permanence. Qu’il organise ce débat et cette consultation. Ce sera très intéressant.
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Monsieur Sarkozy n’a pas été capable de respecter le dernier référendum, il ne risque pas de consulter le peuple. Il se conduit comme un roi capricieux et non comme un chef d’état, malheureusement.
Beaucoup de français sont dans l’ignorance totale de ce qu’est le service de la dette, et du pourquoi les USA viennent de coller une nouvelle rustine sur un système qui tue.
La rébellion française finira bien par venir, même en Israël les mères de famille sont dans la rue.
Taxe carbone vous avez dit :
http://www.dailymotion.com/video/x8zwjy_rechauffement-climatique-faux-debat_news
http://www.dailymotion.com/video/x90h44_rechauffement-climatique-faux-debat_news
http://www.dailymotion.com/video/x90s8l_rechauffement-climatique-faux-debat_tech
http://www.dailymotion.com/video/x90ycz_rechauffement-climatique-4-4_tech
Monsieur Jean-Michel Vernochet a travaillé à la Défense d’après Wikipédia. La taxe carbone n’est qu’un nouveau marché……au SERVICE DES RICHES !
La France est-elle revenue à l’époque du Roi soleil ?
Où la monarchie régnait en maître, où le peuple (serf) était soumis, et si pauvre que la bourgeoisie les regardait de haut, comme des pestiférés.
La chasse aux pauvres de Monsieur Wauquiez par exemple, alors que les banquiers eux s’engraissent sur le dos de notre famine Française.
Car, il y a déjà beaucoup trop de pauvre en France. Et le gouvernement Capitaliste en est le RESPONSABLE.
Comment les politiciens honnêtes, et de bonne volontés laisse faire cette horrible carnage humain ?
Autant préparer les camps de concentrations Françaises Monsieur Le Hyaric.
Et le peuple, le pauvre peuple qui n’en peut plus de cette insupportable descente aux enfers, de ces injustices inhumaines ne sait plus quoi faire pour être entendu et compris.
Les Présidentielles 2012 vont-ils être encore un leurre de plus ?
Ces élections vont-elles changer tout cela ?