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Présent en session plénière du Parlement Européen à Bruxelles, Patrick Le Hyaric, Député au Parlement européen et Directeur de l’Humanité se félicite du succès des mobilisations en Grèce mais s’est élevé avec force contre les violences exercées.
«Je salue l’ampleur du mouvement et me réjouis que les travailleurs grecs ne se laissent pas faire, c’est un véritable espoir pour les peuples européens. Je proteste avec la plus grande énergie contre la répression exercée à l’encontre des jeunes et des travailleurs grecs qui manifestent pour leurs droits, au moment même où les banquiers, tels des rapaces, vont se goinfrer une nouvelle fois sur le dos du peuple grec. L’Union européenne doit cesser de tolérer de tels agissements. Je présente mes condoléances aux familles qui ont malheureusement perdu l’un des leurs, à cause d’agissements de personnes qui n’ont rien à voir avec l’action populaire et le respect des êtres humains.
La réalité aujourd’hui c’est que le plan de l’Union européenne défini sous la dictée du Fonds Monétaire International se révèle déjà caduc. Il n’y aura pas de sortie de crise sans une réforme structurelle de l’Union européenne touchant à sa conception même, sans une réorientation profonde des objectifs de la Banque Centrale Européenne et du rôle de l’Euro.
Le peuple grec est en légitime défense. Avec lui, nous réclamons une Europe de la justice, de l’égalité et du droit pour toutes et tous. J’appelle à des initiatives européennes de solidarité. »
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Il faudrait en effet changer les structures de l’europe ,mais la grande majorite des deputes europeen ne le desire surement pas,et cela pour un avenir previsible il ne reste que lq solution de sortir de l’union europeenne.Aux elections europeenne j’ai vote communiste pour envoyer des deputes soucieux du devenir des peuples ,mais je le repete il faut sortir de cette union europeenne qui n’a ete concue que pour servir le capital,on le voit clairement aujourd’hui.Ce qu’il faut c’est construire une europe qui respecte la souverainete des peuples et des nations et ne pas oublier que l’europe va de l’atlantique a l’oural
Je salue aussi la résistance du peuple grec mais il est triste (et scandaleux) qu’en 2010, en Europe, on tue des citoyens qui défendent seulement leurs droits les plus élémentaires. Oui il nous faut une autre Europe qui respecte et protège les citoyens au lieu de les écraser au profit de la finance internationale. J’ai sollicité des centrales syndicales belges qu’elles lancent un arrêt de travail de seulement cinq minutes pour marquer symboliquement notre solidarité : ça laisse les dirigeants indifférents. Du reste, dans les licenciements massifs que l’on observe régulièrement, nos syndicaux sont bien tièdes. Nous militants de gauche avons une grande part de responsabilités : nous nous dvisons pour des broutilles alors que nous avons tous le même objectif : abattre le capitalisme. Bravo le front de gauche en France, hélàs dans notre petite Belgique on n’a pas encore réussi à faire l’unité même pour les élections.
Préparons aussi les français à la légitime défense quand ils réagiront aux mesures d’austérité et de grande rigueur que nous concocte sournoisement le gouvernement!
Passons a une monnaie commune et non une monnaie unique taxons les marchés financiers sans cela on se dirige vers une crise qui touchera toute la population européenne.
Editons des petitions pour soutenir le peuple grec,des signatures par millions pour faire flechir ces messieurs de la grande finance,des grands groupes,
qui saignent les travailleurs européens.
A l’attention de Patrick Le Hyaric
Bonjour, vos interventions sont fort intéressantes, mais beaucoup trop longues et pas assez synthétiques, à propos des attaques du FMI et des puissances d’argent de l’Union Européenne… sur le peuple Grec et ses institutions. Je suis retraité et j’ai donc du temps pour esayer de comprendre ce qui se passe aujourd’hui contre la Grèce, avant que la même politique ne s’attaque à d’autres pays comme le Portugal, l’Espagne… la Fance. Car je ne vois pas pourquoi “ils” s’arrêteraient en si bon chemin! Par contre pensez à ceux qui ont peu de temps, pas le temps de s’informer (articles trop longs, trop denses, trop complexes…) parce qu’ils travaillent, ou sont “crevés” lorsqu’ils rentrent chez eux. Alors, un petit effort pour rendre vos aticles plus simples en les vulgarisant pour qu’ils soient lu par tous… Ainsi vous toucherez beaucoup plus de monde. Informer, expliquer pour mieux mobiliser… ainsi peut-être serons nous plus nombreux à lutter pour une Europe des peuples et non du capital.
Cordialement
Pierre Gagnat
le patron du FMI est le n2 du PS non ?
« Les caisses de l’Etat sont vides » : voyons d’un peu plus près ce qui signifie (et cache) cette affirmation.
I) Le coût de la dépendance de l’Etat vis-à-vis des marchés financiers + l’injustice fiscale = 190 Milliards d’euros de manque à gagner par an
-Le montant de la dette publique publique était,suivant des sources fiables,à la fin de l’année 2009 de 1489 milliards d’euros,soit 77,6 % du PIB(soit les 3 /4 des richesses produites annuellement par la France).Depuis 1980 l’Etat français a versé aux marchés financiers plus de 1150 milliards d’euros d’intérêts et continue à verser annuellement à ces organismes financiers 50 milliards d’euros au titre des intérêts de la dette.Ces 50 milliards correspondent à ce que l’on appelle la charge de la dette(intérêts seuls)tandis que 30 milliards sont versés au titre du capital remboursé.La charge de la dette est le 2 ème poste budgétaire de l’Etat.
-L’Etat n’étant plus autorisé depuis 1973 à emprunter auprès de la banque de France,bien qu’elle soit propriété de l’Etat,et ne pouvant pas davantage emprunter à la Banque Centrale Européenne(depuis les accords de Maastricht de 1992)doit recourir également à des institutions privées,aux marchés financiers afin de financer ses besoins(investissements,frais de fonctionnement..etc).Ces établissements financiers-banques,organismes de crédit-créent ou émettent alors de la monnaie et demandent à leur créancier-à savoir l’Etat français-de leur verser,en sus du capital remboursé,des intérêts qui s’élèvent annuellement à 40 milliards d’euros(300 milliards d’intérêts annuels versés aux banques privées dans la zone euro),selon les calculs et chiffres avancés par la très sérieuse étude dûe à André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder(La dette publique,une affaire rentable.A qui profite le système ? Ed. Yves Michel, 2008).
-C’est donc toute la collectivité domiciliée en France qui est contrainte de supporter le poids de plus en plus lourd de cette dette,à payer les frais liés à la dépendance de l’Etat vis-à-vis des marchés financiers.Le coût de cette dépendance s’élève annuellement à 90 milliards d’euros,l’Etat français ayant perdu le monopole(droit régalien par excellence)de l’émission monétaire,ce rôle étant dévolu à des institutions privées(pour l’essentiel)et l’Etat ne pouvant emprunter ni auprès de la banque de France ni auprès de la BCE les traités européens l’interdisant expressément.
-A cette dépendance vis-à-vis des marchés financiers il faut ajouter un ensemble de mesures ou pratiques dûes à des particuliers ou sociétés privées qui relèvent de l’injustice fiscale.Ainsi,on estime(là encore nous en sommes réduits à des estimations mais les ordres de grandeur restent tout-à-fait significatifs)à 50 milliards d’euros le manque à gagner dû à l’évasion fiscale(pour échapper au fisc,à l’impôt)chaque année.Les niches fiscales(un ensemble de dispositions qui relèvent presque toutes de l’inéquité quand ce n’est pas l’injustice la plus inadmissible)représentent,à ce jour,un manque à gagner,pour l’Etat,de 50 milliards d’euros par an.Le « bouclier fiscal »,contrairement à certaines idées reçues,ne fait perdre à l’Etat, « que » 600 millions d’euros par an.Mais la symbolique dont il est porteur est très significative :l’Etat envoie des chèques aux montants non dérisoires,au nom du Trésor Public,à des gens déjà très riches.
II) Mettre fin à la dépendance de l’Etat vis-à-vis des marchés financiers + mettre fin aux privilèges fiscaux = dette publique réglée en un peu plus de 5 ans malgré une conjoncture économique défavorable
L’ensemble des dispositions-datant pour certaines des années 1970-et contraintes détaillées ci-dessus permettent d’estimer à 190 milliards annuels le manque à gagner,pour les finances publiques :dépendance vis-à-vis des marchés financiers pour moitié,l’autre moitié étant imputable à l’inégalité des Français devant l’impôt ou,si l’on préfère,à l’injustice fiscale.On peut pourtant estimer à environ cinq ans le temps nécessaire à l’Etat français pour régler la question de la dette publique.Pour ce faire,l’Etat doit tout d’abord reprendre le contrôle de l’émission monétaire-via la nationalisation des banques/organismes de crédit et la remise en cause des traités européens-afin de s’affranchir des marchés financiers.Les marchés financiers sont en train d’étrangler l’Etat français(ainsi que d’autres Etats)au moyen de l’explosion de la dette publique.Ensuite,il convient que l’Etat français mette un terme à ce que l’on peut appeler des privilèges fiscaux.Ces privilèges fiscaux sont,certes,un forme efficace de clientélisme électoral et une excellente méthode pédagogique inculquant l’incivisme comme la haine de l’intérêt général et de la patrie mais ils font désormais courir à la France des risques qu’il conviendrait de ne plus dissimuler à la population.En effet,le manque à gagner,que l’on peut estimer globalement à 200 milliards par an,actuellement supporté par l’ensemble de la population(sans-papiers compris)a fait exploser la dette publique et sa croissance est continue.Les efforts demandés à la population,encore récemment,ne suffiront pas à enrayer la croissance de cette dette.Il n’y aura pas le compte.Donc,il est prévu d’allonger la durée du travail,c’est-à-dire la durée des cotisations retraite,en repoussant l’âge de départ à la retraite,les salaires des fonctionnaires resteront bloqués,l’emploi sera davantage précarisé afin de satisfaire les exigences des entreprises elles-mêmes dépendant des établissements financiers auxquels elles versent des intérêts,l’ensemble des dépenses publiques seront encore diminuées(baisse des crédits pour l’éducation,la recherche,vente du patrimoine de l’Etat ..etc) car rendues responsables de la dette publique.Les dépenses publiques viennent d’ailleurs d’être gelées jusqu’en 2013.Il n’y aura toujours pas le compte étant entendu que la croissance,suivant les anticipations/estimations produites par des organismes tels que l’OCDE,sera presque nulle.Ansi,il sera nécessaire de faire appel au Dr Strauss-Khan qui,comme chacun sait désormais,est un expert pour appliquer la méthode du garrot.
Un citoyen français qui a pris quelques heures pour voir d’un peu plus près ce que l’on entendait par « dette publique » et les moyens permettant de la régler à moins que la disparition de l’Etat ne soit déjà programmée.
Très sincèrement