L’argent crève le ballon rond

le 3 juin 2015

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Par Patrick Le Hyaric

De par le monde, par millions, les individus se passionnent pour le sport et singulièrement pour le football. Source de joie et de plaisir, il donne bien trop souvent le sentiment d’une descente dans les bas-fonds des égouts et des caniveaux où l’odeur de l’argent empeste, ronge, salit, corrompt. Le sport, objet de pratiques humaines et sociales, est devenu spectacle puis business dominé par l’argent-roi. Pendant que beaucoup de celles et de ceux qui  apprécient un match de foot au stade ou devant la télévision en  manquent, ceux qui fournissent le spectacle en regorgent.  On ne peut que  rire aux éclats, à entendre que la fédération internationale de football est une association à… but non lucratif. Aujourd’hui, une enquête lancée aux Etats–Unis confirme et dénonce « un système de corruption vieux de vingt-quatre ans ». Que personne ne se dise donc vraiment surpris ! Signe des temps, tout se passe comme si l’habitude était prise de voir valser ces milliards sans que nous sachions réellement d’où ils viennent, à quoi ils servent et qui ils servent. Loin de toute éthique ou de toute morale, des démoniaques de l’argent facile se passent et se repassent pots de vin, commissions occultes, rétro commissions, achat de voix et parfois de match, valises de cash, blanchiment d’argent, ouvertures de compte bancaires dans les paradis fiscaux  et dopage désormais reconnu. La liste est longue des méfaits de la pieuvre faisant basculer le football et d’autres sports dans le marécage de l’opaque corruption. C’est la loi du capitalisme ! Rien à voir avec le sport comme facteur de réalisation ou de dépassement de soi ! Rien à voir avec la beauté d’une compétition ! Mais tout à voir avec le mensonge, les trucages et un monde en décomposition. Et le clou du spectacle est que le général en chef de l’organisation de cette  multinationale  du foot est réélu dans son beau fauteuil comme un « intouchable »

Les montants ahurissants des transferts de joueurs, les sommes astronomiques des droits de retransmission télévisés et l’importance prise par le sponsoring et le markéting ont achevé de cliver le sport, et singulièrement le football, en deux mondes distincts. D’un côté la pratique amateur qui tire la langue sous l’effet de l’étranglement financier des collectivités locales, de l’autre le sport business qui draine, au sommet, des quantités phénoménales d’argent. Les discours larmoyants de M. Blatter  nous assurant que tout cela forme une même famille ne sont qu’une piètre mystification !

Il y a comme un symbole du drame de notre époque à voir une passion populaire, belle et noble en soi, à ce point phagocytée par l’argent qui montre encore une fois son pouvoir de nuisance lorsqu’il n’est pas contrôlé. Lorsque son utilisation, ici comme ailleurs, échappe et tourne le dos à la démocratie. Les dégâts humains qu’il génère sont colossaux, au Qatar ou ailleurs, lorsque des milliers d’êtres humains sont appelés à travailler comme des esclaves, voire à mourir comme des bêtes de somme, dans les pharaoniques chantiers de stade.

Evidemment je ne suis pas naïf ! Que l’enquête ait été subitement diligentée par la justice américaine, à quelques heures du vote pour reconduire le  chef de la FIFA, ou que cette affaire menace l’organisation de la prochaine coupe du monde en Russie, tandis que cette dernière apparait défendre le maintien du dit chef, tient évidemment de la politique, de la construction de rapports de forces géopolitiques qui sous-tendent désormais le sport mondial. Cela n’enlève rien à notre dénonciation de l’emprise des multinationales et des grandes télévisions sur le sport-business.

L’éviction de l’inamovible Mr Blatter eut été cependant, dans l’attente des décisions de justice, une mesure de salubrité publique à prendre d’urgence. Intronisé par le précédent président de la FIFA* le brésilien Joao Havelange, légende de la corruption qui a érigé les pots de vin et la combine avec les dictatures d’extrême droite sud-américaines en méthode de management, l’actuel président de la FIFA en a pris l’essentiel des recettes : flatter les pays pauvres en jouant l’opposition Nord-Sud pour mieux s’assurer les voix lors des congrès, à coups de cadeaux et de flagornerie, dans un vrai climat d’omerta.

Il y a quelque chose d’inquiétant et de profondément révélateur des brouillages de la mondialisation capitaliste  à voir le patron de la FIFA érigé en figure héroïque du Tiers monde par certaines fédérations. Si ces pays doivent pouvoir jouir des retombés économiques des grandes manifestations sportives et en assurer l’organisation, ils ne peuvent accepter l’enrichissement frauduleux de quelques pontes dont l’altruisme et la générosité envers leurs peuples n’a toujours pas été démontrée.

Le problème est foncièrement politique ! L’indépendance derrière laquelle s’abritent les grandes fédérations sportives, leur permet, en réalité, de cacher aux yeux des Etats et de l’opinion publique des méthodes  douteuses, et de légitimer la gestion opaque des milliards d’euros qui tombent dans leurs escarcelles avant et après l’organisation des grandes compétitions.

Devant tant de malversations, il est nécessaire, à l’image de ce qu’il a été réalisé dans le cyclisme à la suite des affaires de dopage, que les instances internationales s’en mêlent. L’importance politique, géopolitique et économique des grandes manifestations sportives justifie pleinement un contrôle sévère par l’Organisation des Nations Unies, à travers l’UNESCO*, de leur  attribution et de leur déroulement. Comment accepter que la FIFA ne s’acquitte d’aucun impôt dans les pays où elle organise ces juteux évènements ? Qu’on leur applique une vraie fiscalité, pour assécher les rentes scandaleuses et redistribuer la manne auprès des populations et des clubs amateurs!

Le sport de haut niveau jouit d’une trop grande impunité en laissant libre-court au capitalisme le plus débridé et donne un exemple désastreux à la jeunesse du monde fascinée par le beau jeu et ses vedettes.  Ce doit être un enjeu des citoyens du monde car on peut penser que comme pour le précédent président du comité international olympique, ce sont les multinationales elle-même qui décideront de faire  le ménage craignant que leur image puisse être souillée. Il y a quelques jours, les firmes Coca-cola et Visa Mastercard faisaient part de …« leurs inquiétudes » face aux débuts de révélations en cours. Leur problème est de disposer d’hommes sûrs qui permettent que se perpétue le « business » comme on dit chez ces gens-là. Les vrais responsable du sport mondial ne peuvent pas être les  vingt deux transnationales qui, ensemble lors de la dernière coupe du monde du football au Brésil, ont versé plus d’un milliard cinq cent millions de dollars pour que leur nom apparaisse dans les stades et sur nos écrans durant des semaines. C’est aux citoyens et aux responsables sportifs d’adresser un carton rouge aux parrains du foot pour que l’argent cesse de crever le ballon rond.

* FIFA : fédération internationale de football association

* UNESCO : Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture


18 commentaires


BURTIN Annie 3 juin 2015 à 15 h 32 min

BRAVO MILLE FOIS.
LA CLARTE DE VOTRE EXPOSE EST MAGNIFIQUE.
SOUHAITONS QUE VOUS SOYEZ ENTENDU. MERCI.

KALDOR François, avocat honoraire. 3 juin 2015 à 15 h 39 min

Faire en sorte que PLATINI qui semble représenter la morale à L’UEFA, n’aille pas se corrompre moralement à la FIFA, et ainsi apparaître comme conscience morale de la FIFA. L’UEFA comporte tous les pays de l’Est y compris la Russie, ce qui lui permettra de dire son mot dans l’organisation dela coupe du monde en Russie ,au plus haut niveau.Vive le football Club de la Courneuve ou d’Aubervilliers.Amitiés

schneider bernard 3 juin 2015 à 16 h 04 min

Voila trop longtemps que le football est aux mains d’affairistes et de polticiens corrompus; la FIFA représente tout le monde du foot, mais dans ce système capitaliste, c’est le fric qui prime et ces dirigeants comme Blatter pensent avant tout businness plutôt que jeu , règles du jeu et arbitrage.Ils pensent plus foot pro , synonyme de fric qu’aux footballeurs du dimanche matin ou après-midi , amoureux de leur sport avant tout.

Alors, le foot et ses instances dirigeantes doivent revenir aux footballeurs, mais faudra-t-il aussi, même en s’appelant Platini, Figo ou ginola qu’ils se libèrent de la loi de l’argent, et là… ce n’est pas gagné!

Christian PIERRE 3 juin 2015 à 16 h 07 min

Effectivement, l’argent pourri tout, y compris le ballon. Les actuels dirigeants nationaux, FIFA ou UEFA, sont tous corrompus même et surtout peut-être ce “prince” soutenu par Platini qui se retire à temps et ne dénonce pas la violence de l’UEFA et d’autre.

SABATHE 3 juin 2015 à 16 h 41 min

Merci à vous tous mais vous oubliez une chose:
la surmédiatisation de ces “évènements” sportifs par les médias;
aujourd’hui Mercredi 3 à 13H sur france inter, le bulletin d’nformation de 30mn portait 15 minutes sur le football et la fifa, 7 minutes sur Roland Garros; il restait 8 minutes pour le reste, et pour une information de seconde zone, du style:visite du roi d’Espagne en France, Ségolène Royal s’affichant en première dame de France etc…
c’est un cercle vicieux: plus les gens deviennent bêtes et creux, plus les medias les rendent encore plus bêtes et plus creux en les caressant dans le sens du poil;etc…
le fossé se creuse de plus en plus entre gens intelligents, cultivés et avertis (universitaires, chercheurs, ingénieurs et techniciens…) et le reste

Jean Paul MAÏS 3 juin 2015 à 19 h 09 min

Faites comme moi : pas de télévision, donc pas de redevance. Il faut les frapper au portefeuille. Tout le reste n’ est que voeux pieux !

Maxa 31 3 juin 2015 à 17 h 04 min

Il me semble en effet que Sabathe a raison : le sport est maintenant, en Europe et ailleurs, un substitut de la religion, abondamment utilisé par les classes dirigeantes. Cette activité, saine surtout quand on la pratique, amène paradoxalement à des comportements passifs : on s’installe devant le télévision et on attend le spectacle, quelquefois de bonne qualité. Je suis moi aussi convaincu qu’un fossé se creuse entre ceux qui réfléchissent à l’évolution du monde où nous vivons(je préfère cette formulation) et ceux qui se laissent intoxiquer par ce qui est devenu, entre les mains des puissances d’argent, une forme d'”opium du peuple”.

Béziat Aline 3 juin 2015 à 17 h 06 min

Le problème de l’argent sale, ne sera résolu que si des Commissions de Transparence voient le jour. Ses membres sont élus, totalement indépendants des directions, et ils s’activent en amont de toutes prises de leurs décisions, que ce soit dans une entreprise, ou dans une association. Tout peut basculer en permanence au profit du capitalisme y compris des associations à but non lucratif. C’est un désastre que d’être impuissant face à ces mécanismes et ces logiques capitalistes, alors qu’il suffirait que les principes de la Démocratie Communiste s’activent pour en finir avec le capitalisme. C’est un combat et c’est réalisable par tous, par tout et tout de suite.

Tout peut être construit autrement, en impulsant la création d’une monnaie commune qui peut se diffuser et s’activer par l’intermédiaire de banques coopératives, mais à la condition qu’elles aussi respectent les principes de la Démocratie Communiste. Commissions de Transparence et désignation par reconnaissance des dirigeants par leurs adhérents, leurs clients et en partant d’en bas. Pour qu’à chaque étage tout soit clair.

Nous pouvons même transformer l’Euro, monnaie à profit diffusé par les banques classiques, en basculant nos revenus dans des banques coopératives qui ne peuvent prêter qu’à taux zéro et qu’à des associations, des coopératives et même à des entreprises qui respectent scrupuleusement les logiques de la Démocratie Communiste. Cette monnaie alors deviendra, une monnaie commune.

La moralité et l’argent ne peuvent pas faire bon ménage. Il suffit de maîtriser l’argent avec la Démocratie Communiste, qui elle génère une confiance indiscutable et qui donc réglera une fois pour toutes, tous les problèmes de corruption.

Thomas 3 juin 2015 à 19 h 02 min

Oui les entreprises Qui sponsorisent les sportifs et qui méprisent leur salarié(e)s.Cela mérite un très sérieux débat!

alain harrison 3 juin 2015 à 21 h 10 min

Bonjour.

Le banques coopératives, il suffit de convertir les banques privées…Le politique et un agenda stratégique adéquat, et les bonnes priorités de mise en place…..
Exiger dès maintenant la pro-activité des banques vers le coopératisme.
Prendre le pouvoir politique…

«« Il y a quelques jours, les firmes Coca-cola et Visa Mastercard faisaient part de …« leurs inquiétudes » face aux débuts de révélations en cours. Leur problème est de disposer d’hommes sûrs qui permettent que se perpétue le « business » comme on dit chez ces gens-là. »»

Les multinationales, que chaque pays nationalise les segments sur place, garder la communication, mais passer au coopératisme.
Et cela , à coût nul.
Les profits, répartis en 3/3.
Société et coopératives.
Gouvernements et services publiques.
Éducation, Santé…

Une nouvelle façon, pour développer la solidarité entre peuples….

chb 3 juin 2015 à 22 h 03 min

A l’occasion de ce nouveau scandale sportif, on constate que les multinationales et la politique (et la justice !) sont bien aux mains des mêmes oligarques, du même capitalisme le plus débridé.
Encore une preuve qu’il faut un profond changement de société, à l’opposé des magouilles des « socialistes » solfériniens pour nous faire tondre par les patrons pourris et les marchands d’armes.
On note avec horreur que les USA et la Russie trouvent là aussi une occasion de faire monter les tensions.

alain harrison 4 juin 2015 à 5 h 12 min

Sans parler de la course

La course aux armes high-tech

Par Manlio Dinucci

Mondialisation.ca, 2 juin 2015

Url de l’article:
http://www.mondialisation.ca/la-cours-aux-armes-high-tech/5453109

C’est quoi le prix ? De cette course.

Un empire sur un tas de cendre….

Michel Berdagué 4 juin 2015 à 7 h 14 min

C’ est la crise …! Bien que je préfère le rugby et qui va en mimétisme faire de l’ argent facile et corrupteur , depuis longtemps les footeux sont dans la mélasse et baigne dans la crasse avérée . Entre la drogue et le pognon y a pas photo , ça baigne dans l’ huile …de vidange .
Mais ce qui est incroyable entendu sur Fr inter , la justice américaine contre les commissions les rétro , les pots de vin , les cadeaux , les trafics sur tout ! comme si toutes les justices n’ étaient pas au courant , même que chez nous les commissions et rétro c’ est très connues et même ça fait des morts innocents – cf Karachi et d’ autres lieux – , mais quel est soudain cet hygiénisme voulant cacher tous leurs méfaits .
Car que ce soit Armstrong et beaucoup d’ autres ça te juraient sur la bible leur pure innocence …
Et de se rappeler Marie-George qui elle avait engagé non pas une purification mais une éthique , charte des sports où la concurrence était libre et non faussée …il fallait voir et entendre ce qui se disait dans la bienpensance : ” comment une communiste ne nous laisse pas peinard , …d’ ailleurs c’ est bien connu tous les communistes à l’ Est se dopent et nous à l’ eau claire … “chargée de pognon ultra sale .

Béziat Aline 4 juin 2015 à 7 h 37 min

Justement il ne suffit pas de prendre le Pouvoir et surtout pas par le haut avec une poignée de convaincus, il faut assécher la loi du marché. C’est en n’utilisant plus les banques à profit que le monde se transformera comme la Banque à Palmas au Brésil a commencé à le faire. C’est en partant d’en bas, sinon l’argent pourri tout, et les consciences avec. La moralité ne se décrétera jamais. Par contre la politisation et l’éducation économique des peuples se font dans les actions qu’ils mènent, dans leur vie sociale, politique et économique et c’est ainsi qu’ensemble nous abaisserons la puissance du capitalisme jusqu’à l’anesthésier. C’est ainsi que le pouvoir des peuples aura une assise indéboulonnable s’ils sortent de l’emprise de la Démocratie Libérale qui donne l’illusion qu’une poignée de convaincus peut mener le monde. C’est avec la Démocratie Communiste que les peuples peuvent prendre le Pouvoir, tous les Pouvoirs dans l’entreprise dans la banque comme dans la citoyenneté. L’illusion du grand soir est le grand fossoyeur du pouvoir politique économique et social du peuple des prolétaires/citoyens.

Le.Ché 4 juin 2015 à 8 h 23 min

Il y a trop de fric dans le foot pro, ce qui arrive est pratiquement normal, il faudrait revenir au Foot amateur.

du pain et des jeux 4 juin 2015 à 9 h 05 min

“Comment accepter que la FIFA ne s’acquitte d’aucun impôt dans les pays où elle organise ces juteux évènements ? Qu’on leur applique une vraie fiscalité, pour assécher les rentes scandaleuses et redistribuer la manne auprès des populations et des clubs amateurs!”
c’est bien ça.
parce que pour répondre au monsieur qui directement veut nous faire passer en un cou de baguette magique de l’ultralibéralisme au communisme (???), il n’est pas forcément besoin de TOUT renverser pour assainir certains milieux. Juste respecter quelques lois et quelques principes de base d’équité et l’affaire s’arrange déjà.
une voie du milieu….
une bonne vraie et HONNÊte lutte anti-corruption ce serait déjà un début.

un bon rassemblement des amateurs de foot sur un bon gros boycott des coupes (télé et stades)afin de faire remarquer aux instances dirigeantes la nette démarcation entre le SPORT et ce show business crapuleux et honteux, ce serait une première chose.

es premiers concernés devraient être les premiers à parler.
j’attends un discours commun de la majorité des dirigeants de clubs autour du monde critiquant la dernière élection de la fifa
“nous clubs de foot nous nous désolidarisons de ce qui se passe de magouilles dans les grandes instances”.

France 4 juin 2015 à 9 h 12 min

Cher Patrick Le Hyaric, j’apprécie vos écrits sur tous les sujets qui nous préoccupent , quand nous voyons partout des régressions sociales ,mais je me permets de vous interpeller sur un point concernant cette article .
Le mot” intouchable ” , que vous employez pour nommer Mr Blatter ne me satisfait pas du tout . Pour ma part , “intouchable” s’adresse aux personnes en situation de handicap , qui n’ont rien demandé , mais que l’on stigmatise un peu plus chaque jour pour des raisons budgétaires .
Je suis à leur contact quotidiennement et je peux vous assurer que leur vie devient plus difficile . Salutations distinguées .

Béziat Aline 4 juin 2015 à 9 h 27 min

L’équité tout comme la moralité ne se décrètent pas. C’est, pas à pas que le communisme, que le bien commun se construira, mais avec ses outils démocratiques et c’est ainsi qu’ils permettront que la politisation de chaque prolétaire/citoyen puisse s’activer. Ce n’est pas avec un coup de baguette magique que le monde changera, le grand soir est une fausse bonne idée. Par contre c’est la conscience du peuple qui en se politisant de plus en plus et de mieux en mieux viendra à bout du capitalisme dans le sport comme partout ailleurs. Il ne suffit pas de vouloir et de dire les choses, il faut qu’elles puissent se faire. Vouloir n’est pas Pouvoir.

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