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A nouveau, quatre syndicalistes CGT sont licenciés à ERDFet GRDF. Je proteste énergiquement contre les sanctions qui frappent ces syndicalistes. Ils viennent d’être licenciés par la direction de la région Midi- Pyrénées. Dans tout le pays, ce sont 250 salariés qui sont ainsi sous la menace de sanctions.
Que reproche-t-on à ces syndicalistes ? D’avoir permis à des familles surendettées d’avoir accès à l’électricité ? De s’être opposés à la privatisation de leur entreprise? D’avoir contesté et mis en échec le projet de leur direction régionale, expérimental pour la France, d’externalisation de la maintenance du réseau ? D’avoir réclamé et obtenu l’embauche de 140 agents ?
On sanctionne, on licencie donc des salariés parce qu’ils ont voulu affirmer leurs droits et la promotion d’un service public de qualité.
Ces sanctions ne sont pas acceptables. Elles constituent une humiliation, une blessure pour des agents qui en faisant grève, en perdant leur salaire, défendaient tout simplement l’intérêt général. Ceci était d’ailleurs la tradition de cette entreprise publique.
Les quatre syndicalistes, comme toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui poursuivis, méritent tout notre soutien et notre solidarité. Ils défendent un droit humain fondamental : le droit à l’énergie pour toutes et tous.
Le gouvernement doit lui-même agir autrement et intervenir pour faire lever les sanctions. Il y a trop d’exemples aujourd’hui de la dégradation des conditions de travail, de vie, de relation dans les entreprises poussant à la désespérance, avec de dramatiques conséquences. Tout le monde doit en tirer la leçon..
Tout de suite, il faut lever toutes les sanctions injustifiées et réintégrer ces agents à leurs poste de travail.
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Etre syndique s est un droit ……. il faut s unir et faire front contre le capitalisme. A nous avoir un veritable programme de gauche et de se pencher sur le quotidien des. Citoyens . Vive la lutte. Et vive la solidarite.
Philippe@+
On a jamais connu une répression syndicale aussi virulente dans l’histoire de l’entreprise. Aujourd’hui le groupe est filialisé, les objectifs sont différents, basés uniquement sur le profit. On est bien loin du service public. Les agents sanctionnés ont été choisis “au hasard”, la mobilisation des militants syndicaux et du personnel à déjà permis de réintégrer une partie des agents sanctionnés au RTE (la filiale du transport électrique) et dans la filiale nucléaire du groupe. Pour ceux qui reste, la mobilisation ne doit pas faiblir. J’en profite pour rappeler qu’en région parisienne aussi il y’a des sanctionnés en attente de jugement.