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C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Jean-Louis Mons. Homme attachant, sensible et élu honnête et dévoué comme on aime à en rencontrer.
Doté d’un grand sens politique, il a été un dirigeant dévoué du Parti communiste. Dans l’accomplissement de ses mandats d’élus au service de toutes et de tous, il se voulait utile à l’autre, combatif au service des beaux idéaux de la justice. Je me souviens avec quelle insistance il nous appelait à nous rendre auprès des plus déshérités en Seine-Saint-Denis tout en ayant un lien étroit avec le monde de la culture et de la création. Parfois, il s’agissait de rencontrer des salariés, d’autres fois, il animait des campagnes pour l’emploi avec la création de bureaux de lutte pour l’embauche ; d’autres fois encore, il prenait la tête de mouvements pour que soient ouverts ce que l’on appelait les « frigos européens ». Issu d’un milieu très modeste, professeur de mathématiques, il s’est engagé tôt aux Jeunesses communistes et au Parti communiste à Nîmes, ville qu’il chérissait tant. Ses camarades vont lui confier des responsabilités importantes. Il fut tour à tour Secrétaire de la fédération de Seine-Saint-Denis et membre de la direction nationale de son parti, maire de Noisy-le-Sec, conseiller général et régional puis président de Conseil général de Seine-Saint-Denis quand le gouvernement de gauche de 1981 demande à Georges Valbon de présider les Charbonnages de France. Comme lui, il était un bâtisseur et un novateur. Le tramway, premier en service en Ile-de-France, lui doit beaucoup et lui valu, à l’époque, le qualificatif de « ringard » de la part des adorateurs du tout-automobile ! Ecologiste avant l’heure, il continua d’impulser le développement du parc départemental G. Valbon de La Courneuve. Le logement social de qualité et abordable ainsi que les transports collectifs, notamment ferroviaires, furent des obsessions constantes pour lui, dans le sillage de son prédécesseur Roger Gouhier à la mairie de Noisy-le-Sec. Il était toujours disponible, avec un grand sens de l’altérité. Participer à une réunion en sa présence était toujours enrichissant et vivifiant. Hier, comme aujourd’hui et demain, le nom de Jean-Louis Mons a été et restera associé, pour moi, à un profond sentiment de respect. Il m’est impossible d’évoquer son parcours sans citer Eliane, sa compagne de toujours que la population de Bobigny n’oublie pas tant fut remarquable sa direction du Lycée technique de Bobigny.
A toute sa famille, à son fils Olivier et à tous les siens, je présente mes très sincères condoléances.
Patrick Le Hyaric
Directeur de L’Humanité et député européen
1 commentaire
pas trop connu pour m’affirmer mais oui j’ai resider et suis ne a versilles et la il y avait le trawm pensee amicale a ses proches