Faire naître un printemps de la gauche!

le 14 janvier 2016

agorasrepublique

Se souvenir, commémorer est juste et utile. Il fallait cette marque de respect à toutes les victimes de ces crimes lâches et odieux.  Nous y avons participé. Comme il y a un an, quand nos concitoyens, dans leur diversité, se rassemblaient en riposte aux assassinats politiques contre nos amis de Charlie Hebdo, des policiers ou des consommateurs d’un magasin casher. Nous l’avons fait en toute lucidité, sans arrière-pensées. Le contraire de ce qui accompagne les commémorations officielles de la semaine dernière : une dérive vers un traitement exclusivement sécuritaire et identitaire du crime et du terrorisme dans un mélange des genres particulièrement dangereux. Mêler la question de l’indispensable sécurité de nos concitoyens à des considérations sur la nationalité, en profiter pour décréter constitutionnel l’état d’urgence permanent, l’assortir d’une réforme du code pénal ne peut que renforcer le climat de défiance dont notre République souffre désormais très profondément.

Une enquête inédite de l’Institut National d’Etude Démographique, portant sur les immigrés et descendants d’immigrés, montre la persistance tragique des discriminations dans la sphère économique et sociale malgré une intégration toujours plus poussée dans la sphère privée et familiale.

Dans un tel contexte, pourquoi séparer les citoyens selon leurs origines ou celles de leurs parents et différencier leur rapport à la loi ?

Le projet de constitutionnalisation de la déchéance de nationalité pour les citoyens binationaux a été le point d’orgue de ce retournement. Certains à droite comme à gauche vont jusqu’à proposer que la France renie ses engagements internationaux pour créer des apatrides. Quel recul de civilisation ! Comment s’étonner dès lors que des événements aussi tragiques que ceux qui se sont déroulés à Ajaccio, où une salle de mosquée a été saccagée par quelques illuminés, puissent se multiplier.

Ecraser la République sociale, au profit d’une république de « l’ordre »  jusqu’à faire glisser notre état de droit vers la pente savonneuse déjà expérimentée outre atlantique après le 11 septembre 2001 d’un « Etat de sécurité » sans résultat aucun dans la lutte anti-terroriste, est plus que dangereux. Là-bas, c’est l’émergence d’un phénomène aussi inquiétant que la candidature Trump aux primaires républicaines. Ici, c’est l’extrême-droite. L’actuel pouvoir comme le précédent cherche une réponse autoritaire à la crise de notre République causée par son insertion continue dans le capitalisme financier et mondialisé, et à une construction européenne antisociale et anti-démocratique.  Pour y parvenir plus facilement, il cherche la désagrégation du clivage entre la gauche qu’il détruit et la droite qui glisse vers de nouveaux rivages plus droitier. La République, son contenu, les valeurs qu’elle porte sont donc placées au cœur d’un débat politique et idéologique féroce. Les nombreuses balafres qu’elle a subit imposent de se remobiliser pour une République qui soit fondée réellement sur ses grandes institutions sociales, garantes de l’égalité face aux besoins fondamentaux du travail, de la santé, du logement, de la mobilité, de l’éducation et de la culture.

Alors que se mettent en place les instruments d’un Etat autoritaire, les forces de l’argent reprennent l’offensive pour que le pouvoir abaisse encore les droits des salariés. De fait, le gouvernement engage plusieurs initiatives autour de l’apprentissage, la formation des chômeurs, la révision du code du travail, le service civique et on parle d’une nouvelle loi dite « Macron ».

 Le MEDEF est à l’offensive pour réclamer dans la savoureuse novlangue dont il nous a habitué un «  contrat de travail agile » qui n’est autre qu’un contrat de précarisation qui peut être rompu pour « des motifs liés à la situation de l’entreprise ou la réalisation d’un projet » et autoriserait un « plafonnement des indemnités prud’homales ». Bref, un contrat de sécurité pour le capital et d’insécurité pour les travailleurs. Avec un milliard d’euros à la clé qui viendra s’ajouter aux 100 milliards déjà transférés aux entreprises ces trois dernières années, avec les résultats que l’on sait en matière d’emploi, de précarité et de pouvoir d’achat. Le monde du travail, celui des retraités et des chômeurs, celui de la culture ne peuvent laisser le patronat agir à sa guise.

L’étouffement de la question sociale ne saurait perdurer dans une société qui compte plus de 6 millions de chômeurs, qui fait face aux défis nouveaux de la révolution du numérique, de la transition écologique, de leurs impacts sur le travail et alors que grandit l’aspiration à une véritable sécurité sociale professionnelle. Il revient aux forces progressistes d’animer et de favoriser la réflexion, de travailler à l’émergence d’un mouvement social réunissant travailleur, créateur et retraités. Un mouvement  suffisamment puissant et uni pour imposer l’inversion du cours des choses jusqu’à remettre dans le débat public la question d’un nouveau contrat républicain et progressiste.

Pour sortir du marasme actuel, des initiatives voient le jour à gauche pour tenter de faire vivre une perspective. Des clubs se forment, des gens se regroupent, des débats s’organisent, des personnalités lancent l’idée de réunions citoyennes et de choix d’un candidat de gauche à l’élection présidentielle de 2017 avec des « primaires ».  Autant de preuves, à la fois, de l’ampleur des difficultés à surmonter et de la conscience qu’il est possible d’y parvenir, apportées par des citoyens et des personnalités qui,  comme nous,  refusent  le retour de la droite, la montée de l’extrême-droite et la destruction de la gauche, déjà bien entamée par les tenants de « la révolution copernicienne ».

J’ai été frappé, lors de la première « Agora de l’Humanité » la semaine dernière, par la richesse des idées, des réflexions que mettaient à la disposition de nos concitoyens tous ces penseurs et chercheurs pour nous aider à réfléchir, à  transformer la société et le monde.

Nos journaux vont continuer à s’investir pour que se ranime la flamme du débat politique de qualité, celui qui permettra de croire en un nouveau printemps de la gauche, pour le bien commun.


23 commentaires


franek 15 janvier 2016 à 16 h 48 min

Si le projet est alléchant , il sera indispensable que les ego se mettent en veilleuse et que des garanties soient prises et certifiées (ceci pour éviter des promesses illusoires–ne promettre que ce qui sera possible).
déjà revoir cette constitution à bout de souffle,remettre l’humain au centre des débats et la laïcité au sommet, affirmer haut et fort que le cumul sera inviolable et que les lois européennes doivent être approuvées par referendum sans exception, supprimer le sénat et le remplacer par une chambre ”actifs ”, simplifier le code du travail sur des principes de protection des travailleurs et de la famille, indexer les indemnités d’élus sur le point d’indice des fonctionnaires, revenir à l’impôt pour tous et proportionnel aux revenus, renforcer le rôlr de l’état quand des interventions économiques sont nécessaires pour la majorité des consommateurs, et puis revenir à une éducation de citoyens et non de consommateurs.
Sur le plan international, défendre nos valeurs et être toujours une proposition de paix (vente d’armes interdite aux pays en guerre civile et inter-états), sur l’immigration revenir aux droits d’asile (politique et économique en cas de famine ou catastrophe naturelle)renforcer la sécurité par une politique non agressive.
Ne signer aucun accord commercial avec des pays n’ayant de respect pour leurs peuples travailleurs,
Ceci reste peut-être un rêver mais c’est en rêvant que l’on avance

Bakounine 16 janvier 2016 à 10 h 33 min

“Ne signer aucun accord commercial avec des pays n’ayant de respect pour leurs peuples travailleurs” L”idée semble alléchante
encore faut il savoir où l’on met la barre sinon nous finirions par ne même pas acheter français. En effet le comportement du MEDEF et du gouvernement et sa justice de classe nous ramène quasiment au 19ème siècle.

chb 30 janvier 2016 à 12 h 28 min

“être toujours une proposition de paix” : pour qui est-ce à l’ordre du jour ?
Le Canard enchaîné rapporte cette semaine, en une, que finalement oui, les USA ont bien comploté contre le régime syrien, et pas vraiment pour le remplacer par des démocrates.
Sous le titre « La CIA ne regrette Syrien de rien », l’hebdo satirique rappelle des ingérences impérialistes et barbouzardes précédentes : les rebelles en Angola, les contras au Nicaragua, la guérilla anti-soviétique en Afghanistan. Il n’aurait pas été superflu de mentionner la Libye, victime d’une récente et très destructrice guerre du pétrole dissimulée en sauvetage de civils, et qui s’apprête à subir une nouvelle phase de normalisation bombardière. On peut sans peine allonger la liste, qui comporte plus de 80 « regime change » et ingérences violentes depuis 1945.
Là, il s’agit de Syrie, donc : la Saoudie a financé la CIA dans son opération secrète « Bois de Sycomore » permettant d’armer et d’entraîner les rebelles syriens. C’est le New York Times qui a fait cet aveu le 23 janvier dernier. Nous, on s’en doutait puisque Fabius a participé ostensiblement à la même chose, appuyé par force propagande contre Bachar (le boucher, n’est-ce pas), et en parfaite violation de la charte de l’ONU.
Ceux qui ont mis leur mouchoir sur le mensonge des ADM en Irak n’hésiteront pas à tourner les yeux, ou, au pire, à déplorer (stérilement, hein) les travers de l’impérialisme.
Y a-t-il encore quelqu’un pour dénoncer et combattre cette tendance lourde de l’empire et de son accessoire l’OTAN à détruire par le feu (ou le Tafta) tout ce qui leur résiste ? Un parti, une organisation pacifiste ? Je ne vois rien là-dessus dans l’H-D cette semaine…

alain harrison 15 janvier 2016 à 23 h 23 min

Bonjour.
Excellent exposé sur la situation.
Question.
«« Bref, un contrat de sécurité pour le capital et d’insécurité pour les travailleurs. Avec un milliard d’euros à la clé qui viendra s’ajouter aux 100 milliards déjà transférés aux entreprises ces trois dernières années »»

Ces 100 milliards, c’est bien l’argent publique
transféré aux entités “supra-nationales” privés ?

alain harrison 16 janvier 2016 à 5 h 04 min

Bonjour.

Au sujet de:

« Militants écologistes assignés à résidence, syndicalistes poursuivis au pénal, la répression sociale n’aura jamais été aussi violente, renforcée par le contexte d’état d’urgence. »

Goodyear, ERDF-GRDF : sale temps pour les militants
Kareen Janselme
Mercredi, 13 Janvier, 2016
L’Humanité
http://www.humanite.fr/goodyear-erdf-grdf-sale-temps-pour-les-militants-595300

J’ai retenu ce commentaire:

clri
Jeudi, 14 Janvier, 2016 – 12:17

«« Tous ces événements sont inquiétants. Il y des militants qui dérapent et des juges qui appliquent les lois. Mais beaucoup ne comprennent pas. Dans un système capitaliste, les entreprises licencient quand elles ne sont pas compétitives. En URSS, où l’économie était planifiée et collectivisée, il n’y avait pas de chômage, mais pas de prospérité non plus, beaucoup d’entreprises n’étaient pas rentables. Entre le capitalisme sauvage et le système soviétique, il faut trouver une 3ème voie, où l’économie fonctionne et les travailleurs sont protégés. Le licenciement ne devrait plus être un drame…Il faudrait tout faire pour que les salariés licenciés ne vivent pas cela comme une catastrophe. »»

««« il faut trouver une 3ème voie »»»

Qui se détache du cycle des fausses solutions.

««« Le licenciement ne devrait plus être un drame…Il faudrait tout faire pour que les salariés licenciés ne vivent pas cela comme une catastrophe. »»»

Les compromis sont toujours rassurants. Ils sont gagnants gagnants, selon la “philosophie” de la pensée unique.

dudulus 16 janvier 2016 à 10 h 05 min

non il n’y a pas des militants qui dérapent et des juges qui appliquent les lois.
il y a des salariés avec des délégués syndicaux qui défendent leurs emplois et leurs entreprises et des juges qui appliquent une justice de classes.il n’y a pas de 3éme voie ou s’il y en a une c’est une voie de garage.il y a,à ce jour soit le système capitaliste,que nous connaissons en FRANCE,soit le système socialiste,que nous devons organiser et faire.pas à la soviétique j’en conviens mais pas à la hollande et à la vals non plus.en parlant de 3éme voie,la social-démocratie devait être la 3éme voie nous savons ce qu’elle a engendré, une dissolution volontaire dans le système libérale ou capitaliste à vous de choisir.

alain harrison 17 janvier 2016 à 0 h 33 min

Bonjour.
Ne pas répéter les erreurs du passé point.

Donc élaborer les solutions qui mettent un terme au phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme quelque soit l’habit et aussi sophistiqué qu’il soit.

Est-ce que nous nous entendons sur cet objectif pour faire naître l’alternative à ce système en perpétuel conflit: les politiques économiques de déséquilibres qui fragilisent l’ensemble, jusqu’à la vie même sur la Terre.
La Terre ne nous appartient pas, comme les autres dynasties, nous sommes de passage et si nous sommes “wize”, nous pouvons y trouver le bonheur de vivre, et qui sait, développer des moyens de visiter d’autres planètes. Mais tout d’abord nous avons des choses à régler.

Donc sommes nous d’accord pour admettre que le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme est la source de tous les dangers.
Est-ce que vous êtes capables de le voir ?
Si nous ne voyons pas cela, comment pourrons-nous considérer les solutions adéquates.

La révolution passe par la résolution des conflits, des contradictions qui ressortent de l’exploitation.

Il y an travail psychologique adéquat que nous devons tous faire. Tout part de nous !
Les conflits, l’idée de supériorité, etc…

La révolution ou refaire les mêmes affaires.

L’idéologie ou les solutions adéquates.

Colombe 20 janvier 2016 à 2 h 08 min

D’ou la proposition du PCF d’une sécurité d’emploi ou de formation tout au long de la vie .
La CGT appelle ca : sécurité sociale professionnelle.

breteau jean claude 16 janvier 2016 à 10 h 00 min

plutôt qu’un printemps de gauche ,je préférerai “un printemps progressiste ,sortons du mot gauche salopé par la bande au pouvoir et qui ne veut plus rien dire sauf trahison ,et qui de fait nous inclue (nous sommes nous ,à gauche)dans le honteux bilan de Hollande que plus personne ne classe à gauche ,sauf ceux que cette tromperie arrange .Un peu de lucidité sur cette question est essentielle ,pour partir sur de bonnes bases .Après nous ne partons pas de rien ,nous disposons de “l’humain d’abord” qu’il faut actualiser ,en tenant compte de l’avatar “cop21 “,foutage de gueule béatement suivi par les pseudo écolo d’eelv ,n’ayant pas compris (contrairement à Hulot )qu’il faut remettre en cause la société pourrie (capitaliste)ou seul l’accaparement du fric a de l’intérêt .Au détriment du social et de l’environnemental ,les 2 questions qui permettraient d’éradiquer le chomage .2017 , n’est pas jouée ,le projet fera la différence ,et doit étre conforté par un engagement fort d’un contrôle populaire au bout. d’un an ,de la réalité des promesses (référendum).Nous devons redonner de la confiance ,par la démocratie ,la parole au peuple redevenant SOUVERAIN .Sur ce point nous sommes sans concurrence.

Michel Berdagué 16 janvier 2016 à 11 h 31 min

Jean Claude , oh oui , de mettre en avant ce SOUVERAIN qui est le Peuple ,( ni à gauche , ni à droite ) est fondamental , et exprime tout le réel et la réalité . C’ est pour cela que depuis plus de 10 longues années le Plus-que-Malaise est patent et de fait les UE/NATO/BCE ont gagné , en brisant la nation républicaine ,même la République où la bourgeoisie se croit la propriétaire absolue !
Quant au – progressiste -de l’ éclosion printanière , en décalage qq peu du fait des méfaits du capitalisme-impérialisme et de la con-sot à pub d’ intox , ça bourgeonne en plein hiver , plein de primevères ! , le progrès oui mais quel progrès ? Sans prendre la tunique de Tirésias , le devin de Thèbes , il est plus structurant et vrai de se définir en communiste , l’ être communiste , avec les fondamentaux de Marx sans oublier Engels , et Lénine , avec l’ Etat et la Révolution , le Stade suprême du capitalisme , l’ impérialisme , et ré examiner le gauchisme classé comme maladie infantile …nous saurons quoi faire .
Et à la lumière de l’ Histoire et de la compréhension des mécanismes souvent répétitifs , des dérives multiples toutes analysables , d’ être très au fait des dégâts de toute bureaucratie opportuniste et où le meurtre des frères , le très spécial et pas assez étudié comme l’ ont été les meurtres du fils et celui connu du père , là les études des pulsions liées à Thanatos ou Eros seront des plus utiles pour avancer dans l’ Humanité .
Nous vivons en ce début 2016 des résurgences du pire obscurantisme , en étant dans une crise très profonde systémique de ce capitalisme-impérialisme et …où les forces communistes sont divisées à un tel point que tout Rassemblement des Prolétaires dans chaque pays pour entendre le tous les pays de 1848 de l’ Appel et mise en garde de Marx et Engels du Manifeste , à lire ou re lire , ce Rassemblement tarde . Cette Union est la tâche essentielle à faire avec un projet socialiste/communiste vers le communisme pour ce début du XXI e siècle déjà bien entamé et où l’ année prochaine nous fêterons le Centenaire de la Révolution !
Le Peuple et les peuples , étant désirant , souverain et en ” attente ” de retrouver toute leur souveraineté dans une République libérée des aristocrates de la finance/prédatrice du profit privé pour une poignée , les bourses chutent en ce moment , c’ est un yoyo gagnant à tous les coups à la hausse et à la baisse OU la chute magistrale létale du système donc pire qu’ en 2008 , 1929/30 , pas de boule de cristal , ni de marc de café ou autres viscères divinatoires , mais seulement quelques analyses marxistes et communistes …
A suivre … , mais sommes-nous prêts et prêtes ?

roy marian 16 janvier 2016 à 10 h 45 min

100millions de fleurs refleuriront

alain harrison 18 janvier 2016 à 7 h 18 min

Écoutez, nos n’avons pas besoin des analyses idéologisées. Regardez la réalité, elle nous donne les réponses.
Mettez de côté vos formules toutes faites, elles font fuir les gens. La mentalité à changer, pas les problèmes.
C’est ça qu’il faut voir. Et la situation est telle qu’à moins d’être directe, la manipulation s’installe.

La question fondamentale qui doit guider est celle-ci:
Tout citoyen-travailleur:
Qu’est-ce que cela me rapporte, à moi, à ma famille ?
La pensée unique: quel est mon profit et qu’est-ce que je peux acheter ?
Même les médecins pensent ainsi, même les dentistes…….même le travailleur autonome, le précaire…..et les extrêmes encore plus:
le riche anxieux de ses placements et le pauvre anxieux de ne pas pouvoir se nourrir.

Je suis un humain, mon idéologie: l’humanité dans le respect de l’Écologie. J’ai bien dit mon idéologie.
Partageons l’activité économique avec intelligence et ingéniositée.
Redéfinissons les termes économiques.
Mais il nous faut une vision d’ensemble.
Si vous me dites que c’est trop complexe, alors vous faites le jeu du néo-capitalisme sauvage.
Plus c’est compliqué (l’ingéniosité) moins c’est compréhensible et plus nous sommes manipulés, et moins nous voyons l’évidence des coups fourrés.

L’ignorance intrinsèque des temps passés a été convertie en ignorance organisée avec ingéniosité. Le secret, c’est de rendre les choses compliquées.

À sa manière, la gauche aussi…..Faisons un tour dans le passé….POUR APPRENDRE.
L’erreur, c’est l’identification qui engendre le conformisme l’éteignoir du questionnement.

Il ya deux fondamentaux, et ce ne sont pas les vôtres de la gauche.
Ainsi, vous restez dans le grand jeu, de l’autre qui lui a toutes les cartes, l’ensemble du système économique financier.

Nous, nous n’avons que la prise de conscience, aussi cuisante soit-elle.
Mais bien plus, les nombreuses initiatives citoyennes diversifiées qui éclosent…

C’est de l’adéquacité à articuler les solutions à la question: Quel est mon profit.

C’est ça le réel.
Mais continuez de cherchez midi à quatorze heures.

Continuez de passer à côté, comme j’en vois certains.

Ce n’est pas simple. Mais il s’agit bien d’appiquer le marxiste scientifique, c’est bien un concepte communiste.

La science , c’est l’art de l’observation.

Nul besoin d’y ajouter, que dis-je de l’idéologiser.

Voyons.
Le capitalisme: instrumentaliser les citoyens-travailleurs et faire du profit.

Le socialisme, le communisme: libérer l’humain de l’exploitation.

Soyons plus directe et non récupérable ou sortons du tracé diabolisé.

Voyez-vous, moi-même je bloque, tellement les propagandes tourmentent note raison.

Bien sûr, quand on dit communiste, tout ce qui est à droite en est allergique.

La manipulation se résume à reconduire le rejet par le simple citoyen du mot communiste.

Mais nous buttons plus que sur simplement des mots.Il y a lalongue liste des promesses du socialisme qui sont restées lettre morte.

Vous maintenez votre position, je suis d’accord avec vous. Et vous évoluez, lentement, je le vois bien, ne vous pressez pas, pour voir claire
je vous le garanti, le doute et la confusion viennent à profusion. Entre voir et expliquer, il y a la barrière du: le gout de la pomme, et expliquer le gout de la pomme.
Peut-être que je suis à côté de la traque !

Aline Béziat 18 janvier 2016 à 17 h 21 min

Gauche – Progressisme – Communisme
Avant d’engager le débat sur les primaires à Gauche ne faut-il pas savoir ce que veulent d’abord les communistes ? Nous sommes en préparation du Congrès. Deux grandes questions se posent : Faut-il persister dans l’union de Partis politiques de Gauche tout en sachant qu’elle finira par exploser ? Ou bien, faut-il permettre au prolétariat de se reconnaître, de s’unir pour s’activer de plus en plus et le mieux possible ? En d’autres termes faut-il s’engager dans des Primaires à Gauche ? Ou construire le Communisme du 21éme ici et maintenant avec tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme ?
Discuter, débattre, mais de quoi, pourquoi et avec qui, de la “Gauche”, du “Progressisme”, du “Communisme” ? Ces mots font-ils sens de la même manière que l’on soit communiste ou qu’on ne le soit pas ? De plus, si après le Débat l’action ne s’enclenche pas, à quoi servent les débats ? Les débats, sans qu’à la suite des actions puissent s’engager, ils moulinent dans le vide. Non ? Veut-on porter des coups déterminants au capitalisme ou débattre du sexe des anges ?
Veut-on remettre sur les rails la seule arme qui peut porter atteinte et en profondeur au Capitalisme, à savoir le Communisme ? Ou bien s’engager dès à présent à débattre des Primaires ? Et qui doit débattre ? La Direction Nationale ? L’ensemble du Parti ? Le peuple de Gauche ? Les prolétaires ? Et comment ? Les dirigeants des Partis politiques entre eux, de cette Gauche en perte de vitesse. Les militants au sens large entre eux, de cette Gauche-là ? Ou bien tout un peuple, celui des prolétaires, celui qui n’en peut plus de vivre dans des difficultés sans nom, pour qu’il puisse rentrer dans l’action et combattre le capitalisme par la construction du communisme ? Qui doit s’activer  et comment ? Uniquement les dirigeants, les militants, ou bien le maximum de Prolétaires ?
Le choix, et le poids des mots, ne sont-ils pas déterminants ?
La “Gauche”, mais laquelle ?
Celle des socialistes, celle des Verts, celle des Communistes, celle qui ne veut pas entendre parler du Communisme et donc qui cherchera toujours à faire mordre la poussière aux Communistes ? Mais aussi c’est quoi la “Gauche” ? Le Peuple de Gauche ? Ses élites politiciennes ? L’ensemble des prolétaires ? Celle qui se croit politisée et qui vote toujours à “Gauche”, celle qui ne vote plus à Gauche, ou bien qui ne vote plus du tout ? De plus, ne faut-il pas, non pas se poser une multitude de questions, mais y répondre très sérieusement et en urgence lors du Congrès, avant de s’engager dans les débats stériles des primaires à Gauche, entre gens bien-pensants qui se prétendent politisés ? De plus où est passé le Prolétariat ? N’existe-t-il plus ? Ou bien est-ce que les communistes ne veulent plus en parler et pourquoi ? Qui empêche l’ensemble du Prolétariat de se politiser, pour qu’il puisse agir avec le plus d’efficacité possible ?
La mouvance du peuple de Gauche et la mouvance du prolétariat sont-elles une seule et même entité ? Bien sûr que non. Qui unit l’entité de la Gauche ? Les Socialistes ? Les Verts ? les Communistes ? Personne. Chacun à une vague idée de ce qu’elle représente, mais en réalité chacun tire la couverture à soi tout simplement parce que l’unité de la Gauche est impossible à faire.
Par contre, le Prolétariat lui est identifiable. Mais qui unit le Prolétariat ? Qui lui permet de s’activer avec le maximum d’efficacité ? Si les communistes ne le font pas, qui pourrait le faire ? N’est-ce pas cette idée qui flotte dans l’air du temps dans la conscience du peuple des Prolétaires, opposé à celle du peuple des Capitalistes, et qui consiste à repositionner le communisme, face au capitalisme ? Cette question majeure, hélas n’est pas dans la conscience des politiciens de cette Gauche incapable de produire de l’unité. Oui, mais reparler du Prolétariat, c’est s’obliger à reparler du Communisme. Mais Chut, il ne faut pas le réveiller, l’Union des Partis politiques à Gauche prime, avant tout, pour certains. Il ne faut surtout pas reparler du passé. Mon œil ! Marx est-il obsolète ?
Que veulent les Communistes ? Reparler du Communisme ou s’enfermer dans des primaires d’une Gauche qui ne fait plus sens ? Qui d’autre que les communistes pourraient reparler du communisme, mais en le remettant sur de nouveaux rails ? Unir le Peuple de Gauche ou renforcer l’unité du Prolétariat ? Les communistes ne se sont-ils pas trompés sur ce qui fait unité et sur ce qui ne peut pas faire unité ? Le Peuple de Gauche ou le Prolétariat n’ont absolument pas les mêmes perspectives, les mêmes objectifs. Le Peuple de Gauche plus ou moins politisé, ne se reconnaît pas dans le Prolétariat, il ne sait même plus qu’il existe. Le Prolétariat, c’est la classe sociale qui s’oppose à la classe des capitalistes en cela, il est une entité unitaire, mais il doit avoir une politique commune pour qu’il puisse renforcer, consolider son unité. Certes, il fait partie du Peuple de Gauche, mais il ne se reconnaît pas dans cette Gauche qui oublie de le désaliéner de l’exploitation et de la domination du capitalisme. Ce n’est pas le Peuple de Gauche qui l’ignore, mais ce sont des Partis politiques de Gauche qui ignorent le Prolétariat. Le magma des jeux politiciens de cette Gauche électoraliste incapable d’unir le Peuple de Gauche, peut-il consolider l’unité du Prolétariat ? Certainement pas. Le Prolétariat, cette classe de l’ensemble des exploités fait face seul à la Classe des exploiteurs, que des politiciens à Gauche s’évertuent à livrer sur un plateau, à la domination du capitalisme. La dichotomie entre Prolétariat et Peuple de Gauche est une réalité. Le Peuple de Gauche, qui ne sait plus ce qu’est le Prolétariat, est un navire qui perd sa boussole. Normal, puisque les Partis politiques censés le représenter, sont dans l’impossibilité de l’unir. Mais ils sont aussi dans l’incapacité de renforcer, de consolider l’unité du Prolétariat. La Classe ouvrière n’a pas disparu dans les usines, mais elle a disparu du paysage politique. La classe ouvrière, n’est qu’une partie du Prolétariat, mais qui ne peut s’unifier que par une politique communiste. Qui peut transformer en profondeur le Capitalisme avec la perspective de son dépassement ? Le communisme, c’est une évidence, mais certainement pas le réformisme de la social-démocratie. Mais si le PCF reste figé dans son obstination à vouloir s’unir aux élites politiciennes, de cette Gauche de gribouilles, croyant que le Peuple de Gauche fait masse unitaire, derrière elles et derrière lui, les communistes ne changeront jamais rien à rien. Depuis le Programme Commun l’unité à Gauche ne s’est jamais concrétisée, pour la simple et bonne raison qu’elle est impossible à réaliser. Si les communistes persistent et signent dans cette erreur funeste, ils ne pourront jamais renforcer l’unité du Prolétariat nécessaire à la transformation de la société. S’ils s’engagent dans des primaires à Gauche, ils perdent leur temps, et de plus ils ne pourront parler ni du communisme, ni du Prolétariat. Il y a besoin aujourd’hui d’activer une tout autre orientation politique. Produire vraiment du communisme devient urgent. Les communistes portent aujourd’hui une très lourde responsabilité, quant à leur choix politique, qu’ils vont prendre lors de leur Congrès.
Le Progressisme ?
Le progressisme n’est que l’évolution normale des choses. Sans évolution, le Communisme régresse, se fige, il ne représente plus rien. C’est ce qui s’est passé dans les pays de l’Est, n’ayant pas fait évoluer leur démocratie, le communisme étatique ne pouvait que figer la société soviétique et toutes celles des Pays de l’Est. L’unification du Prolétariat c’est figée, paralysé il ne pouvait plus progresser. Mais en France, le PCF en effaçant de son langage le Prolétariat, il ne lui permettait plus de libérer sa parole. Ainsi, il a figé le Communisme à la française, il a changé d’orientation politique, pour essayer d’unir le Peuple de Gauche. Sa verticalité politique interne du haut vers le bas a empêché le Prolétariat de s’épanouir politiquement. Il ne lui a pas permis de gagner en transversalité, pour produire une autre verticalité, celle qui part du bas et qui va vers le haut. La Désignation par Reconnaissance existe, mais elle n’est pas totalement aboutie, pour que les idées deviennent prioritaires, sur le choix des personnes. Le PCF en ne faisant pas évoluer sa démocratie interne, ne pouvait pas permettre au Prolétariat de s’en inspirer, en cela, il n’a pas fait mieux que le Parti Communiste de l’Union Soviétique.

Nous avons mis le communisme sous l’éteignoir. Nous n’avons pas valorisé le potentiel politique de la masse militante des adhérents et des sympathisants communistes. Mais le Communisme peut-il disparaître ? Non, c’est une donnée universelle puisque nous sommes des êtres sociaux, nous vivons dans une unité commune, celle des êtres humains. Nous avons besoin de mieux nous organiser entre nous, pour le mieux-vivre ensemble et pour le mieux-être de chacun, pour mieux nous socialiser.

Le “Progressisme” n’est pas un terme universel comme le sont Capitalisme et Communisme. Effectivement, le progressisme capitaliste et le progressisme communiste sont en totale opposition. Employer le mot “Progressisme“ avec une lettre P en majuscule, face au Capitalisme, masque d’évidence l’universalité du Communisme. C’est donc un mot réducteur. L’Humanisme est une notion universelle, mais il se réfère à l’être humain et il n’intègre pas la prise en compte de son environnement, ni l’évolution de la socialisation des êtres humains, pour et par la socialisation de moyens de production. Le progressisme n’a de sens que si nous le collons, au Communisme. Effacer de notre langage le Communisme, c’est le conduire inéluctablement à l’inaction. De plus sans communisme, sans une maîtrise communiste de la politique, le socialisme à la française ne peut pas progresser dans le sens du communisme. Il se social-démocratise, conduisant le peuple vers le libéralisme, vers le capitalisme. C’est pour cette raison, que je considère qu’à vouloir persister dans l’union avec des Partis Politiques de Gauche quels qu’ils soient, et refuser de redonner corps et puissance au Communisme et au Prolétariat est une erreur funeste. Hélas, comme nous ne parlons plus de communisme, pas étonnant que nos effectifs fondent comme neige au soleil. Pas étonnant que la masse des adhérents ne finance plus ou très peu le Parti des communistes. Pas étonnant qu’ils s’activent a minima dans l’action politique. Pas étonnant que la jeunesse ne retrouve plus une utopie réalisable dont elle a tellement besoin, pour se dépasser. Pas étonnant qu’elle ne puisse pas s’engager dans la transformation de la société par et avec des actions politiques communistes, faites en commun, dans la joie et de fraternité. La jeunesse ne veut plus vivre d’espoirs et d’eau fraîche, elle a une urgente nécessité à produire des actions qui progressent vers le communisme pour ne plus sombrer dans les pulsions de mort. Elle a besoin de s’épanouir, de s’ouvrir à la vie et d’étancher sa soif de transformation de l’ordre des choses, par sa volonté à refaire le monde en permanence, mais avec sa vision et à sa mesure.

Le Communisme

Pour faire progresser le Communisme, il aurait fallu que la démocratie interne du PCF puisse évoluer, pour que la masse militante puisse augmenter, et qu’ainsi le Prolétariat puisse se reconnaître dans les valeurs du communisme, mais également que la jeunesse puisse s’activer en profondeur en construisant son avenir à sa mesure, mais vers le communisme. C’est le contraire qui s’est produit. Sans la masse des communistes en perpétuelle augmentation, le PCF reste une coquille vide. Obnubilé en permanence, à vouloir démontrer que le PS est le fautif, en le stigmatisant en permanence ne rend absolument pas crédible, audible, et visible, pour autant la politique des communistes. De plus en stigmatisant le PS d’une part et en passant des accords de sommets à chaque épisode électoral d’autre part, le PCF se décrédibilise totalement, et les militants se morfondent dans cette Gauche moribonde. Dans ces conditions, il ne peut absolument pas activer le cheminement progressiste du communisme. Nous ne nous sommes pas interrogés sur nous-mêmes, sur ce que nous voulons et encore moins sur le comment augmenter la masse des militants, comment unifier le prolétariat et faire évoluer le potentiel politique de chacun. C’est toujours la faute des autres. Comment faire progresser notre vision du Socialisme si notre politique Communiste ne se construit pas en commun, pas entre élites, mais avec tous ? L’évolution du potentiel politique de tous les communistes, mais aussi de l’ensemble du prolétariat et de la jeunesse n’est-elle pas indispensable pour anesthésier en profondeur le capitalisme ? Comment faire si le prolétariat ne peut pas se politiser en permanence en quantité et en qualité par et dans l’action politique ? Si nous ne démocratisons pas le communisme, il ne peut se réduire qu’en peau de chagrin. Est-ce la faute du PS ?

Les communistes se parlent à eux-mêmes, entre eux, c’est leur langage secret, sans se rendre compte que leur discours est réducteur et illisible à l’extérieur de leur univers. Dans un contexte Communiste parler de progressisme se comprend très bien. Nul besoin utiliser le signifiant “communisme”, il coule de source. Mais, en dehors de ce contexte le progressisme, en perdant son identifiant communiste, perd de sa valeur, de sa puissance. Il en est de même quand on parle d’économie et de démocratie. Sans signifier les identifiants universels, le peuple ne peut rester que dans l’ignorance, il ne peut pas différencier capitalisme et communisme. Il ne peut pas savoir qu’une autre économie, qu’une autre démocratie, peuvent être impulsée véritablement par une autre politique, une politique communiste. Mais plus grave, les mots sans signifiant laissent le capitalisme maître de tout. Il peut dormir tranquille, le communisme est invisible et inaudible.

Si jamais nous persistons dans cette erreur funeste, à s’engager dans le magma des primaires de cette Gauche mal-en-point, et qui au dire de la direction semble se profiler à l’horizon, le Prolétariat ne pourra pas réactiver sa puissance politique pour construire le socialisme à la française. Le dépassement du capitalisme sera impossible à réaliser.

Le Congrès doit dire clairement vers quelle politique, le PCF doit s’engager.

Soit s’engager dans des primaires à Gauche, en passant inévitablement par la case des compromis et des compromissions avec des Partis politiques de Gauche incapables de s’unir au-delà des campagnes électorales, laissant le peuple de Gauche et les prolétaires dans la désespérance totale.
Soit celle de proposer un communisme hautement démocratisé permettant à l’ensemble du Prolétariat, de fraterniser, de s’unir, pour mettre en œuvre la socialisation de la société par la socialisation des moyens de production, en élargissant sa base militante.

Avant de s’engager dès à présent dans le processus des primaires, le Congrès ne doit-il pas d’abord trancher pour l’une ou l’autre des deux solutions ?

alain harrison 23 janvier 2016 à 5 h 21 min

Bonjour Aline Beziat. (problem r/curent avec mon clavier, il faut que je ferme mon ordi por replacer…)

Donc je reprends.

Bonjour Aline beziat.

<>

La gauche est une vraie nebuleuse pleine de : on sait pas ou on s en va.
En effet l alternative semble bien cette construction du Communisme du 21eme siècle.

Vous savez le boulot qu il y a devant vous.

Moi je sais ce que j ai a faire.

Regardons bien la Vie, Elle ne connait aucune contradiction, c est nous qui avons donne des connotations aux mots.

Apres tout le neo-liberalisme est sans retenu.

C est a nous de ne pas etre dupes des mots !

alain harrison 23 janvier 2016 à 5 h 45 min

<>

Vous continuez a chercher de midi a quatorze heures !!

<>

<>

Alors expliquez: qui est-ce proletaire identifiable.

PODEMOS A SES DEFAUTS, MAIS LISEZ LE MONDE DIPLOMATIQUE DE JANVIER 2015.

Qui est ce proletaire identifiable, et celui-ci vous suivra ! Et au nom de quoi vous suivra-t-il .

Au nom du communisme sauveur !!!

Parlons du sexe des anges !

Vous savez, Il y a les communistes libertaires, les trotskistes, et les autres…

Combat du vieux monde.

Vous ne saisissez pas le neo-capitalisme sauvage qui s approprie les decouvertes…

Vous n avez rien a offrir que le perpetual combat proletaire…
Et d ailleurs reflechissez sur :

Le capitalisme va s effondrer sous le poids de ses contradictions. Il n y a qu a attendre alors.

Mais alors ce sera l effondrement du monde.
Alors pour le communisme…..

Le citoyen n entend rien aux fondamentaux ideologiques et theoriques du materialisme dialectique et cie.

Vous ne saisissez pas les choses simples, a ce qui m apparait.

Le neo-cap…. a bien saisi qu il faut parler comme a un enfant. Les etudes en psy. sont claires pourtant.

Insulte vous me direz. Erreur de perception.
Semantique elementaire.

La revolution, c est comme l education, premiere annee, puis la suite.
Sauf qu il faut faire en parallele.
Et la , il faut etre fute et imaginatif.
Sortir des sentiers battus.
Einstein: folie que de croire…vous connaissez la suite…..

Vous tardez et retardez a vous renouvelez.

<>

C est pas moi qui le dit.

Qui est dans les contradictions et qui va s effondrer sous le poids de ses contradictions.

Je pose la question.

alain harrison 23 janvier 2016 à 5 h 58 min

Bon, il y aune nouvelle politique sur le site. Je vais repetez la derniere partie de mon commentaire pour etre claire.

Sortir des sentiers battus.
Einstein: folie que de croire…vous connaissez la suite…..

Vous tardez et retardez a vous renouvelez.

<>

C est pas moi qui le dit.

Qui est dans les contradictions et qui va s effondrer sous le poids de ses contradictions.

Je pose la question.

alain harrison 23 janvier 2016 à 6 h 21 min

Je vois, on ne nous permet plus de copier coller. Bon dieu, il y a un copyright. Ca allege la tache, c est comme le temps partage et la reorganisation du travail. Le cooperatisme.
Comme vous voulez, mais
vous allez dans le mauvais sens..

Bon je reprends.

Sortir des sentiers battus.
Einstein: folie que de croire…vous connaissez la suite…..

Vous tardez et retardez a vous renouvelez.

<>

C est pas moi qui le dit.

Qui est dans les contradictions et qui va s effondrer sous le poids de ses contradictions
Je pose la question ?

Les mentalites changent de conditionnement mais sont essentiellements les memes.

Pour evoluer, Il faut mettre en place les conditions qui permettront la mutation. C est pas les inventions des hommes, mais la comprehension de nous-memes. Le vivant est du vivant et la techno est du techno. Beaucoup confondent le vivant et le techno. Le moyen d avec la fin.

Je crois que vous faites pareille, mais ideologiquement. le neo-capitalisme l a compris, mais lui son interet, c est que ca n evolue pas, justement, alors a pine a planche la techno tout azimut a valeur ajoute: dereglementation et abus ne font qu un.

l etat de droit, la courroie de transmission.

je vous le dit le reveil sera brutal.

Krishnamurti: l homme sera de plus en plus collectiver. Le capitalisme fait en plein cela, il collectivise en individualisant, faut bien regarder.
Mais il y a un espace qui n est pas conditioner. (en mes mots)

Il a mis le doigt sur quelque chose que tous, avec un peu d attention, pouvons verifier. Honneteter et integriter

Moreau 18 janvier 2016 à 19 h 02 min

Construire le Communisme du 21éme ici et maintenant avec tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme par l’équilibre politique qui dépend surtout fondamentalement et essentiellement du développement réel de l’associatif culturel, utile et sportif. C’était l’oeuvre de Marie George Buffet qui a été abandonnée et pour quoi donc ? Il fallait continuer ! Les politiques du Front de Gauche indigent en rupture avec le passage du vieux communisme au communisme du 21ème siècle, n’intéressent pas les abstentionnistes de classe ! Personnellement je me dis que je vais devoir voter par vote blanc jusqu’à la fin de ma vie parce les communistes archaïque détruisent chaque jour le communisme du vingt et unième siècle, c’est illégitime une telle destruction et si ça continue, ça va aboutir à la fin de la gauche française, déjà qu’il n’y a plus de politiques de gauche puisqu’il n’y a plus de politiques de gauche du 21ème siècle, la politique de monsieur Hollande est une politique de droite. Et l’écologiste Noël Mamère s’il veut vraiment passer des nationalismes de droite et de gauche au cosmpolitisme ne peut pas réussir cette merveilleuse intention sans toute la culture réelle, sans l’insertion de la Poésie Contemporaine (ensemble de toutes les poésies contemporaine), c’est la seule façon de se détacher dans l’enracinement moyennageux en pleine expansion depuis 1995 qui est illégitime et dangereux pour la France, l’Union Européenne, et le monde entier.
Les écologistes comme Noël Mamère et les communistes qui jurent vouloir le communisme du vingt et unième siècle, ont plutôt intérêt parce qu’il y en a complètement marre, de proposer leur politique respective du vingt et unième siècle en sachant que eux aussi désormais sont en dette envers Les Lésés français et des autres pays de l’Union Européenne ; il faut que tous les partis politiques arrêtent de détruire la vie des femmes et des hommes qui ont une vie difficile et qui souffrent depuis des années, des années, et des années, ça suffit de ne pas représenter la population qui aimerait voter pour une politique du 21ème siècle mais qui est forcée de voter par vote blanc à cause de l’indigence des partis politiques. Monsieur Mamère a partiellement raison, il faut le cosmopolitisme républicain car il ne peut pas y avoir de République aux valeurs universelles sans lui, il ne peut pas y avoir d’universel sans le cosmopolitisme comme il ne peut pas y avoir d’universelle sans la culture réelle contemporaine, sans La Poésie ensemble de toutes les poésies, sans les pensées poétiques du vingt et unième siècle, sans la classe créative premier jury citoyen et ceatera !
Si les partis politiques ne sont pas fichus de comprendre pareilles évidences alors ils sont trop inutiles, trop saccageurs de la vie, et trop dangereux. D’où le vote blanc. Il serait intéressant aussi d’entendre parler des personnes qui risquent de devenir victime d’un cancer parce l’indigence politiques les bloquent par exemple en Ile de France, on n’entend parler sans arrête de l’immigration et des attentats, mais on n’entend jamais parler des personnes angoissées par des premières douleurs et leur envie de quitter l’Ile de France après plusieurs années de travail dans en zone urbaine dense et de retrouver un emploi un emploi, parce que la santé a un prix, vivre sans cancer a un prix !
Et il y a combien de sujets graves qui sont étouffés en France ! D’où le vote blanc, et si ça continue encore, ce sera encore le vote blanc en 2017. Marre, marre, marre, du régime capitaliste de droite et de gauche tant inhumain et qui parle d’humanité !

Colombe 20 janvier 2016 à 17 h 32 min

Il nous faut une perspective claire et des luttes immédiates.
Avec la révolution informationnelle, le numérique,on nous annonce que d’ici 20 ans 50 a 60 pour cent des métiers seront automatisés.
Si on reste dans le meme systéme économique il y aura beaucoup de monde sur le bord de la route.
Il faut aller vers la diminution du temps de travail,voir un revenu universel et des gratuités.
C’est le moment de mettre en avant notre proposition de sécurité d’emploi et de formation tout au long de la vie.

alain harrison 23 janvier 2016 à 6 h 23 min

je vous le garanti, je ne suis pas ici pour me faire aimer ou pour me faire des amis.

Mais vous, mesurez votre conditionnement.
Le mien j en connais la mesure.

chb 28 janvier 2016 à 13 h 05 min

Lu sur le blog de G. Devers, suite à la défection de Mme Taubira :
(…) la réélection de Hollande, qui paraissait déjà bien fragile au vu des résultats des régionales – le PS derrière le FN et Les Républicains – semble cette fois-ci chancelante. A force de se barrer à Droite, Hollande laisse un champ à Gauche.
Si Taubira se présente, elle recevra un fort soutien de tous ceux qui déplorent le basculement à Droite du gouvernement. Attendons la prochaine rencontre entre Taubira et Aubry, il y aura de l’ambiance…
Si Taubira ne se présente pas, son départ ouvrira la voie à une candidature minoritaire mais lisible de la Gauche anti-Hollande, qui suffira pour que Hollande se retrouve troisième du premier tour des présidentielles, et donc aussitôt éliminé. C’est superbe !
Chères amies, chers amis, soyons réalistes. Pour plusieurs décennies, il n’y a aucune perspective de gouvernement de Gauche en France. Hollande s’est inscrit dans le modèle de Blair et DSK pour détruire la Gauche de gouvernement. Les pays européens retrouveront un avenir s’ils sont convaincus que la solidarité, avec toute sa complexité, est davantage un gage d’avenir que l’immédiateté de la réussite économique,… et ils en ont les moyens. Pour redéfinir un avenir de Gauche, il faut abandonner la pataugeoire du « vivre ensemble » et des « valeurs de la République », pour redéfinir un modèle centré sur l’analyse des rapports de production économique. C’est en réinvestissant les relations de la production économique et des tensions sociales que l’on reviendra à la Gauche.
Dans l’immédiat, il faut faire perdre les usurpateurs de la Gauche, ces foutus marchands du temple.
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2016/01/28/taubira-partie-le-gouvernement-s-installe-sur-un-strapontin-925674.html
Rallumer la gauche : le PC (ou le FdG) y est-il prêt ?

chb 28 janvier 2016 à 13 h 14 min

Evidemment, je ne crois pas moi non plus à une victoire en 2017 : ce serait donc le retour de la droite traditionnelle. Mais qui y perdrait, vu les choix du PS, et vu le soutien que lui apportent tant d’orgas “faute de mieux” ?
Rappels, parmi les incohérences :
Nos députés ont voté la première reconduction de l’état d’urgence. Les syndicats CFDT et UNSA n’ont pas participé à la mobilisation du 26 pour réévaluer le salaire des fonctionnaires. Le Code du Travail, dégraissé déjà par Sarko, va être raboté par les “socialistes”. La réintégration à l’OTAN vient d’être complétée par Hollande. La guerre (contre des gens qui ne nous ont rien fait) est la seule ligne budgétaire libérée de contrainte économique…

alain harrison 28 janvier 2016 à 21 h 47 min

Bonjour.

Encore des remaniements à l’emploi !!!!!!!!!
Mais il y a une solution pour enrayer la pauvreté.
Le partage globale des richesses.
Mais il faut corriger une chose: les produits de basses qualités, un VRAI gaspillage. La récupération est un palliatif au gaspille, mais insuffisant. C’est le système économique-financier qu’il faut changer, COMPLÈTEMENT.
Ce système compliqué est en fait un système redondant qui donne l’apparence complexe. Surtout les produits financiers de tout et de rien. Les faux emplois montent en flèche. Est-ce des détournements ? L’industrie du placement ????
Donc un système écono..-financier à changer.
HA! ce que c’est beau la dérèglementation !!!
Pour cela, le regard sur l’ensemble de ce système est la clef. Pour comprendre le discours de ces experts, il faut répondre à cette question.
À la solde de qui, sont les fameux experts économiques ?
Dis moi qui tu sers !!! Le discours des apparences économiques.

Monsieur le Président, osez le partage des emplois avec le revenu de base !

«« Le Président François Hollande, dans sa lutte désespérée pour inverser la courbe du chômage, a énoncé ce lundi 18 janvier son énième plan de création d’emplois ou plus précisément plan de camouflage des demandeurs d’emplois de la catégorie A des statistiques, en envoyant 500 000 d’entre eux en formation, quitte à gonfler la catégorie D moins étudiée par les médias. A ce plan de transformation des chômeurs en stagiaires s’ajoute «« une nouvelle prime de 2000€ sur deux ans pour chaque création d’emploi dans les PME et la pérennisation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi »» (C.I.C.E.) créée le 1 janvier 2013 en allègement de charges. Le C.I.C.E. qui était censé créer des centaines de milliers d’emplois et qui n’a servi en fin de compte «« qu’à subventionner les dividendes »», faute de pouvoir augmenter la production dans des usines en surcapacité face à une demande anémiée. »»
http://revenudebase.info/2016/01/23/monsieur-le-president-osez-le-partage-des-emplois-avec-le-revenu-de-base/

Le revenu de base-salariat couplé aux coopératives autogérées.

La COTISATION à revoir sérieusement.
La France a une expertise.
Cela fait parti des acquis.

Comité et satellites citoyens.

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