Du rejet au projet

le 20 avril 2016

Par Patrick Le Hyaric

Ils auront beau changer les décorums des émissions télévisées présidentielles, beau en faire une grande promotion, ils n’effaceront pas cet écart abyssal entre les propos et les réalités.  Le malaise et le discrédit sont si profonds que des millions de personnes, y compris parmi celles et ceux qui ont porté F. Hollande à L’Élysée, ne le regardent même plus comme s’ils n’en attendaient plus rien. La contradiction est immense entre les propos présidentiels et la vie quotidienne de l’immense majorité de nos concitoyens qui ont du mal à joindre les deux bouts, celles et ceux qui subissent la violence du chômage et de la précarité. Le fossé est profond entre la statue du monarque et le bouillonnement des « Nuits Debout » où l’on fait chaque soir le procès d’un système et des institutions européenne, devenus étouffants, dans lequel germe l’idée d’une Constituante pour que la parole populaire soit enfin entendue. S’y exprime « la volonté de sortir de ce malheur », selon le propos du philosophe Marcel Gauchet et « elles sont une grande source d’espoir » pour Yanis Varoufakis. Pour nous aussi. Un président, devenu comptable et manipulateur de chiffres, leur répond en ignorant superbement ce qui s’y dit. Il est vrai qu’entre le candidat qui s’est présenté en pourfendeur de la finance, les comptables de la « macro-économie » pour justifier l’austérité et les mises à nu des cavernes d’Ali-baba révélées dans les « Panamas-papers », il y a un gouffre ! Un président et un gouvernement de gauche auraient donc de quoi faire pour mobiliser son peuple afin que notre devise républicaine devienne réalité.

L’impasse dans laquelle patauge le pouvoir trouve sa source dans la capitulation face à l’offensive financière qui s’est déployée après la crise de 2008. La signature par François Hollande du traité instituant le pacte budgétaire, fomenté par Mme Merkel et M. Sarkozy, aura plongé la France et le continent dans l’austérité généralisée, gommant toute perspective de progrès social et humain.  L’accord donné à toutes les recommandations des institutions européennes a conduit il y a quelques mois à la loi dite Macron et aujourd’hui au projet d’instaurer dans chaque entreprise un code du travail différent. Et depuis le début du mandat, des gouvernants, issus du Parti socialiste, auront tout fait pour satisfaire les intérêts patronaux et actionnariaux, au détriment des salaires et de l’emploi. Sans que jamais ne soit demandé des comptes au président du Medef sur le million d’emplois fièrement arboré sur le pin’s porté au revers de son veston ! Dans ces conditions, nul ne peut être étonné de ce rejet profond. Certes, il ne signifie pas que du jour au lendemain la claire conscience de ce qu’il conviendrait de faire pour changer la vie et la politique serait majoritairement partagée par le pays. Nous en sommes encore très loin, mais c’est précisément le chemin pour y parvenir qui commence à se chercher sur les places et ailleurs. Situation à bien des égards inédite qui interpelle toute la gauche. Rien n’est plus urgent que de se mettre au service et au travail, avec et pour les citoyens. Non pas pour elle-même mais réellement pour celles et ceux qu’elle prétend représenter, au-delà de toutes ces questions tactiques et de ces querelles qui ne font que l’éloigner de ses combats naturels, des causes qu’elle devrait servir, de celles et ceux qu’elle devrait écouter et respecter.

La social-démocratie française s’est fourvoyée en essayant de prendre avec des années de retard le train d’une improbable troisième voie d’inspiration libérale, celle-là même qui s’est cassée les dents sur les crises et la voracité du capital financiarisé et transnational. Cette stratégie aura eu pour conséquence l’arrivée des droites au pouvoir, la montée des extrême-droite et un recul majeur des droits sociaux à l’échelle du continent. L’échec est patent d’une stratégie à rebours des aspirations à sortir du guêpier néolibéral qui s’expriment avec force autant en France que dans de nombreux pays européens.

Quand Jeremy Corbyn aux Royaume-Uni, Bernie Sanders aux Etats-Unis, Podemos en Espagne, Alexis Tsipras en Grèce, ou le nouveau gouvernement portugais, soutenu par les communistes et le bloc de gauche, cherchent à freiner l’expansion des logiques capitalistes en proposant là d’étendre la couverture maladie, ici de nationaliser quelques secteurs clefs de l’économie, ou encore de redonner la parole au peuple dans une démarche démocratique renouvelée, les socialistes français au pouvoir ont cru bon d’emprunter une voie d’allégeance, réitérée au fil des ans, aux banques et au grand patronat, jusqu’à proposer des mesures d’atteintes aux libertés que n’aurait renié aucun gouvernement de droite ; jusqu’à puiser, avec la déchéance de nationalité, dans la marmite nauséabonde de l’extrême-droite. Sur cette pente sans issue démocratique, sociale et écologique, certains apprentis sorciers du cercle gouvernemental poussent les feux du conflit identitaire comme pour sauver la mise et détourner les regards de leur désastreux bilan.

Le projet de gestion d’un capitalisme dégagé de ses responsabilités et en roue libre vers l’abime écologique et social s‘avère être un échec total. Il est temps d’en prendre la mesure !

Le temps qui vient, pour qu’il soit celui du retour de la gauche, passe par un affrontement radical avec la minorité de l’oligarchie qui chapote la mondialisation capitaliste, pour extirper de ses mains avides ce qui permet à la société d’exister et de s’épanouir : travail, santé, culture, éducation, logement, transport, biens communs, eau, terre, énergie. Autant d’ambitions humaines qui supposent l’appropriation démocratique par le plus grand nombre des grands enjeux politiques, économiques et environnementaux.

Sans mesures de ruptures avec les logiques du capital, il sera vain de prétendre lutter contre les inégalités ou d’ânonner le mot République, réduit dès lors à un régime d’encadrement chargé de maintenir l’ordre régalien. La République est démocratique, libre, pacifique, sociale, ouverte, égalitaire et fraternelle ou elle n’est pas.

Sur les places occupées par dizaines dans tout le pays, des centaines de milliers de citoyens font remonter toute l’exaspération qui couve depuis des années sous le couvercle de la précarité, du chômage, du chantage à l’emploi mal payé et ingrat et de la confiscation de la parole et des votes.

La question du débouché politique de ce mouvement, aussi réjouissant que spontané et joyeux, est posée. D’abord à ceux qui le font vivre et au-delà, à toutes celles et ceux qui, comme nous, sont à la recherche de voies nouvelles pour transformer la société. L’énergie est là, la colère également. En continuant de dialoguer pour fédérer, sans sectarisme, dans une démarche d’ouverture et de compréhension mutuelle, pour travailler à l’union de toutes celles et ceux qui expriment par des moyens différents le même refus et les mêmes espoirs, les choses peuvent aller plus vite et plus loin qu’entrevu à leur départ. Quel souffle leur apporterait le retrait du projet de loi travail ! La mobilisation du 28 avril doit permettre de progresser vers cet objectif, porteur de tant de succès futurs.

L’échéance de 2017 arrive à grands pas, parsemée de pièges redoutables qui, si nous y tombions, pourraient faire perdre à notre pays de précieuses années. La droite, dont on commence à voir les méfaits dans les régions qu’elle vient de conquérir, et l’extrême-droite espèrent ramasser les pots cassés d’une gauche déconfite pour faire fructifier leur projet ultraréactionnaire. Il y a donc urgence à construire un large mouvement à vocation majoritaire en transformant le front du rejet en front du projet. Attelons-nous-y !


25 commentaires


Michel Berdagué 21 avril 2016 à 5 h 38 min

Ce front du projet , ne peut se faire sans l’ apport essentiel du Projet/Programme Communiste avec un Parti communiste fort et puissant où tous et toutes les communiste se retrouvent .
Oui il y a Urgence !

Le.Ché 1 mai 2016 à 9 h 19 min

A une condition que le PCF redevienne marxiste car aujourd’hui le PCF ne demande plus la nationalisation des grands groupes capitalistes du CAC 40 ni la nationalisation des banques.

Michel Berdagué 1 mai 2016 à 21 h 41 min

Demain et jusqu’ au 5 mai nous votons parmi 5 Textes différents et autorisés et chacun soutenus par plus de 300 communistes du Parti à jour de leurs cotisations . Ces 5 textes sont disponibles sur http://congres.pcf.fr/ , u peux remarquer qu’ il y a 435 contributions …ce qui n’ est pas rien .
Pour moi le Texte ” Réunir les communistes , le défi renouvelé du Parti Communiste ! ” est le plus stratégique et communiste c’ est à mon sens le plus amendable – de réfléchir du dit ” sortie de l’ euro ” pour le Congrès à discuter et à préciser , à enrichir et à voter …
Parmi les cinq textes , il y a la base commune du secrétariat et son équipe sortante et le choix stratégique du Parti sera déterminant pour les années à venir . Ce Congrès 2016 est historique . Nous devons retrouver nos fondamentaux , notre histoire et sa critique objective et réelle , et surtout s’ affirmer avec un Projet/Programme communiste , comme les propositions Sécurité Emploi/Formation , 100 % Sécurité sociale , le Pôle Public financier et bancaire , avec le salaire à vire proposé par Bernard Friot basé sur les cotisations , le rejet des directives de cette U.E.faisant suite aux NON de Maastricht et du traité Giscard en 2005 , reste et le reste a toute son importance , de ne pas dire réorienter la BCE mais de prendre le pouvoir , le prolétariat organisé au sein de la BCE pour se donner les moyens de la politique vis à vis des banques à nationaliser et surtout à socialiser et non pas de mettre comme en 1981 des libéraux ou formatés tels à la tête de ces banques qui par leurs agissements feront tout pour saboter les mesures pour le monde du travail : cf le procès du Crédit Lyonnais où les témoins étaient M. Trichet et M. Barre . M. Trichet avait eu une belle ” promo” après , comme directeur de cette B.C.E. …d’ ailleurs à chaque fois le capital financier avec le sieur Draghi actuel grand manipulateur des comptes publics de la Grèce sévissant à partir de Goldman Sachs sous différents gouv. avait eu cette promotion pour services rendu …au Kapital !
D’ ailleurs ces récidivistes appliquent toujours les mêmes mécanismes comme au Luxembourg qqs 80 000 millions d’ euros , 80 milliards d’ euros étaient détournés , d’ impôts non payés par les multinationales et milliardaires – optimisations fiscales crapuleuses , le M. Junker en attente de promo de , excusez du peu , à la présidence de cette U.E. COM ? , a eu une de ces frousses il avait envoyé son chargé des affaires pour sa communication , lui se cachant et pendant un temps très court en attente , …il a eu une belle promotion de président de cette U.E.
Que ce soit à Maastricht et en 2005 avec la Victoire du NON de la souveraineté populaire consciente , nous sommes dans tous les Droits de refuser cette U.E. …mais le gros Pb c’ est cette BCE , nous devons en synergie des prolétariats en Europe géographique la prendre , la gérer , pour les services publics le Pôle Public financier et bancaire , la CDC , Banque postale , Caisse d’ Epargne tout socialisées et contrôlées par la citoyenneté et les élues, élus …
Un boulot immense …si pas possible surtout que l’ OTAN à dissoudre veille au grain alors , de retrouver la maîtrise de la création monétaire dans l’ Hexagone avec une Banque de France socialisée , le personnel au pouvoir …mais là le Ché tu peux te douter des réactions violentes et attaques multiples des Soros et autres du capitalisme financier en impérialisme prédateur et spéculatif sur tout ce qui bouge , ce sera sûr des dévaluations à répétitions de l’ ordre de 85 à 90 % sur la monnaie créée , mais dans le Projet/Programme nous devons le dire que nous irons en affrontements jusque là . Mais nous devons et quoi qu’ il arrive renforcer le Parti Communiste contre les blancs de toutes sortes atlantistes surtout que nous sortons de cet OTAN .
Nous devons être prêts , organisés et déterminés , car les économistes marxistes communistes du Parti voient en analyses et en problématique une très grave crise sans précédent du capital financier , la bulle cherra en explosant vers 2017…2019 c-à-d demain …

alain harrison 24 avril 2016 à 6 h 02 min

Attention.

Les panama papers, en regard de certaines analyses, semblent être une tentative de récupération sans précédent.

En regard des différences attaques concernant la “fraude” et la “corruption”, soit que l’on soit de la gauche ou de la droite, le traitement judiciaire semble “différencier”.

Prenons les audits citoyens sur les dettes souveraines qui démontrent la mécanique du phénomène, elle implique fraude et corruption dans les coulisses. Pourtant, on nous sort toutes sortes d’arguments “articulés” faisant apparaître tantôt un aspect immoral mais légal, tantôt en association de systèmes jumeaux en parlant de d’optimisation,……Quand il est question des paradis fiscaux, et bien ils sont devenus des stratagèmes légaux…..Mais qui a régularisé, au lieu de pourfendre comme il aurait du. On joue du immoral versus criminel.
Regarder le sort de Mme. Roussef, elle est mise au banc des accusés sur des pratiques reconnus, mais sans preuves étoffées qui démontreraient une volonté criminel de détournement de fond. Ici, on y va carrément dans le criminel et sans preuves raisonnables, seulement par association conjecturel ( conjoncturelle est une politique à court terme de l’Etat dans le domaine économique.)
Ici, je me sent en terrain glissant, je ne suis pas au fait des subtilités juridico-politique.
Vous me direz.
Ce que je veux dire, c’est que le traitement semble bien déterminer selon que ce soit la gauche ou la droite au banc des accusés.
Et bien sûr les monopoles médiatiques y vont en regard de leurs intérêts.

Je pense aux traitements des politiciens ici au Québec, quand c’est un péquiste, la faux passe, mais quand c’est un libéral comme Hamad et sa sainte colère de vierge effarouchée (il faut vraiment le faire!!), le couillard nous sort du: mais il faut être humain, et la présomption d’innocence. Mais pour couper sans vergogne et sans émotion dans le domaine des associations, quazis bénévoles, d’aides (…), et bien chercher la moindre larme d’un libéral, sauf si…Je vous laisse imaginer les cas de figure. Et au fédéral, faut voir aussi la justice….. zzzzzz

Je suis sans voie…et c’est cela, ce désarroi, cette confusion qui paralyse non seulement à agir, mais aussi à penser, c’est ce qu’on appelle la manipulation, un manipulateur qui fait de la «« distortion, distordre la réalité.

Et ce n’est que du jeu psychologique.

Quand je vous dit de lire le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs, ce n’est pas pour rien.

Nous faire à croire que l’économie financiarisée, est de l’ordre scientifique, alors qu’elle est basée strictement sur un rapport de force, rapport de force psychologique, sinon un rapport de force plus musclé que nous voyons ce déployer au Moyen-Orient…..
En Amérique Latine, le matraquage médiatique contre la gauche, le matraquage étant une forme
de manipulation-conditionnement, appuyé selon les résistances par la guerre économique et/ou la violence physique….La peur étant un grand motivateur.

La population doit s’instruire, et c’est urgent, sur certains aspects reliés à ce qui se passe de déterminant pour l’avenir. Cousteau: faire des liens entre des choses qui semblent ne pas en avoir.

Et les solutions, attendre qu’un ange passe !

Le.Ché 1 mai 2016 à 9 h 34 min

Nous les communistes marxistes ce que nous avons lu c’est Marx, le manifeste du parti communiste de Karl Marx et dans ce livre est écrit noir sur blanc, si vous voulez changer l’exploitation faite par le capitalisme il faut socialiser les grands groupes capitalistes et les banques et d’ailleurs Eric Toussaint du CADTM dit la même chose pour se protéger du capitalisme mondialisé.

Michel Berdagué 1 mai 2016 à 22 h 11 min

Oui Le.Ché , en effet Eric Toussaint alors un des conseillers en économie /finance du nouveau gouvernement Grec a reconnu les erreurs par rapport à cette Dette et la stratégie et tactique pour affronter ces créanciers qui harcelaient tous azimuts avec les relais des gouv. “socio-démocrates ” et libéraux de cette U.E. , les blancs là étaient très unis , et avec les créanciers véreux , banques privées avec les taux d’ intérêts spéculatifs et étrangleurs contre le Peuple Grec .
Car dès Février 2015 soit un mois après l’ élection victorieuse et la frousse du capital financier , Varoufakis et Tsipras ont signé un accord pour ” honorer ” toutes les créances qui allaient fondre sur la Grèce jusqu’ en juillet 2015 , des milliards impossibles à rembourser , le saignement à la Diafoirus était à son comble la Grèce livide saignée à blanc ; des vampires ! Et avec les chantages divers et ce FMI …et le reste le rôle de l’ OTAN http://www.nato.int/docu/review/2012/Turkey-Greece/Greece-NATO-partnership/FR/index.htm aussi car la Grèce est une place et base stratégique …et ce depuis 1952 comme la Turquie …
Ce nouveau gouvernement se mettait le garrot autour du cou dès février 2015 et ” ils ” les créanciers et politiques n’ avaient plus qu’ à serrer en pouvoirs et à la mesure et au gré de leurs pulsions de maître pour la soumission totale et la mise à genoux sinon la mort …la bourse ou la vie .
Pour NOUS c’ est la bourse ET la vie!

Cindy 8 août 2016 à 11 h 22 min

I really apeptciare free, succinct, reliable data like this.

Justice 8 août 2016 à 11 h 40 min

We need more inigthss like this in this thread.

Julien Delalande 26 avril 2016 à 15 h 56 min

Bonjour,

ce front du projet, s’il intègre toutes celles et ceux attachés à la VRAIE démocratie (le gouvernement du peuple par le peuple), à la liberté pour les moeurs, à la conscience de l’urgence climatique et écologique, doit pouvoir rassembler de l’écosocialisme à Nicolas Hulot et Corine Lepage, pour avoir une chance de construire une majorité en France permettant de poser les bases d’une assemblée constituante pour faire émerger une sixième république qui mette en orbite une république planétaire puisque tous les enjeux majeurs sont à cette échelle et interdépendants : la terre, un bien commun !

Dans le cas contraire, seule reste l’entrée en résistance reposant sur des actions non-violentes capables de rassembler le plus grand nombre pour faire tomber l’oligarchie.
Soyons prêts dès maintenant à ces deux éventualités !

alain harrison 29 avril 2016 à 18 h 38 min

Bonjour M. Delalande.

«« une sixième république qui mette en orbite une république planétaire puisque tous les enjeux majeurs sont à cette échelle et interdépendants : la terre, un bien commun ! »»
Espérons qu’il y aura plusieurs pays présent à la Fête de l’Humanité.

Mais voyons une composante des forces du néo-capitalisme qui vont se déployer en France.

Lisez ceci, cela va vous donner le pouls, des clones, des clones et encore des clones.

21 avril 2016
La crise brésilienne et la géopolitique mondiale
Leonardo BOFF

«« Ils parlent, comme ici (au Brésil NdT), de la démocratie, mais veulent en réalité la rendre insignifiante pour faire régner le marché et l’internationalisation de l’économie.

Le Brésil en est la cible principale et l’impeachment de la présidente Dilma n’est qu’un épisode d’une stratégie globale, en particulier des grandes entreprises et du système financier, qu’articulent les gouvernements centraux. Les grands entrepreneurs nationaux veulent revenir au niveau des profits qu’ils avaient sous les politiques néolibérales, avant Lula. L’opposition à Dilma et le soutien à sa destitution est très clairement patronal. La Fiesp (Fédération des Insustries de São Paulo) avec Paulo Skaff, la Firjan (Fédération des Industries de Rio de Janeiro), la Fédération du Commerce de São Paulo, l’Association Brésilienne de l’Industrie Electronique et Appareils Electroménagers (Abinee), des entités commerciales des Etats du Paraná, de l’Espírito Santo, du Pará et de nombreux réseaux d’entreprises sont déjà en campagne ouverte pour l’impeachment et pour la fin de la démocratie sociale mise en place par les gouvernements Lula-Dilma.

La stratégie testée contre le « printemps arabe » et appliquée au Moyen-Orient et maintenant au Brésil et en Amérique latine en général est de déstabiliser les gouvernements progressistes afin de les aligner sur les stratégies globales en les transformant en partenaires. »»
http://www.legrandsoir.info/la-crise-bresilienne-et-la-geopolitique-mondiale.html

La liste des clones, sans doute pas exhaustive:

«««« La Fiesp (Fédération des Insustries de São Paulo) avec Paulo Skaff, la Firjan (Fédération des Industries de Rio de Janeiro), la Fédération du Commerce de São Paulo, l’Association Brésilienne de l’Industrie Electronique et Appareils Electroménagers (Abinee), des entités commerciales des Etats du Paraná, de l’Espírito Santo, du Pará et de nombreux réseaux d’entreprises sont déjà en campagne ouverte pour l’impeachment et pour la fin de la démocratie sociale mise en place par les gouvernements Lula-Dilma. »»»»

Le même scénario en france quand à la gauche, la vraie au pouvoir.
Il faut anticiper, n’est-ce pas.
Le néo-capitalisme sauvage est passé maître en la matière, et la PUB, vous savez les documentaires sur l’AVENIR EXTRAORDINAIRE, le merveilleux monde annoncé. Qu’avons-nous, des gadgets électronique, bientôt bio-tech pour trouver le produit que je désire…..
Et les promesses de la guérison du cancer,….
Qu’avons nous obtenu, des médicaments ?!?!?!de plus en plus dénoncé ?!?! inabordables et le retrait du gouvernement pour s’assurer des recherches.
La PUB, tous les films star ware et cie. qui participe, par la bande, à la demande non-réfléchie de gadgets plus sophistiqués: les jeux de guerres où vous vous y croirez, être !

3 choses à mettre en lien:

Le consumérisme sera sans doute bouclé avec l’arrivée de l’armada des individus-entrepreneurs.

La nouvelle tactique pour diviser (ni vue ni connue) réside dans le clientélisme en sera renforcie.

La course de parts de marché clientéliste, le tous contre tous et du un contre tous finalisera
le système de sous traitance que chacun reproduira. Un coup que l’idée (la pensée unique) est bien ancrée dans les moeurs, il est très difficile de s’y soustraire.

Il n’est plus besoin de fair sonner la clochette.

Comment dire.

Celui ou celle qui passe d’un conditionnement à un autre, risque un conditionnement plus complet.
Et cela se produit parce que la personne n’aura pas passé assez de temps en société et qu’elle n’aura pas assimilé le principe du conditionnement. Dans le conditionnement il y a l’aspect de la manipulation.

Il est urgent de lire le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés.

Vous verrez que la citation de Marx reflète un aspect du conditionnement psychologique.

«« “Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience.” »»

Voyons Albert Einstein.

«« La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.”»»

Ici, le comportement reconduit indique qu’il s’agit du méta conditionnement, même la raison ni vient pas à bout.
Krishnamurti: les habitudes ne sont pas seulement psychologique, mais psychosomatique.

Il indique que même le corps participe.

Les travaux de Stanislav Grof, sous la dénomination de psychologie trans-personnel, reflète bien le titre d’un livre qui a connu une certaine popularité: société saine société aliénée.

Une chose, la lecture de Krishnamurti est un modérateur quant aux interprétations débridées sur la SPIRITUALITÉ.

Il y a des termes quasiment insaisissable, liberté, absolu, infini, amour, parfait…

Ils servent bien dans les contextes, qualifiant: ce vin est parfait……pour qualifier, pas de problème, mais en soi le mot parfait n’a pas d’objet.

Mais très utilisé par les manipulateurs qui savent les orientés.
Pour l’arriviste, seul le ciel est la limite, mais pour lui, cela prend une tournure réelle qui a des conséquences dans le monde réel.
Erdogan rêve d’un empire…

Aussi la lecture sur la sémantique générale de Korzybski est une saine lecture.

Nous avons à nous instruire ou à nous ré-instruire, ayant perdu des sources saines.

alain harrison 29 avril 2016 à 18 h 51 min

Ces derniers siècles nous ont donné des vérités et bien des contres-façons, c’est à nous de voir le vrai du faux et le faux du vrai (Krishnamurti).

alain harrison 29 avril 2016 à 19 h 42 min

En dernière analyse, l’ennemi de l’Humanité, nous devrions le savoir.
Quel est le phénomène, la cause des malheurs humains: la pauvreté, la guerre, l’épuisement des ressources, la saccage de la faune et de la flore, le fascisme….pour résumer, qui perpétue l’esprit du Vieux Monde.

Qu’est-ce que nous voulons ?

En ce moment Nuit Debout subi les attaques de deux côtés, les casseurs (c’est quoi ça ?) et la police formatée.

Nous avons tous quelqu’un dans les forces, n’est-ce pas, et eux ont tous un père et une mère, des enfants…. Ils ont le devoir de défendre la population et la démocratie point, contre le crime (crime et terrorisme organisé)et contre les abus de pouvoirs qui mettent en danger la cohérence de la société.

Mais en ce moment, ils défendent l’indéfendable et sont complices ?!. De même le système de justice qui brette, et qui est infesté de sbires à tous les niveaux pareil aux états.

Il n’y a d’autre choix que le Peuple s’organise en force Souveraine.

Alors la tâche des activistes, des militants, des syndiqués es,….. et des politiciens intègres est d’initier l’organisation des travailleurs citoyens sur les questions prioritaires à effet synergique.

Le patronat des PME, sous l’aile FN et cie. va s’organiser avec les bureaux d’avocats ?!? pour sauf garder leurs acquis mal acquis sous des arguments fallacieux.
L’Histoire et bien des enquêtes contemporaines et qui restent à faire le démontre clairement.

Tout est basé sur cette simple phrase:

Répétez un mensonge suffisamment et il deviendra vérité.

Mais répétez une vérité, et elle réveillera.

Il y a deux fondamentaux et l’art de vendre.

10 avantages de se lancer à son compte

Plusieurs salariés se demandent s’ils devraient quitter leur emploi pour devenir travailleurs autonomes. En fait, il y a tellement d’avantages à travailler à son compte qu’on se demande pourquoi cette alternative n’attire pas plus de monde. Peut-être que ces dix avantages en convaincront quelques-uns.

9. Vous avez plus de temps pour vous

En travaillant de la maison, vous pouvez à tout moment prendre une pause pour faire le lavage, préparer le souper ou nettoyer le réfrigérateur. Peut-être que ça fait en sorte que vous accomplissez plus de tâches ménagères que les autres membres de votre foyer, mais ça fait plus de temps que vous pouvez passer avec vos proches le soir et la fin de semaine. En étant travailleur autonome, vous pouvez aussi décider de transformer une pause café en pause jogging, une pause cigarette en pause yoga. Bref, votre corps vous en remerciera.

http://www.msn.com/fr-ca/finances/entrepreneuriat/10-avantages-de-se-lancer-%c3%a0-son-compte/ss-BBoNIc#image=2

alain harrison 4 mai 2016 à 18 h 39 min

Les difficultés qui sont devant nous, nous devons les aborder la tête froide, pour ne pas sombrer dans la tourmente.

Trouver le terrain fondamentale est vitale.

Puis construire les éléments synergiques prioritaires, les balises, les guides. Le consensus est incontournable, les détails au fur et à mesure, c’est la pratique qui nous les fera apparaître et comment les traités «« CES DÉTAILS »».
C’est dans les détails que le diable se cache, seul la pratique L’exorcise.
C’est la pratique qui nous montrera les pièges et les voies, soyons alerte.
Le questionnement, la vision d’ensemble et le discernement.

alain harrison 4 mai 2016 à 19 h 22 min

Le questionnement, la vision d’ensemble et le discernement. Je ne peux pas les instrumentalisés.

À moins d’être un maître en manipulation et distordre la réalité.

Sortir de l’idéologie figée sans perdre l’objectif de départ.

Passer du système néo-capitalisme sauvage au nouveau monde.
Liberté (indéfinie), égalité (respect), fraternité (convivialité).

Qu’est-ce que la spiritualité ?
Une question qui doit être traitée par tous et chacun.

C’est une question de foi pour les croyants sincères.

Qu’est-ce que l’idéologie ?
Une question a traité par tous et chacun.

C’est une question de conviction pour les militants.

Moi, j’ai la conviction que la Naissance sans violence est un rendez-vous manqué.

Sur quoi est-ce que je me base ?
F. Leboyer a fait environ 9000 naissances en prenant l’enfant par les chevilles, une question sécuritaire, un consensus médical à l’époque.
Puis un changement engendré par le regard de l’autre, mais aussi un travail sur soi par la psychanalyse.
Et milles naissances sans violence.

Voir le chapitre ” accueillir ” par Danielle Rapoport, du livre, les cahiers du nouveau né 1et2.
Naître….et ensuite ?
Textes: Françoise Dolto…………..sous la direction de Étienne Herbinet
Stock 1991

L’Évolution est en marche , et ce n’est pas nos bio-technologies qui sont la panacée.
Oui aux technologies de réparations.
NON aux promesses du surhomme.
Nous n’avons pas le niveau de conscience.
Comment dire.
Dans les livres anciens, il y a des “intuitions”
qui devraient nous interpeler.
Comment voulez comprendre les choses d’en haut si vous ne comprenez pas les choses d’en bas.

Et nous sommes au seuil de comprendre les choses d’en bas.
Ne mettons pas la charrue devant les boeufs.

Notre orgueil…….
C’est toujours psychologique à la base.
Mais nous-nous croyons……

alain harrison 4 mai 2016 à 20 h 04 min

Qu’est-ce que le « système »» social ?

C’est une convention ou un consensus ?

Convention, un accord de volonté conclu entre des personnes pour créer, modifier, éteindre, ou transférer des obligations. Un contrat est une convention qui crée des obligations.

Accord et consentement du plus grand nombre, de l’opinion publique : Consensus social. Procédure qui consiste à dégager un accord sans procéder à un vote formel, ce qui évite de faire apparaître les objections et les abstentions.

Ouais….

Mais je reviens sur notre «« système »» social.

Aujourd’hui, c’est l’état de droit qui constitue notre cadre sociétal, avec ses institutions de justice, de police…..et “sociale”, mais où l’économie est toujours mis en premier subordonnant le fait social.
N’est-ce pas le cas ?

Mais, notre système social origine d’où ? Qu’elles en sont les bases structurantes ?

N’a-t-il pas pour origine les systèmes “féodaux” passés, qui auraient, dans les faits, subi un reengineering ?

Une société «« préfabriquée » sur un système hiérarchique, une sorte de

POST-FÉODALISME ?

Alors on peut comprendre pourquoi, la démocratie est si précaire en occident même.

Bien un petit article qui aide à mettre nos idées au claire.

Présidence de la République: sortir de l’impasse!

Jean-Pierre Massias
Fondateur et Directeur de la Revue Est Europa
Yves Pascouau
Analyste politique au European Policy Centre

Publication: 15/06/2014 08h43 CEST Mis à jour: 15/06/2014 08h43 CEST

«« Les pouvoirs et l’autorité du président de la République se sont profondément transformés au cours de la 5ème République. Si cette évolution reflète l’adaptation des institutions aux effets du temps, elle a surtout modifié le paysage politique français et l’a entraîné dans une impasse dont il convient de sortir.
Des pouvoirs progressivement renforcés »»
http://www.huffingtonpost.fr/jeanpierre-massias/presidence-de-la-republiq_b_5488111.html

ON N’EST PAS SORTI DU BOIS.

alain harrison 5 mai 2016 à 21 h 30 min

Le Boyer et la naissance sans violence représente bien «« une mutation »», ici dans le faire, dans l’être et dans le discours. Ou, du moins dans les conditions pour faciliter une « mutation » ?!?!

Sur la condition humaine.

alain harrison 5 mai 2016 à 21 h 55 min

Il existe une panoplie d’expertises d’individus , de citoyens es, de groupes, de localités, de populations et même de Peuples, puisons en l’inspiration en partageant, en approfondissant,..et en agissant selon chacun.

Penser globalement et agir localement.

Comment, à court terme, faire disparaître la misère et la pauvreté.

Ne croyez vous pas que c’est la plus urgente des tâches en cette fin de quart de siècle ?

alain harrison 5 mai 2016 à 23 h 32 min

Il y une chose de remarquable, c’est le paternalisme des US vis-à-vis l’UE.

Incroyable, les US sont en train de transférer leur responsabilité des conséquences de leurs actions au Moyen-Orient et de la difficulté grandissante pour l’UE de gérer adéquatement l’arrivé des migrants fuyant les horreurs du terrorisme sur le dos de l’UE.

Ça rappelle le transfert de la crise du privé su social.

Il faut casser cette UE malpropre. Elle est malpropre dans tous les sens du mot.

Alors à la Fête de l’humanité faites sortir un agenda qui saura rassembler le peuple.

Que c’est le rapport de force politique accompagné par le peuple qui fera pencher la balance.
Sortir de l’UE
Nationalisation des banques
Politiques favorisant les coopératives et budget et expertise.
Taxe sur les transactions financières.
Expropriation des compagnies dans les paradis fiscaux. Et prison systématique pour ceux qui ne sont pas pro actifs, une foi juger.

Le minimum dans les 100 premiers jours.

Mais ne jouons pas à cache-cache, laissons cela au néo-capitalisme sauvage hypocrite, dévoyé, démagogue.

La population doit bien sentir que quelque chose ne va pas.

Il s’agit de le lui montrer.

Les travailleurs qui on peur de perdre, et il y en a moult. Les lois sur la réforme du mode de travail devront être claire avec des échéances permettant le passage du mode exploiteur au mode coopératif.

La richesse est là, les infrastructures sont là,
les compagnies sont à la bourse, et bien il faudra des lois pour les sortir de ce piège.

Et il faudra bien articulé le passage de l’économie d’emprunt au tout le PIB à la cotisation.

Le salariat, il faudra bien trouver la marche à suivre.

Et d’autres choses, don la santé, l’éducation, les services et les prérogatives des coopératives autogérées qu’il faudra développer systématiquement. D’où dédommagement s’il y a lieu. Etc..

Juste le côté concret, en parti seulement.

Facile de faire la révolution ou la guerre, un coup que le monde est crinqué.

Mais après, la reconstruction, c’est pas la force des communistes, surtout quand ils prennent le pouvoir sans partage et bien calé dans l’idéologie de la Vérité.

Par contre la gauche molle n’est pas plus d’utilité. Sans parler de tous les OUI-MAIS….

Alors la gauche…quand dites vous.

Je ne suis pas un spécialiste de la question.
Je ne fais que décrire un peu la tâche, si et seulement si, la gauche prend les décisions NO CHOICE.

L’état des choses ne l’indique-t-il pas ?

À moins d’être aveugle et/ou de mauvaise volonté.

Ici au Québec, personne ne veut sortir de la cour des grands. Dont le corps est dangereusement
malade pour l’humanité.

C’est l’état de droit qui est la plaque tournante
vers le totalitarisme ou vers l’état démocratique, en y mettant les énergies et le peuple comme maître d’oeuvre: par consensus, il émet les solutions en place, un coup la problématique bien compris.
Ce sont les éléments des politiques secondaires:
la réorganisation articulé des services, des réformes sur la sécurité, les institutions et leur rôle….

Ce qui tarde c’est l’organisation travailleur citoyenne à temps partagé.
Le temps est la réelle difficulté,un coup le décollage.

alain harrison 6 mai 2016 à 21 h 32 min

Bonjour.

«« Ce sont les éléments des politiques secondaires:
la réorganisation articulé des services, des réformes sur la sécurité, les institutions et leur rôle….

Ce qui tarde c’est l’organisation travailleur citoyenne à temps partagé.
Le temps est la réelle difficulté, un coup le décollage. »»

Les priorités concernent les instances synergiques dont les banques font parti. à court terme, il ne faut pas bretter, les décrets point.
Ensuite on fait la loi….

Les composantes secondaires: la sécurité, la santé, l’éducation, l’agriculture, la remise en marche de l’industrialisation ” écologique “….
dans un deuxième temps, à moyen-court terme des changements significatifs, et long-moyen terme, les ajustements.

Pourquoi cet inversement, parce que au niveau de la sécurité, le court, le moyen et le long terme, il y des choses à faire.
Le moyen-court terme indique tout simplement qu’au court des commissions citoyennes-politiques sur, par exemple la réorganisation de la sécurité, il y aura des mesures à prendre et à appliquer pendant la durée de la commission.
De même pour la santé , l’éducation…

Donc, dans les cents premiers jours, l’établissement des commissions citoyennes- politiques.

Donc il faut prévoir avant de prendre le pouvoir.
L’improvisation….KAPUT.

Bientôt, la Fête de l’Humanité……une occasion….ou du bla bla…Se contenter de grands discours……Et se montrer l’Égo, une vieille habitude……dure à S’extirper, conditionnement oblige.

alain harrison 8 mai 2016 à 4 h 39 min

Bonjour.

J’en reviens à la préparation méthodique de l’agenda politique que la gauche progressiste, tout habit confondu, a l’obligation de faire, si elle est sérieuse.
L’agenda politique concerne la direction et le sens que doivent prendre les politiques concernant «« les composantes secondaires: la sécurité, la santé, l’éducation, l’agriculture, les services publiques, la remise en marche de l’industrialisation «« écologique »» et les conditions facilitant le développement du coopératisme: les coopératives autogérées, l’étude sur le revenu de base versus le salariat, et selon, les coopératives autogérées à temps partagé couplées au revenu de base.

Politiques favorisant les coopératives, les budgets et l’expertise.

Scénario.

Pendant les cent premiers jours.

les ” décrets “.

Sortir de l’UE
Nationalisation des banques
Taxe sur les transactions financières.
Expropriation des compagnies dans les paradis fiscaux. Et prison systématique pour ceux qui ne sont pas pro actifs, une foi juger.

Dans le courant de la première année.

Sortie de l’OTAN.
Échange économique de gré à gré, formation progressive d’un marché autre que celui imposé par les institutions extra territoriales, OMC et cie.
Parité monétaire et taxe harmonisée sur les transactions.
Consensus gré à gré sur les conditionnalités d’échange préalables avec échéance.
Condition 1.
Des mesures pour l’éradication de la pauvreté à court terme.
Condition 2.
Des mesures pour éradiquer les “différents niveaux” du crime organisé reconnu criminel comme tel et/ou sous les appellations d’immorales, dossier à l’appui.
Condition 3.
Parité monétaire.

La troisième condition donne l’égalité entre tout pays. Élimine les rapports de force économique.

Dans les cent premiers jours, formation des commissions citoyennes politiques, pour ce qui concerne «« les composantes secondaires »». Ci-haut.

Il faut se mettre à réfléchir sur les actions à prendre, pas la semaine des 4 jeudis.

alain harrison 8 mai 2016 à 16 h 40 min

La priorité des priorités est l’éradication de la pauvreté.
Cela doit être incontournable point.

Qu’est-ce que cela implique ?
Et quels sont les bienfaits collatéraux de l’éradication de la pauvreté ?

L’obligation de résultats dans la première année.

Qu’est-ce que cela me rapporte, à moi, à ma famille, à mon organisme social, à l’éducation, à la santé, les effets sur la criminalité induite, sur le mal de vivre psychosomatique induit……

Questionnement, vision d’ensemble et discernement (on ne met pas la charrue devant les boeufs).
Les priorités à effet collatéral.

alain harrison 8 mai 2016 à 18 h 04 min

Autre gros dossier qu’il faut remuer et qui implique les bébelles bio-techno-civile-consumériste et les bébelles molitaros-industrielles à dangerosité ajouté.

Argentine, un cas d’école
par Pierre-Ludovic Viollat
avril 2006

En 1996, la multinationale Monsanto introduisait en Argentine ses semences de soja transgénique. Dix ans après, le pays peut tirer le bilan des OGM : boom économique d’un côté, catastrophe sociale, sanitaire et écologique de l’autre.

«« Un de mes patients, en traitement depuis un mois déjà, n’arrive pas encore à récupérer la peau de ses pieds, raconte le docteur Darío Gianfelici, médecin de la petite ville de Cerrito, située au cœur d’une campagne plantée de soja. Personne ne se protège. Les gens ne comprennent pas. »
Difficile en effet de faire passer le message. Est-ce son statut d’ancien directeur d’hôpital qui permet à ce médecin de témoigner ? Ses confrères, en tout cas, ne veulent pas d’ennuis et rechignent à s’exprimer sur ce sujet. « Il y a quelques années, précise M. Gianfelici, le secrétariat à la santé de la province m’a appelé de nombreuses fois pour me menacer : j’allais avoir de gros problèmes si je continuais à parler. » Le médecin persiste pourtant à prendre la parole, lors de conférences où il est invité. Mais il sait maintenant que Monsanto passe parfois derrière lui. « Deux ou trois mois après avoir fait un exposé dans une ville du sud de la province, j’ai appris que Monsanto organisait une autre conférence : message contraire au mien, élaboré par un professionnel de la communication et un graphiste, présence d’ingénieurs venus d’Europe, distribution de crayons, tee-shirts et petits drapeaux aux couleurs de la marque… C’est contre cela que nous devons nous battre. »»

https://www.monde-diplomatique.fr/2006/04/VIOLLAT/13346

La dispersion des énergies sans programme qui vise les points névralgiques est une perte de temps, d’énergie et propice à tous les conflits.

Les nombreuses avancés des démocraties progressistes, en Amérique latine, et les revirements actuels, signe des combats à venir, doit mous faire réfléchir sur les erreurs.

Les solutions résident dans l’agenda politique accoudé sur le peuple.
Il faut développer les satellites de conscientisation sur les priorités synergiques.

Développer des sites travailleurs citoyens de discussion sur autant de sujets que de sites pour conscientiser. Un autre outil possible.

Chaque site a son sujet et la liste de renvoie aux autres sites et leurs sujets respectifs.

Les sites doivent indiquer que le but est d’obtenir un consensus sur la question.
Les personnes signent, si elles adhères au consensus.

Indiqué que la liste du consensus permettra d’élaborer l’agenda politique.

Une suggestion

Geraldine 8 août 2016 à 11 h 31 min

That insight solves the prboelm. Thanks!

alain harrison 8 mai 2016 à 18 h 17 min

Je vous renvoie au vidéo.

Le capitalisme mérite-t-il une bonne correction ?‏

Frédéric Lordon (asymétrie pouvoir salarial/prérogatives patronales) Thomas Piketty (inégalités revenu maj/minorité population planétaire) Guy Sorman (libéralisme de marché/croyance économie…

https://www.youtube.com/watch?v=tZnm5J3o3hk

L’intérêt de voir les forces et les faiblesses des discours.

Sur l’espace médiatique, les marges de manoeuvres pour bien expliquer demeurent assez restreintes, les arguments de part et d’autres ont leur impacte.

Comment dire.

Krisnamurti. Voir la vérité d’une chose.

alain harrison 8 mai 2016 à 23 h 06 min

Israël est l’épine du Moyen Orient, deviendra-t-elle une épine de l’Amérique latine.

Il faut se rappeler que les US est la plus grande réserve des nouveaux prophètes depuis la colonisation de l’Amérique.

Voir la série Dieux aux USA
Une série de 6 épisodes

Répondre à Michel Berdagué Annuler la réponse

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter