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La plupart des économistes indiquent désormais que la crise est due pour une grande part au transfert des richesses créée par le travail, vers le capital, vers les profits.
Et en général on s’accorde aussi pour dire que ce sont dans les pays où on a maintenu des systèmes de protection sociale, de services publics où les populations ont “relativement moins” souffert de la crise.
Or le problème, c’est la nature des conditions que vous mettez pour octroyer les aides de l’Union européenne, et celles du Fonds Monétaire International.
Elles ne peuvent pas être conditionnées à l’affectation de plans d’ajustement structurels réduisant les dépenses sociales, de formation, privatisant les secteurs publics, y compris les services sociaux d’intérêt général. C’est cela qui est inefficace. Tout ceci ne fera qu’aggraver la crise, le chômage, la pauvreté, alors que nous entrons dans l’année européenne de lutte contre la misère et la pauvreté. Voilà pourquoi il faut inverser les critères de conditionnalité.
Et de décider que les fonds publics européens ou du FMI puissent être combinés avec un nouveau système de crédit et soient octroyés selon des critères nouveaux visant et incitant une nouvelle répartition des richesses pour augmenter les salaires et les retraites, les minimas sociaux, un haut niveau de protection sociale, la garantie d’un travail pour toutes et tous et des moyens pour la recherche et la formation dans le cadre d’un développement humain durable.
Le progrès social va de pair avec l’efficacité économique et écologique.
Telle devrait être la règle de conditionnalité.
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merci d’être notre fer de lance…. et de porter si haut nos couleurs (Rouge !) Signé : un modeste gauchiste du 54….