Défendre nos communes et départements, condition de la démocratie et d’une vie meilleure

le 21 octobre 2014

France - Redécoupage régional

Au cours de cet automne, des textes importants relatifs à des modifications territoriales vont être discutés à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le 28 octobre prochain, le Premier ministre s’adressera aux sénateurs en ce sens. S’en suivra la réouverture du débat sur la réforme territoriale puis, fin décembre, la discussion autour du texte qui définit les compétences dévolues à chacune des strates de la nouvelle organisation du territoire. Quatre mois plus tard, toutes les électrices et les électeurs seront appelés aux urnes pour élire leurs conseillers généraux.

 

Le calendrier est si serré qu’il sent le coup de force et le coup fourré. Raison de plus pour redoubler d’efforts pour mettre au cœur du débat public les enjeux colossaux de cette nouvelle contre-réforme qui s’inscrit dans un projet vaste de remodelage social et territorial de notre France, en lien avec les injonctions des puissances d’argent que servent chaque jour un peu plus le pouvoir de M. Valls et M. Hollande.

 

La loi de 2010 portant sur la « réforme » des collectivités territoriales de M. Sarkozy, que la gauche dans son ensemble avait combattue et qui contraignait toutes les communes à se regrouper au sein d’intercommunalités de 5000 habitants à fiscalité propre, n’a pas été abrogée, ni même détricotée. Au contraire, elle a été amplifiée par l’adoption de la loi dite « de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles ». Dès le premier janvier 2015 les métropoles de Brest, Toulouse et Nantes vont donc voir le jour, puis celles de Paris, Lyon et Marseille début 2016. Les intercommunalités devront compter, au minimum  20 000 habitants. La plupart des communes rurales seront, elles aussi, rattachées à des « villes principales ».

 

Dans la droite ligne des ces dispositions, le texte actuellement en discussion sur le nouveau découpage avec la création  de « super grandes régions » va bouleverser la donne. Il prépare le terrain pour la loi dite de « nouvelle organisation territoriale de la République » qui va fixer les compétences des nouvelles structures. Le gouvernement vient de dire qu’il maintiendrait les départements ruraux sans évoquer leurs compétences réelles à l’avenir.

 

La  volonté du pouvoir est de passer en force pour imposer de nouvelles règles démocratiques ou plutôt « a-démocratique » où une technostructure remplacerait  les élus, avec de nouvelles formes de représentations au sein des institutions, inspirées des recommandations de la Commission européenne.

 

Aucune information, aucun débat public n’est organisé alors qu’il s’agit d’un véritable séisme : un séisme démocratique et institutionnel à l’abri des regards et du débat citoyen.

 

Cette « contre-réforme » répond à trois objectifs fixés par les puissances d’argent : imposer l’austérité à travers l’objectif avoué de réduire encore et toujours la dépense publique, attiser la concurrence entre les territoires pour accroître la compétitivité et ouvrir de nouveaux espaces de profits au marché en « rationalisant » l’architecture républicaine, c’est à dire en éloignant les citoyens de lieux de décision.

 

La philosophie à l’œuvre est en rupture totale avec  ce qui a fait la France jusque-là. L’enjeu n’est plus de rechercher « l’égalité territoriale » mais d’inscrire chaque territoire dans une concurrence avec les autres.  Chaque territoire devrait  devenir attractif non pas pour les habitants mais pour les capitaux. Au nom de cela, le pouvoir réduit déjà fortement les dotations aux collectivités pour les placer, et avec eux les populations, dans les mains du privé. Ainsi seront de plus en plus développés des équipements privés où sera recherchée la rentabilité ; des services seront offerts au secteur privé. Et le rôle des régions et surtout des départements ruraux sera réduit à panser les plaies en procédant a des redistributions de miettes à la marge. Auparavant il y avait au moins le souci de contenir les processus de marginalisation et de désertification des espaces considérés en difficulté. Aujourd’hui l’idée est de promouvoir des grandes métropoles compétitives dans la guerre économique internationale. L’actuel projet s’inscrit dans le soutien aux forces capitalistes déchaînées et leur « marché libre ». En ce sens, ce projet politique est cohérent : mettre en concurrence des gestions publiques pour réduire les moyens financiers qui reviennent aux populations et réduire les prélèvements sociaux  et fiscaux sur les plus grosses entreprises pour toujours plus diminuer les dépenses consacrées au développement humain : celles concernant l’école, la santé, la protection sociale, les transports, l’accès a la culture, la petite enfance ou les retraités.  L’obligation faite de réduire le personnel dans les collectivités, l’abaissement des dotations d’Etat et la mise en concurrence des territoires accompagnent ce mouvement.

 

Dans un tel schéma, le pivot des politiques sociales en lien avec l’Etat que constitue le Conseil général, l’unité de base de la démocratie qu’est la commune, l’outil de gestion et de répartition différencié des ressources que constitue la région, entrent en contradiction avec la phase actuelle qu’imprime le capitalisme. Son extension brutale conduit non seulement à saborder tous ces espaces de répartition solidaire et d’impulsion de projets publics, mais aussi le cadre de la nation et de l’Etat social au bénéfice du cadre imposé par l’Union Européenne.

 

Ajoutons que ceci va de pair avec la volonté de détruire les représentations politiques donc les espaces de démocratie. L’enjeu n’est donc pas de défendre « des élus » comme on l’entend trop souvent ou encore de participer à ce lamentable procès permanent contre “les dépenses”  des collectivités. Il s’agit, au fond,  d’un nouveau projet politique contre les populations et la démocratie.

 

Le mouvement lancé prévoit lentement mais sûrement la disparation à terme du fait communal qui constitue, depuis, 1789, les soubassements de la République française. Faut-il voir les 36 000 assemblées élues, délibératives, en lien étroit avec les populations comme un coût, où comme une richesse démocratique à revivifier ? Là est le cœur du débat.

 

Depuis des décennies, notre peuple a construit des structures de démocratisation de nos institutions afin de rapprocher les citoyens des lieux de décision. Il s’agit donc pour nous, non pas de revenir à une hyper- centralisation autour des métropoles, mais d’amplifier les relais de proximité, d’encourager les assemblées délibératives, ce qui n’empêche aucunement de créer des formes de coopérations intercommunales. Il s’agit de redonner du souffle à la démocratie locale pour redonner vie et pouvoir aux territoires. C’est aussi dans cet objectif que devrait s’élaborer la nécessaire nouvelle  République sociale, démocratique et écologique que nous appelons de nos vœux .

 

Sans les citoyens, les forces sociales qui interviennent dans les territoires, sans les élus locaux, sans les personnels territoriaux qui font vivre au quotidien les liens de proximité, aucune avancée démocratique ne pourra voir le jour.

 

Partout dans chaque localité avec les élus faisons la lumière sur ces projets  et organisons la résistance combinée avec le débat de propositions pour de nouveaux choix démocratiques et progressistes.


12 commentaires


Michel Berdagué 21 octobre 2014 à 13 h 59 min

Certes “ils” veulent tout privé et détruire tous les services publics mondiaux , que tu as dévoilé et transmis : TISA . Mais déjà en 1916 Vladimir Ilitch Oulianov analysait dans :
L’ouvrage fondamental du marxisme analysant le mode de production capitaliste à l’époque impérialiste, celle “des guerres et des révolutions”.
L’impérialisme, stade suprême du capitalisme
LENINE
Sommaire
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Préface aux éditions françaises et allemandes
La concentration de la production et les monopoles
Les banques et leur nouveau rôle
Le capital financier et l’oligarchie financière
L’exportation des capitaux
Le partage du monde entre les groupements capitalistes
Le partage du monde entre les grandes puissances
L’impérialisme, stade particulier du capitalisme
Le parasitisme et la putréfaction du capitalisme
La critique de l’impérialisme
La place de l’impérialisme dans l’Histoire
En 2014 le capitalisme financier , spéculateur et prédateur mène le monde et est prêt à le soumettre totalement en détruisant tous les services publics pour les remplacer par le tout privé avec des fondations multiples pour bonne conscience en charité bien ordonné , c’ est le bien à tous les niveaux du religieux s’ entende à genoux et à 4 pattes , couché .
Sûr que même le nom de République d’ égalité de fraternité et surtout de liberté – car en effet comme l’ a noté Pierre Laurent dans la conférence à Paris 8 St Denis : “Le communisme , nouvelle génération ” avec Gérard Miller et Stéphanie Rosa ,la Liberté est au coeur du combat communiste – ” Considérant parfois que c’était une étape ultérieure, je crois pour ma part qu’elle doit être un enjeu central de conquête dans le combat émancipateur. » Et de poursuivre : « Sans mésestimer les aspects de compétition, ni même de guerre, qui ont existé contre les régimes soviétiques, je crois fondamentalement que ces pays se sont effondrés faute d’avoir réellement misé sur la promotion des libertés. »,Alors la République Sociale …. La “liberté ” d’ entreprendre des capitalistes en stade suprême est un mensonge et , est celle de la propriété perso des moyens de production et d’ échanges, pour mieux exploiter – la plus-value , Marx -, spéculer avec le capitalisme financier remplaçant celui de la production , classique, , voler au plus grand nombre pour se remplir les poches déjà pleines : une poignée , ils sont .

Michel Berdagué 21 octobre 2014 à 14 h 12 min

Vous trouverez les textes historiques sur https://www.marxists.org/francais/

novelli robert 21 octobre 2014 à 14 h 32 min

oui? encore plus de riches mai surtout encore plus de pauvres oui les discours sont beaux mai ils nant tiennent guère conte ou très peux quand on entent dans les rues les gents critiquer les grévistes a tours de bras ceci veux dire cela que nous somment plus crédibles
nous avons perdu notre identités de communistes
je ne suis pas défaitiste mai il sera très dur de redevenir ce que nous étions car parler entre nous tout vas bien mai parler dans la rue
c’est autre chose les gents ce rende conte de la misère mai mal ‘heureusement nous somment tous les même a leurs yeux comment expliquer
le découpage de la France a un peuple complètement dépolitisé très difficile je
vie dans un hlm je parle en connaissance de cause excuser moi mai le combat sera rude très rude pour moi la république ne se borne pas a la liberté égalité fraternité il y a aussi aux armes citoyen

ginouvier 21 octobre 2014 à 15 h 06 min

Les Départements ainsi que les communes sont l’écoute de la population .S’est

p

bonnet henri 21 octobre 2014 à 15 h 26 min

annoncer ce qui se trame ,on le sait,l’europe a ete créee pour ca,ilfaut arréter de discuter engager toutes nos forces pour obtenir un réferendum ,il faut ètre clair il faut sortir de l’EUROPE

volodia 21 octobre 2014 à 17 h 27 min

C’est plus, la remise en cause d’une structure politique, avec élections, que craignent les partis politiques, que la réalité économique de nos départements.
En effet, la liquidation en France de la paysannerie est pratiquement faite, elle pris 20 ans. Ayant travaillé à la Confédération Paysanne, j’ai pu assister à de très nombreuses luttes. La suite…..la fermeture des lignes de chemins de fer, de bus jugés pas rentables, absence de médecins non remplacés, de vétérinaires, la fermeture des postes, des banques, l’isolement incroyable des paysans qui c’est soldé par le suicides de 600 paysans…Silence on achève,le meilleur de la France, sa gastronomie.Des paysans qui travaillent et ne peuvent pas vendre leurs productions, des manifestations/mendicité, pour que l’Europe maintienne, l’aide alimentaire pour les plus pauvres….Alors que nous avons des surplus alimentaires de qualité, les élus locaux auraient dû gérer cette question, via les banques alimentaires, les cantines puisque progrès, elles sont livrées en produits bio…..
Mais les partis communistes, se sont toujours méfiés des paysans,trop conservateurs, qui n’ont pas faut-il le rappeler, bénéficier de la PAC. Mais si le PC soutien, la confédération paysanne, le 28 Octobre à Amiens, alors on y va.

elles sont livrées en bio

RABOTOT Robert 21 octobre 2014 à 19 h 35 min

Stoppons le dépeçage des communes, spécialité propre a la France; Sauvegardons nos territoires permettant un dialogue de proximité avec les élus. Les mesures de Sarkozy combattues un temps par toute la Gauche ne sont pas meilleures quand elles sont mises en place par le couple Hollande Vals. Il est particulièrement important que nous en parlions autour de nous pour y faire échec.

Chanéac 22 octobre 2014 à 14 h 29 min

Les superbes paragraphes de Patrick Le Hyaric sur l’importance fondamentale des communes, des conseils généraux comme les socles garants d’une vraie politique de proximité, de services destinés au plus grand nombre, son refus des métropoles et des super régions où la concurrence sans frein ni contrôles dictée par les marchés avec -hélas- le soutien ou au pire l’approbation résignée de nos gouvernants me vont droit au coeur. Dans ces conditions, il faudra un jour m’expliquer comment le parti de Patrick Le Hyaric peut encore et inlassablement soutenir l’idée de la construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Un projet inutile,dispendieux,anti-écologique. Un projet qui ne peut réjouir que les bétonneurs de Vinci qui dans l’hypothèse de plus en plus improbable où il se concrétiserait feraient édifier cette enceinte de béton et de commerces de luxe en plein coeur d’un bocage superbe par des travailleurs temporaires et aux plus mauvaises conditions financières pour eux, n’en doutons pas. Un projet qui s’inscrit dans l’idée -chère à notre précédent premier ministre- d’une méga-lo?-pole nantaise que vous dénoncez avec raison Patrick Le Hyaric dans laquelle les financiers et les marchés pourront essayer de venir faire le “leur” (de marché) aux pires conditions pour les travailleurs du cru puisque cet aéroport leur serait très largement dédié (aux financiers !) pour le cas hautement improbable fort heureusement où ils auraient simplement connaissance de l’existence de Nantes…Un aéroport (au fait il en existe déjà un qui remplit plus que bien sa mission) qui serait tout sauf le service de proximité destiné au plus grand nombre que vous défendez avec juste raison dans ces lignes, nul n’ignorant que moins de 20% de français (chiffre encore inférieur en régions) ont parfois recours à l’avion…. Je serai cher Patrick Le Hyaric ravi si vous trouvez le temps à l’occasion de me donner votre avis argumenté sur ce projet qui ne fait pas consensus au PCF puisqu’il est défendu de façon très virulente par la Fédération de Loire-Atlantique alors que celles de plusieurs départements limitrophes en ont compris de longue date l’inanité et l’absurdité et -merci à vous camarades-luttent à nos côtés pour s’y opposer et défendre de véritables services publics de proximité nécessaires à tous nos concitoyens.

Michel Berdagué 22 octobre 2014 à 15 h 19 min

Depuis quand il faudrait que le Parti communiste ait un point de vue uniforme sur un projet d’ aéroport ? : ” Dans ces conditions, il faudra un jour m’expliquer comment le parti de Patrick Le Hyaric peut encore et inlassablement soutenir l’idée de la construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. ” Il faudrait encore une fois expliquer que lorsqu’ il y avait le centralisme démocratique aucun chef , encore moins guide ,patron , et responsable du PCF imposait sa vue sur tout, au contraire un document émanant du comité central , bureau politique était soumis à discussions ,et elles étaient nombreuses ces discussions , regardez les innombrables contributions dans l’ Humanité de cette époque le matérialisme dialectique et l’ historique faisaient tout l’ intérêt d’ être communiste pour élaborer ensemble ,cellules et sections , formations multiples dans le Parti , une stratégie et une alternative au capitalisme . Nous faisions à cette époque plus de 21% ….Alors quid de cet aéroport, comme vous le dites , différents avis de communistes même si la normalité n’ a pas bonne presse , rien de plus normal . Que Patrick député européen a un avis , de même qu’ André Chassaigne aussi , et Pierre Laurent aussi , Marie -George aussi , chaque communiste aussi mais ça doit être varié comme les communistes alentour de l’ ancien et nouveau aéroport . Nous nous accorderons toutes et tous pour dire qu’ il vaut mieux prendre le train TGV et les trains régionaux améliorés et , le bus ,tous les transports collectifs, bateaux compris ainsi que tous les bus n’ étant pas réservés aux pauvres et sans-dents et analphabètes comme il a été dit et déclaré par des réactionnaires très obscurs .

Chanéac 22 octobre 2014 à 16 h 45 min

Le problème cher Michel ce n’est pas tant qu’untel ou untel au PCF soit favorable ou pas à l’aéroport encore que j’ai du mal à comprendre comment on peut soutenir un projet totalement aux antipodes de “la vie meilleure” (titre du sujet de Patrick Le Hyaric) et des services publics de proximité à destination du plus grand nombre. Mais bon…
Le problème est surtout qu’à Nantes, le PCF est un acteur partenaire d’une mairie PS qui soutient sans mot dire toutes les décisions d’un gouvernement par exemple toujours prompt à renoncer devant les patrons et transporteurs (écotaxe) ou les “start upers” cupides (les “pigeons”), je ne parle même pas du MEDEF, mais prompt aussi à mépriser et réprimer toutes celles et ceux, acteurs inlassables de la lutte antiaéroport, authentiques hommes et femmes de la vraie gauche sociale,solidaire et écologique pour 90% d’entre eux, qui se reconnaîtraient largement dans cette lettre de Patrick, mais ne peuvent plus, aujourd’hui supporter l’idée du moindre apparentement politique, “idéologique” ou électoral avec cet exécutif ni avec ceux qui sont au quotidien dans l’ambiguïté avec le parti auquel appartiennent ses décisionnaires. Comprends à quel point nous sommes nombreux à être déçus voire déprimés pour rester mesuré. Bien cordialement

Michel Berdagué 22 octobre 2014 à 18 h 21 min

C’ est sûr qu’ il faudrait un max d’ élues , élus communistes dès le premier tour : il n’ y a pas de proportionnelle et l’ on voit dans ces élections la gravité de ceux et celles qui se sont abstenus dès le premier tour des législatives 2012 – une paille , 2 191 899 voix envolées par rapport aux présidentielles – . Quant aux camarades communistes dans la mairie de Nantes ils doivent être joignables…et je ne pense pas que Nantes a une majorité communiste . Comme Paris que je connais mieux à chaque fois que je vois Ian Brossat responsable logement , je lui demande où en est la construction de 30% de logements de qualité pour le Prolétariat et la classe ouvrière qui se tapent qqs 3 heures de trajet pour aller au labeur étant rejetés en grande banlieue un peu moins cher . Le logement à Paris et proche , est un enjeu stratégique majeur , nous ne pouvons laisser Paris aux mains du Qatar , Arabie Saoudite et autres milliardaires mafieux spéculateurs et prédateurs , de construire dans chaque arrondissement qqs 30 % où il y a de la place dans le 7e , 16 e , 8e ainsi que le 15 e , 6e , 5 e , le centre des logements sont construits mais peu terrains de vente d’ immeubles , c’ est plutôt pour des Arnault détruisant la Samaritaine et avec la Poste du Louvre avec un projet de casse avec vente à la découpe qui préoccupe le personnel de la Poste . Ah si Nous étions majoritaires à Paris comme à Nantes ….

alain harrison 23 octobre 2014 à 4 h 28 min

La politique doit se traduire en concret.
Ici vous discutez d’un aéroport. Certains sont pour, d’autres sont contre, chacun ses arguments.

Mais quelles sont les questions à poser pour faire le point sur la pertinance ou non de cet aéroport.

Posons-nous des questions sur la pertinance d’un revenu de base, sur la pertinance de développer des coopératives autogérées (dans un premier temps..).
De prendre le pouvoir politique.
De s’approprier le droit citoyen d’écrire la Constitution.
Faites la liste des questions pertinantes..
Un sain exercice de conscientisation.
Un esprit sain est un esprit qui agit.
Demeurer piéger dans la réaction est très malsain, surtout quand ça devient un conformisme.
Parallèlement à développer les solutions concrètes, l’auto-éducation et la mise en question du conformisme dans lequel nous sommes nous occidentaux est sain pour notre mental.
Le conformisme “aplanie vers le bas” le potentiel mental de chacun. Il le prive du questionnement, de l’énergie nécessaire pour nous d’éviter les pièges conditionants….

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