Un silence complice des autorités européennes !

le 8 novembre 2017

La crise espagnole qui s’aiguise n’arrive pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. On en parle certes abondamment mais en agitant le chiffon des apparences. Par contre c’est bouches cousues s’agissant des scandales de corruption à Madrid comme à la generalitat de Catalogne, de la violence des politiques d’austérité sur ordre de la Commission de Bruxelles engendrant souffrances, chômage de masse et précarité du travail ! Silence aussi sur la crise de la représentation parlementaire à tel point que le gouvernement Rajoy n’existe que grâce à la bienveillance du parti socialiste espagnol ; crise démocratique et institutionnelle liée au refus de faire évoluer la Constitution de 1978 qui devait servir de transition entre le franquisme et un système plus démocratique. Faute d’une telle évolution, la loi fondamentale espagnole ne correspond plus aux demandes de la société. La décision de M. Rajoy, il y a des années, de réduire l’autonomie de la Catalogne a encore aggravé les multiples fractures qui la secouent. L’application sans discernement des choix austéritaires commandités depuis Bruxelles après la crise de 2008, comme en Italie, au Portugal ou en Grèce, le refus d’entendre le « mouvement des indignés » qui s’en est suivi et l’absence de vision d’un pouvoir espagnol d’une grande fragilité, n’ont fait que renforcer un mouvement indépendantiste sous l’égide de forces conservatrices.

Or, ce dernier ne pose à aucun moment la question de l’émancipation sociale et démocratique. Bien au contraire, en Catalogne comme ailleurs, tout se passe comme si ces mouvements voulaient prouver à la Commission européenne qu’ils seraient encore plus dociles que leurs « Etats-Nations ». Pourtant, jusque là, même avec de multiples défauts, on n’a pas depuis les périodes révolutionnaires en Europe, trouvé meilleur système d’organisation que celui des Etats-Nations. Il convient certes de les transformer pour une autre mondialisation se fixant pour ambition de servir le bien-être humain et le respect des équilibres écologiques. Bien que très imparfaitement, ces États souverains permettent, dans le conflit de classe, que s’expriment les rapports de forces, l’expression populaire et une certaine répartition des richesses. Tous ne revêtent pas la même forme. Ainsi, l’Espagne, mais aussi l’Allemagne, ont choisi d’être beaucoup plus décentralisées que la France.  Mais, les uns et les autres restent des obstacles à la recherche planétaire de profit d’un capitalisme de plus en plus financiarisé. C’est à cet obstacle que se sont attaquées les oligarchies avec les traités de Maastricht et l’Acte unique européen. Pour mieux endiguer la montée de résistances nationales,  l’idée d’une « Europe des régions » comme celle  de « l’Europe fédérale », voire les deux à la fois, pourraient très bien faire l’affaire d’une oligarchie transnationale qui n’entend pas que des luttes sociales et politiques viennent perturber son festin ! Dans les actuelles controverses tout est fait pour camoufler la lutte entre les classes dominantes et l’immense majorité de celles et ceux qui ont intérêt au progrès social, démocratique et écologiste : ici, elles prennent la forme de luttes religieuses, là de luttes entre régions et ailleurs de luttes entre nationalismes.

Heureusement, d’autres voix se font entendre en Espagne, comme celle de Ada Colau Ballano, l’admirable maire de Barcelone, de la Gauche unie et de Podemos. La sortie de ces impasses passe par la possibilité pour les Catalans de se prononcer. Que n’a-t-on commencé par cela ? Ces élections sont enfin décidées mais assorties de la destitution et de l’emprisonnement des dirigeants catalans régulièrement élus. Le silence des institutions Européennes les rend complice. Que n’aurait-on entendu de leur part si un tel déni démocratique avait eu lieu en Russie, en Chine ou au Venezuela ! Où sont les belles proclamations sur l’État de droit ?  Vouloir résoudre un tel différend en jetant les élus catalans en prison, en supprimant l’autonomie de la Catalogne et en la plaçant sous tutelle du pouvoir central, en bâillonnant la presse et en destituant des maires, constitue d’intolérables actes de répression politique, idéologique et culturelle contraires aux valeurs d’une démocratie moderne et à celles dont l’Union européenne se réclame. Il est inadmissible de traiter M. Puigdemont et ses amis, dont  je ne partage pas les idées politiques et les desseins, comme des criminels ou des terroristes. Ils ne peuvent mériter des sentences aussi grotesques et aussi excessives d’une parodie de justice dans un pays si proche, qui siège au Conseil européen. Ces décisions de la droite espagnole, chaleureusement applaudies par le PSOE, ne sont pas un coup contre l’indépendance de la Catalogne mais bien contre la démocratie espagnole et l’idée de la démocratie en Europe, plongée dans un trou noir. Qu’on ne s’étonne pas ensuite de la montée des extrêmes-droites.

Les forces progressistes espagnoles et catalanes appellent les citoyens de la Généralité à décider de leur avenir dans le cadre d’une nouvelle constitution porteuse d’une République fédérale et solidaire garantissant réellement tous les droits humains.  Elles peuvent compter sur notre solidarité.


11 commentaires


F. Armengol 8 novembre 2017 à 17 h 45 min

Cet article révèle une grande incompréhension de ce qui se passe en Catalogne et en Espagne. D’abord, il n’a pas compris que le mouvement indépendantiste est un mouvement de base (grassroot) et transversal. D’un autre côté, il ne questionne pas l’État-nation, au contraire, il veut son propre État. Le danger pour l’Europe n’est pas l’Etat lui-même, mais les grands Etats, comme l’Espagne … et la France, qui sont le grand obstacle à un projet fédéral européen.D’autre part, essayer de fournir une solution fédérale en Espagne est chimérique: deux nations qui refusent réciproquement (l’espagnole et la catalane) ne peuvent pas créer un état fédéral, par conséquent les tentatives de réaliser le fédéralisme (plusieurs d’elles portées des la Catalogne) ont échoué

Moreau 8 novembre 2017 à 19 h 53 min

La République, rien que la République, toute la République ! La justice républicaine !

Moreau 8 novembre 2017 à 20 h 44 min

Tout ça, c’est la conséquence même des extrémismes politiques en Europe. Il faut envoyer au diable tous les extrémismes politiques, il y a plus passionnant sans mal ; et instaurer à la place un véritable projet de société française et européenne, suite logique de la démocratie refondée, de la république refondée, de la politique refondée… Tout ça, c’est la conséquence de l’absence d’un véritable projet de société française et européenne qui ferait, et il faut y arriver, de la France le pays phare de l’Union Européenne, un pays même où tous les désirs de monsieur Gattaz ne serait pas des ordonnances, car monsieur Gattaz n’a pas tout juste et il ne faut pas entretenir en faisant diversion ses erreurs et ses fautes ; tout en distinguant toujours bien une mutation positive française et euroépenne en cours, et une mutation négative maltraitant les personnes humaines, à éliminer efficacement, irréversiblement, au plus tôt. Il y a trop de partis et il n’y a jamais eu aussi peu de démocratie, malgré que la démocratie semble renaître en 2017 pour réexister avec les mouvements inédits de messieurs Macron et Hamon. Comme la droite libérale républicaine universaliste dont une majorité de personne a remarqué une certaine exemplarité réelle, une gauche républicaine universaliste a une grande voie française et européenne devant elle.
Laissons le Peuple espagnol résoudre les problèmes espagnols, travaillons les problèmes de la France en pensant à des solutions françaises et européenne, c’est ainsi que peut et doit se construire la meilleure Union Européenne.

Les Françaises et les Français ont besoin d’un ouvrage de simplification sans négligences et de construction française et européenne, pas d’un chantier de complications inutiles. Occupons-nous de la France et de l’Union Européenne sans nous faire absorder par tel ou tel chantier de complications inutiles qui n’est pas le nôtre. Faisons comme La République En Marche, réussissons !

Jacinto 9 novembre 2017 à 3 h 12 min

Tout à fait d’accord avec vous Monsieur Moreau laissons les espagnols résoudre leurs problèmes car c’est une histoire qui les regardent à eux personne d’autres,Mr Le Hyaric vous faite exactement ce que Mr Puigdemont attend de vous Journalistes,ventilé son histoire à la brise internationale et joué la pauvre petite victime et c’est d’ailleurs pour cela qu’il se trouve a Bruxelles!

Arthurr 13 novembre 2017 à 19 h 53 min

Eh oui, il y a déjà de “belles âmes” qui nous disaient la même chose face à la montée du franquisme,…. fermons les yeux et les oreilles, et ne regardons que le bout de nos orteils.

alain harrison 10 novembre 2017 à 0 h 43 min

Bonjour M. Moreau.

Ni de gauche ni de droite, vous êtes.

«« Il y a trop de partis et il n’y a jamais eu aussi peu de démocratie, malgré que la démocratie semble renaître en 2017 pour réexister avec les mouvements inédits de messieurs Macron et Hamon. Comme la droite libérale républicaine universaliste dont une majorité de personne a remarqué une certaine exemplarité réelle, une gauche républicaine universaliste a une grande voie française et européenne devant elle. »»

Relisez-vous. Vous connaissez le double bind ?

Il faut choisir son camp, à un moment donné.

Ou bien l’UE système à valeur ajoutée.

Ou bien la Constituante et ci.

Ce n’est pas les “spécialistes” de la culture qui vont changer les choses, mais le peuple qui se réveille par le questionnement en se donnant la vue d’ensemble. La Constituante peut être le cadre, le lieu, l’ambiance pour mettre les conditions nécessaires pour enfin sortir des systèmes. Les artistes, les philosophes, les idéologues (bon sens du terme) ont apporté une vision mais jamais le changement.
Chavez (soldat) et Maduro (travailleur) ont apporté l’intégrité, une qualité humaine qui devrait être l’élément fondamental de l’Éducation, du parent (qui règle ses problèmes psycho-somatique induit) au système éducatif qui s’ajuste au développement de l’homme.
Le mouvement humanisation , au Québec en a fait son cheval de bataille et dans un sens il honore JJ Rousseau qui croyait que l’homme est fondamentalement bon.
Alors qu’est-ce qui fait que cette assertion est loin de la réalité ?
Pour moi , il est claire que l’homme a le potentiel.
Il faut examiner avec sérieux la notion du conditionnement. Donc comprendre la nature de l’humain, qui depuis les débuts de la civilisation se traduit par la condition humaine. Quel est l’élément centrale des rapports humains, des valeurs humaines, qui fait la dignité de l’homme ? Cet élément a été porté par les religions, aujourd’hui il est l’enjeu centrale pour la domination réelle. Les lois l’instrumentalisent.

Les partis de gauche et les mouvements sociaux d’Amérique Latine appuient un peuple qui écrit sa constitution à la barbe de l’Empire.

Certains courants de la gauche occidentale, soucieux de leur image, se drapent dans le « ni-ni » de « la critique de gauche », comme si les vénézuéliens dépendaient de communiqués parisiens pour réfléchir de manière critique sur leur réalité et rallumer le moteur de leur Histoire. On n’est pas loin des discours de Sarkozy ou Macron sur l’Afrique « préhistorique ». Mais la critique, la vraie, celle qui ne procède pas de projections idéologiques, appartient d’abord à ceux qui agissent sur place pour transformer leur réalité, à ceux qui peuvent critiquer un processus en connaissance de cause. En voici un bon exemple : le programme de ces militants de base et de peau foncée.

Vénézuéla Infos Woerdpress

Nous sommes le Pouvoir – Discours de John Trudell, poète et activiste
par christophecroshouplon (son site)
samedi 5 août 2017
«« Regardez bien, ils n’ont pas de vrais pouvoirs, ils utilisent la peur, l’illusion, l’oppression, ils manipulent la vie et exploitent le vivant, ils déforment et inversent les sens, dénaturent le vivant. Ils appellent cela être fort, être puissant. Mais ce ne sont que des faiblesses, des bassesses et des illusions.Ils ne peuvent pas arrêter le vent, ils ne peuvent pas arrêter la pluie, ils ne peuvent pas arrêter les tremblements de terre ni les volcans ni les tornades.
Nous devons être prêts dans notre vie à faire face à la réalité. Ce n’est pas la révolution que nous recherchons, c’est la libération. Il y a eu beaucoup de révolutions sociales en Amérique et en Europe, il y a eu de nombreuses organisations sociales, il y a eu des mouvements des droits des femmes, il y a eu des mouvements de défense des droits égaux, il y a eu des mouvements syndicaux, et pourtant regardez qui contrôle encore nos vies aujourd’hui. Nous avons à faire face à cette réalité.
Beaucoup sont passés avant, beaucoup ont parlé avant, beaucoup ont essayé avant, mais ils n’ont pas réussi à rassembler, la raison étant qu’ils ont toujours tenté de changer les conditions sociales sans aborder la vrai question de notre relation primordiale à la Vie, à la Terre, au Vivant. »»
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nous-sommes-le-pouvoir-discours-de-195578

alain harrison 9 novembre 2017 à 3 h 21 min

Bonjour.

À quand la grande crise sociale -politique s’épanouissant et paralysant tous ces états de droites-financières faillites. Seule cette crise sera la condition qui rendra incontournable la voie royale de la Constituante Citoyenne Travailleur. Et le Vénézuéla en est le prototype. Ouvrez-vous les yeux. Ouvrez-vous les yeux.

Le Peuple Grecque doit s’y préparer avec les militants de la gauche et la société civile.
Le Peuple Catalan doit profiter de cette répression pour unir les différentes instances (la police, militaire, syndicat, société civile, association étudiant, etc.) afin de préparer la Constituante Citoyenne Travailleur.
La crise est l’occasion.

Mais de toute façon, l’UE ne changera pas d’elle-même, c’est claire, mais les oui mais gardent bien en place le brouillard, par toute sorte de motifs.

En tout cas, une chose est sûr, l’Impérialisme cherche de nouvelles voies pour faire tomber la Révolution Bolivarienne, la manière contras est en préparation, déjà le texte sur les buts d’interventions (humanitaire, drogue, dictature, droit de l’homme) est mis en discussion, même L’UE (la double face, maintenant sans masque, mais le déni de la gauche amalgamée), est prête et met en place l’embargo.
Il y a aussi la Bolivie, le Nicaragua, l’Équateur (coup d’état présidentiel raté, à ce qu’il semble).

Donc, tous ces pays sont de nouveaux états voyous ?
La Bolivie a pourtant un bon parcours économie-pauvreté. Non, c’est l’idéologie par trop progressiste qui déplait à l’impérialisme US-Canada-UE.

IL y a 4 sorties essentiels pour repartir l’UE, mais cette fois-ci pour les Peuples. Et la Constituante Citoyenne travailleur est la voie incontournable.
Virez la chose dans tous les sens, honnêteté et intégrité même, s’il n’y a pas de vue d’ensemble et un questionnement (état d’esprit), les pré conçus l’emporteront.
Korzybski: la carte n’est pas le territoire.

Ils sont à porter.
La Constituante
Le nouveau pacte social
Le nouveau paradigme économique.

Une crise, une occasion, mais les oui mais…..

alain harrison 9 novembre 2017 à 3 h 32 min

Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

Article premier
1. Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.

Il faut connaître l’histoire de la Catalogne et des intrigues qui ont conduit à l’Espagne. Nous sommes dans la continuité de l’histoire.
Alors cessons de parler sans un fondement de compréhension solide.

Les tirades, ha c’est la classe des nantis qui veulent tout garder pour eux….
Même la gauche est confondue.

Les ptites analyses à la va vite et tien on condamne…… les commentaires ont parlé.

Tous ont leur petite carte du territoire, encore plus les personnalités.

Que la Catalogne prenne son indépendance, que le reste de l’Espagne fasse sa Constituante. Que la gauche prépare la Constituante, ainsi au lieu de déblatérer depuis le temps, elle commencera à mettre de l’ordre dans ses idées. Peut-être !?

Moreau 9 novembre 2017 à 14 h 52 min

Bravo monsieur Jacinto. Les partis sont fermés depuis longtemps à ce que des créateurs disent et proposent, et nous en sommes là, à subir des pertes de temps imposées par leur ignorance et leur suffisance car en vérité, l’Europe des régions est depuis une cinquantaine d’années environ au regard de la vision une partie de la définition de la République européenne authentique démocratique universaliste, c’est dire à quel point les partis rejetés par beaucoup plus de la moitié de la population se moqués du peuple dans chaque pays d’Europe, et du monde. Espérons que le mouvement inédit libéral et le mouvement inédit socialiste, vont se démarquer définitivement de ces vieux partis qui sème toute une mutation négative qui met en échec des vies, fait souffrir des femmes, des hommes, des enfants… Nous ne sommes pas prêts d’oublier tant de maltraitances ; maltraitances de malades, maltraitances de pauvres (la fiscalité lourde et injuste et les cotisation sociales lourdes pour avoir quoi : un désert médical comme en province ou des consultations presque bidons de 10 minutes et pas une de plus dans la région d’Ile de France), maltraitances de créateurs( car la culture réelle a une lisibilité tellement excellente qu’elle est tellement dédaignée ou méprisée), maltraitances des femmes… La liste est longue, il y a autant de maltraitances au moins que de fléaux même dans des pays de l’Union Européenne. C’est pourquoi, c’est bien la certitude à partages, il faut reconstruire tous ensemble la société en une mutation positive débouchant sur la société française et européenne.
Que les Catalans se débrouillent, l’ignorance n’a pas d’excuse valable, il fallait consulter la classe créative européenne avant de sombrer dans une telle situation. Que l’Espagne traite son problèmes. Aider les Catalans ne rime à rien pour construire la République européenne authentique démocratique universaliste. La culture réelle n’est pas une culture aussi mince que celle des Catalans, je suis désolé, ils déchirent les sociétés européennes en réclamant ce qui est compris dans la vision de la république européenne authentique démocratique universaliste ; c’est irresponsable.
Une constituante, c’est aussi bête et irresponsable, il suffit d’une inclusion de la mutation positive de la constitution comme celle de la France en constitution du vingt et unième siècle pour une république française et européenne authentique démocratique universaliste. Monsieur Jacinto dit exactement ce qu’il faut dire, félicitations encore.
Les partis français ont trop parlé sans en savoir assez. C’est extrêmement néfaste et dangereux.
Les Catalans ne sont pas plus opprimés ou/et persécutés que les personnes dominés depuis trop longtemps par les partis, désapprouvés par plus de la moitié de la population française qui n’est pas prête d’oublier. Traitons les problèmes qu’il y a en France et laissons l’Espagne vivre et traiter ses problèmes.
Il faut arrêter les bêtises ! Honte aux partis politique français, ils se sont si peu occuper de leur peuple, et souhaitant que plus rien ne va être comme avant avec les mouvements inédits français et européens, internationaux !
Les Hommes politiques français ont manqué d’humilité au point de plonger d’innombrables personnes notamment de la classe pauvre, précaire, smicarde, dans des maltraitances et dans des souffrances qui ne devraient plus exister au vingt et unième siècle. A bas les discours ineptes de préférence nationale ou/et régional. Vive la République du vingt et unième siècle qui n’est pas celle des fanatiques de Constituante, ça ne passera jamais ça ! Nul n’étant censé ignoré le meilleure de la culture réelle cosmopolite ! Des porte-plume disait Jacques Brel !
L’abus de pouvoir politique ou/et médiatique est dangereux pour la santé intellectuelle et l’addiction est pire !
D’abord la vraie république n’est pas et ne sera jamais “la masse” et encore moins une masse composée à partir de plusieurs pays, ce n’est pas du tout ça la république authentique démocratique universaliste, ce n’est pas du tout une république autre et aveugle qu’il faut, c’est la république du vingt et unième siècle faite pour la France de la cinquième république et de sa mutation positive qui peut entrer dans la constitution par exemple par des lois organiques, nul besoin d’une quelconque mascarade.
Pendant que les Hommes politiques entretiennent des débats bêtes et dangereux, ils ne font rien pour éliminer les dominations, les maltraitances, les souffrances, desquelles se plaint toute une partie de la population française. Ces dominations, ces maltraitances, ces souffrances toujours plus empirées que réduites, c’est la course vers la troisième guerre mondiale avec la course aux armements, tout le contraire des aspirations à la paix gratuite, à l’égalité, à la vraie république ; dans la population.
Charles De Gaulle disait que tous les partis promettent mais refont les mêmes erreurs et les mêmes fautes, ce qui est assurément le comble de l’imbécilité selon le proverbe : les imbéciles ne changent jamais…
Des Citoyennes et des Citoyens ont reçu des sermons sur le respect dû en France, plusieurs sermonneurs avait attenté à la dignité des Hommes : les maltraitances ne se sont pas généralisées toutes seules dans notre pays, la majorité, l’opposition, sont responsable, l’abstention n’est pas dupe.

Moreau 9 novembre 2017 à 15 h 39 min

Ceux qui d’une façon ou une autre ont déjà par le passé fait la déchirure sociale n’ont pas, il faut bien dire vrai, les qualités que les Hommes politiques du vingt et unième siècle doivent avoir.

Déchirer, diviser, diviser, déchirer, c’est condamnable, ça devrait être jugé, condamné, les responsables devraient être inéligibles ou/et privés de leurs droits civique tant la liberté d’un Homme finit où commence la liberté des autres Hommes.

Continuons à rejeter la politique négative, toute sa mutation négative ; aimons la mutation positive, construisons la république authentique démocratique universaliste française et européenne, les Espagnols aimeront tellement notre France du vingt et unième siècle qu’ils construiront de même car ainsi va et vit l’Universel.

Il faut aimer ce qu’il faut aimer : l’Universel, c’est l’Humanité.

alain harrison 9 novembre 2017 à 19 h 58 min

Depuis le temps que la gauche prêche le pouvoir du peuple ???

OUI ou NON

Faudrait savoir ?

L’humain d’Abord, un SLOGAN, une attrape……..

La Révolution Française, de 1917……

Ou le Vénézuéla et la……

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