Avec M. Valls, c’est plus d’austérité !

le 17 avril 2014

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Rome, Athènes, Madrid, Lisbonne, Bruxelles, autant de capitales qui ont vu, à l’appel de la Confédération syndicale européenne, d’immenses foules manifester et  marcher pour qu’enfin on sorte de l’austérité et pour un autre partage des richesses.

 

A Paris et dans quelques autres villes, samedi dernier, comme une réplique du scrutin municipal et en opposition au discours de politique générale du Premier ministre, une marche, rassemblant pour la première fois la gauche politique de transformation, dont les forces du Front de gauche et le Nouveau parti anticapitaliste, des associations féministes, de droit au logement, des sans-papiers ou des syndicats de salariés, d’enseignants, des élus socialistes et écologistes, a vu des dizaine de milliers de participants se donner la main pour clamer la demande d’égalité, de justice et de valorisation du travail qui parcourt le pays. Un premier pas important, réduisant l’écart existant dans certains débats entre les acteurs politiques, syndicaux ou sociaux était franchi. Certes, des efforts restent à accomplir, des obstacles à surmonter pour constituer un véritable Front populaire d’un type nouveau. Mais aujourd’hui, le réussir apparait moins utopique qu’hier. Même si les résultats des élections municipales n’en rendent pas compte, le refus de l’accaparement des richesses mondiales par une minorité de soixante-sept familles à l’échelle mondiale est de plus en plus rejeté. Ce système est injuste, inefficace et sera de plus en plus invivable socialement et écologiquement. D’ailleurs, de partout, d’officielles paroles, comme au Fonds monétaire international et même à la Banque centrale européenne, commencent à s’inquiéter et reconnaissent, à voix basse pour le moment, que l’austérité c’est l’impasse. Le pouvoir Hollande-Valls aurait pu profiter de ces nouvelles études et du rejet de l’austérité et du chômage par les électrices et électeurs pour relancer un débat public sur les autres choix possibles, combinant progrès de la justice sociale, fiscale, réduction du chômage, efficacité économique et environnementale. Au lieu de cela, le Premier ministre et le Président de la République ont choisi la méthode autoritaire et austéritaire, mettant au pas le groupe socialiste et une partie du groupe écologique au Parlement, nommant à l’Elysée, un ancien ministre des affaires européennes de N. Sarkozy, qui coiffe l’ancien secrétaire du Parti socialiste qui occupe un strapontin pour les affaires européennes, tandis qu’on parle de nommer l’ancien ministre de l’économie à la Commission de Bruxelles.

 

Le dispositif général vise donc à adapter notre pays, ses institutions, son économie, son droit social, aux canons de l’Europe ultralibérale pour mieux satisfaire les demandes du grand patronat et des marchés financiers. Nombreux sont sans doute celles et ceux qui en déclarant faire confiance au nouveau Premier ministre, ne mesurent pas les conséquences des annonces faites lors de la déclaration de politique générale. Elles se résument ainsi : pluie de cadeaux au grand patronat et ceinture pour les travailleurs, les étudiants, les services publics. Au fameux pacte dit de « responsabilité », de plus de 30 milliards d’euros, s’ajoutera la suppression des cotisations patronales pour les emplois rémunérés au SMIC, la baisse des cotisations sociales patronales de la branche famille sur la majorité des emplois payés jusqu’à 3,5 fois le SMIC, 12 milliards d’euros de baisse d’impôt sur les sociétés et de la  contribution sociale de solidarité. Ainsi, les sociétés les plus importantes bénéficient d’un nouveau cadeau de 42 milliards par an. Et les prétendues aides promises aux salariés n’en sont pas puisque M. Valls leur donne leur propre argent, en abaissant le niveau du salaire brut, en réduisant une partie des cotisations sociales des salaires ce qui hypothèque l’avenir de la protection sociale et du système de retraite. En même temps, c’est le patrimoine commun de tous nos concitoyens qui est attaqué dans ses fondements. Plus de cinquante milliards d’euros de coupe budgétaire, dont 19 milliards dans les services publics de la Nation, 10 milliards dans l’assurance maladie, 10 milliards enlevés aux collectivités locales. Autant de ponctions qui vont considérablement réduire l’activité du pays et faire progresser d’autant le chômage. A ceci s’ajoute la mise en cause arbitraire, sans consultation de nos concitoyens, de toute l’organisation territoriale avec la suppression des départements et des régions, au nom d’une organisation coïncidant avec les directives impulsées par les institutions européennes contre la démocratie locale et les services publics de proximité.

 

Ces orientations sur d’une extrême gravité. La plupart des organisations syndicales les contestent au nom de la justice et de l’efficacité et organiseront dans les semaines à venir des journées d’action unitaire dont celle du 1er mai. Nombreux sont les électrices et électeurs socialistes ou écologistes, jusqu’à une partie de leurs élus et parlementaires, qui appellent à sortir de cette logique qui ne fait qu’alimenter les rapaces de la finance contre le travail.

 

Cette majorité qui proteste et qui manifeste pourra, le 25 mai prochain, peser sur le cours des choses en rejetant l’austérité en France et en Europe et en se prononçant pour la refondation de la construction de cette dernière, grâce au bulletin de vote du Front de gauche à l’occasion des élections européennes. Voilà qui comptera !


27 commentaires


Huet Yvon 17 avril 2014 à 16 h 23 min

Cher Patrick, je partage tout ce que tu dis et je mouille ma chemise chaque jour dans ce sens.

Juste une remarque sur le Front Populaire d’un type nouveau. Sans méchanceté pour le militantisme de chacun, y adjoindre le NPA et le PCOF, dans un contexte où le Front de Gauche est assimilé par les médias à l’extrême gauche, c’est une façon de repousser de même Front Populaire aux calendes grecques…

L’avenir dira si je me trompe. En attendant, je pense plus à une réponse nouvelle du mouvement social qu’à ces arrangements boiteux qui risquent de nous faire rater une marche dans le rassemblement que nous voulons initier pour que la gauche alternative soit majoritaire demain dans notre pays.

Fraternellement

hemsi 17 avril 2014 à 16 h 31 min

Votre position sur l’euro?

Colombe 19 avril 2014 à 9 h 25 min

Lire la revue “Le Projet”

Colombe 17 avril 2014 à 17 h 13 min

Bonjour!
Je pense qu’il faut revoir notre position par rapport aux dirigeants du “PS” il faut etre plus clair avec eux.
Depuis longtemps le “ps” ne fait plus référence a Marx,il est devenu un parti démocrate a l’americaine.
Quant il est au pouvoir les mesures qu’il prend ne change pas la vie des gens,sinon en pire.Pour se dire de gauche,il n’avance que sur des faits societaux,qui ne touchent pas le capital.Sa politique entraine toute la gauche vers le bas.Il preche l’alternance et non une alternative.Son aile gauche ne pése pas beaucoup;le veut elle vraiment ?
Dans les années 80 le père Le Pen parlait de la bande des 4 ,aujourd’hui nous avons la bande des 3 UMP ,PS et le FN invité tout les jours sur les plateaux de télé pour étouffer le F de G et en particulier le PCF.
Nous ,PCF ,continuons a rassembler a l’ancienne les partis de gauches,alors qu’il faut rassembler le peuple.
Je ne sais pas si le terme F de G convient encore,car il limite aux partis dans la tete des gens.Ne vaut il pas mieux rassembler le peuple a la base autour de L’HUMAIN D’ABORD ?
L’Humain d’abord devrait rassembler plus largement.
A partir de 1965 ,la stratégie de l’union de la gauche a aboutie a un PS hégémonique et a un PCF affaibli .Est ce que la stratégie du F de G ne va pas aboutir a la meme chose?
Comment faire pour rassembler sans que certains ne cherchent qu’a tirer la couverture a eux ?
On vente souvent la methode employée pour le NON au traité constitutionnel européen,mais la il s’agissait de dire OUI ou NON ,on appelait pas a voter pour une formation politique.
Je suis assez d’accord avec un article de J Lojkine paru dans l’Huma,qui dit:”L’alliance a construire s’adresse aux différente composantes du salariat,mais aussi aux travailleurs indépendants ,voir aux petits patrons.”
Il faut faire attention quant on s’en prend aux patrons car il y en a comme dit A Gérin qui gagnent moins que des parlementaires.
Le role du PCF s’est d’aider le rassemblement en montrant la perspective et les possibles immédiats.

ROZIER Yvon 17 avril 2014 à 21 h 36 min

Je suis d’accord avec l’ensemble de ces propos, mais plus encore avec un objectif où tout le monde peut se retrouver, “l’HUMAIN d’ABORD” c’est plus qu’un slogan, c’est tout un programme.

alain harrison 19 avril 2014 à 0 h 15 min

Bonjour

M.Rozier, vous dites que l’HUMAIN D’ABORD est un programme.
Pouvez-vous en parler dans ce qu’il avance de concret, SVP.

Colombe 19 avril 2014 à 7 h 36 min

Lire le livre ” l’humain d’abord “

alain harrison 28 avril 2014 à 1 h 52 min

Merci, je l’ai trouvé en PDF sur internet.

Un extrait:

«« En 2005, nous avons mis en échec l’arrogance des
puissants qui voulaient graver dans une Constitution européenne la suprématie des marchés. N’avions-nous pas raison face à ceux qui prétendaient que le traité de Lisbonne allait accoucher d’une Europe qui protège, dotée d’un «
leadership » enfin solide ? Chacun ne voit-il pas aujourd’hui que leurs promesses étaient mensongères ?
Nous avions raison mais notre vote a été piétiné. Car ce sont désormais les « marchés financiers » auxquels les
gouvernements confient la réalité du pouvoir. C’est leur tyrannie qui jette le monde entier dans la tourmente,
réclamant aux peuples des sacrifices toujours plus grands afin qu’ils règlent les montagnes d’argent virtuel qu’ils ont
amassé. Tel est le résultat concret des politiques néolibérales qui n’ont pas cessé malgré la crise. Les gouvernements
européens veulent aller plus loin dans ce sens en intégrant dans la loi fondamentale des États l’objectif de l’équilibre
budgétaire, ce que Nicolas Sarkozy appelle « la règle d’or ». Si une telle disposition était intégrée dans la Constitution
française, les prétentions des détenteurs de la dette s’imposeraient à nos représentants élus.»»

«««« les prétentions des détenteurs de la dette s’imposeraient à nos représentants élus»»»»»

L'”””Europe””” veut se doter d’un gouvernement Européen. Mais, quand on y pense bien, en regard de toutes les institutions “monopolistiques”, ce sont des monopoles qui forment une formidable synergie qui s’accaparent la Terre depuis le début du XXém siécle, avec le contrôle du flux monétaire par le privé.
Voir attentivement les documents suivants qui sonrt essentiels à la compréhension de l’immense pouvoir qu’ acquérit le privé qui ont un visage:

Banskter-Fed 1913 et Pompidou-1973.
C’est là que réside le pouvoir.
Qui contrôle l’argent a le contrôle.
C’est la première chose à comprendre.
C’est la première chose à changer.
Le pouvoir politique a encore un rôle à jouer, et c’est celui de reprendre en main, pays par pays selon la conscience des citoyens, les banques.
Il n’y a pas d’autres choix, si l’on a bien compris le sens du pouvoir de l’argent, c.à.d.: la pensée unique imposée par le chantage orchestré, de tous les instants, par le système financier illégitime dans tous les sens du mot.
CRIME CONTRE L’HUMANITÉ qui se déroule en ce moment même: combien, en ce moment, de populations sont mises à la misère, criminalisé,etc.. par des législations légalisant l’accaparement de richesses appartenant à l’Humanité ?

Malheureusement, les politiciens affairistes (bien conseillé par tu sais qui)vont trouvé les cosmétiques au lieu des véritables solutions.

En voilà une (il y en a pour tout les gouts..):

«« La législation proposée, appelée SB 1372, prévoit des impôts collectifs en fonction du ratio du salaire du PDG par rapport à celui du travailleur moyen de sa compagnie. Les entreprises avec des ratios de salaires faibles obtiendraient une réduction d’impôts. Celles avec des ratios forts subiraient une augmentation d’impôts.

Par exemple, si le PDG gagne 100 fois le salaire du travailleur moyen dans l’entreprise, le taux d’imposition de l’entreprise passe de l’actuel 8,8% à 8%. Si le PDG gagne 25 fois le salaire du travailleur moyen, le taux d’imposition chute à 7%.»»

Article de Robert Reich.

Professeur de droit public à l’Université de Berkeley

Les sociétés qui traitent leur PDG comme un roi et leurs employés comme des esclaves

Voir l’article sur: http://www.huffingtonpost.fr/robert-reich/difference-salaire-pdg-employes_b_5191514.html

Pour terminer, le gouvernement mondial est déjà en place (non-su, caché , voir la phrase célèbre de Hollande: mon enn….vous connaissez la suite).
C’est l’ OMC et son contrôle (d’une simplicité déconcertante)les agences de notation (triple A, etc..).
Nous sommes encore au primaire
Voyez ce que veut dire le mot CONDITIONNEMENT

Colombe 17 avril 2014 à 17 h 27 min

Meme si le F de G fait 20 pour cent des voix ,les socialistes s’allieront avec une partie de la droite comme on le voit en Allemagne0
Seule l’intervention des citoyens fera bouger la situation.
Dans la nouvelle Huma journaliére on ne peut plus imprimer les articles.C’etait pratique pour faire des tracts.

FAIVRE 17 avril 2014 à 17 h 57 min

JE COMPREND COMBE SUR SES INTERROGATION CONCERNANT LES DIRIGEANTS PS MAIS COMME MILITANT COMMUNISTE DEPUIS 1944 JE PENSE QUE LA VRAIE QUESTION POUR NOUS C’EST COMMENT NOUS FAIRE COMPRENDRE DE NOS COMPAGNONS DE TRAVAIL QUI VOTENT À GAUCHE AFIN QU’ILS PUISSENT ÊTRE MOINS RÉFORMISTES ET PLUS RÉVOLUTIONNAIRES J’AI DÉVELOPPER CETTE IDÉE DANS UN LIVRE IL Y A ENCORE BEAUCOUP À FAIRE DE LAPART DE CHAQUE MILITANT ,TRAVAIL DE LONQUE HALEINE a f

Ricardo 17 avril 2014 à 19 h 04 min

Bon, Patrick. Il n’y a pas photo. Il faut que tu prennes la tête du Front de Gauche, et celle du Parti. Nous avons besoin d’une parole forte, cohérente, d’une personnalité charismatique, qui tienne tête et sache négocier. Pierre Laurent est gentil. Mais bouder n’est pas agir. Ne pas bouger n’est pas agir. Céder n’est pas agir.

gardie Maryvonne 17 avril 2014 à 20 h 05 min

En effet, je pense qu’il faut trouver une nouvelle appellation…plus percutante,rassembleuse, front conte front est contre-productif .Jean Luc Melenchon est loin de faire l’unanimité, y compris dans le monde ouvrier car pas bien compris.Trop de partis divisés à gauche font la part belle de la droite.Il est faut se rassembler et laisser les égos aux placards.
En tout cas il est urgent de construire l’offensive contre la finance et redonner les lettres de noblesse à tous nos acquis sociaux et au monde du travail.Ne les laissons pas faire, nous portons une lourde responsabilités pour les générations futures!

pellizzoni 17 avril 2014 à 20 h 27 min

l
‘idée de colombe est bonne, l’humain d’abord serait peut etre plus efficace pour attirer le public, le PC a perdu beaucoup de son identité

Colombe 18 avril 2014 à 7 h 06 min

Bonjour!
Je me suis souvent posé la question suivante:
Est ce que Marx et Engels ont écrit ,LE Manifeste du PARTI Communiste ou Le Manifeste Communiste comme certains le disent?
J’ai ecrit a F Lazard qui a été membre du bureau politique.
Elle m’a répondu que Marx et Engels ont bien écrit Le Manifeste du Parti Communiste,mais qu’il fallait comprendre le mot PARTI non pas sous la forme d’une organisation ,mais de prendre parti pour le communisme.
A la question qu’est ce que le communisme ? Marx et Engels répondent que ce n’est pas un nouvel etat qui doit etre créé,ni une idée sur laquelle la réalité doit se calquer,mais le mouvement réel qui dépasse l’état actuel des choses. C’est a dire le mouvement qui dépasse les contradictions de la société actuelle qui empechent le libre développement de chacun ,condition du libre développement de tous.Il faut voir la chose comme un processus,une évolution révolutionnaire .Le role du PCF est de montrer la perspective et les possibles immediats.
Nous n’arrivons pas en disant:Voila la vérité,mettez vous a genou devant elle ,nous ne faisons que dire les possibles.

alain harrison 28 avril 2014 à 22 h 13 min

Bonjour

«« Marx et Engels répondent que ce n’est pas un nouvel état qui doit être créé,ni une idée sur laquelle la réalité doit se calquer,mais le mouvement réel qui dépasse l’état actuel des choses.»»

le mouvement réel qui dépasse l’état actuel des choses

Le mouvement réel, ce n’est pas une idée.

Prenons du recul et voyons clairement l’état actuel des choses.

Ce ne serait pas cet effort de prendre conscience et de voir clairement ce qui se passe.
Les sources et les causes de nos problèmes écolo-sociaux-économiques.
Les sources, ce sont bien les exploiteurs: de la finance, des grandes entreprises et des institutions que sont l’OMC, la BM, la bourse, les…
Les causes, ce sont bien l’entreprise de la bourse (les argents des citoyens pris en otage et au chantage financier, de même les gouvernements, donc les pays, c’est le peuple qui paie les frasques des affairistes, un non-sens criminel. Et ça continue de plus belle. Valls en sera responsable pour la France, Couillard pour le Québec…).
Ce sont les gouvernements qui donnent les latitudes d’actions.

Le mouvement réel, n’est pas une idéologie. Marx a fait une analyse et a été récupérée en idéologie.

C’est le réel, mais la dialectique l’a détrôné.

Donc sortons des pièges que nous nous dressons nous-mêmes.
Les idéologies, comme les systèmes de croyances qui pullulent et divisent plus aujourd’hui qu’à toute époque, servent d’autant plus la sphère financière.

L’idéologie communiste est tellement mal perçue, par trop de dérappages passés, la manipulation et la récupération.

Mais le fascisme, lui est en hausse.

Pour reprendre le chemin « liberté, égalité et convivialité (à l’échelle humaine)» le coopératisme et l’humanisme doivent reprendre le haut du pavé, sa vraie place universelle.

Pour cela, nous devons promouvoir notre véritable origine: L’Évolution Naturelle.
Et ceci, n’est pas une idée, mais bien le mouvement réel.

novelli robert 18 avril 2014 à 7 h 57 min

moi je pense que Valls nous procure l’occasion de nous rapprocher de la classe ouvriere socialiste qui se sente eux même tromper par leur dirigeants il faut plus que jamais être sur le terrain devant les usines il faut tout faire pour faire un grand front de gauche pour en venir au front populaire

Le.ché 18 avril 2014 à 9 h 14 min

Valls n’est pas un socialiste, c’est un social-libéral, avec lui tout le programme du CNR va disparaitre, nous savons à présent que seul la lutte du peuple peut nous éviter le pire.

vultaggio-lucas 18 avril 2014 à 9 h 17 min

Nos deux impétrants ne sont-ils pas tout simplement les dignes héritiers de leur mentor respectif? Mittérand pour le président et Rocard pour le Premier ministre? Ne reprennent-ils pas en cœur le slogan de la Dame de fer: TINA à savoir IL N’Y A PAS d’ALTERNATIVE… Et puis avec les négociations commerciales en cours entre “l’Europe” et les USA, “les obstacles non tarifaires” ne gêneront plus les entreprises internationales ni les groupes financiers. Leurs avocats d’affaires feront les lois et déferont celles qui gênent la liberté de commercer les produits encore interdits à ce jour. N’est pas loin le temps où la SFIO, libérale politique et culturelle, a été baptisée parti socialiste pour leurrer le commun des mortels et pour qu’il se convertisse au libéralisme économique ou capitalisme… La finance était l’ennemi sans visage de qui?…Certainement pas de la “hollandie” ni de la “mittérandie” à l’époque, quant à la “vallsie”!

Monnier claude 19 avril 2014 à 11 h 20 min

je suis entièrement d’accord avec ce qu’écrit ce camarade Vultaggio Ilfaut lire ce qu’écrit Canbadélis sur “Le Monde le secrétaire par intérim du PS, lorsqu’il dit qu’il reprendra le programme socialiste dès son arrivé.
Je n’en crois pas un mot,cette fripouilles avec Lionel Jospin viennent du groupe Lambert avec une formation politique que je connais,j’ai été dans ce parti jusqu’a l’arrivé de Mitterrrand, ou ces salauds voulaient que je vote pour son élection. Refusant j’ai été exclu après 30 ans de militantisme dans ce groupe Kosta comme il se faisit appeler appliquera le Honnandisme comme le nomme Lucas.Le Ps ni le PCF ne renoueront avec le Marxisme.Ils continueront le social mensongé de ces faussaires.

Bouley C 18 avril 2014 à 12 h 53 min

Je ne crois pas aux solutions miracles, changement de nom, incantations, etc. Le Front de Gauche est un bel outil encore faut-il l’expérimenter pour juger. Le concept Front de Gauche permet certes une alliance entre partis mais aussi et surtout d’élargir à tous les citoyens qui se retrouvent dans son orientation. Les assemblées citoyennes fonctionnent si l’on s’en donne la peine et c’est du travail. Elles permettent cet élargissement. Mener une élection municipale à partir d’une telle assemblée est une expérience extrèmement enrichissante et permet surtout de créer pas à pas un espoir de vrai changement.
Alors, essayez et vous verrez.

Mélenchon n’est pas le Front de Gauche à lui seul, peut importe l’affection qu’on a pour lui ou pas, il peut être bon ou moins bon selon les contextes comme nous tous.

Colombe 19 avril 2014 à 7 h 49 min

Le F de G dans la téte des gens s’est limité aux partis,cela freine l’élargissement du rassemblement.
De plus on voit que certains partis ne cherchent qu’a tirer la couverture a eux.Comme Mitterrand s’est servi de l’union de la gauche et du programme commun pour arriver au pouvoir,rendre le ps hégémonique et ne pas appliquer le programme.
Je craint que Melenchon veuille faire la meme chose pour mettre en avant le parti de gauche.
Le 12 avril lors de la marche ,dans les medias on a vu que Melenchon et Besancenot,le PCF etait censuré tout cela n’est pas innocent.

curti 27 avril 2014 à 19 h 27 min

Le F de G est dans la tête des gens le PG, relayé avec complaisance par les médias, histoire d’effacer le PCF et bien entendu les autres formations, puisque avant la fusion de certaines, le F de G en comptait 9.Et vu les tensions actuelles, la pression exercée par Mr Mélenchon et ses amis du PG qui trouve que le PCF est trop important et qu’il faudrait un rééquilibrage par le bas de notre formation, tout du moins c’est le discours que nous tiennent certains de ses camarades dans le T DE Belfort (90)si cela est le reflet national de leur formation. Et d’après ce que j’entends ailleurs cela ressemble à ce qui ce passe dans mon département. Je pense qu’il va falloir remettre les pendules à l’heure, revenir aux fondamentaux, si déjà leur vice-président n’avait pas pu mettre le grappin sur le logo F de G nous aurions pu peut-être nous entendre pour les municipales, car, je ne pense que nous ayons été les seules à subir leurs réflexions:vous ne pouvez pas utiliser le sigle du F de G. ou il y a les bons et les mauvais cocos. Et c’est pourquoi si nous devions changer de nom, il est impératif d’établir une charte de bonne conduite, et que toutes les formations , qui se reconnaissent dans les valeurs de “l’humain d’abord” ne puissent à aucun moment se rendre propriétaire du logo qui sera choisi, cela obligera à se tenir les coudes,et être plus solidaire et respectueux les uns les autres.

LEBOUCHER Jean claude 18 avril 2014 à 15 h 58 min

Bonne question que celle de HEMSI. La position du PC sur l’euro qui serait à expliciter ? ? Je complète; jusqu’où faudra t’il aller, pour qu’enfin, on arrête de parler de vote utile “pour faire barrage à la droite” et voter socialiste? ? L’utilisation du mot “socialiste” par le PS, tout comme de celui de démocratie, est une infamie

Stur 18 avril 2014 à 18 h 02 min

Le mécontentement est réel; est il majoritaire? là c’est une question a laquelle je ne peut répondre, mais n’ est il pas temps de passer a l’offensive?
Les organisations du PCF n’on-t-elles pas un rôle a jouer et cela très rapidement.
Parmis les 15 millions de retraités n’y a t il pas des initiatives a proposer et a prendre avec eux.
La paralysie du pays, c’est quelque chose qui peut être envisagé.
La désobéissance civique cela ne coute rien (pas assez de prison pour y mettre tout le monde)et cela peut interesser beaucoup d’ancien qui sont pour des actions non violentes et sans frais.
Au PCF de se creuser la tête un peu.

Colombe 19 avril 2014 à 9 h 28 min

Et nous en bas on fait quoi? En 1936 les “anciens” ont bougé.

Monnier claude 19 avril 2014 à 11 h 23 min

restaurez mon texte

alain harrison 28 avril 2014 à 22 h 50 min

Bonjour

L’Humain D’Abord
Pour que ça ne devienne pas un slogan vide, il faut lui accoler de la substance.

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