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Le temps qu’il fait ! Voilà le sujet de conversation le plus répandu depuis des semaines. Le temps pourri de ce printemps ! Voilà la phrase qui nous rassemble le plus. Ceci fait beaucoup parler. Cela crée peut-être du lien entre les gens, mais les agriculteurs, les commerçants, les métiers du tourisme, du bâtiment et d’autres, souffrent beaucoup de cette météo. Les particuliers aussi, qui doivent chauffer plus longtemps leur maison ou leur appartement. Et l’émission la plus attendue en ce moment est souvent le bulletin météo. Le climat est le quotidien de toutes et tous, mais cela n’éloigne pas des enjeux économiques, sociaux ou géostratégiques.
En effet, il faut dépenser plus en électricité et en fuel pour se chauffer, alors que déjà les fins de mois sont difficiles. Le gouvernement n’est évidemment pas responsable du froid et de la pluie, mais il devrait produire un acte de solidarité en octroyant aux familles aux revenus les plus bas, un chèque chauffage, en utilisant une partie des dividendes que doit verser EDF à l’Etat et en demandant une contribution aux compagnies pétrolières. D’autre part, il devrait faire évaluer les pertes que vont subir les agriculteurs, dont certains voient leurs récoltes détruites, d’autres très retardées, particulièrement dans des secteurs comme les fruits et légumes. Il doit examiner avec les organisations professionnelles les mécanismes de solidarité à mettre en œuvre. Il ne faudrait pas que ce mauvais temps accélère ou fasse chuter des agriculteurs ou des commerçants déjà très fragiles. Les grandes compagnies d’assurance qui ne cessent d’amasser des milliards de profits doivent participer à cette solidarité.
Il ne faudrait cependant pas se fier aux apparences de cette année, aussi désagréables soient-elles. La planète continue à se réchauffer. Le réchauffement est causé par de multiples facteurs dont l’augmentation des rejets de gaz à effet de serre. Un réchauffement de 1 degré, représente un déplacement du climat de près de 200 km vers le Nord de la France. Ceci peut avoir de multiples conséquences sur la production agricole, le grignotage de nos côtes par la mer, l’apparition de nouveaux virus et le développement de nouveaux mauvais insectes, entraînant de nouveaux risques sanitaires, certaines crus et catastrophes naturelles.
Au-delà de notre pays, l’aggravation de sécheresse, la raréfaction de l’eau potable aura des conséquences sur la sécurité alimentaire et hydrique mondiale, et par voie de conséquence sur les migrations de certaines zones du sud vers le nord.
Aujourd’hui, il neige encore dans les Alpes, mais l’observation de l’enneigement sur une période de cinquante ans, montre une diminution moyenne de la durée d’enneigement d’un mois. Bref, tous les spécialistes s’accordent sur les risques nouveaux qui peuvent surgir, avec des dérèglements climatiques qui auraient des conséquences même sur nos vies. Depuis des changements de nos vignobles à des sécheresses qui mettraient à mal les maisons construites sur des terres argileuses, à des tempêtes ou crus nouvelles. Il y a besoin d’anticiper tout ceci, dans le cadre d’un grand plan d’adaptation au changement climatique. Mais, au-delà, des débats publics sur ces enjeux sont indispensables pour inventer un programme de transition écologique permettant d’affronter dans de bonnes conditions les défis climatiques. Ceci nécessite de créer les conditions de nouvelles coopérations mondiales pour le bien être humain et pour préserver la nature. En attendant, nous souhaitons le soleil au plus vite !
1 commentaire
Monsieur Le Hyaric,
Investi comme vous l’êtes en ce qui concerne tous les problèmes planétaires quels qu’ils soient, j’ai du mal à saisir le fait que vous n’évoquiez pas le danger terrible que représente la technologie des chemtrails (auxquels est associée la maladie de Morgellons), Haarp, et toute la toxicité qui découle de ces technologies inconnues du grand public, auxquelles les habitants de tous les pays du monde sont soumis sans en avoir (pour la plus part) connaissance.
Contrairement à ce que beaucoup de “hauts placés” voudraient nous laisser entendre, il s’agit bien de faits avérés puisque j’ai vu et entendu certains membres du parlement européen en parler lors d’un congrès et s’en soucier publiquement.
Malheureusement, il semble que cela reste quand même un sujet tabou puisque les médias officiels évitent absolument d’évoquer ce sujet.
La majorité de la population mondiale n’est donc pas au courant des risques qu’elle encoure, et ne remarque pas ces trainées d’avions (chemtrails) qui ne sont autres que des gazages, épandages d’aluminium, barium, strontium, nano-particules de plastique, ou polymère et autres saletés qui nous tombent du ciel et dont nous sommes “arrosés” pratiquement chaque jour.
Avez-vous vu, certains jours, ces quadrillages dans le ciel?
Êtes-vous au courant?
Si vous ne l’êtes pas, Monsieur, je vous invite vivement à vous y intéresser et à faire des recherches.
Vous pourrez vous rendre compte que certains scientifiques reconnus se sont penchés sur la question et que l’heure est grave!
Respectueusement,
Marie-Pierre