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Avant la nouvelle audience du procès de Sevil Sevimli prévue ce vendredi, j’ai adressé un courrier à l’Ambassadeur de la République de Turquie en France pour attirer une nouvelle fois, en urgence, son attention sur le sort de cette jeune étudiante franco-turque.
J’ai demandé à l’Ambassadeur de faire connaître aux autorités turques, notre incompréhension et notre désapprobation et de créer les conditions pour que Sevil soit autorisée, sans délai, à regagner la France pour retrouver ses proches et continuer ses études.
Voici le courrier que j’ai adressé à l’Ambassadeur:
Monsieur l’Ambassadeur,
Je souhaite attirer une nouvelle fois, en urgence, votre attention sur le sort de Mademoiselle Sevil Sevimli.
Cette jeune étudiante franco-turque a participé à un échange Erasmus en Turquie, pays d’origine de ses parents. Le 10 mai 2012, elle a été arrêtée et incarcérée durant 3 mois accusée d’avoir des liens supposés avec une organisation d’extrême gauche interdite dans votre pays. En liberté conditionnelle, elle n’est toutefois pas autorisée à rentrer en France pour rejoindre sa famille et poursuivre ses études.
Issue d’une famille de Kurdes installés à Belleville-sur-Saône, Mademoiselle Sevil Sevimli poursuit des études de journalisme à Lyon. Elle est accusée de “collusion avec une organisation terroriste”; elle n’a pourtant commis aucun délit. Il lui est reproché d’avoir participé au défilé du 1er mai à Istanbul, d’avoir assisté – avec 300 000 autres personnes – à un concert d’un groupe musical, d’avoir collé une affiche pour la gratuité de l’enseignement ou encore d’avoir participé à des pique-niques organisés par une association étudiante dont les activités sont légales au regard du droit turc.
Lors de la dernière audience du 16 janvier 2013, le tribunal reconnait que l’étudiante n’est pas une “dirigeante” de cette organisation d’extrême-gauche interdite en Turquie, ramenant ainsi la peine maximale encourue à quinze ans de prison malgré l’absence totale de preuve et le soutien d’une grande partie de l’opinion publique turque.
L’émotion est grande dans notre pays, parmi la jeunesse et les populations qui ne peuvent comprendre le sort réservé à notre jeune compatriote.
Aussi, Monsieur l’Ambassadeur de Turquie en France, je vous saurai gré de faire connaître aux autorités de votre pays, notre incompréhension et notre désapprobation et de créer les conditions pour que Mademoiselle Sevil Sevimli soit autorisée sans délai à regagner la France de telle sorte qu’elle puisse retrouver ses proches et continuer ses études.
Persuadé que ma demande retiendra toute votre attention,
Je vous prie d’agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de ma haute considération.
Sevil SEVIMLI
Retrouvez son comité de soutien sur facebook
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Nous joignons notre demande à celle de M. PATRICK Le HYARIC et sollicitons l’intervention de Monsieur l’Ambassadeur de Turquie en France afin de venir en aide à la jeune étudiante Sevil SEVIMLI en intervenant auprès de son pays.
La jeune étudiante n’est pas du tout ni une terroriste.
De plus lorsque “le tribunal reconnait que l’étudiante n’est pas une « dirigeante » de cette organisation d’extrême-gauche interdite en Turquie” et quand on sait aussi que la jeune étudiante franco-turque a eu le soutien d’une grande partie de l’opinion publique turque, on ne peut que mieux comprendre la situation et éviter une véritable injustice dans un pays qui se veut proche de la France et de l’Europe.
Nous souhaitons de tout notre coeur pleureur pour les hommes sur cette terre et les nobles causes où les hommes, les VRAIS, se doivent d’agir que M.l’Ambassadeur de la République de Turquie en France soit à notre écoute et tende sa noble main à une enfant qui pourrait bien s’ajouter aux victimes de l’injustice qui n’est qu’au service de la HAINE DE L’AUTRE que nous ne devons point alimenter.
LEMILITANTSANSFRONTIERES
j’ai posté sur FB, il faut qu’un maximum de personnes soient au courant de la condamnation injuste de cette jeune étudiante qui a comme seul tort d’être née dans une famille kurde