Ce mardi 3 juillet le Parlement européen a confirmé une vision totalement mercantile du transport ferroviaire, à l’opposé du service public. Il a confirmé les orientations votées en première lecture le 16 novembre 2011 sur la refonte du premier « paquet ferroviaire » (cliquez ici pour lire ma note de décryptage à ce sujet).
Certes, il a été légèrement amélioré sur quelques aspects techniques comme le fait que les opérateurs « historiques » ne sont plus obligés de donner accès à leurs installations de maintenance. Mais reste l’essentiel des dispositifs négatifs : la mise en concurence favorisant de nouvelles entreprises privées sur « le marché du rail ». Le texte organise la séparation financière et fonctionnelle complète entre le gestionnaire de réseau et l’entreprise historique qui l’utilise. Il demande à la Commission de préparer les textes d’ici la fin de cette année, textes qui parachèveront l’ouverture du marché.
C’est donc la mise en concurence à marche forcée qui est à l’oeuvre, avec de nouvelles menaces de privatisation.
Soyons vigilants et actifs pour défendre, améliorer, démocratiser notre SNCF .
04/07/2012