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Ceci paraît incroyable. C’est pourtant vrai et triste à la fois. Mardi matin, 13 décembre, le Président du Conseil européen, M. Van Rompuy, et le Président de la Commission européenne, M. Barroso, sont venus devant les parlementaires européens pour expliciter les conclusions du dernier Conseil européen de Bruxelles.
A les entendre, « tout va bien », cette fois, nous assure M. Van Rompuy. Nous allons sortir de la crise grâce au « nouveau traité fiscal et budgétaire » naissant.
Et M. Barroso de nous déclarer qu’il allait « démontrer qu’on pouvait juguler les tensions sur les marchés ».
La différence entre les deux dirigeants européens est que chacun d’eux fait le même plaidoyer… pro domo, se vantant chacun d’être à l’origine de cet accord scélérat. De quoi rendre jaloux Mme Merkel et M. Sarkozy.
Mais, ce mercredi matin, 14 décembre, patatras ! Voilà que le Premier ministre polonais est devant le Parlement pour rendre compte de son bilan à la tête de l’Union européenne depuis six mois. En effet, il y a toujours une présidence tournante de l’Union européenne. Il déclare que l’Union européenne est « au bord du précipice » et pour être clair, il déclare tout de go : « Je ne peux pas dire que l’Europe est plus unie et je ne peux pas dire que nous avons surmonté cette crise ».
Pourtant, tout ce beau monde a assisté au même Conseil européen ! Celui qui, une nouvelle fois, devait nous sortir du pétrin. Décidément, ils godillent à vue ! Et nous mènent dans le mur.
Après cela, on accuse des candidats de gauche d’être des « quasi traîtres » parce qu’ils ne font que demander une renégociation de l’accord de Bruxelles.
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C’est l’évidence même et cela ne trompe personne…
Nous sommes très bien gouvernés (sic) Patrick,entre Lagarde et “la crise est derrière nous” et la Commission Européenne.
La Grèce est en récession, idem pour l’Espagne, et la France vient d’y entrer………
Pour les eurodéputés, l’argent tombent encore en fin de mois……no comment !