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On n’entendra plus la belle voix rocailleuse et chantante de Léo Figuères. Cette voix si forte d’où émanait cette chaleur humaniste, cette fraternité au bout des mots, cette générosité. Cette voix qui jamais n’a défailli dans la défense des plus humbles, dans le combat contre l’injustice. Cette voix rassurante et exigeante à la fois.
Léo était de ces êtres de conviction et de courage, Résistant puis combattant actif contre les guerres coloniales. Cela lui valut d’être contraint à la clandestinité dans les années cinquante et à des condamnations par contumace pour avoir appelé la jeunesse de France à refuser de participer au martyr des peuples d’Indochine et d’Algérie.
Maire et Conseiller général de Malakoff dès le début des années soixante, il défendit sans relâche les habitants de sa ville et de son département.
Il n’y a pas si longtemps encore, Léo racontait qu’il ne commençait pas une journée sans avoir lu son journal l’Humanité, dont il était l’un des grands défenseurs. Il le lisait si assidument et si scrupuleusement qu’il ne manquait jamais de montrer ses atouts mais aussi ses faiblesses quotidiennes.
Ouvrier typographe, il était homme d’une grande culture. Il côtoya d’ailleurs les plus grands créateurs du siècle dernier. Louis Aragon et Fernand Léger étaient de ses amis.
Homme de réflexion, il aimait débattre, écrire notamment sur ses idéaux du socialisme et du communisme.
Léo restera un homme de droiture, d’honnêteté au service des autres.
Au moment de dire adieu à cet être d’exception, j’adresse, au nom de son journal l’Humanité, à son épouse Andrée, à ses enfants, Jean-Pierre, Gilles, Françoise et Claudine, à ses petits enfants, mes plus sincères condoléances et mes sentiments de sympathie attristés.
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Ancien inspecteur des ventes de l’Humanité, j’ai eu a connaitre Léo à la fin des années 60. J’ai toujours apprécié sa chaleur au travers d’une fidélité sans faille à ses idées. Je me rappelle tout particuliérement d’une réunion sur le changement de formule de l’Humanité Dimanche à laquelle il participait et ou ses interventions quelquefois ironiques mais toujours riche d’enseignements détendait l’atmosphére.
Je présente mes condoléances à son épouse, ses enfants et petits enfants.
Robert RABOTOT
j’apprends avec peine la disparition d’un camarade fiable, très humain, cultivé, d’un dirigeant communiste exigeant et toujours fraternel. Je l’ai connu dans les années 80, il était le directeur politique du journal communiste local “l’Aube Nouvelle” dans lequel je travaillais et/ou militais à Malakoff dont il était le maire et conseiller général à l’époque, passant ensuite le relais à Catherine Margaté. Je n’étais pas toujours d’accord avec certaines de ses idées, mais je savais pouvoir compter sur lui, son intelligence, sa clairvoyance politique, et son sens de l’humain. J’aimais cet homme qui correspondait à mon idéal de communiste. Je suis triste de voir partir ainsi des camarades de cette envergure, comme je le fus lors du décès de Guy Ducoloné. Mes condoléances à sa famille, et aux camarades de Malakoff, à cette ville qui portera longtemps la marque fraternelle de ce militant de l’humanité.
j’invite Jean-Marc à visiter la page du site de l’ACCA d’hommage à Léo
http://www.acca.free.fr/
et
http://www.acca.free.fr/leo_figueres.html
un ancien de l’aube
Je ne connaissais pas Léo, mais je joins mes condoléances aux vôtres, ainsi que mon amitié à tous ses camarades.
Comme je suis triste d,apprendre la disparition de Leo Figueres ,c,est grace a des hommes comme lui,comme tous ces elus du 92 qui savaient ce que voulait dire humanite ,que je suis fiere d,etre communiste ,je ne connaissait pas particulierement Leo Figueres mais c,etait mon camarade .Toutes mes condoleances a sa famille et toute ma sympathie a jean pierre. jacques (un anciens du foyer de bagneux)
Lecteur dispersé du journal mais malakoffiot assidu, depuis Buenos Aires en Argentine, j’adresse mes sincères et amicales condolélances à la famille de Léo Figuères, aux malakoffiots, et tout particulièrement à Françoise et son fils Alexis mon ami de toujours.
Esperons que son exemple et ses écrits parviennent rapidemment jusqu’au Chili ou la repression tonne contre des centaines de milliers d’étudiants en lutte pour l’éducation publique. Equitable et nécessaire réajustement que n’entend pas comprendre le président Sebastian Piñera.