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Le 8 avril est, depuis 1971, la journée internationale des Roms. A cette occasion s’est déroulé cette année le 2e sommet européen sur l’inclusion des Roms, les 8 et 9 avril à Cordoue (Espagne). L’objectif de ce sommet était de dresser le bilan des réalisations en matière d’inclusion des populations Roms sur la période 2008-2010, il a surtout reconnu les discriminations et stigmatisations dont elles souffrent dans nombre de pays européens.
Dans sa résolution du 25 mars 2010, le Parlement européen estime que « 10 à 12 millions de Roms européens continuent d’être victimes de discriminations graves et systématiques et se trouvent, dans de nombreux cas, dans une situation d’extrême pauvreté et d’exclusion sociale ». La population Rom compterait environ 5 000 personnes sur l’Ile de France, dont 3 000 sur le département de la Seine Saint Denis.
Bien que citoyens européens depuis 2007, les Roms originaires de Bulgarie et de Roumanie sont soumis à des conditions discriminatoires par le régime transitoire de l’UE. Celui-ci autorise certains pays, dont la France, à limiter la libre circulation et l’accès au marché du travail sur leur territoire. Nombre de Roms sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux : logement, santé, travail, éducation…
Exclusion, discrimination, pauvreté et incompréhension, autant d’éléments réunis qui font que les tensions montent autour des camps, et ce malgré l’existence au sein de l’Union européenne d’outils législatifs et financiers et de mesures de coordination des politiques. L’application concrète dans les Etats membres reste en effet insuffisante.
Le sommet de Cordoue a débouché sur une déclaration. Le Trio des présidences de l’UE s’est engagé à intégrer la question des conditions de vie des Roms dans les politiques européennes et nationales ; à mettre en place une feuille de route établissant un cadre d’action à moyen terme et des objectifs et résultats à atteindre ; et à s’assurer que les instruments financiers de l’UE soient disponibles pour les Roms.
Dans deux questions écrites à l’attention de la Commission et du Conseil, j’ai demandé que soient détaillées les mesures qui seront prises pour lutter contre la discrimination, pour garantir l’accès à l’éducation, au logement, à la santé, à l’emploi et aux services sociaux ainsi que l’établissement d’un guide unique des procédures et des programmes communautaires dont pourraient se saisir les autorités locales pour l’intégration des Roms.
J’ai également demandé quelles étaient les dispositions concrètes envisagées d’ici la fin 2010 pour s’assurer que les engagements pris soient respectés et que le Parlement soit tenu régulièrement informé de l’évolution du dossier et des progrès accomplis durant les présidences espagnole, belge et hongroise de l’Union.
Voici les questions que j’ai posées à la Commission et au Conseil :
Question Commission Politiques inclusion des Roms
Question Conseil engagements inclusion des Roms
0 commentaires
jai honte ; nous devon faire une manifestation pour dir stop au expulsion des roms ; a paris merci
ce gouvernement est d’ un racisme énorme gigantesque …
il veut nous dresser les uns contre les autres !
quelle honte , pour moi,d’avoir “ça” à la tête de la France !