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Voilà trois mots, qui donnent une signification horrible au sens que prend cette société : « fin de droits ».
Quelle indécence de qualifier ainsi une partie des êtres humains alors qu’on nous a tellement bassiné avec ce concept « d’Etat de droit » ! Quelle indécence de classifier ainsi ceux de nos concitoyens qui, par définition, n’ont plus droit à rien, alors que des milliards et des milliards d’euros ont été trouvés pour venir en aide au secteur bancaire et à certains groupes industriels et que d’autres se baignent dans des torrents de profits, de double rémunération ou autre retraite dite « chapeau » pour signifier qu’elles se chiffrent en centaines de millions !
Parlons clair : les tenants du pouvoir et leurs affidés qui vivent eux très bien, considèrent qu’il peut y avoir dans notre société des « sous êtres humains ». Scandaleux ! A l’opposé de la Constitution française qui prévoit pourtant que la société doit assistance à chacune et chacun de ses membres.
Or, un million de personnes n’auront plus aucun revenu dans les semaines à venir parce qu’ils sont privés de travail. Ils sont les premières victimes de la crise. Ils n’en sont en rien responsables. Ils paient l’irresponsabilité des gérants du capitalisme qui sèment partout : licenciements, privatisations, misère et désolation.
A cela s’ajoute la situation des petits retraités agricoles ou artisans ou le scandale mésestimé des agriculteurs qui travaillent dur, doivent rembourser des emprunts et sont acculés à réclamer le « revenu de solidarité active » pour survivre. Pourtant, ces agriculteurs travaillent, produisent des denrées agricoles, payées à très bas prix à la production, mais revendues au prix fort aux consommateurs.
Telle est la nature de ce système : le pillage permanent des fruits du travail. Le nombre de travailleurs pauvres, de retraités pauvres augmente sans cesse. De nouvelles difficultés apparaissent pour toutes et tous, notamment l’accès aux soins médicaux. Celles et ceux qui sont aujourd’hui exclus de tout ne demande aucune aumône. Ils réclament leur dû, le droit de vivre.
La Constitution française fait du droit au travail un droit inaliénable. Il est bafoué chaque jour un peu plus. Ajoutons qu’à peine une moitié de celles et ceux qui n’ont pas de travail, sont couverts par une assurance chômage.
Le pouvoir qui a plongé les gens dans ces difficultés a un véritable devoir de réparation vis-à-vis de ces personnes. Cela devrait se manifester concrètement par une allocation exceptionnelle, combinée avec l’accès aux formations nécessaires, débouchant sur un emploi stable. De même, la question principale de prix agricole de base rémunérant correctement le travail est décisive. Dés lors, elle doit se combiner avec de nouveaux choix audacieux pour installer de jeunes agriculteurs, pour une agriculture durable, solidaire, respectueuse et valorisante des territoires.
Partout, la guerre doit être déclarée à la pauvreté et au chômage.
La question fondamentale posée à la société est bien celle d’un travail correctement rémunéré pour toutes et tous. Cela induit une lutte sans merci pour une nouvelle répartition des richesses et non pas son accaparement par une minorité de privilégiés.
C’est aussi en ces termes que nous posons les débats pour la défense des services publics et le droit à une retraite décente à partir de 60 ans. Il ne peut y avoir de « fin de droits ». Réclamons le droit et la justice.
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Patrick,voila tout ce que je pense et si nous y pensons pas tous les jours de notre vie(en agissant dans nos lutte)nous risquons de les rejoindre “les sans droit”