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Une nouvelle grave secousse agite l’Afrique de l’Ouest. Le Niger est le sixième pays du Sahel à subir en moins de trois ans un coup d’État militaire, après le Tchad, la Guinée, le Soudan, le Burkina Faso et le Mali.
Une fois encore, la hiérarchie militaire se retourne contre un président élu, en s’appuyant sur le mécontentement légitime des populations qui vivent dans des conditions de plus en plus difficiles à côté d’incommensurables richesses exploitées par des grandes firmes capitalistes occidentales, russes ou Chinoises.
Au Niger, comme dans toute la zone sahélienne, les profits générés par ces conglomérats ne profitent en rien aux populations. Le ratio des impôts sur la richesse produite était dans ce pays de 9,8 % l’an passé, quand la moyenne de celui des pays de l’OCDE se situait à 34 %. Les industries d’extraction minière y bénéficient d’indécentes exonérations fiscales à tel point que la production d’uranium ne contribue que pour environ 5 % de ses recettes publiques. Et la plus grande partie de ces sommes est allouée à la « sécurité », qu’il s’agisse des opérations militaires contre les groupes djihadistes, de répression de manifestations populaires ou de « lutte contre l’immigration » engagée au nom des puissances européennes et servant notamment à contrôler les mouvements migratoires à l’intérieur même du pays et de la région.
C’est dire si la décision des pays européens – France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Commission européenne – de suspendre leur aide à la suite du coup d’État constitue une effroyable bombe humanitaire à retardement puisque 40 % du budget de l’État nigérien provient de l’aide internationale. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (BCHA ou, en anglais, OCHA) vient de révéler que le nombre de Nigériennes et Nigériens qui ont besoin d’une assistance humanitaire est passé de 1,9 million en 2017 à 4,3 millions en mars de cette année.
La destruction des agricultures vivrières sous l’instigation des pays européens, l’impéritie des pouvoirs successifs et la corruption, combinées désormais aux changements climatiques, aggravent l’insécurité alimentaire au point que trois millions de personnes souffrent de famine. L’exploitation capitaliste, par les grandes firmes d’extraction, des matières premières qui nous arrivent ici et les dépenses pour la « sécurité » ont produit une véritable catastrophe sociale. Plus de 40 % de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour. Et 40 % des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent.
Les guerres menées par les forces de l’OTAN sous commandement américain, notamment en Irak, et, à l’initiative de M. Sarkozy, en Libye (sans cacher d’ailleurs l’utilisation de milices djihadistes par l’Occident dans la guerre civile en Libye), ces guerres et interventions extérieures n’en finissent pas de placer la région du Sahel dans une insécurité accrue par les attaques, enlèvements et massacres de groupes telles que Boko Haram lié à l’État islamique et à Al-Qaïda qui, eux-mêmes, se nourrissent du terreau de la misère en promettant un mieux-être pour ces populations. L’hostilité à l’égard du gouvernement de M. Bazoum et du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) prend sa source dans cette situation à laquelle s’ajoute l’hostilité à la présence de 3 000 soldats français. Que n’a-t-on écouté et soutenu l’exigence formulée par quatre centrales syndicales nigériennes le 18 février dernier, demandant le démantèlement « dans les plus brefs délais » des bases militaires étrangères installées dans leur pays ? Cette prise de position intervenait en réaction de l’achèvement par le pouvoir français du transfert au Niger de « la force Barkhane » poussée hors du Mali après la prise du pouvoir par la junte. Décidément, dans la région, les pouvoirs français accumulent les fautes stratégiques !
La junte au pouvoir ne résoudra aucun des problèmes ni aucune des crises auxquels sont confrontées les populations nigériennes. Tel n’est pas son but. Ces généraux seront de nouveaux fidèles valets des firmes capitalistes, mais sur une base plus nationaliste, à partir d’une rhétorique anticolonialiste s’appuyant sur une aspiration – justifiée ! – de la jeunesse du pays à s’émanciper.
L’agitation dans les chancelleries de l’Occident capitaliste, de l’Union européenne et de la France, ancienne puissance coloniale du Niger, ne vise pas, de son côté, à ouvrir des voies pour une vie meilleure des populations, mais à préserver leurs énormes, et égoïstes, intérêts en jeu. Non seulement elles ont suspendu les aides, ce qui pénalisera d’abord et avant tout les populations déjà en difficulté, mais voilà qu’elles brandissent – derrière la CEDEAO (communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) – la menace de l’intervention armée tandis que les États-Unis jouent, eux, sur tous les tableaux. L’actuelle sous-secrétaire d’État américaine, Mme Victoria Nuland, n’a en effet pas manqué de rappeler que le nouveau chef d’état-major des forces armées du Niger, le général Moussa Salaou Barmou*, « a travaillé en étroite collaboration avec les forces spéciales américaines pendant de très nombreuses années ».
On attend que le Quai d’Orsay veuille bien nous préciser si une intervention militaire des pays de la CEDEAO, pour « rétablir le président Bazoum dans ses fonctions », préconisées en conseil de défense à Paris le 29 juillet (par qui ? et sur quels arguments ?) inclus l’engagement de nos soldats sur place. Dans les contacts internationaux entre les grandes capitales, nombreux sont ceux qui s’interrogent d’ailleurs à juste titre sur la base juridique d’une telle intervention militaire.
Une nouvelle fois, la Charte des Nations unies reste dans les tiroirs et l’ONU, mise de côté. Les argumentaires sont bien bancals. Un jour, on accuse Moscou d’être derrière le coup d’État alors que la Russie l’a fermement condamné. Un autre, les dirigeants français se disent attachés à la légalité démocratique sans être gênés de leur soutien ni aux pouvoirs militaires au Tchad et en Mauritanie, ni au clan dynastique des Eyadéma au Togo, ni au troisième mandat présidentiel du très « FMI-compatible » M. Ouattara en Côte d’Ivoire.
Il ne faut donc pas s’étonner du rejet de la France comme puissance (et non de son peuple) par une partie très importante des populations du Niger et d’Afrique de l’Ouest. La destruction des partis de libération nationale, des partis communistes ou socialistes (quand ils n’ont pas été mis au pas) à l’instigation des puissances occidentales, les assassinats politiques – dont les circonstances demeurent couvertes en France par le secret défense – des leaders des mouvements d’émancipation tels que Thomas Sankara ou même Mehdi Ben Barka, la déstructuration du tissu social et les obstacles mis au développement des structures syndicales qui n’ont dû leur existence qu’à l’internationalisme porté de façon exemplaire par la CGT, tout cela constitue aujourd’hui un handicap majeur à l’émancipation des peuples, à l’émergence d’alternatives démocratiques et de transformation sociale aux régimes militaires, à l’unité des travailleurs et à la vie démocratique en général.
L’argument juste de la nécessité du retour à un « ordre institutionnel et constitutionnel » sert néanmoins de paravent à la défense des seuls intérêts majeurs des puissances occidentales. Pour elles, l’enjeu est de préserver des intérêts stratégiques économiques tout autant que politiques et militaires -, les intérêts des grandes firmes capitalistes, l’approvisionnement privilégié et à bas prix de matières premières essentielles, et le contrôle des « mouvements » migratoires.
Le Niger est en effet le septième producteur mondial d’uranium (qui sert à produire notre électricité nucléaire) et le deuxième fournisseur de l’Europe, juste derrière le Kazakhstan. Il exporte également de l’or et du pétrole. Ces richesses sont contrôlées et exploitées par des groupes français pour l’uranium, canadiens pour l’or et chinois pour une partie du pétrole.
L’Union européenne finance les missions de l’armée et de la police nigériennes chargées de réprimer les migrations au sein même du pays. Au moment où on déplore chaque semaine les naufrages d’embarcations de réfugiés en Méditerranée et dans la Manche, les tensions actuelles dans la zone sahélienne risquent fort d’amplifier, pour échapper au pire, des mouvements de migration plus au nord et in fine, pour quelques-uns (les moins nombreux) vers l’Europe. Nous sommes ici face à l’une des raisons des migrations vers le Nord qui sert d’argument aux populistes de droite pour cracher leur venin raciste et xénophobe alors que c’est précisément le système qu’ils défendent bec et ongles qui en est la cause.
Une France de progrès social et démocratique, une France porteuse des grands principes de la Charte universelle des droits humains, une Union européenne conçue comme une communauté de peuples et de nations souveraines, libres et associées s’émancipant de la tutelle nord-américaine et de l’OTAN, s’attacheraient à construire de nouvelles relations de coopération et d’aide concrète au développement humain, social, écologique et démocratique en Afrique, décidé et engagé par les forces d’émancipation dont les peuples d’Afrique se dotent et dont les populations vont constituer demain une part essentielle de l’humanité.
Les travailleuses et travailleurs nigériens et tous les peuples d’Afrique, les jeunesses de ce continent n’ont pas besoin de rouvrir les plaies d’une nouvelle guerre. Ils n’ont pas plus besoin de coups d’État, de bases militaires étrangères, ni de sanctions économiques qui touchent d’abord les populations les plus en difficulté. Ils n’ont nul besoin du néo-colonialisme économique, financier et alimentaire, de la prédation des grandes firmes dans le cadre d’une violente guerre économique pour l’accaparement du pétrole et de l’uranium. Ils aspirent de plus en plus à, se libérer des plans d’ajustement structurel imposés par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Ils n’ont pas besoin non plus d’accords dits de « libre-échange » avec l’Union européenne, comme il en est question depuis quelques années. La mise en concurrence des peuples et des travailleurs ainsi légalisée sera ravageuse pour les droits économiques et sociaux des populations des deux rives de la Méditerranée, et se fera au seul profit des transnationales. Ils auraient besoin au contraire d’un nouveau type de coopération, solidaire et mutuellement avantageuse, plaçant le co-développement au cœur d’une stratégie durable visant la sécurité humaine collective, autrement dit la paix, la dignité, la justice sociale, l’accès à l’éducation, le respect des femmes, et l’action commune contre les bouleversements climatiques.
Les peuples d’Afrique ont besoin de respect, de solidarité concrète, de programmes ambitieux de coopération, l’impulsion de relations neuves entre citoyens des deux rives. Les forces disponibles et engagées dans de telles perspectives existent, et sont nombreuses. Elles ont besoin de convergences et de plus de solidarité ; elles ont besoin de notre solidarité active.
Construire de telles relations, expurgées de toute résurgence coloniale, nécessite aussi des échanges soutenus, des travaux communs entre scientifiques de toutes les disciplines, tout autant qu’entre universitaires français et africains sur l’histoire et la mémoire, avec l’objectif de construire des ponts entre chercheurs, travailleurs et jeunesses de notre pays et ceux des pays africains.
Les populations rurales et les classes ouvrières, les jeunesses des différents pays africains n’ont strictement aucun intérêt à une guerre régionale entre eux. Nous aurions, nous, intérêt à leur exprimer des signes de solidarité et d’action pour que gagne la paix.
Une aventure militaire aurait d’incalculables conséquences. Elle ouvrirait encore plus la voie aux groupes armés terroristes qui en ont toujours profité jusqu’ici, faute de véritables objectifs politiques (au bénéfice des peuples concernés) à ces interventions.
L’intérêt suprême des peuples est de se tendre la main pour la défense de leurs intérêts communs, de construire ensemble les voies de processus démocratiques de transformations économiques et sociales profondes faisant significativement reculer les inégalités. Plus concrètement par exemple, leur intérêt réciproque est de bâtir de grands services publics de l’éducation, de la santé, de la sécurité sociale ou du transport, tout en défendant leurs agricultures vivrières et leur potentiel industriel dont ils doivent retrouver la pleine maîtrise. Redisons-le encore, les forces disponibles pour ce combat existent et entrent en action.
Tel est le niveau des enjeux, loin des coups de menton et des bruits de bottes, loin des racismes et du mépris, loin des communiqués du Quai d’Orsay et de l’Union européenne aussi durs qu’elliptiques sur la vie réelle des citoyennes et citoyens de ce grand et beau continent qui n’a de leçons à recevoir de personne.
Il n’y aura pas de monde harmonieux, apaisé, pour aucun peuple au Sud comme au Nord, ni de réelle fraternité humaine tant que durera la prédation capitaliste qui sème misère, humiliation et désespoir.
C’est l’union des Peuples Solidaires, associés et souverains qui peut faire émerger un Nouveau Monde commun débarrassé de la domination de l’argent-roi et des armes.
Patrick Le Hyaric
14 Aout 2023
*Formé aux États-Unis, le général Barmou était jusque-là commandant des Forces spéciales du Niger, chargé de conduire la « lutte contre le terrorisme », en particulier contre le groupe Boko Haram.
8 commentaires
Écoutez cette femme, elle représente les peuples qui subissent les effets collatéraux vicieux de ce système de la déréglementation (Thatcher-Reagan des années 80) et de la crise provoqué de 2008 qui a connu:
«« La crise des subprimes est une crise financière qui a touché le secteur des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis à partir de juillet 2007. Avec la crise bancaire et financière de l’automne 2008, ces deux phénomènes inaugurent la crise financière mondiale de 2007-2008.»»
Et parallèlement, coïncidence ou relié, la crise Grec:
«« Petit rappel des épisodes précédents…
Dans les années 2000, les banques privées européennes disposent de beaucoup de liquidités, notamment mises à disposition par la banque centrale américaine (FED), qu’elles cherchent à investir. Et c’est vers les marchés en pleine expansion des pays périphériques européens, dont la Grèce qui vient de rentrer dans la zone euro, qu’elles vont se tourner. Les banques européennes, en particulier françaises et allemandes [1], vont alors largement augmenter leurs prêts aux banques grecques, qui vont à leur tour accroître leurs crédits, ou vont directement prêter à des ménages et entreprises grecs. Avec cet afflux de capitaux à des taux très attractifs, la dette privée explose en Grèce. Durant cette période les prêts faits aux ménages grecs ont augmenté de 600 % et ceux aux entreprises de 300 %. Les banques européennes rachètent aussi des filiales de banques grecques ou prennent des parts dans les banques grecques (par exemple la Société Générale dans Geniki ou le Crédit agricole dans Emporoki [2]). Booster l’économie grecque via le crédit était d’autant plus intéressant que cela permettait aux entreprises européennes d’élargir leurs débouchés en vendant leurs marchandises aux Grecs.»»
Et toute la constellation des désordres chroniques en Amérique Latine et surtout en Afrique depuis la débandade de l’OTAN en Afghanistan, le symbole de l’action humanitaire de l’Occident pour contrer la pénétration économique de la Chine.
Une Française “qui n’est rien” répond à Emmanuel Macron (à copier dans la ligne d’adresse (vidéo).
Comme une Afrique qui répond à l’Occident, la France étant la pointe de l’iceberg.
À la fête de l’Humanité, le lien entre Jaurès:
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre …….
et
La Constituante Citoyenne-travailleur
Mais comment donner légitimité et la reconnaissance juridique, la légalité démocratique (face à la Communauté Internationale),selon l’État de Droit ?
Petit rajout.
«« Et la crainte de l’effet domino ne s’arrêtait pas là, puisque les banques américaines étaient également très exposées vis-à-vis des banques européennes. Bref, il fallait sauver les banques grecques pour sauver le système bancaire. »»
CADTM, Qui sauve qui ?
Le système de la déréglementation financière, économique (changé les règles, une initiative du privé, Le serpent finira par s’avaler par la queue. Et nous avec ???
Écouté:
«« PRÉSIDENT IBRAHIM TRAORÉ: ” ON SENT QUE, IL Y’A DES MAINS EXTÉRIEURS QUI ARME L’ENNEMI”A L’INTERVIEW »»
Et
««Les profiteurs de l’Afrique – Ces idées qui gouvernent le monde »»
Le PRÉSIDENT IBRAHIM TRAORÉ: Souvenez-vous des années où le Président Hugo Chavez était sur les ondes, et la classe de la gauche française qu’en pensait-elle ?
Ukraine, comment en est-elle venue là: coup d’état contre un président élu ? De la même façon (?) que le président détenu au Niger ?
La guerre de la désinformation se fait de biens des manières. Par exemple un reportage de 10 ans passé qui passe pour actuelle pour les non-avertis. Heureusement, que beaucoup de commentateurs le savent. Certains disent , oui mais c’est bon de relater l’histoire ! OUI, mais quand on omet sciemment les dates de réalisation, la période où ce passait l’événement et d’indiquer le sens du reportage ? C’est un forme de désinformations, qui porte à confusion de temps historique et déforme le présent pour des intérêts…..
L’exemple suivant est éloquant
«« Guerre du Sahel : qui sont les nouveaux maîtres du Mali ? »»
Commentaire dénonçant ce travers de tromper dans le temps historique ? (la question se pose)
@idrissasompare9410
il y a 5 mois (modifié)
Selon le contenu, ce reportage a pas loin de 10 ans..
Pourquoi le mettre en ligne maintenant? Surtout pour une zone (le sahel) où les dynamiques changent en permanence.
Les frappes Russes versus les frappes US à une époque sur la Capitale de l’Irak pour tuer un seul homme. Remettre les choses en perspective historique de la géo-politique détestable et destructrice pour les peuples.
Vous mettez mon commentaire en attente ?? Dites-moi, vous y croyez ou non ? Parce que la gauche en France, c’est pas fort fort. Même Macron en use parfois pour bien brouiller les cartes. Le PCF joue pour qui, Avec la perte effective de la souveraineté de la France, on se demande qui fait la loi. Déconstruire le système de retraite plutôt de le rendre plus adéquats… Mais pour cela il faut comprendre M. Friot, comme a été compris Marx. Une idéologie, croyant que la carte est le territoire. Et la Chine au lieu d’aider le peuple à s’organiser (Chavez un grand pédagogue qui n’était pas naïf, savait qu’il s’engageait dans une longue pédagogie) et construire un vaste réseau de coopératives, a troqué le socialisme pour une marche forcé qui a profité à une nouvelle classe de super riche (tantôt sanctionnée avec les résultats qui pointent), et une classe moyenne de plus en plus asservie. Du communisme où ça ?
La Russie pas mieux, le crime organisé est au commande ?
Il demeure les BRICS, un espoire qui viendrait d’où ? Mais la Chine de Xi Jinping écoutera-t’elle ?
Demeure la France et son rayonnement de son passé (le siècle des l.. et sa Révolution…) qui s’estompe, la gauche même, l’ayant délayé.
Qu’est ce que l’héritage pour les suivants: des guerres pour tout et rien, un climat qui va se dérégler. une austérité hautement technologisé, etc…. Encore des promesses de tout bord tout côté. Des rendez-vous manqué.
Un exemple: qui a tué la voiture électrique. La EVe one, bien considéré sa technologie dans le documentaire. Tout comme les travaux de M. Friot (l’employeur frappe toujours deux fois)
Y a du boulot, n’est-ce pas. Alors comment aborder l’affaire complexe de manière adéquate;
Les clefs de voûte, la vue d’ensemble, les formulations adéquates…..Le questionnement comme débat
Former le parti citoyen pour lancer la Constituante de la VI ème République. Le temps de l’éveil
Un article qui dévoile des communiqués (à vérifier)
Titre de l’article:
« Diviser pour mieux régner »: la Première ministre italienne Giorgia Meloni est un « instrument politique » de Biden. Les États-Unis derrière le coup d’État au Niger. Les guerres hégémoniques américaines contre l’Europe et l’Afrique
Un extrait de l’article
«« Maintenant, leur statut [la France] et leur rôle dans un pays dirigé par le régime de transition de la junte restent en suspens. ( WP, 9 août 2023, emphase ajoutée)
« Diviser pour régner » : Propagande contre le président français Macron
Washington ne se contente pas d’approuver les « bons gouvernements militaires » en Afrique, il contrôle également plusieurs chefs d’État et chefs de gouvernement européens (corrompus), dont le chancelier allemand Scholz , le président français Macron , la Première ministre italienne Meloni et la présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, entre autres.
Les États-Unis sont en guerre avec l’Europe et l’Afrique. C’est un acte de guerre économique. Washington crée aussi délibérément des divisions politiques au sein de l’Union européenne.
En ce qui concerne l’Ukraine et l’Afrique, la Première ministre Giorgia Meloni est alignée sur Washington. Malgré sa fausse rhétorique humanitaire, elle a approuvé avec désinvolture le programme hégémonique de l’Amérique en Afrique, y compris la dollarisation de l’ensemble du continent :
PM MELONI : « Le président Biden sait que je me soucie beaucoup de l’Afrique, du rôle que nous pouvons jouer dans ces pays qui peuvent nous aider »
« Coup en douceur » contre la France ?
Washington est actuellement impliqué dans un «coup d’État en douceur» contre le colonialisme français. »»
Julian Assange a été lâché par la gauche……..
L’Afrique comme l’Amérique Latine sont dans le collimateur du complexe militaro-industriel-bancaire US Occidental. Le FMI en est le bras financier (l’arbre qui cache la forêt: les rouages du capitalisme (paradis fiscaux,etc… faire la liste et leur interrelation) Mais nous en avons une bonne idée, mais le démontré aux peuples restent à faire. Comment, par queltruchement.
Le Parti Citoyen-Travaillleur
(pédagogie……
La Constituante Citoyenne Travailleur,
(pédagogie……
La Fête de l’Humanité….???
Prendre position et ceux qui rechignent…… Il y a du ménage à faire dans la gauche hétéroclite.
JLM est un tribun, par exemple. Mais Chavez avait aussi cette aptitude.
Ha ya du boulot, et ça prend des acharnés intègre et honnête.
La pierre angulaire
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.
fHXuOZqIh
«« Une France de progrès social et démocratique, une France porteuse des grands principes de la Charte universelle des droits humains, une Union européenne conçue comme une communauté de peuples et de nations souveraines, libres et associées s’émancipant de la tutelle nord-américaine et de l’OTAN, »»
Mon avis à ces sujets. L’UE c’est agrandi trop vite en faisant fi des disparités. Et à l’heure actuelle, des pays de l’est entrent en compétition avec les deux pays locomotives. Le développement social-économique semble dériver, vers où ?
Les BRICS vont-elles prendre ce chemin ? Ou bien profiter des expériences Latino pour créer de nouvelles voies économiques en expérimentant sur la base de la créativité de leur peuple.
Cuba, le Chili d’Allende, le Vénézuéla (qui ont une “expertise” certaine), le Nicaragua, la Bolivie…..
Ils sont six:
L’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Le NIger ?
Une discussion dès plus intéressante:
Les profiteurs de l’Afrique – Ces idées qui gouvernent le monde (vidéo)
Sortir de la confusion:
L’Union Européenne, vers le chaos ? (vidéos)
Ces deux documents devraient être présentés lors de la Fête de l’Humanité. En boucle sur grand écran. Et discuté en terrasse. Pour que le plus grand nombre puisse voir que rien n’est séparé. La géopolitique……mondialisation……financiarisation……
Intervention gilet jaune constituant salvatore fiorino
https://www.youtube.com/watch?v=50-sKzTF0Ec
L’UE ne peut que se liquéfier, c’est bien parti.
La solution se trouve dans la préparation de la Constituante par les citoyens travailleuses.
Et uniquement les travailleurs citoyennes peuvent en dessiner la forme. La Constituante est un pas. Le Parti travailleurs citoyennes……..
L’UE est comme Macron.