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L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 17 au 20 juin 2021 – par Patrick Le Hyaric.
Dimanche, chacune, chacun pourra, avec son bulletin de vote, peser sur l’avenir de son département, de sa région comme sur celui du pays. S’abstenir reviendrait pour tout homme ou femme de progrès à conforter le pouvoir patronal et la droite extrémisée qui ont considérablement raffermi leurs positions pendant la pandémie.
Ces élections départementales et régionales seront les premières expressions démocratiques après une année éprouvante pour l’ensemble des Français. Une année désastreuse pour le débat public, alors qu’écrans et réseaux sociaux, et souvent les silences inquiétants, ont remplacé la discussion vivante et le débat contradictoire qui font le sel de la vie démocratique.
Un tel contexte n’est guère propice à la participation électorale, ni aux discussions de fonds sur les politiques régionales et départementales qui déterminent pourtant, pour beaucoup, la vie quotidienne de nos concitoyens. Et nombre de celles et ceux qui sont décidés à aller voter pourrait le faire pour conforter des dynamiques politiques qui se retourneraient contre elles et eux. L’ambiance de banalisation de l’extrême-droite n’a strictement rien à voir avec les compétences de ces collectivités, la vie des territoires ou le renforcement de la République sociale, mais tout à voir avec la recomposition politique visant à préparer le second tour de l’élection présidentielle entre le pouvoir droitisé et l’extrême-droite.
Un score important de celle-ci, outre qu’il signerait un pas supplémentaire dans le basculement du pays vers la pire des réactions, ferait écran aux enjeux sociaux, de santé, de solidarité, d’emploi, d’égalité sociale et territoriale qui sont par ailleurs plébiscités par les Français. Ces élections sont pourtant la première occasion de dire haut et fort à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui ce à quoi doit ressembler la France de l’après-Covid. Les puissances d’argent ont déjà leur petite idée sur la question et veulent éviter tout débat, et encore plus toute mobilisation sur les enjeux d’avenir.
Voulons-nous des régions branchées sur les politiques libérales promues par l’Union européenne, ou des régions qui conditionnent l’argent public à la création d’emploi, à la réindustrialisation, au développement écologique et à la vie des territoires ? Des régions et des départements qui financent le logement pour tous ou qui divisent par trois les crédits du logement social et organisent la promotion immobilière, comme s’y emploie la droite en Ile-de-France ? Des départements qui assurent le développement des services publics, des politiques de santé publique contre les déserts médicaux, ou qui sont laissés à la merci de métropoles qui vampirisent en leurs centres les moyens et les capitaux ? Voulons-nous enfin perpétuer les délégations de service public aux appétits privés ou renforcer considérablement des services pour tous, modernisés, dans la santé, la petite enfance, les transports ?
Se rendre aux urnes ce dimanche est d’autant plus important que les scores de l’extrême-droite sont prédits très hauts. Nul doute, si elle parvient à ses fins dans quelques régions, qu’elle se fondra dans le moule des gestions libérales en poussant à fond les politiques antisociales et discriminatoires qu’elle envisage pour le pays, contre le logement social, contre la culture, contre la solidarité, contre les étrangers vivant et travaillant sur notre sol et leurs enfants, quitte à créer les conditions d’une guerre civile.
Dans un paysage politique sinistré, des listes d’union de forces de gauche comprenant des candidats communistes se sont formées partout sur le territoire. Elles sont des garanties pour peser sur les exécutifs régionaux et départementaux, résister ou animer des politiques de progrès et préparer la résistance à la politique gouvernementale comme à l’influence des droites extrémisées. Porter ses suffrages sur l’une de ces listes ou l’une de ces candidatures est vitale pour chacun comme pour tous, pour sa vie, celle de ses enfants, comme pour celle du pays.
3 commentaires
Voulons-nous le syndicalisme du vingt et unième siècle, syndicalisme régional réunissant Travailleurs, Apprentis, Stagiaires, Inventeurs, Créateurs, Consommateurs, Utilisateurs ; pour une décentralisation républicaine démocratique vivante et des régions des citoyennes et des citoyens pouvant avoir ainsi la bonne maîtrise de leur destinée autant que de leur vie quotidienne ; pour avoir des régions et des départements organisés tels qu’ils devraient l’être pour la vie telle qu’elle devrait être ?
Il ne suffit pas de déplorer l’absence de débat public, de réunions vivantes ; il s’agit de dire que la démocratie participative a besoin dans ce vingt et unième siècle de l’apport des avis des Consommateurs et des Utilisateurs dans le contexte même de la communication devenue rare ou quasi impossible entre les Faiseurs et les Consommateurs, les Utilisateurs. Ce n’est qu’ainsi que tout le monde pourra réussir à savoir dans les temps impartis ce qui va et ce qui ne va pas ; plus personne ne sait plus rien de valable ; d’où la série redoutables des années plus désastreuses que précieuses.
La certitude est qu’il faut plus de vraie politique du vingt et unième siècle de la gauche essentielle pour la vie des citoyennes et des citoyens qui peut et doit exister à nouveau.
Et c’est ainsi aussi qu’une alternative valable de gauche en 2022 n’est pas une utopie, je pense.
s’il faut penser aux enjeux, notamment enjeux sociaux, de santé, de solidarité, d’emploi, d’égalité sociale et territoriale qui sont par ailleurs plébiscités par les Français ; il faut aussi penser aux silences inquiétants, la détresse est silencieuse dans le désert démocratique, quasi désert avant la pandémie, désert total pendant la période de pandémie qui n’est pas finie ; il faut penser à des rencontres d’idées reconduites et nouvelles, pour sortir des très grandes difficultés pour vivre du vingt et unième siècle et qui ne peuvent pas être listées dans les extrémismes politiques : le syndicalisme régional pour avancer notamment dans la démocratie participative entière et réelle régionale et départementale à laquelle le président Macron a eu bien raison de s’intéresser lors des manifestations des Gilets Jaunes des Ronds-Points mais dont il n’a pas un monopole, la gauche essentielle a pleinement sa place dans ces avancées nouvelles pour le nouveau siècle.
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Sputnik V vaccination has begun in Slovakia. The give of the Russian vaccine to the motherland was accompanied on a administrative insinuation and led to the abandonment of Prime Plenipotentiary Igor Matovich and a overhaul of the government. As a terminate, the wilderness received the Russian vaccine, in spite of the phenomenon that neither the European regulator nor the WHO has too approved it.
In neighboring Hungary, which approved the fritter away of Sputnik in February as the anything else in Europe, more than 50% of the matured citizens has already been vaccinated; in Russia – a under age more than 10%. In Slovakia, five thousand people signed up in behalf of the Sputnik vaccination.
You’re making a mistake. I can prove it. Write to me in PM, we’ll talk.. You can present another article on this area of study at this association https://miniinthebox.rabaty.site