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A la veille de la réunion du G7, de violents spasmes secouent la planète capitaliste. Ils peuvent être annonciateurs du pire à courte échéance. Durant tout l’été de nombreux spécialistes ont appelé à « changer de système » pour conjurer le réchauffement climatique. S’y ajoute depuis quelques jours, des secousses sur les bourses mondiales, les effets néfastes de la guerre commerciale qu’attise M. Trump contre la Chine et l’Europe, un risque d’entrée de l’Allemagne en récession alors qu’elle était présentée voilà peu comme l’exemple à suivre. Des signes indiquent que les Etats-Unis prennent le même chemin, tandis que l’économie chinoise ralentit et que l’Union Européenne s’avère incapable de sortir du marasme. Des chocs et des tensions secouent l’Italie, Hong-Kong, l’Argentine, le Royaume-Uni, et les pressions nord-américaines sur l’Iran enveniment la situation alors que la poursuite des frictions et guerres dans tout le Moyen-Orient dessinent un paysage très inquiétant. Les batailles intra-capitalistes entre firmes et fonds financiers, mais aussi entre Etats qui les soutiennent, sont grosses de dangers. Des Etats-Unis à l’Inde, du Brésil au Royaume-Uni, de la Turquie à Israël ou de Russie un inquiétant nationalisme capitaliste progresse, doublé d’une abominable reprise de la course aux armements.
Et voici que depuis plusieurs semaines les banques centrales se sont mises à créer plus de monnaie pour la mettre à la disposition des banques à des taux d’intérêts négatifs. Comme si on les payait pour qu’elles empruntent. L’objectif affiché est de leur permettre de prêter de l’argent aux entreprises pour relancer l’économie. Ce pourrait d’ailleurs être une bonne nouvelle si ces énormes sommes servaient à initier un nouveau développement durable, s’inscrivant dans une transition écologique, riche en emplois, combinée avec d’indispensables formations, une meilleure rémunération du travail, une réduction du temps de travail, une rénovation des services publics, une garantie à chacune et chacun d’accès à des logements de qualité à prix raisonnables, un financement de nouveaux projets innovants pour les transport de demain ou le développement numérique.
En vérité, cet argent « gratuit » sert aux banques, aux assurances et aux fonds financiers à acheter des dettes d’Etat et de grandes entreprises. Celles-ci sont estimées à l’échelle du monde à la bagatelle de 15 000 milliards de dollars. Ce capital est placé comme valeur refuge ou spéculative, ce qui permettra à la finance d’accroitre demain sa pression sur les Etats pour exiger des rendements supplémentaires qui se paieront en réduction de services publics, de protection sociale ou du montant des retraites. Et les épargnants ne gagnent strictement plus rien puisque les taux de rémunération sont quasi nuls.
En revanche, les distributions de dividendes et les rachats d’actions prospèrent quand l’économie est au bord de l’asphyxie, et que les gouvernements en Europe et ailleurs détruisent un à un les conquis sociaux, sans déployer aucun effort pour l’environnement. Dix ans après la crise financière de 2008, aucune leçon n’a été retenue. De monstrueuses bulles financières et immobilières sont en cours de formation sans création de richesses équivalentes. Décidément, la finance est une matière noire menaçante pour l’humanité. Il est de capitale urgence de la mettre au pas en empêchant la spéculation, en orientant l’argent vers le travail et l’éducation, vers la transition environnementale et de nouveaux services publics démocratisés. Se pose avec force la question d’affronter la malfaisance d’un capital de plus en plus financier pour sauver l’humanité des périls qui la menacent. Les banques et compagnies d’assurance ne devraient-elles pas être propriétés publiques sociales et citoyennes pour mettre l’argent au service du bien commun ? Dans quelques semaines la fête de l’Humanité dont il faut assurer le succès sera le lieu de ces débats.
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Je suis retraitée, le montant de mes revenus s’élève à 1100€, j’ai déposé un Dossier de Surendettement, j’ai obtenu l’effacement de mes dettes. Le bailleur social m’assigne malgré tout au Tribunal pour une expulsion.Je vie dans le 77 dans l’agglomération melunaise. Le Pôle hospitalier récemment construit est à la fois Public et Privé. Lorsque je prends le train des contrôles sont assurés par des agents de la Sncf en civil assermentés par le Tribunal d’Instance de Melun. D’autre part je suis la curatrice familiale de mon frère aîné. Je me bats au quotidien pour faire valoir les droits de citoyen.