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La mise en scène de l’affrontement entre l’extrême droite et le parti présidentiel servi jusqu’à la nausée dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, a été rodée de longue date. En novembre 2017, le Président de la République fomentait dans les salons de l’Elysée un nouveau mode de scrutin pour les élections européennes qui promettait la recours à la proportionnelle, censée rendre compte du pluralisme politique dans la composition du futur Parlement européen. Mais le diable se cache dans les détails. Un seuil à 5% a été fixé pour qu’une liste puisse obtenir des députés, automatiquement au nombre de quatre. Ce seuil, le plus haut d’Europe, vise à contourner les effets de l’élection à la proportionnelle en écrasant la diversité politique du pays, ramenée, selon les souhaits du Président, à son duo savamment entretenu avec l’extrême droite. Et une part très importante des suffrages exprimés, noyés parmi les 34 listes déposées, n’auront pas de représentation.
L’élection « proportionnelle » tant vantée devient dès lors une machine à fabriquer du consentement puisque les 79 sièges dévolus à la France seront répartis d’abord en faveur des listes dominantes. Ainsi, des enquêtes d’opinion commandées par des journaux annoncent et mettent en scène depuis des semaines un scénario selon lequel les listes de l’extrême droite et de la majorité présidentielle rafleraient à elles seules respectivement 24 et 23 élus, soit, au total, 47 élus et donc… 68% des sièges disponibles avec moins de la moitié des voix !
On nous vend la proportionnelle et, par la magie d’un seuil élevé, on se retrouve avec le fait majoritaire écrasant pour éliminer du Parlement européen les forces de l’alternative. Contrairement à ce qui se dit parfois, la fait qu’une liste de gauche soit maintenue sous le seuil des 5% ne profite à aucune autre liste de gauche, mais renforce au contraire les deux listes présentées comme dominantes par les sondages. Et le phénomène est d’autant plus important que l’abstention s’annonce forte et touche davantage les milieux populaires.
Les électrices et électeurs ont le moyen de retourner cette imposture démocratique contre ses concepteurs et l’extrême droite à l’affut. Pour ce faire, il leur suffit d’aller voter en déposant dans l’urne le maximum de bulletins de la liste conduite par Ian Brossat. La dynamique dont il profite et le succès que rencontre sa campagne mettent le seuil des 5% à sa portée. Ce vote leur permettrait de faire d’une pierre deux coups : élire quatre députés communistes utiles pour défendre le monde du travail et les classes populaires qui renforceront le bloc de gauche au Parlement européen, tout en sanctionnant le duo installé entre la majorité présidentielle et l’extrême droite en leur ôtant quatre députés. C’est maintenant que cela se décide. Seule la mobilisation peut bousculer le scénario écrit par les commis politiques des puissances d’argent.
8 commentaires
Encore un coup fourré de l’UE.
Décidément !
Mais que promeut la gauche européenne ?
Quelle force représente-t-ils dans les faits ?
L’UE est un système fermé, tout comme la mondialisation du marché. Nous sommes enfermés dans le mode compétitif du travail et ses dérives. Un perfectionnement de l’esprit du vieux monde.
Bonjour.
À cette citation d’Albert Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”
L’Histoire de l’Humanité est traversé par un ensemble d’avancés, dont l’Époque des Lumières est sans doute le véritable tournant, le passage des croyances comme seule référence de la réalité traduit en casi symbiose avec le mythe, vers la naissance de la pensée scientifique et rationnelle (esprit critique, questionnement….) jusqu’à aujourd’hui, où nous pouvons considérer l’ensemble de la Grande Histoire de la naissance de l’Univers aux grandes extinctions jusqu’à aujourd’hui. Si nous regardons le Bilan, nous pouvons nous apercevoir que les croyances sont en fait un amalgame du mythe et de la réalité historique commencé, sans aucun doute, avec l’hominisation et sophistiqué dans le temps. Aujourd’hui, la pensée rationnelle “équilibrée” nous dit, à travers la vue d’ensemble Historique, le questionnement cohérent et l’honnêteté intellectuelle, qu’en fait l’homme à chaque époque, et surtout à partir de l’époque des lumières, est encadré par le tandem connaissance-ignorance (le su et le non su, Korzybski), une évidence aujourd’hui, si on y réfléchit.
En chaque avancé pour l’humanité, il n’y a pas de contradiction, elle est une nouvelle étape de la Connaissance. Là ou réside les contradictions, c’est dans l’instrumentalisation qu’en fait les hommes selon divers intérêts, plutôt que de les dépasser, d’où une vision partielle et non une vision globale ou d’ensemble.
Exemple d’avancés : l’époque des lumières (XVIII e siècle (de 1715 à 1789), la Révolution Française (5 mai 1789 – 9 nov. 1799), l’époque (XIX e siècle) où émerge le Darwinisme, Marx qui rationalise le fait de la lutte des classes, la Révolution Industrielle, la révolution libérale et de 1917, et la monté exponentielle des connaissances et des réalisations de plus en plus techniques et sophistiqués, pas nécessairement pour le bien, nous le constatons de plus en plus. On peut constater que depuis l’Époque des Lumières, la Révolution devient un concept et un modus operandi qui nous fait avancer à grand pas, mais aussi une marche forcée avec des dommages collatéraux qui nous rattrapent. Quel bilan en tirer pour la suite des choses ?
Voyons lucidement et concrètement ce que dit Einstein :
“Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau.”
Un indice : La révolution française, celle de 1917 dans le cadre des deux guerres, et les indépendances qui suivirent, dans les luttes armées.
Mais, avec le Chili d’Allende au Vénézuéla, en ce moment le Peuple Algérien et le potentiel des Gilets jaunes (juste une anecdote ?), éclore un nouveau paradigme révolutionnaire du essentiellement à la maturité des peuples.
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.
Le nouveau paradigme révolutionnaire (Gandhi, Mandela en sont des figures de maturité), Jean Jaurès l’a rationalisé, comme Marx avait rationalisé la lutte des classes par analogie à la compétition pour la survie mis en lumière par le concept de l’Évolution naturelle.
Le Vénézuéla accompli, malgré le déluge, la sentence de Jean Jaurès.
Plutôt que de rester piéger dans l’esprit du vieux monde………pour ce faire nous devons nous confronter et vaincre le Méta Conditionnement, la somme des conditionnements-manipulations. La condition humaine.6
Le chapitre 1 du livre de Jean-marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
Dans les avancés il n’y a pas de contradiction, c’est notre vision partielle et partiale qui crée les conflits et raté le potentiel.
Il n’y a pas de contradiction entre Marx, JM Abgrall ou Krishnamurti….ou Le Boyer…, chacun représente une avancé, un approfondissement…..à des niveaux de conscience différents mais complémentaires, mais par __ erreur de perception nous divisons (Krishnamurti).
Korzybski (le su et le non su)
Bonne méditation.
Pourrait-on mettre enfin en débat la question d’un Frexit progressiste, c’est-à-dire l’exigence pour la France de sortir par la gauche de l’euro-broyeur, enchaîné à la machinerie belliciste de l’OTAN ?
En attendant, cet article dénonce l’imposture démocratique de ce scrutin,
puis il appelle à y participer, et donc à valider le système !
N’y aurait-il pas comme une incohérence ? En voilà une autre :
en dehors des mortifères compétitions d’appareils, qu’est-ce qui différencie les programmes européens des PCF et LFI ? Pas grand chose du point de vue des citoyens, or ces frères ennemis, en divisant leurs électorats, risquent fort de n’avoir de sièges ni l’un ni l’autre. Ils perdraient aussi le pognon qui va aux élus…
Quant au Macron, son seul risque est de ne pas trouver un groupe qui lui permette de peser au P.E. La belle affaire, quand l’enjeu en terme de pouvoir est si faible.
Macron n’a pas besoin d’u4ne représentation à L’UE, il est le représentant de l’UE et enfume la France avec ses idées subjugue tout le monde, comme Trump avec son chaos calculé. Maintenant, les canadiens sont convaincus que Trudeau a gagné le bras de fer sur l’acier. Trump nous a bien enfumé.
La FI et le PCF, en effet jouent la carte de la division et sans doute n’ont que peu d’intérêt avec les Gilets jaunes. Les tentatives de récupérer ont échoué (?). Désolé, mais c’est désolant ces jeux du vieux monde qui transpirent, la guerre des fakes news, les arguments et les condamnations de toute sorte….
C’est un nouveau fiasco qui pointe dans le continuum, qui a conduit à la déconstruction du potentiel du programme du CNR.
Il faut un nouveau paradigme révolutionnaire.
Et la seule base possible se trouve dans les solutions qui ouvrent sur une alternative consensuel, pas récupérée mais partagée.
La FI naît que aussitôt, les uns et les autres se jettent la pierre. c’est un peu la faute à JLM, mais aussi au PCF. L’un se targuant d’être neuf, l’autre se réclament des combats et des acquis, qui reculent de plus en plus. Et les reproches du passé, les cadavres dans le placard.
Et Macron passe. Un gros merci au PS, que certain continue à soutenir Comment expliquer la division). La démagogie n’est pas l’apanage du libéralisme.
Même un consensus pendant une période aussi cruciale, est impossible.
Les Gilets jaunes, la même chose, mais ils ont raison de se méfier. Les promesses tronquées et de la part de la gauche. Pas étonnant que Hollande ait été élu.
Facile de critiquer le passé, une fois le jeu découvert.
Mais en ce moment, il se joue encore ce jeu.
Mais rien à faire.
La non-droite sera réélue en France.
La communication dans la gauche est coupée.
La question qui est nécessaire est comment rétablir la communication ?
Sans communication, rien n’est possible, n’est-ce pas.
.
Juste un exemple, quand je mets les coordonnés d’une info, on me censure.
Ce qui indique bien un rejet. Alors, comment voulez-vous ouvrir la communication et la coopération.
Par contre, il faut dénoncer les oui mais, qui continuent leur jeu feutré de la division.
Il devrait être évident, que pour limiter les dégâts qui viennent, il faudra inévitablement adopter les solutions adéquates. Et cela, seulement par consensus.
Mais tous veulent être chef. Tous se réclament de la vérité,
L’histoire nous a démontré que les soulèvements des peuples sont toujours récupérés.
Comment sortir de ce cercle vicieux depuis la Révolution Française ?
Il faut un nouveau paradigme politique, du pouvoir politique.
Comment rétablir la communication ?
En collaborant pour une Constituante, un nouveau pacte social et un nouveau paradigme économique. Il faut rajouter un nouveau paradigme politique.
Mais comment s’y prendre ?
En commençant par se parler sur les dits sujets.
Et n’ignorer personne.
Se mettre à table d’égal à égal.
Il y a des problèmes , il y a des solutions.
Il y a les voies longues et interminables, et il y a les voies directes (les problèmes bien exposés) et la démarche la plus efficace pour les résoudre.
La vue d’ensemble et le questionnement.
En passant, préparez dont la prochaine Fête de l’Humanité avec tous vos frères ennemis.
PCRF, PARDEM, CADTM, Alain Deneault et autres….. comme M.Friot , Attac, etc… ceux qui expérimentent des alternatives sectorielles, et pourquoi pas parler de l’Eve 1, le reportage «qui a tué la voiture électrique » et présenter des extraits, et les extraits montrant la structure de la voiture, pour faire le point. Un rendez-vous manqué__ le brevet bloqué, une véritable manie US d’interférer partout et en tout temps, ne respectant pas ses propres exigences pour les autres, quand les autres trouvent le moyen de s’adapter.
La Constituante, le nouveau pacte social, le nouveau paradigme économique et oui, le nouveau paradigme politique (pouvoir politique).
Et pourquoi pas une table de discussion sur le chapitre 1 du livre de Jean-marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
Vous avez raté Le Boyer (Naissance sans Violence), et je pense à d’autres. Enfin.
«« En attendant, cet article dénonce l’imposture démocratique de ce scrutin,
puis il appelle à y participer, et donc à valider le système !
N’y aurait-il pas comme une incohérence ? »»
Merci CHB d’avoir relevé certaines contradictions.
2 choses à considérer:
Réflexion sur l’extrême gauche parlementaire et sur les luttes futures !
Publié le 24 novembre 2014 par Benoit Arcand
Ces luttes ne doivent pas être de celles qui ne servent qu’à flatter l’ego de celui qui les mène, mais être sans tabous et ancrées dans le réel des rapports de force. Et ces rapports de force se dessines hors de la politique officielle, au travers des nouveaux territoires de souveraineté, comme le dit Alain Deneault quand il nous parle des paradis fiscaux. Ces nouveaux territoires sont ceux qui nous sont imposés par l’évolution du capitalisme et institutionnalisés par les restes des États inféodés au pouvoir du capital. Ce territoire est celui que génère le néolibéralisme, soit celui de l’être humain démoralisé, désorienté, cherchant autant à gagner son pain qu’à retrouver un sens à une vie que la consommation de marchandises inutiles et de drogues ne peut plus justifier. Et comme nos légistes portent un si grand intérêt à la liberté des acteurs privés, surtout au plan de leurs capitaux, bien faisons comme eux et créons nos structures hors du système et travaillons en dehors de lui. Autrement dit, cessons de chercher à prendre le pouvoir et créons notre propre pouvoir!
« NOUS SOMMES LE POUVOIR: UN DISCOURS EXCEPTIONNEL !
Publié le 8 août 2017 par etincelledevie (Sarah)
Regardez bien, ils n’ont pas de vrais pouvoirs, ils utilisent la peur, l’illusion, l’oppression, ils manipulent la vie et exploitent le vivant, ils déforment et inversent les sens, dénaturent le vivant. Ils appellent cela être fort, être puissant. Mais ce ne sont que des faiblesses, des bassesses et des illusions. Ils ne peuvent pas arrêter le vent, ils ne peuvent pas arrêter la pluie, ils ne peuvent pas arrêter les tremblements de terre ni les volcans ni les tornades.
Nous devons être prêts dans notre vie à faire face à la réalité. Ce n’est pas la révolution que nous recherchons, c’est la libération. Il y a eu beaucoup de révolutions sociales en Amérique et en Europe, il y a eu de nombreuses organisations sociales, il y a eu des mouvements des droits des femmes, il y a eu des mouvements de défense des droits égaux, il y a eu des mouvements syndicaux, et pourtant regardez qui contrôle encore nos vies aujourd’hui. Nous avons à faire face à cette réalité.
Les députés de gauche et le Vénézuéla ?
Voyons un voisin.
21 mai 2019
La fuite de Wikileaks révèle l’utilisation militaire par les États-Unis du FMI et de la Banque mondiale comme armes « non conventionnelles ».
Whitney WEBB
Outre l’Équateur, d’autres cibles récentes de la « guerre » massive du FMI et de la Banque mondiale comprennent l’Argentine, qui s’est vu accorder le plus important prêt de renflouement du FMI de l’histoire, l’an dernier seulement. Cet ensemble de prêts a été, sans surprise, fortement souhaité par les États-Unis, selon une déclaration du secrétaire au Trésor Mnuchin publiée l’an dernier. Notamment, le FMI a joué un rôle déterminant dans l’effondrement complet de l’économie argentine en 2001, envoyant un mauvais présage pour l’approbation, l’an dernier, de l’ensemble record de prêts.
Bien qu’il ait été publié il y a plus d’une décennie, ce « manuel du coup d’État américain » récemment sorti de l’ombre par WikiLeaks nous rappelle que la prétendue « indépendance » de ces institutions financières est une illusion et qu’elles font partie des nombreuses « armes financières » régulièrement utilisées par le gouvernement américain pour plier les pays à sa volonté et même renverser les gouvernements ne bénéficiant pas des faveurs des États-Unis.
Une confession
Christine Lagarde : « Plus le monde va mal, mieux c’est pour le FMI »
Par Tyler Durden
Mondialisation.ca, 08 avril 2016
«« enregistrée par vidéo. En voici la partie la plus intéressante :
Knowledge@Wharton : Parmi les nombreuses choses que vous faites, qu’est-ce qui vous passionne le plus ? Que voudriez-vous vraiment voir se produire ? Il peut s’agir aussi d’une petite chose, pas nécessairement de quelque chose d’important. Qu’est-ce qui anime véritablement votre coeur ?
Ch. Lagarde : C’est assez compliqué. Je crois que c’est une chose importante… que c’est ma toute première préoccupation. Voyez-vous, cette institution est vraiment fascinante, car elle est complètement à contre-courant : “Quand le monde qui tourne autour du FMI va mal, nous, nous allons bien. C’est dans ces périodes que nous commençons à devenir particulièrement actifs, car nous prêtons de l’argent et nous gagnons sur les intérêts, et toutes les autres charges, et c’est là que notre institution prospère, qu’elle se porte bien. »»