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Ce soir le pire a été évité et nous nous en réjouissons. Une grande majorité d’électrices et d’électeurs s’est levée pour empêcher l’extrême droite de conquérir le pouvoir. Avec tous les démocrates et humanistes de Pantin et d’Aubervilliers, nous y avons activement participé. Nous saluons la mobilisation des Pantinois et Albertivillariens qui a permis que, sur la circonscription, son résultat soit largement inférieur à la moyenne nationale. Cependant, le score de l’extrême droite avec ses idées racistes, xénophobes et antisociales reste très élevé, trop élevé.
Monsieur Macron devient Président de la République dans des conditions très particulières. Dès le 1er tour, un grand nombre d’électrices et d’électeurs lui a accordé ses suffrages pour faire barrage à l’extrême droite. Et au second tour, il n’y avait pas d’autre choix que d’utiliser son bulletin pour rejeter l’extrême droite. Le vote en sa faveur n’est donc pas un vote d’adhésion à son programme droitier. Une majorité de nos concitoyens ne souhaite ni du système injuste de retraites par points, ni de la hausse de la CSG, ni d’une nouvelle loi plus pour précariser encore plus le travail, ni de la poursuite des politiques ultralibérales de l’Union européenne, ni de décisions antisociales par ordonnances durant l’été.
L’occasion sera donnée d’empêcher ces orientations négatives à l’occasion des élections législatives, dès le 11 juin prochain. Une autre majorité à l’Assemblée nationale pourrait déterminer une nouvelle politique progressiste, humaniste, sociale et écologique.
Il est temps que la voix des Albertivillariens et des Pantinois soit entendue à l’Assemblée nationale. Il est temps que nos villes et leurs habitants soient enfin respectés. Il est temps de disposer d’un député pour être défendu et pour porter des lois pour les citoyens au Parlement. C’est l’enjeu des élections législatives dès le 11 juin.
2 commentaires
Aux Législatives, maintenant, pour redresser (un peu) la barre…
Ne pas perdre de vue que, derrière le bonneteau de ce second tour, l’actuel Président reste un “Président mal élu”.
Un président mal élu que le légitimisme indécrottable des français risquerait de conforter aux législatives.
La tactique de l’effroi qui a fait repousser le FN dans ses cordes (10 millions tout de même) a donné une majorité large mais artificielle à Macron, sur laquelle il espère construire une majorité parlementaire à sa botte (chaque député lui devra son siège à lui, le sauveur, plutôt qu’à un parti un peu démocratique).
En ce sens, tous les opposants à Macron (dont en principe le PC) qui ont fait voter pour lui, ils sont marron. Et nous avec : ce gars qui ne bénéficiait, grâce au “vote utile” encore, que de 18% de l’électorat le 23 avril se retrouverait à décider de nos vies pendant un mandat ?
Sachant que la continuité politique (que ce faux homme neuf a promise) va aggraver la misère, et donc l’impact du FN, c’était pas très malin de l’installer si confortablement.
On se reprend ?