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Hier, lundi 7 septembre, Le Parisien consacrait une double page à la Fête de l’Humanité avec 3 questions posées à Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.
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1) Pouvez-vous nous présenter la Fête de l’Humanité en quelques mots ?
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C’est d’abord une fête au sens vrai du mot. Une fête à nulle autre pareille, ouverte à toutes et tous. Quelle que soit sa situation, son métier, ses origines, ses idées on peut y venir sur un pied d’égalité avec ses amis, sa famille pour se détendre, rencontrer des gens de toutes les régions et de tous les pays du monde ; participer à de grands concerts comme ceux de Manu Chao ou Texas ; déguster le meilleur de la gastronomie ; aller en toute liberté dans une multitude de débats et y dire ses aspirations et ses espoirs. Dans la situation difficile que nous connaissons, j’espère qu’ils aideront à ce que chacune et chacun puisse reprendre son destin en main.
Bref, dans un monde devenu de plus en plus dur, où les soucis nous taraudent de plus en plus, la fête c’est une grande bouffée d’air pur. C’est un bain de fraternité. Il n’y a que là que l’on voit ça. J’ose le mot : ce sont des instants de bonheur !
2) La Fête de l’Humanité fête sa 80ème édition. Y a-t-il des nouveautés cette année ?
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De beaux moments de solidarité avec Tiken Jah Fakoly qui vient avec plusieurs invités que l’on découvrira sur scène pour un concert avec l’Afrique et pour qu’enfin on traite les réfugiés avec humanité et dans la solidarité. Moments d’émotions aussi à déguster avec Juliette Gréco qui fait ses adieux à la scène, les orchestres Divertimento ou encore les créations originales de nos amis palestiniens de Al Kamandjati et l’orchestre de chambre de Paris. L’espace sport est agrandi avec une patinoire. Le Village du livre recevra plus de 200 écrivains qui discuteront avec les visiteurs. Un grand forum européen, avec des personnalités venues de tout le continent, permettra de débattre des moyens de sortir de la mal-vie, du chômage et des fameuses dettes dont on nous parle tant. La fête sera écologique puisque nous allons faire un pas de plus pour un espace propre avec des gestes comme le tri sélectif, les gobelets recyclables, des cendriers jetables. Nous créerons un événement mondial avec la première projection du film de Yann Arthus Bertrand « Human ».
3) Justement, pouvez-nous en dire plus sur les grands moments de cette édition ?
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On n’aura que l’embarras du choix, de la participation au concert de la famille Chedid, du débat sur la réindustrialisation, aux initiatives à prendre pour défendre un pouvoir d’achat en berne, aux rencontres avec des paysans en lutte pour leur survie. On pourra aussi rencontrer des ministres et responsables grecs ou voir Youssoupha ; visiter les 100 pays représentés au Village du monde, swinguer à l’espace jazz ou danser la gavotte lors du Fest Noz. Sept expositions vous ouvriront leurs portes à moins que vous préfériez déguster des huîtres au stand de la Loire-Atlantique ou la gastronomie du Sud-ouest à celui de la Gironde. Des dizaines de milliers de personnes ont déjà pris leur droit d’entrée. Des centaines de personnalités, des créateurs, des écrivains, des responsables politiques de toute la gauche et de l’écologie, des syndicalistes, des dizaines d’associations viendront faire cette fête pour « l’Humanité ». Pourquoi pas vous ? N’hésitez pas, vous ne le regretterez pas !
1 commentaire
Le mouvement communiste est-il un mouvement conquérant pour dépasser réellement le capitalisme grâce au communisme universel ou un mouvement d’appoint pour d’autres mouvements politiques ? S’il ne souhaite pas d’exister comme bien plus qu’une simple force politique d’appoint et freine lui-même son adaptation par ses transformations au vingt et unième siècle, pour le grand vingt et unième politique, il participe à la crise politique voire à l’indigence politique ? Les communistes à juste un peu plus de trois mois des élections régionales pour lesquelles des électeurs appréhendent fort de se trouver encore contraints de s’abstenir ; ne propose pas pour redonner ses lettres de noblesse à la politique mais aussi pour servir la population une politique pour le progrès réel de l’associatif culturel, utile, notamment pour les priorités des priorités, mais aussi sportif. La politique de l’associatif culturelle, la politique de l’associatif utile, la politique de l’associatif sportif, pour lesquelles il serait bon non pas d’avoir un grand système de service publique mais au moins pour la culture un service publique pour son informatisation souhaitée par les créateurs en associations, fiable, efficace, pérennisable ; ne sont pas lisibles encore à ce jour. De quoi vont parler les acteurs associatifs présents à la fête de l’Humanité ? Voter pour quoi lors des prochaines régionales ? Telles sont les questions des Citoyens.