- Views 851
- Likes 0
Samedi 13 septembre 2014
Fête de l’Humanité
Mesdames et messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et messieurs les représentants des Etats, des journaux et des organisations progressistes du monde entier
Cher(e)s, ami(e)s, cher(e)s camarades,
Bienvenue à toutes et tous au Village du Monde de la Fête de l’Humanité, que nous ouvrons, avec mon ami Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et Président du parti de la gauche européenne.
Merci d’être venus, cette année encore des quatre coins du monde.
Vous êtes là, chers amis, plus de cent délégations étrangères.
Venus témoigner de vos espoirs, de vos actions, de tout ce que vous réalisez chez vous pour une vie meilleure et pour changer le monde.
Bienvenue à vous tous, combattants de la liberté et de la justice par-delà le monde.
Bienvenue à vous, valeureux peuples d’Amérique latine qui avez fait le choix de sortir des chemins tout tracés de la soumission à l’impérialisme.
Bienvenue au grand peuple kurde qui fait face à la barbarie djihadiste.
J’en profite pour saluer la présence de notre amie Madame Fébrunyé, maire de Mardin, qui réalise un travail important avec l’association France-Kurdistan.
Bienvenue à notre ami cubain René Gonzalez qui a passé tant d’années emprisonné aux Etats-Unis et que nous sommes heureux d’accueillir libre à la Fête de l’Humanité.
Bienvenue à vous, les représentants de la jeunesse des pays arabes. Vous qui avez soulevé de si grandes espérances et qui continuez à agir pour la liberté et l’égalité.
Bienvenue à Fadwa Barghouti, épouse et avocate de notre frère, député palestinien, Marwan Barghouti qui croupit dans les geôles israéliennes.
Nous avons tous des histoires singulières, des situations géopolitiques différentes.
Les luttes pour le progrès prennent des formes singulières selon les pays et les continents. Mais nous avons tous en commun la volonté de promouvoir l’émancipation humaine.
D’autant que la révolution numérique, avec les réseaux sociaux nous rapprochent et permettent que nous nous parlions plus et mieux.
Soyez à nouveau chaleureusement remerciés pour votre présence.
Oui, plus que jamais, les temps que nous vivons appellent à un nouvel internationalisme, à plus de partage, et de solidarité internationale.
Isolés, chacun, chez soi, nous serons battus.
Alors que solidaires, tendus vers les mêmes objectifs, nous nous donnons la chance d’atteindre un plus haut degré de civilisation.
Et c’est urgent !
Le destin de l’humanité, le destin du genre humain, se joue dans les actuelles crises planétaires.
Notre « Terre patrie » est secouée par les spasmes d’une béante fracture entre les immenses progrès technologiques, scientifiques, médicaux, informatiques, et la pauvreté, la misère, les maladies, les modifications climatiques qui se répandent partout.
Notre « Société monde » est malade de la surexploitation des hommes et de la nature.
Malade de la concurrence généralisée, de l’accaparement des richesses par une infime minorité, malade de la guerre économique déclinée en guerre du tous contre tous, brisant les chaînes de solidarité traditionnelle.
Notre planète est de plus en plus meurtrie et brisée, par des décisions politiques prises dans les sommets du G7 ou dans les institutions européennes par le Fonds monétaire international, l’Organisation mondiale du commerce et la Banque mondiale, qui livrent nos vies et notre environnement aux pieuvres de la finance et aux grandes sociétés multinationales.
Songeons que le patrimoine des 67 familles les plus riches du monde équivaut à ce que possèdent 3 milliards 500 millions d’hommes et de femmes, soit la moitié de l’humanité.
Songeons que les quelques 500 millions d’euros nécessaires selon l’Organisation mondiale de la santé, pour éradiquer le virus Ebola représentent le prix de cinq avions Rafale.
Songeons à cette extravagante donnée ! Selon le magazine Times, le coût total de la guerre en Irak s’élève à 4000 milliards d’euros alors que selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture évalue à 22 milliards d’euros par an la somme nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde.
Comment accepter tant d’injustices ! C’est insupportable !
De quelque côté que l’on se tourne, le monde n’est que tension et fracas ; haines et drames humains, famines et terribles maladies, massacres et guerres de toutes sortes, religieuses ou interethniques ; populations déplacées de force, massacres de minorités, sanglantes et mortifères migrations.
Dans de nombreux endroits, la barbarie gagne du terrain : Gaza, Syrie, Liban, Irak, Nigéria, Mali, Lybie, Congo, Centrafrique, Birmanie, Afghanistan, Irak, Somalie et tant d’autres pays encore.
Les horreurs qui défilent sur nos écrans, dans les hauts parleurs des radios sont présentées de manière aussi banale que les bulletins météo, alors qu’elles sont les dramatiques manifestations d’une planète poussée dans un dangereux tourbillon où la politique de la force et de la terreur a remplacé la force de la politique.
Au sein même de l’Europe, l’orage menace derrière les tensions et la guerre des embargos déclenchée par les Etats-Unis et l’Union européenne, contre la Russie qui répond avec les mêmes moyens.
Contrairement à tous les engagements pris avec les dirigeants successifs de l’Union Soviétique, puis de la Russie, les dirigeants nord-américains ont décidé de faire de l’Ukraine l’une des bases avancées de la structure militaire de l’OTAN.
La place de la France dans une telle organisation n’est pas justifiée.
Exigeons ensemble la dissolution de cette machine de guerre d’un autre âge au service des intérêts étriqués de quelques pays occidentaux.
Car, cette stratégie de la tension peut mener au pire en Europe.
La souveraineté territoriale de l’Ukraine doit être respectée et rien ne saurait justifier une intervention extérieure, d’où qu’elle vienne.
Mais en quoi ce qui a été baptisé « soulèvement de Maidan » serait plus légitime que les expressions populaires en Crimée ou dans le Donbass ?
En quoi la liberté avance-t-elle quand des progressistes sont pourchassés et les communistes interdits comme au temps du nazisme ?
Dans son intérêt, l’Union Européenne doit discuter avec les dirigeants de la Russie en tenant compte de l’histoire et de la géographie, prôner le dialogue entre les deux nations au lieu de continuer à attiser les rouges braises de la division.
Ici, comme dans tout le Proche et le Moyen-Orient où sur le continent africain, l’origine des guerres a une couleur noire, celle du pétrole. Une odeur âcre, celle du gaz, le goût amer de ces guerres d’accaparement des territoires, des ressources énergétiques qu’il s’agisse du pétrole, du charbon, du gaz, du gaz de schiste et même de l’eau.
Elles ont pour décor l’offensive dévastatrice des multinationales et la multiplication des traités de libre-échange qui empêchent les nations d’emprunter des voies originales et souveraines de développement.
Elles ont pour arrière fond les violentes convulsions de l’engrenage mortifère, de la fuite en avant, de la course aux profits capitalistes, au moment où le système agonise dans une crise sans fin.
Chers amis,
Cet été, pour la troisième fois en six ans, la cinquième armée du monde, celle pilotée par l’ultra droite israélienne, a déversé sur Gaza un déluge de fer et de feu, expérimentant des armes de plus en plus sophistiquées, tuant des enfants, des femmes et des hommes, rasant maisons, écoles, hôpitaux.
Appelons les choses par leur nom : il s’agit d’un crime de guerre, un crime contre l’humanité et cela doit être jugé comme tel par la Cour pénale internationale.
Les manifestants de toutes les villes du monde ont été les visages et l’honneur de notre belle humanité.
Durant cette guerre, le gouvernement israélien a continué d’enfermer des militants, des enfants, de toute la Palestine et, à peine avait-il déversé son dernier missile sur Gaza qu’il volait 400 hectares de terre à Bethléem.
Ca suffit maintenant !
Nul n’ignore que le gouvernement israélien ne veut ni de vraies négociations, ni d’accord de paix, ni de réconciliation palestinienne, ni d’Etat palestinien.
Assez de faux semblants et d’hypocrisie.
Il faut contraindre les dirigeants israéliens à engager un processus de paix, avec obligation de résultats.
Cela implique de sortir des arrières pensées géopolitiques que nourrissent les pays occidentaux qui font d’Israël leur poste avancé dans le monde arabe.
Intervenons pour contraindre les Etats-Unis et l’Union européenne à appliquer le droit international.
Ils disposent d’outils juridiques, politiques, commerciaux pour faire entendre raison au gouvernement ultra-droitier de Tel-Aviv.
Exigeons, avec la pétition que l’Humanité a lancée cet été, de mettre le peuple palestinien sous protection internationale.
Agissons pour que l’Union européenne suspende l’accord d’association qui l’unit à l’Etat d’Israël puisque celui-ci s’exonère du respect de son article 2 qui impose le respect des principes fondamentaux des droits humains.
Agissons pour que L’Union européenne, comme les Etats-Unis cessent toute collaboration commerciale, à commencer par l’interdiction d’importer les produits alimentaires et les marchandises issus des « colonies ».
Agissons pour que tous cessent de fournir de l’armement militaire à ce gouvernement et demandons aux grandes entreprises qui participent d’une manière ou d’une autre à la colonisation et à l’édification du mur, de cesser toute activité tant que le gouvernement israélien ne se conforme pas au droit international ; tant que n’est pas créé un Etat palestinien, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, au côté d’un Etat israélien dont la sécurité doit être assurée.
Et nous avons, en Israël même, des forces et des personnalités éminentes engagées dans notre combat. Et je suis toujours heureux que la Fête de l’Humanité puisse une nouvelle fois réunir la résistance palestinienne, des députés et dirigeants du Parti communiste israélien et des militants de la paix.
Agissons également pour la libération de tous les prisonniers palestiniens, au premier rang desquels, notre ami, notre frère, le parlementaire Marwan Barghouti.
Agissons pour la levée du blocus, cette arme absurde qui génère misère et humiliation.
xxxxx
Chers amis,
Nous avons ces dernières heures, les yeux braqués sur le Moyen-Orient où s’est installé un soi-disant califat qui érige la barbarie la plus sanguinaire en principe de gouvernement.
Et nous voilà, en l’espace d’un peu plus de 20 ans, dans une troisième guerre d’Irak !
Une nouvelle guerre pour réparer les dégâts colossaux commis par les précédentes.
Mesurons l’absurdité de ces guerres toujours recommencées qui se nourrissent l’une, l’autre.
Les peuples paient cher, très cher, les théories et la guerre déclenchée par les néo-conservateurs nord-américains en Irak, en Libye et ailleurs.
Oui, clairement, le Moyen Orient doit se débarrasser de cette lèpre terroriste dont le crime est la loi !
Mais toute coalition doit se faire sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies. Les objectifs et les buts des frappes militaires auxquelles s’apprêtent à procéder la coalition des pays, sous l’impulsion de M. Obama, doivent être précisés et se faire en lien avec les forces démocratiques, sociales, syndicales de ces pays, dont celles qui déjà, combattent par les armes, es djihadistes.
Il ne faut pas que cette nouvelle guerre ajoute des monstruosités aux monstruosités !
La France ne peut s’engager sans un débat populaire, sans une consultation du Parlement.
Et elle doit, avec d’autres pays, rechercher les moyens d’autres formes d’intervention humanitaires, politiques, juridiques, scientifiques, au service des partis et mouvements susceptibles de reconstruire ces pays.
De ce point de vue, au lieu de cette entreprise de communication qu’a engagé le Président de la République, avec sa réunion de lundi, il faut travailler à préparer et à réunir une grande conférence internationale, sous l’égide de l’ONU, qui porterait sur les enjeux de la sécurité, de la paix, d’un développement nouveau pour le Proche et le Moyen Orient, incluant la reconnaissance de l’Etat palestinien et la dénucléarisation de cette région.
La duplicité des pays du Golfe doit cesser. On ne peut accepter qu’ils financent les groupes terroristes de la main droite et prétendent les combattre de la main gauche.
Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?
Le refus de reconnaitre les droits des peuples, l’aide apportée par les Etats-Unis aux pétromonarchies du Golfe pour mettre sous pression les mouvements de libération nationale, le chaos laissé par les guerres impérialistes pour le contrôle des ressources gazières et pétrolières ont favorisé la montée de l’intégrisme au Proche et Moyen Orient comme ailleurs.
Aujourd’hui les mêmes qui ont favorisé, financé ces mouvements poussent des cris d’orfraie voyant les monstres qu’ils ont eux-mêmes crées, contre des forces démocratiques et progressistes, leur échapper, tels des docteurs Frankenstein.
La réalité des peuples de la région, je pense en particulier à la longue lutte du peuple kurde pour la reconnaissance de ses droits, le droit des minorités religieuses, la prise en compte du droit à la sécurité de chacun, ne pourront ni émerger des partages coloniaux d’antan, ni des critères dits de stabilité qui ont entretenu les pires dictatures.
Partout agissons pour que la voie de la négociation prévale, pour que les intérêts des peuples soient respectés et que des solutions équitables et forcément nouvelles soient trouvées.
C’est pourquoi nous demandons que la France prenne ses responsabilités en convoquant une conférence internationale, pour la paix et l’avenir des peuples du Proche et du Moyen Orient
Jean Jaurès avait bien raison quand il disait : « Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise, pleine de chances mauvaises. En la donnant, on la retire ».
Prenons l’exemple du Mali : la seule intervention militaire ne règlera rien, si on ne fait pas le choix d’un développement équitablement partagé et si on ne respecte pas le droit des minorités, je pense notamment aux touaregs.
Partout, dans toutes ces crises ravageuses, se trouvent posées les questions du développement, de la justice dans le partage des richesses, inséparables du besoin de démocratie et de liberté, de souveraineté populaire et de nouvelles coopérations.
L’air, l’eau, sont des biens communs de l’humanité auxquels chacun doit avoir accès.
Faisons de la mise en commun de ces biens les fondements d’une solidarité, d’une nouvelle fraternité humaine.
Aux logiques de guerre économique opposons celles du co-développement, de la co-localisation des activités économiques pour un nouveau type de développement plus juste, plus écologique, plus durable.
A l’heure de la mondialisation, il ne peut y avoir de progrès que dans le partage. Le partage des savoirs qui ouvre droit à l’éducation, à la connaissance et à la culture. Le partage des pouvoirs qui garantit une souveraineté populaire et démocratique. Le partage des richesses, et une nouvelle manière de les produire.
Bref, un monde commun. Ce que nous appelons le communisme.
Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,
Ensemble, faisons résonner partout les voix de la paix et du désarmement en faisant de la journée internationale de la paix, le 21 septembre prochain, le grand rendez-vous des forces de paix.
Alors que les dépenses d’armement ont recommencé à augmenter sérieusement, que les stocks d’armes nucléaires peuvent pulvériser plusieurs fois la planète, les forces de paix doivent se faire entendre pour tracer la voie d’une humanité débarrassée de son arsenal nucléaire.
C’est urgent !
D’autant que des menaces et des périls nouveaux se font jour ou se précisent.
Les effets du réchauffement et des dérèglements climatiques qui ont d’ores et déjà de terribles conséquences, particulièrement sur l’eau et l’alimentation, menacent aussi des populations jetées sur les routes du monde pour fuir un horizon borné par les guerres et les pénuries de toutes sortes.
Alertons ! Agissons, afin que la conférence mondiale sur le climat qui va se tenir ici même l’année prochaine, débouche sur des initiatives concrètes.
Nos forces progressistes devraient sans attendre ouvrir des espaces de réflexions et d’actions pour défricher les voies nouvelles de l’émancipation humaine, du progrès social et écologique, de la paix.
Le développement international de la France et de l’Europe ne peut se réaliser dans la recherche de dominations sur les autres peuples.
Elle ne peut se réaliser dans une course effrénée au libre-échangisme, cet autre nom de la guerre économique.
Nous refusons les traités de libre-échange comme celui qui se négocie dans la plus grande opacité : le nouveau traité transatlantique dont l’objectif est de faire la part belle aux multinationales, de lever les derniers obstacles douaniers et d’abattre les indispensables normes sociales et environnementales.
Nous refusons les traités équivalents que les Etats-Unis tentent d’imposer dans le Pacifique, après avoir pris soin d’en exclure la Chine, ou celui que l’Union européenne a fait parapher en juillet dernier par les pays d’Afrique sub-saharienne et quatorze petites îles du pacifique.
Nous refusons, dans le même esprit le projet d’accord sur le commerce des services, baptisé TISA, négocié lui aussi dans le plus grand secret entre 23 pays à Genève et dont les documents confidentiels ont été révélés par l’Humanité, il y a quelques semaines.
Tous ces traités en gestation visent à dessaisir les peuples de leur souveraineté en permettant aux sociétés multinationales d’attaquer les Etats devant des juridictions privées lorsqu’elles jugeront que leurs intérêts sont mis en cause.
Nous en appelons à la mobilisation pour que ces projets funestes soient mis en échec.
Vous pouvez compter sur nous, vous pouvez compter sur les communistes et sur l’Humanité.
Vous pouvez compter sur nous au Parlement national comme au Parlement européen où nous allons les combattre pied à pied et chercher à trouver des majorités pour les mettre en échec, en lien avec les mouvements citoyens, sociaux, populaires, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique Latine, en Afrique, en Asie.
Cher(e)s ami(e)s,
Dans ce gigantesque bras de fer entre les forces du capitalisme financier et les peuples, des points importants ont déjà été marqués par les forces de progrès
Oui, mes amis, nous pouvons les mettre en échec, l’opposition à leurs projets gronde, le monde bouge…
Regardons par exemple ce qui s’est passé à la mi-juillet au sommet des « BRICS »(Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) à Fortaleza au Brésil pour créer un fonds de réserve et une banque qui peuvent être une alternative au FMI et à la Banque mondiale.
A côté de cet outil existe l’organisation de coopération de Shanghai qui constitue pour ces pays une alliance stratégique avec la Chine, à laquelle pourrait adhérer l’Inde.
Récemment, l’accord Chine-Russie sur la non utilisation du dollar dans leurs achats pétrolier est une forme de résistance.
De partout, d’Amérique Latine, d’Afrique, d’Europe, des forces se lèvent pour un nouvel ordre international, plus juste, plus solidaire, plus fraternel.
Notre monde commun a besoin d’une Organisation des Nations-Unies refondée, démocratisée, dont le rôle serait considérablement réévalué dans ses assemblées générales.
Il est indispensable de rétablir un véritable cadre multilatéral politique et diplomatique de résolution et de prévention des conflits.
Notre pays, l’Union européenne doivent cesser de se soumettre toujours plus aux exigences de la finance qui ne peuvent que conduire dans le mur et pousser à des replis identitaires et nationalistes dangereux.
Oui, tourner le dos à cette Europe de l’argent et des marchands, pour une Europe du travail, de l’écologie, de la solidarité, de la paix. D’une coopération mutuellement avantageuse avec les pays du sud et notamment ceux du pourtour méditerranéen ?
Aucune conscience humaniste ne peut supporter que des migrants fuyant les guerres et les misères, contraints de s’amasser sur des embarcations de fortune avec au bout du voyage, trop souvent, la mort tragique au large des côtes méditerranéennes.
Finissons-en avec cette Europe forteresse.
Par contre, Mobilisons-nous pour que soit mise en place une véritable taxe sur les transactions financières qui s’attaque aux produits hautement spéculatifs et soit réellement affectée au développement.
Oui, le monde doit changer de base. Il doit être transformé pour placer en son cœur l’humain d’abord, l’humain et son environnement, l’humain d’abord, vivant dans la paix.
L’ambition n’est pas nouvelle.
Les chemins pour l’atteindre seront à l’image d’un monde qui a réduit les distances et qui donc a décuplé les occasions de se rapprocher et de coopérer.
Oui, ensemble faisons vivre la fraternité, la solidarité et la paix entre les peuples.
Bref, réalisons l’humanité.
1 commentaire
Oui voilà des discours avec du souffle de telles façons que l’ indifférence , le détournement du regard et la méconnaissance sont jetés définitivement aux oubliettes . Je ne sais combien nous étions à la Fête de l’ Humanité mais ce Village de toute la Fête vivait en joie avec tous les prolétaires unis femmes et hommes . Oui de voir à -Cuba Si – le camarade cubain René Gonzales avec son épouse analysé avec brio tous les dangers de la stratégie de Washington ,et tous les camarades rassemblés , montrent à quel point l’ engagement est obligatoire pour en effet construire un monde commun . Tout blocus est détestable et montre les pulsions mortifères , que ce soit contre Cuba et contre la Russie et les sanctions ridicules et pleines d’ impérialisme de l’ OTAN/UE . La Lutte continue ,il y a encore trois anti-terroristes cubains dans leurs geôles . Quant à Israël et la création d’ un Etat palestinien avec des institutions républicaines où les forces communistes et le mouvement émancipateur seraient au pouvoir , cela fait es années de tragiques drames contre toute humanité : aucun respect , aucune disposition politique ( alors que depuis plus de 50 ans les contacts ont eu lieu et de tout poser sur la table ) pour avancer , sauf que du retour du religieux qui mène la danse macabre , les haines et conflits , pour ne pas résoudre par le politique tempéré , une vie pour deux états voisins avec des échanges et collaborations dans tous les domaines . Les forces vives communistes israéliennes et palestiniennes doivent prendre toute la direction des opération pour la Paix .