Discours d’inauguration du village du monde – Fête de l’Humanité 2018

le 19 septembre 2018

Discours d’inauguration Village du monde
Fête de l’Humanité 2018
Patrick Le Hyaric

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et Messieurs les représentants des Etats,

Mesdames et Messieurs les Représentants des journaux et organisations progressistes du monde entier,

Chers amis, chers camarades,

Bienvenue à chacune et chacun d’entre vous dans le Village du monde de notre 84ème Fête de L’Humanité.

Merci de nous faire l’honneur de votre présence au sein de cet espace important de la fête, dédié à la solidarité internationale.

Cet espace qui porte le nom d’un grand militant communiste, d’un humaniste au grand cœur, d’un combattant du droit international pour que justice soit rendue au peuple palestinien : Fernand Tuil.

Merci pour vos témoignages d’amitié.

Ici nous faisons chaque année fructifier nos rapports de confiance et de fraternité pour construire les réponses aux problèmes qui assaillent l’humanité.

Ici nous faisons vivre l’esprit internationaliste, malmené par les tensions et la résurgence de nationalismes agressifs.

Nous savons tous que nos combats communs ne trouveront de traductions concrètes que si nous joignons nos efforts par delà les frontières, en nous enrichissant de nos différences et de nos expériences singulières.

Puissent les multiples échanges que favorise cette fête nous permettre de renforcer plus encore les liens fraternels qui nous unissent.

C’est aujourd’hui plus qu’une nécessité : c’est un devoir.

Nous vivons un temps où l’histoire semble s’accélérer. Les craintes que nous avions hier se transforment, à très grande vitesse, en réalités et en menaces concrètes.

Des forces que l’on voyait il y a peu grenouiller dans le marécage nationaliste et obscurantiste, tenues à l’écart du pouvoir politique, se réveillent et s’agitent partout dans le monde.

Elles ne cachent plus leur ambition.

Elles prétendent au pouvoir quand elles ne l’ont pas déjà gagné !

Elles se nourrissent d’une peur instrumentalisée. Cette peur qui inhibe les consciences autant qu’elle attise les bas instincts.

Religieuses fondamentalistes ou nationalistes, elles mettent en scène de futiles oppositions pour noyer les mouvements démocratiques et progressistes dans tous les pays où elles crachent leur venin.

Elles ont pourtant la même ambition de museler les oppositions, de briser les libertés démocratiques, de brimer l’action syndicale jusqu’à la violence meurtrière, d’attaquer les droits des femmes, d’étouffer les voix d’émancipation.

Comment ne pas voir qu’elles ont prospéré sur l’essor du capitalisme financiarisé, cet ultralibéralisme qui s’impose autoritairement dans de si nombreux pays ?

Comment ne pas voir le regain dont elles bénéficient depuis la déflagration boursière de 2008 et ses conséquences sur les sociétés, poussées à l’asphyxie sous la menace de marchés financiers tous puissants, il y a dix ans exactement, et dont nous n’avons peut-être pas mesuré l’exacte portée.

Ces idéologies ne sont que le reflet sordide d’un monde sans horizon.

Oui, il y a danger !

Oui, le besoin est urgent et vital de bâtir entre les forces progressistes, écologistes, socialistes, communistes du monde entier de nouveaux ponts, de les consolider jusqu’à construire des résistances communes et frayer, avec nos singularités, nos histoires, de nouveaux chemins d’humanité.

Nous refusons de rester spectateur d’un monde où se développent à pas cadencé les inégalités, où une poignée d’individus possède autant que la moitié de l’humanité.

Le capitalisme mondialisé fait subir sa crise à l’ensemble des peuples. Il entrave leur développement harmonieux.

Partout, il s’affranchit des compromis qui lui ont été imposées par les luttes populaires.

Partout, il redouble de violence dans l’exploitation du travail humain et des ressources naturelles.

Affaiblissant ici les droits sociaux. S’attaquant là aux normes sociales et environnementales par des traités de libre-échange

Cachant dans des paradis fiscaux des sommes colossales soustraites à l’intérêt général, soustraites à la satisfaction des besoins humains parfois jusqu’aux plus élémentaires en matière de santé, d’éducation ou d’alimentation.

Chacun pressent que l’humanité court à l’abîme si elle se laisse guider par la recherche permanente du meilleur taux de profit, sourde aux grands enjeux sociaux et écologiques.  Elle ne sert alors que les passions tristes et déchainées des égoïsmes rances.

Ce sont bien les modes de production, de consommation et d’échanges dont la catastrophe climatique révèle au grand jour les impasses.

C’est bien cet enjeu qu’ont soulevé des millions de femmes et d’hommes en manifestant en masse la semaine dernière dans de très nombreuses villes du monde.

De cette fête de l’Humanité, nous leur apportons plus que notre sympathie : nous leur apportons toute notre énergie militante, tout notre soutien, actif et déterminé, pour faire monter dans les consciences le grand et décisif enjeu écologique.

La préservation de la biodiversité comme la lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas des enjeux autonomes.

Ils ne sont pas déconnectés, séparés, dissociés de tout ce qui fonde notre vie collective. Les famines dues aux sécheresses sur le continent africain comme les phénomènes climatiques extrêmes qui frappent les populations les plus fragiles en témoignent amplement.

Parce qu’ils mettent en lumière les conditions d’existence de l’être humain et spécifiquement de toutes celles et ceux qui travaillent chaque jour à bâtir notre monde, ils sont étroitement liés à l’égalité sociale comme à la démocratie.

Ils sont étroitement liés aux inégalités comme au pouvoir de décision des citoyens dans la cité et celui des travailleurs dans l’entreprise.

Ils sont étroitement liés au pouvoir de décision sur la production.

Voilà pourquoi les gouvernements des pays les plus riches qui fixent le cap de la mondialisation capitaliste rechignent tant à respecter leurs engagements.

Voilà pourquoi M. Trump a rejeté l’accord sur le climat, signé ici même, lors de la Conférence de Paris.

L’humanité progressiste doit faire entendre sa voix face à cette course à l’abime où des apprentis sorciers foulent aux pieds des vérités avérées et étayées.

Elle doit se saisir de l’enjeu environnemental et climatique pour porter un projet politique social, démocratique et écologique, de solidarité et de paix.

Elle doit soutenir, porter, amplifier la voix des femmes qui se sont faites les porte-voix de cette moitié minorée de l’humanité.

Ces femmes qui, à travers le monde ont porté cette année l’exigence d’égalité ; qui ont porté avec un courage exemplaire le combat contre le dédain, les dominations et violences qu’elles subissent au quotidien.

Que cette fête de l’humanité soit celle de leur combat libérateur !

Un combat pour l’égalité qui est celui de toute l’humanité.

Chers amis chers camarades,

C’est bien notre commune humanité qui vacille.

Le grand vacarme mondial n’est que l’écho de ses spasmes et de ses tensions.

A l’angoisse d’un monde menacé par la catastrophe écologique s’ajoutent les guerres qui se déploient ou menacent de se déployer.

Ces guerres qui restent le quotidien de centaines de millions de nos semblables sur chacun des continents.

Ces guerres qui bloquent toute perspective de progrès, entrainant des populations entières à se soucier de survivre et non de vivre.

Ces guerres que certains, ici même en Europe, croient n’être qu’un lointain mirage mais qui pourtant s’installent durablement en son sein, dans le Dombas ukrainien, dans un contexte de tension entre les pays de l’Europe orientale et la Russie, attisée par les Etats-Unis.

Il est temps, plus que temps que les accords de Minsk soient enfin appliqués !

Ces guerres qui n’en finissent pas d’ensanglanter le Proche et Moyen-Orient où des peuples entiers sont pris dans un engrenage de fer et de feu. Cette terre de convoitises où des puissances prédatrices ne s’arrêtent jamais de fomenter la prochaine guerre.

Quels résultats ont eu les guerres au Yémen, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, si ce n’est un inextricable chaos ?

Quel résultat aurait une offensive militaire contre l’Iran, cet Iran chassé du dialogue international par la volonté des seuls Etats-Unis et de leur vassal israélien alliés aux théocraties rétrogrades du Golfe, avides de reconfigurer à leur avantage l’ensemble de la région ?

Ces Etats-Unis qui prétendent agir pour la paix mais dont les dépenses militaires égalent celles de la Chine, de la Russie, du Royaume Uni, de la France, de l’Inde, et de l’Arabie saoudite réunis.

Ces Etats-Unis qui utilisent l’Alliance atlantique pour maintenir leur hégémonie, sur le contient européen et désormais sur les rives « pacifiques » en Colombie pour  cadenasser les aspirations émancipatrices des peuples d’Amérique latine.

Non la France n’a rien à faire dans cette machine de guerre !

Les Etats-Unis sont bien force de guerre et de chaos, adjoignant à leur puissance militaire celle de leur billet de banque pour briser tous les mécanismes multilatéraux et contrôler le commerce mondial.

Nous refusons cette politique du rapport de forces borné !

Nous affirmons la nécessité d’un multilatéralisme qui prenne en compte les aspirations des peuples du monde.

Nous affirmons la nécessité d’une Organisation des Nations Unis rénovée, de traités commerciaux indexés sur le progrès social, écologique et sur le co-développement.

L’été dernier quelques 122 pays ont signé le premier traité de désarmement nucléaire donnant à l’aspiration des peuples à la paix une résonnance nouvelle.

La France ne l’a pas fait.

La France peut et doit le faire. Elle doit avoir le courage et la lucidité de soutenir et d’accompagner l’aspiration mondiale au désarmement.

Voilà ce que nous dirons avec force le 21 septembre prochain en participant partout en France aux marches pour la paix aux côtés du Mouvement de la Paix.

Oui la France et l’Europe peuvent agir sur le cours des événements.

La France et l’Europe peuvent et doivent gagner un nouveau rôle dans les relations internationales. Elles le peuvent en s’affirmant partout en défenseurs du droit international.

S’il préserve, comme il a su le faire en d’autre temps, son indépendance, sa liberté de jugement et d’action, notre pays, en parlant à tout le monde, peut occuper une place originale sur la scène internationale. Une place qui lui permette d’y jouer un rôle efficace dans la résolution des conflits.

Pour le respect de ce droit international chaque jour un peu plus bafoué, piétiné par des puissances qui se croient les mains libres d’imposer leurs vues à l’ensemble des peuples.

Oui la France et l’Europe doivent agir pour la libération du peuple palestinien et le respect des résolutions des Nations Unies.

Elles doivent s’opposer à l’infâme colonisation des terres palestiniennes par un gouvernement israélien qui n’en finit pas de s’abîmer dans une ségrégation de sinistre mémoire, le racisme et la violence à Gaza comme Cisjordanie, nouant des alliances avec les pires gouvernements d’Europe et du monde.

Un peuple palestinien qui subit les feux croisés de l’armée israélienne et de l’administration Trump qui, chaque semaine, s’acharne à de nouvelles humiliations, fermant un jour leur représentation diplomatique dans son pays, annulant l’autre l’aide aux agences des Nations unies, essayant encore de rayer d’un trait le statut de réfugié.

C’est à la lutte contre les injustices subies par le peuple palestinien que se mesure le courage des chancelleries.

Oui la France peut et doit agir pour la libération de notre ami, de notre camarade Salah Hamouri !

Elle peut et doit agir pour la libération de Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens !

Faisons monter de cette exigence de toutes les allées, de tous les espaces de la fête de l’Humanité.

Faisons monter la lutte pour la liberté de tous les démocrates, militants politiques et syndicaux embastillés en Turquie, au Maroc, en Russie, pour la liberté du peuple kurde, otage des ambitions impériales.

Faisons monter la lutte pour la libération de notre camarade Mumia Abu Jamal qui croupit encore et toujours dans les sinistres couloirs de la mort états-uniens.

Faisons monter la solidarité avec le peuple brésilien qui vient d’être empêché de porter ses larges suffrages sur notre ami et camarade Lula.

Lula accusé, au fond, d’avoir sorti des dizaines de millions de brésiliens de la misère.

Lula accusé d’être l’espoir non seulement du peuple brésilien, mais aussi de tous les peuples d’Amérique latine que les oligarchies locales alliées aux Etats-Unis refusent de voir se dresser pour la liberté et l’égalité, quitte à rejouer la carte des juntes et du fascisme.

Chers amis chers camarades,

Au cœur des tensions mondiales l’Europe, notre Europe, est en proie à des démons. Assaillie par des rivalités entre Etats et blocs qui prospèrent sur sa décomposition.

Elle se révèle incapable de relever les défis d’humanité, au premier rang desquels l’accueil des réfugiés et exilés.

Ce que certains appellent crise migratoire est avant tout la crise de la construction européenne elle-même, une crise des valeurs humanistes qu’elle prétend défendre et qui ont laissé place à l’orthodoxie glaciale de ses traités-camisole, contre les travailleurs, contre la démocratie contre les solidarités.

L’Europe a fait le choix de sa barricader, troquant un dispositif de sauvetage efficace baptisé Mare Nostrum pour une police des mers répressive appelée Frontex.

Elle a laissé prospérer ces accords de Dublin qui, en faisant reposer l’accueil sur les pays côtiers, répondaient plus de l’égoïsme et de la lâcheté que de la solidarité et de la coopération.

3100 vies englouties sur toute l’année 2017 !

Et ce chiffre atroce connait une hausse vertigineuse depuis le début de cette année 2018.

Plus aucun mort en méditerranée, oui c’est possible !

Oui, c’est notre objectif !

Nous saluons les milliers de citoyens, de militants, les forces associatives et humanitaires qui ont porté secours aux populations en détresse, dans les mers comme aux abords des frontières, puis assuré leur accueil dans des villages de France.

Certains sont ici parmi nous. Je les salue fraternellement. Ils et elles sont le visage d’une humanité rayonnante et conquérante.

Ils et elles contribuent à lever le voile sur cette Europe des égoïsmes qui refuse de mener la politique d’accueil audacieuse dont elle a largement les capacités.

Oui elle le peut, à condition de libérer les populations immigrées des griffes patronales exploiteuses autant que des passions xénophobes.

Avec un droit social avancé.

Avec des partis et des forces syndicales mobilisées pour l’égalité politique et sociale.

Oui, elle doit aider les Nations-Unies à élaborer son pacte mondial pour les migrations.

Nous avons le devoir de révolutionner cette Europe pour qu’elle devienne celle des travailleurs et des coopérations, non plus celle du dumping social et des concurrences qui s’abiment dans le nationalisme.

Pour que la création monétaire cesse d’irriguer les circuits financiers et répondre à des objectifs sociaux et écologiques, pour permettre de financer un fond de développement des services publics.

Chers amis, chers camarades.

Peut-être ne mesurons-nous pas toujours, dans le brouhaha mondial, la portée des luttes qui s’y déroulent,

Peut-être ne mesurons-nous pas toujours les esquisses de solutions qui s’affirment à tâtons dans les contradictions mêmes de l’histoire en marche.

Le mouvement mondial des femmes pour leur libération et contre les dominations est l’un de ces signaux au fort potentiel révolutionnaire.

Quel qu’en ait été l’étincelle, un hashtag ou un producteur de cinéma lubrique, ce mouvement a embrasé les plaines de l’indifférence, en Argentine, au Chili, en Iran, en Espagne ou encore en Irlande, ce pays où les femmes viennent d’arracher le droit à disposer de leur corps.

L’inégalité fondamentale et immémoriale de nos sociétés est sous le feu d’une saine critique et de justes revendications qui peuvent porter l’humanité entière vers un nouvel âge de son développement, vers de nouveaux progrès.

Oui il y a des leviers pour des luttes communes et nouvelles quand monte dans de nombreux pays la colère contre l’évasion fiscale qui se chiffre à 350 milliards d’euros chaque année. 350 milliards détournés, volés par les grandes entreprises et leurs actionnaires, véritable pillage organisé des classes populaires, ces classes populaires qui produisent en dernière instance les richesses du monde.

Oui il y a des leviers de luttes communes quand croît la conscience du péril écologique et des impasses du mode de production capitaliste.

Oui il ya des leviers de luttes et de coopération nouvelles avec les peuples africains qui accèdent, un demi-siècle après leur indépendance à un nouvel âge de leur développement.

Il est temps, grand temps que les pays d’Europe, que la France, que l’Union européenne renoncent à l’Europe forteresse et jettent avec les pays d’Afrique les bases de coopérations mutuellement avantageuses.

Il est temps, grand temps que cesse la condescendance occidentale à l’égard d’un continent qui est en train d’offrir à l’humanité son visage futur.

Plus qu’ailleurs et en raison de leur formidable démographie, les sociétés africaines ont besoin d’un développement harmonieux et souverain.

La coopération déjà bien avancée de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne avec la Chine – dont je salue ici l’importante délégation – suscite bien des sarcasmes chez des élites occidentales qui ses entent dépossédés. Puissent ces coopérations et investissements colossaux aider les peuples africains à surmonter leurs difficultés et poser les bases d’un nouvel équilibre mondial.

La Chine engagée dans l’édification d’une nouvelle route de la soie proposant des échanges et des coopérations d’un type nouveau.

Voilà qui nous intéresse, voilà qui peut susciter, si nous nous y engageons sur les bases saines du dialogue et de la coopération, une perspective de progrès pour de nombreux peuples.

A l’heure où la suprématie du dollar dans les échanges internationaux conduit les Etats-Unis à en faire un instrument de leur volonté de domination et une arme dans la guerre commerciale, nous prêtons toute l’attention nécessaire au groupe dit des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui poursuivent leur coopération économique et financière à des fins d’émancipation.

Ici se nichent des motifs d’espoir. Ici se manifestent de nouvelles perspectives.

Les défis du monde appellent bien d’autres réponses que la guerre commerciale imbécile de Trump, ou que les dogmes libéraux et les traités qui s’en inspirent, qui organisent la concurrence généralisée en faisant sauter une après l’autre les protections sociales, environnementales et sanitaires.

Nous avons déjà mobilisé des forces considérables contre le traité avec le Canada, ou celui avec les Etats-Unis. Il faut poursuivre, amplifier la lutte contre ces traités qui détruisent les tissus productifs et les agricultures locales, dans l’unique but de donner au capital international et aux frimes qui les représentent le souffle qui leur manque.

C’est à d’autres traités équitables que nous appelons.

Ce sont les règles du jeu elles-mêmes qu’il faut changer. Sans quoi le risque est grand de voir l’idée même d’humanité sombrer dans l’addition mortifère de nationalismes.

Chers amis,

Tout tend à montrer qu’aucune des luttes décisives ne se gagnera isolément.

L’enjeu climatique et environnemental, le défi migratoire, le développement durable, la lutte contre les inégalités et la concurrence sauvage, la lutte contre les grands fléaux sanitaires, la résistance à la gangrène nationaliste, la construction d’une alternative à la mondialisation capitaliste, appellent à l’union solidaire des forces que nous représentons.

Multiplions les échanges entre nous, apprenons à mieux nous connaitre.

La fête de l’Humanité est là pour ça. C’est l’une de ses raisons d’être, l’une de ses vocations. C’est la fête de la liberté, de la fraternité.

Prenons rendez-vous pour l’avenir, pour les actions, les idées nouvelles que nous allons nécessairement être appelés à lancer.

Oui c’est ensemble et en élargissant encore les forces qui s’engagent, en travaillant à l’union populaire et à l’union des forces de transformation que nous élargirons nos chemins d’humanité.

Je vous remercie de votre attention.


2 commentaires


CHARLES Malakhia 8 octobre 2018 à 15 h 39 min

Encore une fois , je trouve le discours de M Le hyaric , formidable d’enthousiasme et d’idée de progrès , c’est un appel vibrant à l’ unité des luttes locales et mondiales . C’est pour cela et croyant à son esprit d’ouverture que je lui est adressé un livre citoyen : la resistance civile mondiale …. l’a t il reçu et qu’en advient -il ? je remercie l’éminent camarade de bien vouloir m’envoyer un message en retour !!! peut importe la teneur!!! négative ou positive !!! mai accorder à un citoyen qui croit aux même idéaux de lutte de liberté et de justice ; serait bien agréable pour notre savoir vivre ensemble !!!

chb 13 octobre 2018 à 10 h 34 min

Révolutionner l’Europe. Ah qu’elle est bonne cette idée. Mais de l’intérieur ? vous êtes bien placé pour savoir que c’est impossible.
Quitter l’UE et l’OTAN et le FMI, ça serait déjà pas mal. Ces trois institutions, dont notre indépendance est souvent victime, comptent aussi sur la France complice pour réprimer à tout va et exploiter la misère.

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