Tous au pied du mur !

le 17 octobre 2013

image vote

Après les législatives partielles de Beauvais et celle de Villeuneuve-sur-Lot, l’élection cantonale de Brignoles est un nouveau et cinglant signal de la profondeur du rejet des politiques mises en œuvre hier et aujourd’hui. Elle est aussi la manifestation d’une sorte de désespérance qui parcourt les têtes et les cœurs. S’y ajoute ce qui est ressenti par beaucoup comme des mensonges et des trahisons des élites politiques et médiatiques qui tiennent avec insolence le haut du pave depuis plus de trente ans. L’utilisation du bulletin de vote extrême-droite et l’abstention sont deux comportements politiques qu’on ne peut assimiler. Elles ne peuvent avoir la même valeur. Mais elles aboutissent au même résultat. Ce sont des manifestations certes  différentes pour faire connaître son mécontentement, sa protestation contre les politiques qui nourrissent la mal vie et la crise, le rejet d’un système politique où les citoyens ne sont ni écoutés, ni entendus. Elles protestent contre des responsables politiques qui s’accaparent et se partagent tous les pouvoirs et sont considérés soit comme  corrompus, soit menteurs.

 

L’espoir a quitté de nombreuses électrices et électeurs, dès lors que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, élus contre la politique de N. Sarkozy, mettent en œuvre une large part de son programme économique et social tandis que la droite est accusée par le Medef de ne pas y avoir pensé plus tôt. L’UMP valide une grande partie des thèses dangereuses de l’extrême-droite. L’ancien premier ministre F. Fillon, pourtant réputé « gaulliste social et catholique », allant jusqu’à refuser de faire une différence entre un candidat de gauche et un autre d’extrême-droite, tandis qu’un éditorialiste du « Figaro » osait écrire que « Mme Le Pen était le leader du Front de gauche ». Et il a fallu que ce M. Copé, qui il y a quelques semaines, s’était fait détecteur de pains au chocolat, ose affirmer dans une émission de télévision, sans que personne n’y trouve rien à redire, que « le programme du Front national était la copie de celui du Parti communiste ». Quelle indigence ! Quelle bassesse ! Pourquoi M. Copé ne débat-il pas avec les communistes de la sécurité sociale, des retraites, du niveau des salaires, des services publics, du budget de l’Etat, du bilan de l’Europe libérale au lieu de tomber dans ces aberrantes facilités ? C’est donc un ensemble d’éléments donnant une ligne générale, poussant au brouillage général des repères, à la confusion des valeurs, jusqu’aux principes républicains peu à peu bafoués dans les discours et rognés dans les actes qui, conjugués avec les difficultés grandissantes de vie, alimentent le terreau sur lequel se délite la politique et la société. Il en est ainsi de la laïcité, du féminisme ou encore de la solidarité avec ces campagnes contre les plus démunis, renommés « assistés » ou encore ces abominables rotomontades simplistes contre dix-sept mille Roms, dans un pays de soixante millions d’habitants. Sans parler de  ces saillies permanentes et imbéciles contre les syndicats ou le Front de gauche, rejeté dans le camp dit des « extrêmes » par le média-business qui contribue à la banalisation du Front national, comme des enfants qui jouent avec des allumettes. Ceux qui font profession d’expliquer que le Front de gauche ne doit plus critiquer la politique droitière du gouvernement, au prétexte que ce sont des responsables se réclamant de la gauche qui la mettent en œuvre, alimentent à leur manière cette mortelle confusion et ferment toute perspective de changement progressiste, donc toute amélioration de la vie quotidienne. Et le député socialiste, Cambadélis vient de franchir un cap en ce sens, en expliquant que le paysage politique est désormais constitué d’un tripartisme UMP-PS-FN. Rien de tel pour boucher l’avenir !

 

Et l’Union européenne ultralibérale qui n’a cessé d’être présentée d’un commun accord par les socialistes et la droite, comme un havre de « prospérité » à venir, en est l’exact contraire. Les phénomènes politiques que nous connaissons en France s’observent dans toutes les nations européennes. Les combinaisons de gouvernements dits «techniques », mais imposées par Bruxelles et le FMI, ou des gouvernements où s’allient socialistes et droite pour mettre en oeuvre la même politique, ne peuvent que donner le sentiment à nos concitoyens qu’ils sont face à un mur, sans perspective d’avenir. Partout en Europe, quelles que soient les situations et les configurations politiques, prospèrent des extrêmes-droite jusqu’à voir certaines s’installer dans des gouvernements. Dans le cadre de la mondialisation capitaliste en crise, les oligarques veulent faire accepter la destruction de toute idée de progrès social et humain, toute idée de « commun », de « bien public » au bénéfice de la guerre de tous contre tous, camouflée derrière le savant vocable de « concurrence libre et non faussée » qui sous-tend  l’individualisme et la division permanente.

 

Au-delà du débat immédiat, il est donc de la responsabilité des forces progressistes de répondre avec nos concitoyens qui cherchent des issues politiques à la crise de sens qu’affrontent nos sociétés, à la crise « d’utilité » que subissent une multitude de professions, des médecins aux agriculteurs, des techniciens aux ouvriers, des enseignants aux chercheurs, des infirmières aux pompiers comme aux juges. Tous sont maltraités, fustigés par des élites qui les assimilent à des privilégiés au moment même où ils sont agressés dans l’exercice de leur métier.

 

C’est dans tous ces interstices de l’insécurité humaine et environnementale, de la destruction des valeurs, de l’injustice galopante avec un pouvoir se réclamant de la gauche, que prospèrent le dégoût, le désespoir, générant l’abstention et le vote d’extrême-droite. En apportant des réponses simplistes, en apparence de bon sens, à des problèmes et des difficultés qu’affrontent nos concitoyens dans leur vie quotidienne, ce parti est la voiture balai de tous les mécontentements, de toutes les peurs. Il est devenu un outil de la protestation et peut être utilisé comme une alternative possible. Et prenons bien garde ! On ne peut être tranquille en jouant sur le fait que la famille Le Pen puisse servir de faire valoir ou de repoussoir à l’occasion de l’élection présidentielle. Le moment peut survenir où l’électorat de droite traduira dans le vote extrême des valeurs et des aspirations communes, portées par une extrême-droite ripolinée, encore plus dangereuse. L’analyse des mouvements contre le mariage homosexuel en dit très long de ce point de vue !

 

C’est parce que prospèrent des idées simplistes, une propagande inouïe contre le monde du travail et toute idée de « bien commun », du vivre ensemble, qu’existe une menace grave contre la démocratie. C’est dire la grande responsabilité des journaux et des médias pour clarifier des débats, en impulser d’autres au service de l’intérêt général, y compris s’agissant de nous. C’est dire la responsabilité historique des forces progressistes pour la transformation sociale et écologique. Elles ne pourront pas faire face à ces responsabilités sans se transformer elles-mêmes sans faire effort de refondation pour se mettre au diapason de la profonde crise démocratique et politique actuelle, sans apporter des réponses neuves pour un renouveau social et démocratique, sans affronter les défis, les angoisses et les peurs auxquels sont confrontés nos concitoyens et nos sociétés pour inventer avec eux le renouveau citoyen. Elles sont toutes au pied du mur !

 

Humanité Dimanche


21 commentaires


Morton 17 octobre 2013 à 12 h 42 min

Je partage cette vision que la désespérance est grande et que l’abstention qui en découle favorise “l’émergence” du FN comme force politique de premier plan, ce à quoi n’ a pas peu contribué le racolage politicard de Sarkozy et ses séides, – de même que la surenchère actuelle au sein de l’UMP dans la bassesse et l’amalgame mensonger…mais il y a un manque manifeste de lutte idéologique depuis plusieurs décennies et qui se paie aujourd’hui sur le champ dévasté du paysage politique et l’appétit de la presse pour les généralisations faciles et abusives . Quel déclin!

Bernard 18 octobre 2013 à 10 h 30 min

l’avenir de l’humanité est dans la compréhension de sa nature spirituelle, l’Instinctive Pulsation a été donnée dans une phase critique d’instabilité sociale mondiale, son objectif est d’unir les esprits, plus loin que la peau, dedans, plus loin que le sang, dedans, plus loin que les os, dedans, cette nouvelle balaye beaucoup de dogmes, vous m’en voyez navré, mais je n’y peux rien, “et pourtant elle tourne” fredonnait en son temps un illustre condamné.
J’invite donc pour la énième fois un journaliste de l’Huma à cliquer sur mon nom (Bernard) pour accéder au site et expérimenter les 5 tempos que je propose formant l’Instinctive Pulsation, bonne découverte.

MARCHAND Guillaume 18 octobre 2013 à 21 h 06 min

Non, Morton. Il n’y a de déclin que le déclin du Parti, qui a laissé la place à une vacuité où s’engouffre l’ennemi juré des travailleurs, en les dupant aisément du fait de leur apolitisation.
Mais quia dépolitisé les masses ?
Force est de constater que le PCF stalinien puis réformiste en fut le 1er responsable. Mais le nouveau PCF qui est en train de naître du choix fait par la plupart des communistes, dont je suis, apporte un nouvel espoir et offrir une perspective aux travailleurs. Le FN reculera donc si nous maintenons ce cap.
Vive la Commune !
Vive le Communisme !

Primet 17 octobre 2013 à 15 h 45 min

Analyse sans faille qui aide à ne pas s,égarer sur des chemins de traverse mais moins d,accord sur le “Tous au pied du mur”et puisque le PCF semblerait donc l,être implicitement sauf grossier contresens il a néanmoins pas lieu de se battre la coulpe parce qu,une part majeure de notre histoire parle quand même en faveur de celles et ceux qui n,ont jamais lâcher prise dans le combat pour l,émancipation hier comme aujourd,hui.Le retour critique indispensable sur nous-mêmes nous l,avons fait et que faire d,autre que ce que nous faisons en ce moment pour résister expliquer agir et proposer face à la déferlante ultra libérale . Suis persuadé sans avoir pour autant la foi du charbonnier que la situation difficile que nous traversons n,est pas inéluctable en travaillant les contradictions de nos adversaires et de notre ennemi héréditaire et en démontrant par nos actes que ” le on ne peut pas faire autrement”etc…est résistible !L,abcès finit la plupart du temps par crevé sauf à s,enkyster trop longtemps.Surtout maintenons notre cap et les attaques sans nuances dont nous sommes de plus en plus l,objet sont plutôt des signes encourageants y compris pour apporter des réponses neuves voire “hors normes”…Des occasions pourraient nous être données plus vite que prévu .Ne les ratons pas

BONVIN Francois 17 octobre 2013 à 16 h 29 min

Je suis parti de France, un peu plus de 25 ans, dégouté du pays. Je reste parsuadé que seule une révolution armée peut sortir la France de la crise de confiance du peuple. Une liquidation des “elites”corrompues et ignardes.

Lo Piccolo 17 octobre 2013 à 22 h 14 min

Bonsoir Patrick,vous faites une juste analyse de la situation, je remarque quand même, que vous critiquez avec juste raison ce gouvernement ( soit disant socialiste alors que, je le vois tout juste social démocrate de droite) je vous donne entièrement raison, sur les critiques de ce parti,mais il y a une chose que je ne comprends pas, comment se fait il que le parti, semble être un peu à côté de la plaque, en voulant faire des listes communes avec avec ces démocrates sociaux,je pense que c’est cette politique incompréhensible qui affaibli le parti, parce que dans mon entourage chaque fois que je discute avec mes amis,ils me reprochent, que c’est la même la même politique de droite, qui se fait avec l’assentiment des communistes, car rien ne change et que les communistes, sont les égaux de ces démocrate sociaux puisqu’ils le soutiennent en se ralliant à eux, je pense qu’il faut faire des listes communes seulement avec ceux de la vrai gauche qui veulent complètement changer la donne,et qui soient d’accords pour attaquer vraiment le capital, et réduire toutes ces injustices de salaires que touchent tous ces personnes qui arrivent à gagner en un mois, plus qu’un ouvrier dans le travail de toute une vie,je crois que si ce changement de politique se faisait, les vrais hommes de gauche allaient vite retrouver la confiance qu’ils ont perdus sur nos dirigeants,mais il faut définir une véritable politique de gauche ensemble,et ne pas s’accoquiner avec personne, rester ferme sur ce que l’on a convenu avec le peuple, quitte peut être à perdre un peu d’électeurs en un premier temps ,mais qui reviendront vite à la prochaine élection quand ils se rendront compte qu’ils se sont trompés.J’espère quand même que si les électeurs voient un vrai changement dans l’attitude des communistes on ne sera pas loin d’un très bon résultat.Bonsoir Alfred.

pellizzoni 18 octobre 2013 à 14 h 30 min

simone.pellizzoni@sfr.fr
je suis tout a fait d’accord, les communistes n’auraient pas dû cautionnner le parti socialiste, pour éliminer Mr Sarkozy. Les Français sont dans le désarroi, ils ne croient plus aux hommes politiques, qui se déchirent entre eux sans apporter une véritable solution

Donna Summer 17 octobre 2013 à 22 h 23 min

Les Français les plus démunis se sentent trahis par les hommes politiques ils votent pour le Front National pour exprimer leur colère leur désarroi un ras le bol d être pris pour un con. leur pouvoir d achat baisse au fur et à mesure veulent un changement et surtout être écouté.

breteau jean claude 18 octobre 2013 à 8 h 08 min

Je partage totalement ton analyse le pouvoir en place ,utilise le s fascistes contre la gauche et ce sont les nantis qui en profitent ,pas le peuple .Mais est -ce pour clarifier la situation qu’une alliance peut se faire ,avec les supporters de cette politique mortifére à Paris .Ce n’est pas digne de notre histoire et de nos valeureux ainés,tel le colonel Fabien et tous nos camarades de la résistance ,eux avaient des c……s

Fauvel 18 octobre 2013 à 8 h 56 min

C’est l’espoir qui abandonne la Gauche.
Le Social ce n’est pas le Socialisme , et encore moins le Communisme.
Le Social y’en a marre !
Les impôts pour renflouer des entreprises destructrices y’en a marre !
Nous voulons simplement vivre dignement de notre travail, avoir un toit , fonder une famille , voir grandir des enfants qui auront une vie meilleure que nous.
Nous voulons partager des expériences festives et culturelles ; sauver la “maison qui flambe” .Vivre Ensemble , nous aimer librement!
Gagner sa vie et de l’argent conduit à la ruine humaine!
Un pour tous, tous pour Un …Vive le Communisme

Michel Berdagué 18 octobre 2013 à 9 h 11 min

Patrick,
Excellentes analyses , de l’ article le plus commenté : ” L’ alerte est très sérieuse grave et inquiétante ” à ” Tous au pied du mur ” le Toutes étant les forces progressistes avec la responsabilité historique qui devient de plus en plus urgente et manifeste . Oui nous devons rassembler les Communistes engagés rien que par le nom communiste par une critique radicale du capitalisme impérial qui s’ est senti poussé des ailes pour nous imposer le tout financier privé planétaire et déclaré indépassable , donc qui a depuis des dizaines d’ années pris le pouvoir dans toutes les instances nationales et internationales sauf dans des pays qui luttent contre cet impérialisme de stade suprême et pas des moindres . Je ne pense pas qu’ il faille jurer sur ses bourses du machisme plus ou moins grosses et pleines pour entrer en Résistance et que vivent les F.T.P. et F.T.P./M.O.I. Et de rappeler de grandes Résistantes Danielle Casanova et beaucoup….

Primet 18 octobre 2013 à 9 h 45 min

oui le communisme ne se réduit pas à la seule question sociale et à la seule lutte des classes mais ne s,y soustrait pas non plus…au quotidien

Primet 18 octobre 2013 à 9 h 58 min

Au fait à PARIS ce sont les communistes à jour de leurs cotisations qui vont décider Pas question de revenir en arrière sur leur souveraineté et c,est le cas partout en France et commencer par nous faire nous-mêmes confiance et à mettre en pratique les règles que nous nous sommes nous-mêmes fixé

guéret 18 octobre 2013 à 17 h 39 min

La période que nous vivons est plus qu’incertaine, cela rappelle la crise de 1929 avec les mêmes ingrédients la montée de l’extrême droite puis l’arrivée au pouvoir d’Hitler, attention prenons garde que cela ne se reproduise pas, aujourd’hui il y a beaucoup de similitudes la monté des extrêmes droites partout en Europe, faisons en sorte que cela ne se reproduise pas sinon cette fois ci la guerre sera nucléaire, comme le disait Hubert Rives il y a eu la fin des dinosaures sur notre planète mais aujourd’hui l’être humain est capable de détruire lui-même notre planète.

BOUDET Pierre 19 octobre 2013 à 11 h 04 min

D’abord avant tout , félicitations pour la pertinence et la clarté de tes analyses politiques:
Je suis perso très inquièt de la montée des idées fascistes,retour historique qui selon certains serait comparable aux années précédant le front populaire, je pense peut être à tort que la situation est plus dramatique, le ps aujourd’hui est discrédité et contribue largement au rejet des idées de gauche nous y incluant,ce qui n’était pas le cas à cette époque, où la capacité de mobilisation progressiste était très importante,aujourd’hui, la démobilisation des masses, la perte d’influence syndicale, la promotion médiatique,offrent un boulevard triomphal aux idées lepénistes.
Au moment où les forces progressiste devraient être soudées, les dirigeants du pg exigent des listes contre le ps dans des villes où le f de g, n’a aucune chance d’avoir des élus au premier tour sans le ps, cette attitude est suicidaire et contribuera à faire élire la droite et l’extrème droite, les communistes doivent en toute liberté déterminer leurs alliances sur des {{engagements programmatiques }}et non sur des contrats de rejets conduisant à l’élimination dès le premier tour

Michel Berdagué 19 octobre 2013 à 20 h 33 min

Voilà des excellentes Analyses de la réalité , du réel.

Lo Piccolo 20 octobre 2013 à 11 h 24 min

Monsieur Boudet,je ne suis pas d’accord avec la fin de votre analyse,je pense justement que depuis le programme commun,les communistes n’ont pas fait la politique qui leur est propre, et qui pouvait les rendre crédibles, au lieu de çà ils se sont soumis aux socialistes, et on voit les résultats, parce que les socialistes ne sont pas crédibles et se servent des communistes comme de marche pied,le résultat est que le peuple, quand il voit que le parti communiste se lie avec ces socialistes, il les voit comme s’ils sont de connivence et que seul leur intérêt électoral compte,au lieu de rester ferme sur leur positions,ils se laissent entraîner dans ses arrangements qui ne sont jamais tenus et qui fragilise leur arguments je pense qu’une des raisons qui fait malheureusement prendre du poids au fn,est leur manière de rester constant sur leurs arguments se qui les rends plus crédibles, et s’ils arrivaient à leur fin le peuple allait vite déchanter.

Lo Piccolo 20 octobre 2013 à 11 h 31 min

On ne peut pas critiquer à tout va et ensuite se mettre ensemble pour sauver leurs élus c’est une grosse erreur selon moi d’agir comme çà,le peuple ne nous croit plus et je trouve qu’il à raison,quand on est pas d’ accord,on doit le faire voir pour ne pas passer pour des marionnnettes.

Primet 20 octobre 2013 à 12 h 22 min

A Paris où la situation politique et sociale n,est pas exactement et loin s,en faut d,être à l,identique de celles des autres métropoles… et donc il s,agit de voir ailleurs ce qu,ils ont décidé de choisir et pourquoi!… :les communistes de Paris ne viennent en aucun de s,allier ou de se rallier au PS et à sa seule vision pour la capitale : ils viennent à 57% de voter et de choisir LEUR programme et pour ce qui sera le socle de LEUR CAMPAGNE et pas question de le suivre aveuglément:l,enjeu est 1/ empêcher à tout prix l,UMP et le FN de faire main basse sur la ville 2/ créer les conditions du retour de Paris aux parisien-nes. Espérons qu,ils elles seront s,unir quelqu,ait été le vote sur ces deux objectifs !

Canelle 21 octobre 2013 à 16 h 46 min

Le politique est une créature qui se nourrit et vit de nos craintes, de nos espoirs, de notre amnésie,et de notre incommensurable naïveté !

Les élus, tous, quels qu’ils soient, ne représentent qu’eux-mêmes. Idem pour ceux qui veulent les remplacer.

Je ne voterai pas, pour la première fois de ma vie ! Et, ma carte d’électeur ne date pas d’hier…

Primet 22 octobre 2013 à 13 h 16 min

Comme le disait récemment dans un entretien télévisé Ian Brossat tête de liste de notre parti dans la capitale…répondant à l,accusation de course aux “places”.SI J,AVAIS VOULU FAIRE CARRIERE CE N,EST PAS AU PCF QUE J,AURAIS ADHERER…!En effet ce normalien aurait pu sans problème emprunter les allées du pouvoir et servir le système au lieu d,emprunter celui d,un engagementet désintéressé pour leque l,on reçoit plus de coups que de fleurs .Alors d,accord pas d,accord un peu de sérieux et assez de démagogie populiste et un peu plus de réflexion politique celle que produit et permet l,intellectuel collectif que sont nos adhérent-es qu,est notre parti dans ces multiples publications dont la revue du projet: nous ce n,est pas les “think tanks” et autres clubs très fermés de la grande bourgeoisie qui déterminent nos choix politiques ! ALORs UN PEU DE RESPECT…l,invective de toute façon n,est pas une preuve de conviction mais la volonté d,imposer son point de vue à tous-tes MERCI ON A DONNE!

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