Quelle issue à la révolte ?

le 21 novembre 2018

L’aveu du Président de la République porte loin ! « Je n’ai pas réussi à réconcilier les Français avec leurs dirigeants » a-t-il reconnu. Echec bien plus important et fondamental qu’il n’y parait.  La stratégie sur laquelle il a fondé sa « marche vers le pouvoir » en proposant la réconciliation du peuple avec les intérêts du monde des affaires lui revient comme un boomerang. La tentative « d’union nationale » pour adapter la France à la mondialisation capitaliste ne fonctionne donc pas. Tout comme ne fonctionnent plus ni l’enfermement des classes populaires dans des systèmes d’alternance entre les forces de droite et sociale-démocrates, ni leur version élaborée du « ni droite ni gauche », variante des grandes coalitions à l’œuvre en Europe.

A sa manière, M. Macron a cherché une coalition d’une partie de la gauche et de la droite au sein de ses gouvernements en organisant une stratégie de terre brûlée contre les partis politiques et les syndicats, tout en asphyxiant de nombreuses associations. Il commence à en payer le prix fort. Il n’y a pas en France de sainte alliance nationale possible pour une politique toute orientée vers le service de l’argent et contre le pouvoir d’achat, les services publics, le travail, l’environnement. C’est ce qui se manifeste dans les mouvements de protestation en cours de manière plus ou moins confuse mais déterminée. Ceux-ci sont le résultat d’une sédimentation des mécontentements contre les politiques menées depuis des années par les gouvernements successifs dont le seul programme se décide au sein du Conseil européen sur la base de traités chargés d’organiser la concurrence et les inégalités pour faire gonfler les capitaux.

Beaucoup de celles et ceux mobilisés samedi dernier l’avaient déjà été contre le traité européen de 2005. Nous sommes bien face à un mouvement de protestation, protéiforme certes, mais contestant des choix politiques. Ne pas lui répondre ne peut que continuer à exacerber les contradictions et les colères. C’est aussi contribuer à laisser croire que l’extrême droite ou la droite extrême qui tentent d’infiltrer le mouvement pourraient être des recours quand ces opportunistes sont non seulement coresponsables de la misère d’une large partie de ce peuple en action mais cherchent, de plus, à opposer les intérêts des classes populaires, un jour choyées et l’autre accusées d’être assistées. Ces forces n’ont pour seule proposition que de réduire la dépense publique, c’est-à-dire les moyens pour les services publics et les infrastructures routières ou ferroviaires. Etre utile en ce moment, c’est donc aider à l’unité populaire et à l’ouverture de perspectives novatrices de transformation progressistes.

Malheureusement, de larges pans des classes populaires ne sont plus aujourd’hui adossés aux structures collectives de gauche, politiques et syndicales. Elles évoluent dans un environnement qui, à force de combattre les idées progressistes, de promotionner les idées réactionnaires, de brouiller tous les repères et de faire le procès des syndicats,  risque de les entrainer vers des impasses mortifères. Mais leur profonde colère et leur désarroi, qui s’expriment dans un décor clair-obscur, ne gomment ni leur légitimité, ni leur potentiel égalitaire, pas plus que la force qu’ils recèlent.

La mèche a été allumée par la fiscalité à l’heure où le gouvernement a décidé d’en faire une arme décisive de son combat en faveur des plus riches. Le système fiscal est devenu sous les coups de boutoirs néolibéraux une hydre inégalitaire qui protège le capital et assomme les classes populaires par le biais d’impôts indirects toujours plus injustes et écrasants, d’une imposition sur le revenu qui concentre l’effort sur les bas et moyens salaires et d’une CSG qui frappe si durement les retraités.

A cela s’ajoute pour les familles une série de dépenses exponentielles et non compressibles, qui vont de l’énergie au transports, du logement à la santé, en passant par la téléphonie ou l’accès à internet et qui, mis bout à bout, représentent un fardeau pour les bas et moyens salaires. Ils sont des millions à compter « à l’euro près ». Le spectacle d’une richesse dégoulinante, d’un gouvernement qui n’a d’yeux que pour la finance et les secteurs industriels qui lui sont adossés, dans les télécommunications ou le numérique, ne peut qu’exaspérer une large part de la population qui se vit comme déclassée, condamnée au chômage et à la précarité, témoin des désindustrialisations et délocalisations et enfermée dans une trituration des territoires sous pression du capital qui la rend dépendante de l’automobile. C’est de dignité dont parlent aujourd’hui celles et ceux qui se font entendre.

La pression fiscale s’exerce alors que se dégradent les services publics, de l’éducation nationale aux hôpitaux, de la justice comme de la sécurité ou encore des collectivités locales saignées à blanc, tout en observant les classes fortunées créer, dans une démarche individualiste, leurs propres réseaux de solidarité, leurs propres stratégies d’évitement, jusqu’à profiter de multiples niches fiscales, ou à gorger de leur argent des paradis fiscaux. Ceci a pour dramatique conséquence d’abîmer les termes du contrat social républicain.

La forme qu’a prise cette révolte populaire reflète les contradictions et les difficultés du mouvement social traditionnel à faire valoir ses vues et à transformer les colères en puissance propulsive pour le progrès social et environnemental. Ce sont justement ces contradictions que les progressistes ont le devoir de travailler, avec les intéressés porteurs ou non de gilets jaunes, en liant l’enjeu environnemental au partage des richesses et en proposant les termes d’un nouveau contrat social et écologique qui mette le capital à contribution du bien commun jusqu’à lui ôter sa prétention à régenter nos vies.  En développant de nouveaux services publics des transports, notamment ferroviaires, en soumettant le vaste secteur des énergies polluantes à un impôt juste pour financer la transition environnementale avec la construction de nouveaux véhicules moins polluants. Cette refonte industrielle nécessiterait des millions d’emplois qualifiés.

Contribuer à ce que le mouvement actuel se donne un contenu de justice fiscale et sociale, tout en s’insérant dans le combat pour la transition environnementale, faire en sorte qu’il pose l’enjeu politique d’une visée de changement progressiste et démocratique égalitaire, sont autant de nécessités.


12 commentaires


Jacques BERNARDIN 22 novembre 2018 à 10 h 18 min

Toujours aussi clair, précis ..L. et ça fait du bien Jacques

Moreau 22 novembre 2018 à 10 h 45 min

Mais que vont devenir les nombreux Citoyens forcés de voter blanc depuis plusieurs grandes élections ?

Les ismes de la politiques du vieux monde sont très dangereux pour la vie de la population, tous les partis politiques sont responsables irresponsables, la démocratie est refusée à l’Homme européen tant la démocratie se reconnaît à la meilleure politique à partir des propositions des Citoyens.

Incohérent, et incohérent quels que soient de beaux discours péchant par l’utopie du monde meilleur et par le fake charisma (faux charisme) charriant en parlant des plus fragiles car tous les Hommes sont forts et fragiles à la fois quel que soit leur état de santé. C’est discriminatoire de présenter des Citoyens comme des plus fragiles. En république au sens littéral tous les Citoyens sont forts et fragiles. Il n’y a pas d’un côté les plus forts, et de l’autre les plus fragiles. Et tout le monde cherche et programme les solutions d’amour ensemble. Jacques Brel disait : la générosité, oui ; la charité, non.
La république n’a pas besoin de discours charitables plus ou moins frelatés, plus ou moins pires, elle a besoin des vraies solutions d’amour qui ne peuvent provenir que le la démocratie républicaine entière et réelle.

La guerre économique dévaste la vie de l’Humanité, monsieur Macron n’en parle toujours pas comme le pays profond en parle. Les communistes européens sont sans république comme sont sans république les démocrates américains, la classe politique c’est du grand n’importe quoi qui capitalise pour tous les nationalismes, tous les indépendantismes, tous les souverainismes… En une seule expression : tous ces Egarés au regard de la vision de la meilleure destinée de l’Humanité.

Tous les égarements tels complexifient la meilleure destinée de toutes les populations. La complexification extrêmes de marchandises qui ont l’éclat du neuf mais d’une redoutable inadéquation avec de nombreuses personnes, le coût extrêmement cher de la vie pour un grand nombre de personnes, la solitude des personnes ; autant de grands ennemis des population et de la république et de la démocratie qui l’a fait naître pour qu’elle vive et non pour qu’elle meure.

Le manque de république, le manque de simplification de la vie. Le manque de simplification de la vie des Français et des Européens est la conséquence du manque de république authentique universaliste. L’exponentialité des devis et des contraintes pour la vie quotidienne.

Incohérent et incohérent atteste d’un manque de lucidité aussi vaste que soit l’intelligence, notamment de monsieur Macron qui dit tantôt qu’il y a de sa faute, tantôt que rien n’est de sa faute ; de monsieur Macron tantôt Mea Culpa, tantôt sans soucis et préoccupations.

Il ne fallait de toute évidence pas passer à la fabrication de toutes les carrosseries de bagnoles dont un grand nombre de bagnoles absurdes ou/et grotesques, que l’ordinateur peut dessiner, quelle politique industrielle de dingue ! Et les motorisations devaient être rigoureusement sélectionnées.
La qualité de l’automobile aurait été nettement supérieure, et le prix de l’automobile aurait été nettement supérieur. La capacité de choix faisant défaut dans l’industrie automobile, c’est autant de social perdu.

Moreau 22 novembre 2018 à 15 h 04 min

Le monde n’a jamais été meilleur à ma connaissance depuis cinquante ans, il a été dominé par le Diable qui se fait passer souvent pour tel ou tel Bon Dieu, tous les papes l’ont dit. Le monde meilleur au regard de l’histoire, c’est une énormité politique, un bobard pour manipuler les Hommes, seul le meilleur monde serait possible pour peu de renoncer au moins pire et au pire mais la classe politique n’a jamais voulu y renoncer, elle relance toujours la perpétration du Mal.
Nous sommes tous des êtres humains est l’Homme est dans sa définition vraie, fort et fragile ; et non l’un ou l’autre. Or la population est toujours saoulés par des proses parlant des Hommes forts, et des plus fragiles, qui ne sont que de la discrimination et de la manipulation au regard de la définition de l’Homme.
Des Pauvres sont encore appelés «Des plus fragiles » ou « Les plus fragiles » c’est la prose habituelle de Plus forts ! Ces plus forts sont souvent des politiciens à chaque niveau de pouvoirs qui vivent dans en camp politique et qui sont tous transpartisans ; et ces mots attestent que ce n’est pas ça la république.
Et les problèmes personnels de santé ne regardent que nous et nos médecins, ils ne regardent pas les Politiciens qui n’ont aucun droit légitime en république de discriminer. Jusqu’à quand les Politiciens outrepasseront leurs droits ? Leur langage est révoltant, saoûlant, irrespectueux, épuisant…
Vivre dans un pays qui grouille d’autant d’énormes bagnoles neuves ou presque neuves pour finir par se retrouver sans moyen de locomotion parce que la politique industrielle de l’automoblie est devenue complètement dingue. Covoiturage mon œil ! Les Politiciens seraient les premiers à se défiler.
Tout une partie de la population souffre et meurt de l’instruction incivique. Des individus ont des bagnoles au moins deux fois trop grosses, et je dis qu’il faut recenser les énormes bagnoles et comparer avec le nombre de familles nombreuses, et il en ressortira qu’il y a beaucoup plus d’énormes bagnoles que de familles nombreuses, que la politique industrielle de l’automobile est devenue monstrueuse.
République en marche ou Point d’interrogation en marche ?
Je suis de l’avis de communistes républicains universalistes qui disent en 2018 qu’il faut un mouvement communiste républicain universaliste offensif ; avec une offensivité de haut niveau pour le bien de tous. Oui, vivement le changement nécessaire et indispensable qui ne se fera pas attendre comme il s’est fait attendre en Grèce mais il paraît que la Grèce de monsieur Tsipras veut rattraper le temps perdu, le changement nécessaire et indispensable qui ne sera pas feint comme ça semble encore le cas en France, ce qui peut provoquer la catastrophe électorale en 2019. Jamais les abstentionnistes qui votent blancs lors des premiers tours d’élections et des élections à un seul tour, ne voteront pour une fake republica (fausse république).
Ce n’est pas la république qui saoûle parce qu’il y a un immense manque de république, c’est la domination, la maltraitance, la domination, de l’Homme par l’Homme ; faute d’application intègre et intégrale des droits de l’Homme.
Les Dominateurs manquent d’égards par le monde, avec les Migrants plus fragiles que forts puisque en situation de vulnérabilité. Migrants et Sdf ne portent pas le gilet jaune.
Monsieur Macron ne parle pas toujours vrai et juste.
Tous les abus de langage politique correspondent à des abus de pouvoirs.

alain harrison 22 novembre 2018 à 21 h 24 min

Ici, je vous renvois à mon commentaire si Le grand Soir.

La révolte de la France pavillonnaire attaquée dans son existence memepar alain harrison
Bonjour.
22/11/2018 à 15:26 par desobeissant
Bonjour
merci à tous, des initiatives fraiches :
Une initiative FANTASTIQUE, en effet, il y a un réel éveil qui se fait dans le monde. Le système va réagir, il l’a déjà fait, et en ce début du siècle, le système financier (1%, multinational, FMI-BCE et ci., l’ état de droit (faillite et trahison de la Démocratie Naissante du siècle dernier, ainsi que les pas vers la libération de la femme du trop long règne paternaliste qui perdure) vont veiller à ce que la police matraque (des humains serviles violents….dont l’esprit fasciste caché sous le soi disant esprit de l’ordre, de quel ordre ?) et l’armée sont le bras armée continue à protéger les prédateurs exploiteurs et leur armada servile (bien des politiciens, une partie du système de justice, certains syndicats, certains représentants de la gauche (les oui mais), et plus encore le corps du système médiatique et les achetés du système, vont répandre la diabolisation des gilets jaunes. Sans porte parole, le système ne pourra plus caché son réel dédain du peuple par personne interposée (le porte parole servant de bouc émissaire versus le peuple).
Excellent message, à reconduire sur tous les sites et à répéter.
Bravo.
Maintenant , la gauche, les syndicats, les partis de gauche, les Patrick Le Hyaric, le PCF, le PARDEM……, la FI-JLM, les étudiants, les organes de la société civile (organismes communautaires inclus), les militants, vont-ils participer (pas récupéré, cette tendance a trop souvent éteint…….) tous comme simple militant, car chaque gilet jaune est un militant (à ce stade-ci) et apporter leur expertise à point nommé. Ce qui veut dire ne pas improviser, mais aider à organiser l’organisation du Peuple.
Comment le peuple peut s’initier à prendre le pouvoir qui lui revient :
SUGGESTION (réfléchissez bien)
La Constituante (D’abord concevoir son contenu avec les réunions du Peuple__ donc avoir des endroits légalement appartenant au peuple : les écoles par exemple)
Le nouveau pacte social ( le peuple doit porter un regard sur lui-même__un consensus sera impératif…. cette partie est difficile et délicate, il faudra s’accorder du temps……)
Le nouveau paradigme économique (nous savons maintenant que le problème structurel qui cause tant de dommages collatéraux dans le monde est le système économique financier que la Chine , la Russie et l’Inde ont eux-mêmes adopté malgré les tentatives du siècle dernier (l’Inde avait Ghandi qui délivrait un message en ce sens : la décroissance volontaire par l’apport de chacun selon ses propres moyens dans un mouvement de solidarité__n’est-ce pas là aussi de l’économie au sens ancien).
L’UE est un véritable gâchi, elle a perdu sa capacité de participer au changement incontournable qu’exige notre état du monde.
Toujours en réaction, pourquoi ?
Pas de vision globale (même historique) et aucun questionnement cohérent. (ceci, pour moi est un constat, pour vous ce sera une opinion)
Krishnamurti : pour vous est-ce une idée ou un fait ?

Espérons que Hamon ne servira pas à diviser.

alain harrison 22 novembre 2018 à 23 h 28 min

Bonjour.
Un phénomène que je trouve consternant, en tenant compte de la gravité de la Crise Multidimensionnelle que certains entretiennent presque soigneusement, c’est le fait que la diaspora de la gauche se coupe l’herbe sous les pieds, et cela de bien des manières, dont l’une, est une espèce muselage non dit, quand aux partages des infos sur les plates formes.

Il y a là, encore, des leçons qui ne sont pas prises en considération pour le bien commun tant avancé par tous et chacun. Ce n’est pas le bien commun qui est avancé, mais son interprétation par tous et chacun de la diaspora de la gauche. ce qui n’aide pas à se sortir de la confusion.

La gauche, avec le mouvement des gilets jaunes a des choix à faire.

Quand les chantres parlent qu’il faut redonner le pouvoir au peuple on entend un son de cloche. Mais quand le peuple (un mouvement significatif, bien qu’éphémère comme Occupy qui a fait prendre conscience une foi pour toute du 1%) s’organise, alors là, on entend un autre son de cloche, même de la gauche: celle de récupérer. Comment ? Par toutes les discours (lieux communs) et non par: comment faire évoluer ce mouvement pour atteindre le Peuple.
Il s’agit de faire le travail de base, qui n’est jamais fait. Mais aujourd’hui, les outils sont là.

La Constituante (l’expliquer)
Le nouveau pacte social (l’expliquer)
Le nouveau paradigme économique (le concevoir et l’expliquer)

Ce sont les trois outils, mais la gauche les laissera s’échapper ou quoi !

Pour changer l’UE financière en UE sociale, il faut dissoudre chaque élément constituant.
Alors là , les Calende Grecques sont assurées.
Ou bien avoir la vue globale et le nécessaire questionnement ?

De même la crise est multidimensionnelle et il faut y répondre de manière globale, par les solutions à effet collatérale synergique.

Mais sur quoi basé la priorité des solutions ?

La misère humaine, tant intellectuelle que matérielle.

La Constituante, le nouveau pacte social et la conception du nouveau paradigme économique sont les lieux de parer à la pauvreté intellectuelle et matérielle.

Ne laissez pas l’imagination aux mains de la finance, vous êtes des êtres humains que l’Évolution Naturelle a gratifié du potentiel de l’intelligence.

Il est confirmé aujourd’hui que l’intervention de la thérapie psychologique a des effets sur l’ADN. Que l’ADN comporte des commutateurs toujours fonctionnels. Tout comme le cerveau n’est pas un objet figé, mais labile, qu’il s’auto répare, etc.

Le nouveau pacte social, le lieux des prises de consciences à la lumière de la Connaissance.

À chaque époque son lot de connaissance-ignorance. Un tandem inséparable pour longtemps. Mais nous pouvons apprendre, et apprendre des leçons cuisantes de l’Histoire, ce qui ne semble pas acquis, même de la part des instruits.

Krishnamurti a émis l’idée que la raison est la plus haute forme d’intelligence, sans doute, dans le mesure qu’elle soit appuyé par la vision d’ensemble et de la cohérence du questionnement.

Comme le dit le titre d’un livre: société saine société aliénée, à chaque époque ses tabous.

Et aujourd’hui, le grand tabou est le principe de la manipulation-conditionnement, le talon d’Achille de la Finance. C’est à nous de le voir.

alain harrison 22 novembre 2018 à 23 h 29 min

J’espère que mon commentaire précédent mon dernier sera publié

alain harrison 22 novembre 2018 à 23 h 32 min

À voir absolument: Gilet jaune

https://www.facebook.com/jeanmarc.watellet/videos/10205352948579477/

alain harrison 23 novembre 2018 à 2 h 25 min

Bon puisque il n’est pas publié.

M. Moreau je vous dois des excuses pour mon commentaire sur un autre article de M. Le Hyaric au sujet du phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme, dont vous aviez bien identifié les responsables : la bourgeoisie. Depuis les années 60, la classe des travailleurs (moyenne) a été converti à l’embourgeoisement. Comment, par la jeunesse malléable: la PUB: être à a dernière mode touche beaucoup l’identité des jeunes et la compétition, aujourd’hui le clientélisme règne. Ici nous pouvons parler de méta conditionnement.

Lisez le chapitre 1 du livre de Jean-marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.

Dans l’antiquité, les livres sacrés, l’accès à leur codification était le fait d’être initié aux mystères des dieux. Mais où résidait le mystère des ou de dieu ? Qu’elle en était la réalité ?

À l’époque les dieux de l’olympe régnait dans le ciel, c’était la réalité de la culture de l’époque.

Mais cette “réalité” avait été élaborée dans une autre époque.

L’hébraïsme, comme le latin ou certain langage antique de l’inde était codifié en signe et chiffre, ce qui permettait des interprétations de niveau différent selon l’approche de la codification. Un niveau pour le commun des mortels prêché par le grand prêtre, un niveau pour l’initié aux mystères. Mais où résidait le mystère ?

La poésie, sans avoir cette codification sophistiquée, demeure le sens que recouvre les mots.

alain harrison 23 novembre 2018 à 2 h 41 min

Des nouvelles concernant le Vénézuéla.

Venezuela : La lutte du peuple vénézuélien est la lutte de tous les peuples du monde
22 Novembre 2018, 11:58am | Publié par Bolivar Infos

Interview de Maigualida Rivas, présidente du Cercle Bolivarien de Paris
Nous parlons avec Maigualida Rivas, présidente du Cercle Bolivarien de Paris, du Collectif Alba-France depuis sa fondation en 2005.

Il est temps que la gauche échange, partage et cesse de se tirer dans le pied.

ANNIE PISSON 23 novembre 2018 à 16 h 57 min

pour info

Colombe 24 novembre 2018 à 8 h 08 min

Je ne suis pas pour un parti unique ,ni pour un syndicat unique ,mais toute cette multiplication de partis ,de groupuscules ,de syndicats ,ca divisent .De ce fait on n’arrive pas a créer un rapport de force suffisamment fort pour faire bouger les choses en mieux. Certaines formations politiques comme le “PS” et syndicales comme la CFDT ont accompagné et géré la crise ,ces 35 dernières années .Elles ont réduit le clivage gauche droite .Les citoyens n’ont plus confiance .Alors ils passent par dessus les formations politiques et syndicales comme le font les gilets jaunes .Mais ils ne sont pas structurés ,cela peut etre dangereux car possibilité d’etre récupérés . par l’extème droite.
Le PCF doit faire ressortir les contradictions de la société actuelle ,les mettre a la portée des citoyens avec leur possible dépassement dans des luttes immediates et présenter une perspective . Cela doit se faire a partir du bas avec les citoyens.
” Nous n’arrivons pas devant vous en disant ,voila la vérité ,mettez vous a genoux devant elle ,non, nous vous disons simplement ,voila pourquoi vous vous battez ” K. Marx.

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