Pour une lutte efficace contre l’insécurité

le 19 mai 2021

L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 20 au 23 mai 2021 – par Patrick Le Hyaric.

L’accumulation de phénomènes de violence dans le pays finit par interdire de les catégoriser comme « faits divers ». Ces évènements font système et indiquent bien plus que le dérapage de telle ou telle personne déviante. C’est cette jeune fille poignardée, cette autre jetée d’un pont, ce policier lâchement assassiné, ces phénomènes de bande ou le poison du trafic de drogue qui pourrit la vie de trop nombreux travailleurs et familles populaires. Ce sont ces agressions contre des fonctionnaires de police, des agents territoriaux et hospitaliers, des pompiers ou encore contre des élus locaux.

Si les homicides diminuent, la violence se fait insidieuse, commande parfois aux rapports sociaux, devient moyen de régler des litiges ou d’exprimer des rancœurs et des colères dans une société où l’argent est devenu la valeur suprême, et la guerre de tous contre tous érigée en politique. C’est la pente mortifère dans laquelle notre société se trouve engagée.

Ne nous berçons donc pas d’illusions : la lutte indispensable contre l’insécurité ne saurait rester un objet de promotion politique à la veille de chaque consultation électorale. L’affaire est trop sérieuse puisqu’elle conditionne pour une large part l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ainsi, comment imaginer que l’insécurité puisse être sérieusement combattue dans un pays au système éducatif si peu considéré et qui compte 5 millions de chômeurs ? La coercition policière renforcée sur un corps social malade ne fait qu’aggraver les maux que l’on prétend combattre. D’états d’urgence en lois sécuritaires, de renforcement des poursuites pénales en coups de menton, l’insécurité n’a pas diminué. En prétendant lutter contre des sujets aussi différents que la délinquance et le terrorisme avec les mêmes textes de loi, on s’est empêché de construire les réponses appropriées. 

Voilà qui indique le degré de supercherie des discours de droite et d’extrême droite – qui débordent désormais leur lit  – sur une prétendue « culture de l’excuse », ou les accusations de « laxisme » lancées contre les élus de gauche. C’est au contraire la surenchère électoraliste des politiques des droites qui a montré sa totale inefficacité à lutter contre l’insécurité en plus de conforter les thèses d’extrême droite. Ce sont eux, aux affaires depuis tant d’années, M. Valls compris, qui portent une responsabilité colossale dans la diffusion de l’insécurité en France.

Un bilan de trente années d’inflation législative sur le thème de la sécurité s’impose donc. L’empilement de lois sécuritaires – une tous les deux ans sans compter les lois antiterroristes ! –  contrevient au principe d’intelligibilité des lois. Ce faisant, il abîme le principe de la loi et la République elle-même, étouffée par des textes qui jouent en permanence avec les frontières de la légalité constitutionnelle sans n’avoir aucun effet sur ce qu’ils prétendent combattre. La loi dite sécurité globale, ajoutée au nouveau Schéma national du maintien de l’ordre, est une étape de plus dans cette voie sans issue, qui, outre les pouvoirs de police judiciaire octroyés aux polices municipales sur le modèle états-unien, entérine le recours aux sociétés privées dans le maintien de l’ordre. Ce qui se joue dans les actuels débats est aussi la privatisation de la sécurité publique.

Cette surenchère se déploie sans égard pour la justice, privée de ses moyens d’exercice par la pénurie organisée de magistrats, de greffiers et d’agents administratifs. La justice pénale, pour s’y limiter, a dû traiter 4 millions d‘affaires nouvelles en 2019, dont 1.3 millions validées par le parquet. Seulement 0.2% de la richesse nationale est consacrée la justice, l’un des plus faibles taux d’Europe. La France est le pays d’Europe qui compte le moins de procureurs avec seulement trois pour 100 000 habitants contre sept en Allemagne. La gestion du flux des dossiers s’est imposée au détriment de leur traitement qualitatif. La politique du chiffre s’est traduite en encombrement des tribunaux, dévalorisant du même coup le travail des agents judiciaires tout en contrevenant au principe cardinal du traitement des affaires « dans un délai raisonnable ». Et que dire de l’état de délabrement d’un système pénitencier mis en accusation par toutes les instances internationales.

Il faut donc prendre le problème tout autrement. La violence n’est consubstantielle à aucune catégorie d’être humain. Elle est un phénomène social et rationnel. Lutter contre sa diffusion réclame des moyens humains, matériels et de formation considérables. Mais en ayant toujours à l’esprit que l’aggravation de la grande pauvreté et la scandaleuse accoutumance à un taux de chômage dévastateur sont propices à la délinquance, aux incivilités et à la violence.

La lutte contre l’insécurité doit donc reposer en premier lieu sur un contrat social et démocratique nouveau, une unité populaire à construire pour recoudre le lien social abimé par des décennies de politiques libérales, à commencer par une lutte sans merci contre le chômage et son corolaire, le « marché de l’emploi » capitaliste. Ce contrat intégrerait une redéfinition du rôle dévolu aux forces de l’ordre, « instituées au service de tous » comme le proclame la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, intransigeant avec les bavures, violences et comportements antirépublicains qui sont désormais légion au sein des forces de police. Il devrait tout autant donner les moyens nécessaires à la justice comme aux institutions psychiatriques, tout en produisant un effort inédit pour l’éducation nationale, pierre angulaire de la République sociale.

Il convient tout autant de prendre plus et mieux en compte les difficultés des fonctionnaires de police et de gendarmerie. Non seulement en renforçant considérablement une formation qui établit clairement les limites dans l’usage de la force et promeut le lien avec les habitants, mais aussi en refusant de les laisser exercer leur métier dans des locaux insalubres indignes de leur fonction. Il n’y a qu’à se rendre dans un commissariat de banlieue ou de la capitale pour s’en rendre compte.

Les parlementaires communistes ont déposé un projet de loi visant à reconstruire un lien de confiance entre la police et les citoyens en réhabilitant une véritable police nationale de proximité. C’est une base de travail importante pour se donner les moyens d’une lutte conséquente contre les phénomènes de violence. Elle réclame l’embauche d’au moins 30 000 personnels supplémentaires, juste retour sur les suppressions de poste engagées par le matamore de la sécurité, M. Sarkozy, il y a quinze ans. Et, il faudra bien contraindre les banques à faire la lumière sur l’argent sale issu du trafic de drogue.

La lutte contre l’insécurité est vouée à l’échec si elle se fait borgne. Les forces de l‘ordre rempliront d’autant mieux leurs missions républicaines que les causes de l’insécurité seront traitées avec force et détermination. 


10 commentaires


Moreau 19 mai 2021 à 20 h 03 min

Moi je ne dis pas que le fléau des violences en France est un phénomène social et rationnel ; c’et un fléau provoqué par les camps politiques ; ça n’arrive pas tout seul, populismes, extrémismes, sous-culture, domination et dévaluation de l’Homme par l’Hommme…

Je ne pense pas aussi comme vous : “Ainsi, comment imaginer que l’insécurité puisse être sérieusement combattue dans un pays au système éducatif si peu considéré et qui compte 10 millions de chômeurs ?”

Bien sûr que le fléau des violences pouvait être sérieusement combattu : avec une politique de la culture populaire majeure pour le progrès réel chaque année de la culture correspondant aux intérêts majeurs des femmes, des enfants, des hommes ; ainsi qu’en développant l’associatif culturel et éducatif et spirituel horizontal (ce troisième moins vite car pas plus vite que l’évolution de telle ou telle religion à devenir religion du vingt et unième siècle bien compatible avec la République qui n’est nullement tenue par le religieux car comme vous le dites elles est tenue par l’ensemble des Droits universels de la Personne.

Une trentaine d’années perdues pour réaliser ce changement qui pouvait et qui devait suivre la grande alternance historique quoi qu’il en fut dit de 1981 – 1995 plus la période de cohabitation avec le premier ministre Jospin qui aurait été qualifié s’il avait eu un projet suffisant, il n’a pas échoué au niveau de l’alternance, il a échoué au niveau du projet pour la présidence de 2002 à 2007.

Il faut des syndicats des Travailleurs et des Consommateurs aussi de façon à éviter d’avoir des personnes abandonnées, oubliées ; car manquer ainsi à l’interdépendance des Hommes revient à provoquer des erreurs et des faute, des violences. Il faut moins de marchandises plus ou moins mafieuses voire trop relativement fiables et trop inadéquates, et énergivores… Il faut plus de travail sérieux s’agissant d’un grand projet d’isolation de maisons qui doit être effectuée sur les parois extérieurs des murs et s’agissant notamment de la couverture, il faut remplacer le classement en zone historique (budgétivore et plutôt inadéquat pour la meilleure isolation) en classement en zone artistique de niveau des arts majeurs. Halte au travail trop facile au mépris de la qualité générale, travailler sérieusement réduirait le chômage !

Le chômage peut être davantage réduit, le fléau de l’insécurité demande d’entrer davantage dans la nouvelle société !

Il faut bien sûr prendre en considération les difficultés des fonctionnaires de police et de gendarmerie, tout comme il faut des prisons-écoles de nature à permettre un grand nombre de réinsertion ; tout comme il faut la plus grande justice de réparation possible pour les vraies victimes.

Moreau 20 mai 2021 à 7 h 22 min

Pour une politique efficace contre l’insécurité totalement anormale, il faut des politiques efficaces contre les fléaux qui empêchent d’avoir la nouvelle société digne de ce nom, mais toute politique doit être humaine.

Moreau 22 mai 2021 à 7 h 52 min

“dans un pays au système éducatif si peu considéré et qui compte 5 millions de chômeurs” ; système éducatif insuffisamment considéré mais en raison de la domination, de la dévaluation, de la destruction ; de l’Homme par l’Homme dans une société qui n’est pas encore la nouvelle société, et, en raison de l’informatisation sous-développée pour l’informatisation des particuliers utilisateurs entre l’âge d’entrée à l’école maternelle, et la dernière heure de la vie. L’informatisation réussie des moyennes et grandes entreprises qui concerne surtout en général des personnes en vie active entre 25 et 65 ans ; n’est pas l’informatisation de toute la société, n’est pas l’informatisation adéquate et fiable et économique pour tous.

Moreau 23 mai 2021 à 22 h 25 min

Et il y a dans le pays des problèmes qui sont comme une violence par la négligence et le silence, madame Pulvar n’avait pas tort de rechercher des réunions dans lesquelles les victimes du racisme actuel peuvent se confier sachant qu’elles seront écoutées sans être d’emblée dévaluées et peut être prises en considération, en ce sens que le journalisme c’est de l’investigation qui demande des conditions d’évaluation, et notamment je pense qu’il n’est pas bon de n’entendre jamais parler du racisme dans les formations professionnelles se traduisant par négligence manque de communication orale ou/et écrite au cours voire silence préjudiciable laissant certaines personnes se débrouiller seules jusqu’à se faire avoir par des personnes ne remplissant pas assez leurs responsabilités à leurs égards. Monsieur Jadot semble évoluer dans ce sens avec des thématiques comme selon un article de l’Humanité : “« Prendre soin du vivant ; Éducation et culture en partage ; Une économie pour le climat et la justice sociale ; Conquérir l’égalité pour toutes et tous ; République, démocratie…
Le pays va mal, et il y a le mal autre que la pandémie et les problèmes de la vaccination. Il y a un mur du silence à briser entre des personnes au comportement extrémiste dans le rôle qui est le leur, et leurs victimes seules face à la domination, à la négligence préjudiciable, à la dévaluation aux excès gratuits… C’est en partie cela je présume que madame Pulvar à été réduite à ne pas entendre parler et exposer alors que c’est fondamental aussi pour la République française et européenne, ça fait mal. Le dialogue entre les personnes n’est jamais de la communication verticale quel que soit le milieu d’appartenance.

Moreau 23 mai 2021 à 22 h 38 min

Il y a des abcès dans le pays qu’il faudrait crever, c’est vrai que des réunions adaptées permettrait de le faire ; les extrémistes cherchent à les empêcher, c’est terrible des murs de distance, des murs de silence, entre des personnes directement interdépendantes comme par exemple des personnes en formation car plusieurs cas m’ont été confiés. Des lois en vigueur dans un tel contexte sont dangereuses. Mais si madame Pulvar a été empêchée, ce serait donc bien aux syndicat d’inviter au-delà des Travailleurs, les personnes en formation professionnelle, voire toutes les personnes qui ont des difficultés très graves dans le contexte des lois en vigueur, étant victimes d’abus de comportement, et comme c’est facile avec le manque de syndicalisme et l’occupation que donne la lutte contre la pandémie. L’extrémisme nuit plus que jamais ainsi car il n’y a pas de doléances sans que le mal existe.

alain harrison 25 mai 2021 à 20 h 41 min

Une police de proximité dans les zones de pauvreté. Un coup d’épée dans l’eau.

Agir en périphérie, c’est comme faire les choses à moitié, et on se retrouve à la case départ.

La cause doit être traité à la source, de la pauvreté, de la violence, de l’injustice, des inégalités.

Ça l’air que c’est dure à comprendre.

L’éducation passe par les liens familiaux ( sains ), in système d.éducation qui respecte la croissance, et qui doit devenir un bien publique (Constitution) et laïc, les croyances doivent être à la charge des communautés (surveiller les bourrages de crâne). Depuis l’autre siècle, une masse de gens ont changé de croyance cherchant ce qui leur convenait, soit à remplir leur besoin de sens et d’ordre intérieure. Même thérapeutique: les Alcooliques anonymes.

Donc il est impératif que le système d’éducation laïc donne une bonne formation générale, pour que chacun puisse réfléchir avec une base saine d’information. (vision d’ensemble, questionnement cohérent,…….. )
Ne pas laisser les Googles téléchargé dans des consciences informelles..

Moreau 25 mai 2021 à 22 h 33 min

Non seulement il y a la pauvreté alors que l’écologie demande d’avoir plus que la feuille de papier, l’enveloppe, et le bic ; mais il y a la quasi totalité des marchandises relativement mafieuses voire de qualité laissant à désirer et très chères ; quasiment pas de marchandises sociales, aucun Peuple ne peut tenir dans de pareilles conditions, Paris n’est pas la France et il y a la province et il y a les merveilleuses contrées de l’Union Européenne et de la Couronne Méditerranéenne.
Il faut la culture populaire majeure sans laquelle les programmes de télévision ne veulent rien dire sauf ce que chacun sait à sa façon en l’absence du sens de vie ! C’est toujours le règne de la Bêtise contre lequel s’élevait Jacques Brel, l’anthologie de la Poésie n’est pas un levier, elle est infiniment plus, elle est la culture populaire majeure lisible pour que tous les Hommes sauvent leur pays en sauvant l’Humanité avec le meilleur d’eux-même cultivé grâce au partage de la création. Pendant des décennies nous amenant à ces crises extrêmement difficiles à vivre chaque jour, ce fut l’ostracisme, soit tout le contraire de ce qu’il fallait, d’où le monde à l’envers au lieu du monde à l’endroit, d’où encore des surenchères ineptes, d’où tel ou tel constat vrai mais exempt de vision, d’où il est question pour certain de guerre civile qui ne serait dès lors en éclatant qu’immense malheur correspondant au retard de réalisation de la vision qui n’est pas total mais qui est encore trop important.
La France aurait bien besoin d’une alternance de gauche du vingt et unième siècle digne de ce nom, il y a de quoi être inquiet si elle n’arrive pas.
Il faudrait plus de diligence DEMOCRATIE citoyenne ! Et ça c’est un des devoirs de tous ceux qui ont un rôle à remplir dans la classe politique ou/et dans le journalisme politique. Merci monsieur Harrison de participer.

alain harrison 30 mai 2021 à 19 h 21 min

Repenser l’Éducation formel.
Plusieurs alternatives ont été essayées, certaines ont connu une renommé et tombé dans l’oublie. Même, si elle avait un potentiel réaliste. La structure actuelle de l’éducation maintient la linéarité, les stéréotypes et le conformisme. Mais selon, la qualité des institutions, elle conforte le système de classes.

Comment conceptualiser une structure qui permet, l’académique, le para scolaire (théâtre, poésie. sport…) dans un cadre de temps optimal ?
Concevoir un nouveau modèle éducatif qui soit de qualité et enrichissant pour remplir sa fonction fondamental, à savoir, que nous sommes des êtres sociaux complexes.

Moreau 31 mai 2021 à 16 h 30 min

Monsieur Harrison essaie de penser avec moi, il est toujours préférable de chercher à comprendre l’associativité de la culture réelle comme ses Etats généraux inspirant moins d’écrits dans les décennies 2000-2010 et 2010-2020 et moins intégraux que pendant les années 60 et 70 du vingtième siècle. Le problème du vingtième unième siècle de l’éducation au-delà de quelques dysfonctionnements et détournements de l’éducation nationale supposés résolus avec des pertes de temps et des retards ; il faut prendre conscience des cloisonnements entre le milieu de l’éducation nationale et l’Associatif culturel, utile, et sportif, dont même les associations du monde de l’éducation ; beaucoup plus imputable à la gouvernance de la France qu’au monde de l’Associatif de la culture réelle qui a essayé en rencontrant des indifférences et des obstructions alors qu’il alla en se fédérant notamment avec l’Union des Poètes Francophone sous l’action soutenue de Joël Conte. Des cloisonnements associatifs comme des communications verticales d’associations loi 1901, sont des phénomènes de fake associativity (fausse associativité mais vraie dominativité) ; résultats : freinages des progrès réels, nombreux renoncements ou recroquevillements, des paralysies propices aux abus et aux extrémismes. Selon toute ma connaissance actuelle, j’ai déjà parlé de structure possible dans les mégapoles et en province ; mais je pense en tant qu’ homme d’expérience par mon parcours professionnel, et par mes déboires informatiques dans ma vie d’écrivain de poésie ; pour s’en tenir au temps optimal ; qu’il faut commencer par réaliser l’informatisation pour tous les Particuliers utilisateurs d’informatique de l’âge d’entrée à l’école maternelle ayant comme meilleure orientation celle d’école maternelle universelle, jusqu’à la dernière heure du Vivant de passage sur la Terre. La structure demandant quelques locaux dans les mégapoles et en province serait à mon avis facile et pas très coûteuse à réaliser pour peu de mettre bon ordre en France et dans l’Union Européenne puisque est recherchée aussi la réalisation la plus ample de la francophonie de l’Union Européenne.
La réglementation des associations de la culture réelle demande en 2021 à être corrigée alors qu’elle demandée avant 2017 à être écrite avec l’approbation des Poètes pionniers.
Il y a nombre de réponses que monsieur Harrison cherche avec ses questionnements dans mon livre LA POÉSIE qui n’est pas en version papier intégrale en raison des crises économiques et informatiques successives et des empirismes allant de pire en pire, il faut la reprise du changement pour cette fois le mener à bien.

jean claude bricault 11 juin 2021 à 14 h 50 min

vivre l’humanité

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