Pour l’Egypte, ni dictature douce, ni dictat impérialiste

le 11 février 2011

Les égyptiens viennent de démontrer au terme de plus de quinze journées d’une insurrection unie que ce sont les peuples qui font l’histoire. Cela nous réjouit. Les dictateurs ne peuvent leur résister. Avec eux, nous accueillons avec joie et espoir la démission de M. Moubarak.

Les portes blindées du régime viennent de sauter, c’est une belle étape, un premier succès. Le peuple égyptien a besoin du soutien actif de tous les démocrates de tous les progressistes pour démanteler les structures du régime, sa corruption, sa police politique, ses mécanismes de domination et de pillage. Tout ceci doit disparaitre à jamais.

Il ne faut ni remplacer une dictature dure par une dictature douce, ni laisser l’impérialisme dicter ses volontés au monde arabe. Les forces progressistes européennes doivent se porter aux côtés de ce mouvement populaire révolutionnaire. Les institutions européennes et le gouvernement français doivent réexaminer totalement les rapports de nos pays et de l’Europe avec la Tunisie, Égypte et tout le monde arabe pour en inventer de nouveaux, basés sur la coopération et au service des peuples.

 

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0 commentaires


halimam 11 février 2011 à 22 h 58 min

square un champs de question;s’agit il d’un 68 politique arabe ou les neveux posent leurs conditions les grands pères dénient et les pères négocient;s’agit il d’une révolution civile pacifiste formatant la violence révolutionnaire du 19 ;et le pilotage des révolutions oranges;dépassant la révolution noire des chiites par sa décentralisation idéologique;s’agit il du premier méga- appero ou le réseau virtuel concurrence les réseaux traditionnels ;s’agit des softs powers contre des systèmes hard -le role d’aljazeera était capital dans la défense des contestataires ou il déjouait les manoeuvres du système par la force des témoignages en vidéo dans les 10 minutes qui suivait le raid par les chameaux sur les contesta ires on savait les détails du complot.
square tahrir répond aussi à la version sunnite de l-histoire mais cet aspect ne le pemet pas le champs d’un commentaire.

daniel.rossi 11 février 2011 à 23 h 04 min

Il ne s’agit pas effectivement de remplacer un sabot par une galoche.
Si le peuple ne veut pas se voir “volé”sa “révolution”,nous devons être à ses cotés!
Aider les progressistes au nom de notre internationalisme est une nécessité!
Sinon une fois de plus les forces réactionnaires feront le dos rond dans un premier temps et tenterons de créer les conditions pour reproduire le pouvoir du capital financier.
Ceci avec l’app ui de l’impérialisme américain.

Patrick Albert 12 février 2011 à 0 h 28 min

Je ne vois pas pourquoi demander aux institutions européennes et au gouvernement français qui ont soutenu les dictatures tunisienne et égyptienne de rééxaminer leur position. Il faut que ces peuples déterminent librement leurs institutions sans intervention étrangère.

Canelle 12 février 2011 à 1 h 10 min

Moubarak a pris la fuite, et c’est une nouvelle victoire.
Les peuples se lèvent contre les oppresseurs.

Il va falloir lancer des mandats d’arrêts internationaux et les trainer à la Cour de La Haye, afin que justice soit faite. Mais sera t-elle réellement faite ??

dumidi 12 février 2011 à 19 h 07 min

Dénonçons avec davantage de clarté les manœuvres de l’impérialisme américain dont on sait bien qu’elles sont en action pour que le monde capitaliste ne perde pas la main ! C’est bien de cela qu’il faut avoir peur. Ne disons pas les choses à moitié !Et effectivement c’est un coup d’épée dans l’eau que de demander à nos propres “gouvernants” de réviser leur comportement, on sait très bien qu’ils agiront uniquement en fonction de leurs intérêts. Et alors commençons par réclamer tous les jours la levée du blocus de Cuba et la libération des cinq, nous serons de vrais internationalistes.

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