Notre indispensable solidarité avec le peuple grec

le 29 janvier 2015

syriza-5702

Défiant les menaces et le chantage, les pressions et les mensonges, le peuple grec a choisi massivement la gauche Syriza. Il n’a pas voté pour le repli nationaliste ou l’extrême-droite, même si le score de celle-ci reste trop important. C’est un événement de portée considérable, dont l’onde de choc peut avoir des conséquences pour toute l’Union européenne.

 

Les grecs auront résisté aux milieux de la finance, au Fonds monétaire international, à la Commission de Bruxelles et à la chancelière allemande qui tous auront mené campagne pour la reconduction de la droite. Ils ont été battus ! Ils doivent désormais respecter le choix souverain du peuple grec. L’ajout des voix de Syriza et du Parti communiste, constitue l’expression d’une  majorité de gauche solide que nul ne peut ignorer. Comme l’a demandé Alexis Tsipras, dès dimanche soir, il faut bien que les institutions européennes et les banquiers prennent la mesure de la situation nouvelle créée et engagent des discussions pour sortir de ce « mémorandum » de la fameuse Troïka qui gouverne le pays par mails comminatoires au gouvernement grec. Elle ajoutait ainsi l’humiliation à la paupérisation, au chômage, à l’avenir totalement bouché pour la jeunesse, à la destruction de l’appareil productif. Et pendant ce temps, le pouvoir grec couvrait tous les scandales de corruption, organisait la fraude fiscale et l’exonération des impôts des plus puissants. En vérité, la Troïka n’organisait pas le sauvetage du pays, mais sa vente à la découpe au plus offrant. Le surendettement avec ses taux d’intérêt prohibitifs n’a été organisé que pour satisfaire l’insatiable boulimie des maîtres de la finance, enchaînant le peuple au talon de fer de l’austérité, du chômage et de la précarité de vie.

 

Les urnes donnent un avertissement sérieux et positif aux dirigeants européens qui n’ont cessé de placer l’intérêt des marchés financiers au dessus de celui des citoyens et de la société, au nom de leurs sacrosaints traités européens dont le dernier traité budgétaire, imposé sans débat, ni consultation populaire. C’est un cri pour la dignité et pour que, de Bruxelles à Berlin, la Grèce soit traitée comme un partenaire souverain et non comme un paria de l’Europe. Fort de leur riche histoire, les citoyens  grecs interpellent tous les peuples européens pour un nouveau contrat politique, plaçant les êtres humains et  l’intérêt général au cœur de l’activité politique. Forte de ce triomphe de Syriza, l’exigence d’une refondation de la construction européenne, respectueuse des souverainetés, tout en promouvant un nouveau type de coopération.  La comptabilisation rabâchée des taux d’endettement ou de déficit n’a jamais fait un projet politique. Les gouvernements français et italien s’honoreraient de ré-ouvrir ce débat aux côtés d’Alexis Tsipras. Son programme vise à répondre aux besoins humains immédiats : effacement ou renégociation d’une majeure partie de la dette, bouclier social pour les couches les plus vulnérables de la population, gratuité de l’électricité, bons alimentaires pour les 300 000 familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, accès gratuit aux services publics de santé, relèvement progressif des petites retraites et des salaires, retour à la propriété publique de tous les services publics, régularisation massive et politique d’accueil des migrants, suppression des bases de l’OTAN, démocratisation de l’Etat, réindustrialisation du pays, réouverture de la radiotélévision publique. Face à tant d’audace politique et sociale, les couteaux sont tirés. Le retour inespéré de la gauche sur la scène européenne emplit d’effroi la pensée convenue.

 

Dans le bras de fer qui va désormais opposer nos amis grecs à l’oligarchie européenne, notre soutien doit  être sans faille. Il en va de l’avenir des populations du continent, de la lutte indispensable à mener contre la finance rapace qui continue d’obstruer l’horizon des sociétés et d’accentuer les inégalités.

 

Le chemin à accomplir pour sortir les grecs du marasme reste long et semé d’embuches méticuleusement semées par le mur de l’argent. Et nul ne prétend que des jours radieux les attendent dès demain. C’est donc avec toute la lucidité que requiert ce succès que les progressistes de chaque pays de l’Union doivent s’organiser pour peser sur le processus en cours. La solidarité du mouvement social et des travailleurs européens est indispensable face aux attaques que ne manqueront pas de déclencher les marchés financiers. Sans doute aurons-nous à prendre garde à ne pas laisser les citoyens de l’Europe céder aux arguments fallacieux selon lesquels les peuples européens doivent payer pour les grecs, alors qu’ils se saignent depuis des années pour garantir les retraites par capitalisation d’outre-Rhin et pour garnir le confortable matelas des banques européennes, au premier rang desquelles les banques françaises, en payant le prix fort du chômage de masse et de la précarité galopante, de l’affaiblissement des services publics, de la destruction des droits sociaux.

 

L’échec des politiques austéritaires et la puissance des aspirations populaires commencent à secouer les dogmes inscrits dans les traités européens. L’injection de plus de 1000 milliards d’euros de liquidités dans l’économie européenne par la Banque centrale européenne, décidée la semaine dernière sous forme de rachat de titres de dettes publics, est un signe de plus de l’effritement des dogmes qui régissent le fonctionnement des institutions européennes. La Banque centrale européenne n’a aucunement consenti à ce virage économique par philanthropie, mais bien parce la déflation est là et qu’elle a une conscience aigue du rapport de force politique qui se dessine sur le continent où des peuples exténués portent leurs suffrages sur la gauche de transformation sociale et écologique. Engouffrons-nous dans cette brèche. Réclamons que l’argent ainsi mis en circulation ne serve pas une fois de plus à la spéculation boursière. Agissons pour que la Banque centrale européenne rachète directement des dettes d’Etat et qu’un fonds de développement humain et écologique permette d’investir dans l’école, la culture, la santé, la petite enfance, nos quartiers populaires et la transition écologique.

 

Savourons le triomphe de nos amis grecs en entonnant avec le grand poète Yannis Ritsos :

« Cette terre est à eux

Cette terre est à nous

Les uns dans les fers

Les autres sous la terre

Dans leurs mains croisées par le sommeil

Ils tiennent la corde de la cloche

Ils attendent l’heure ils ne dorment pas

Ils attendent de sonner la Résurrection

Cette terre est à eux

Cette terre est à nous

Personne ne pourra nous la prendre »


24 commentaires


Bakounine 29 janvier 2015 à 11 h 11 min

Solidarité avec le peuple Grec certes mais pourquoi cette alliance contre nature avec un parti de droite? Et quand je dit de droite c’est pour ne pas dire plus. Pourquoi l’alliance ne se fait pas avec le parti communiste? Ce sont des questions qui me laisse sceptique sur la politique qui va être mené et sur le soutien sans faille de ce qui reste de la gauche française après la désertion du PS et la politique droitière du gouvernement.

Antoine fernandez 29 janvier 2015 à 14 h 14 min

oui pourquoi cette alliance avec ce parti de droite nationaliste? ça a modéré ma joie et mon ardeur au soutien de Syriza…Déception… Beaucoup de camarades se posent la même question.Il serait bon de ne pas l’éluder!

Morales 31 janvier 2015 à 16 h 47 min

Sur la question de l’alliance apparemment “contre-nature” de Syriza avec les souverainistes de droite, Sur la question de l’alliance apparemment “contre-nature” de Syriza avec les souverainistes de droite,voici résumée la réponse donnée par un député Syriza. Pour qu’un nouveau gouvernement commence le plus rapidement possible la mise en œuvre du programme humanitaire, Syriza a d’abord demandé un soutien stratégique aux députés KKE, sans imposer à ce dernier une participation au gouvernement.Le KKE a refusé tout soutien, il l’a toujours fait. Le dilemme se posait : soit former un gouvernement minoritaire (même s’il y a peu de risques de voir émerger une majorité alternative groupant libéraux, centristes, KKE et néonazis), soit passer une alliance purement tactique sur une ligne anti-austéritaire avec le seul parti qui accepte le deal (sans risque de compromission, vu la disproportion des forces)..

Michel Berdagué 31 janvier 2015 à 19 h 25 min

De trouver que le Parti communiste grec qui ne croit pas à une quelconque réforme de cette u.e./OTAN en conservant cette B.C.E. aux mains de la crapule financière internationale saignant tous les Peuples et tout le prolétariat et sa classe ouvrière , que le KKE est coutume du fait c’ est de renverser les causes et les effets . Pour les Communistes Grecs comme en France le P.C.F. qui était contre cette 5 iè et Maastricht et le traité scélérat de Giscard 2005 , deux possibilités pour les communistes des deux pays soit : de continuer à refuser cette eu.e./OTAN avec cette B.C.E. / euro , le KKE et beaucoup de communistes à l’ intérieur du P.C.F. et la grande majorité en dehors ; soit comme a choisi le P.C.F. d’ essayer de changer ce machin anti démocratique avec l’ OTAN brandit en épée – 2005 – avec une B.C.E. de lui demander de prêter directement aux états pour les services publics et les investissements à long terme pour les avancées structurantes ! c’ est comme si tu demandes à des mafieux de partager et d’ arrêter son juteux trafic ! d’ où des abstentionnistes majoritaires en France très politiques qui veulent un Programme clair avec le nerf de la guerre , l’ argent et sa maîtrise aux mains du prolétariat de sa classe ouvrière et si ces éléments de langage pourtant signifiants choquent : tout le monde du travail y compris des PME/PMI en sous traitance ,des paysans , des commerçants et artisans malmenés par le capitalisme financier impérial .
Alors encore d’ accuser les communistes de faire le jeu par sectarisme du capital est fort de café , alors qu’ il y a des manoeuvres pour faire alliance en Frenchie avec de soces/verts adhérents au capitalisme vert . D’ autre part le KKE soutiendra Syriza si des mesures seront prises pour le Prolétariat et le Peuple et non pour cette B.C.E. et Commission des directives qui cassent tous les services publics en acceptant des compromis voire un deal réformiste en réalité contre le monde du travail . L’ enjeu là intéresse non seulement les communistes mais tout le monde du travail , car il ne faut pas mésestimer le rôle de l’ Argent roi et de la main mise de la création monétaire aux mains des prédateurs . De faire porter le chapeau au KKE des dérives qui peut en résulter est un retournement de valeurs ( si l’ on peut dire) alors que le choix est juste et honnête de ne pas participer à des illusions et chimères qui font que le peuple est berné d’ illusion et là le problème est sérieux : comment avec les équipes Draghi U.E. FMI qui tiennent la monnaie , les prêts , les décisions financières comment Syriza fera si , il n’ y a pas un tel mouvement Révolutionnaire des Peuples européens pour prendre d’ assaut la B.C.E. pour virer les assoiffeurs des peuples et mettre des équipes du monde du travail du Peuple , par et pour . Dans quelques jours nous serons fixés de la réaction de toutes les forces du capitalisme financier impérialiste . Rassemblés Nous serons là Debout Prolétaires …

Mendelson Hélène 29 janvier 2015 à 14 h 52 min

Le Parti communiste grec a refusé de participer au gouvernement Syriza, il votera au coup par coup en fonction des propositions gouvernementales.
Syriza a préféré le petit parti indépendantiste de droite au parti de centre gauche La Rivière en raison de la convergence sur le problème de la dette, problème crucial, avec le premier.
Il n’avait pas le choix. Il faudra faire appel au peuple chaque fois qu’un différend se posera.

Le.Ché 29 janvier 2015 à 16 h 54 min

Il n’y a pas eu d’alliance avec le KKE(parti communiste grec) pour la simple raison que celui-ci est pour sortir de l’euro et de cette Europe capitaliste donc ils ont dit non à Syrisa.
Alexis Tzypiras ne veut pas sortir de cette Europe car il croit qu’il va gagner “sans en sortir”, mais A.Merkel et Junker ceux qui gouverne actuellement ont déjà dit non à Syrisa et que ce qu’il demandait était impossible.

alain harrison 30 janvier 2015 à 5 h 22 min

Bonjour Le.Che.

«« Il n’y a pas eu d’alliance avec le KKE(parti communiste grec) pour la simple raison que celui-ci est pour sortir de l’euro et de cette Europe capitaliste donc ils ont dit non à Syrisa. »»

Encore de la division, l’idéologie qui domine sur la réalité….Les divisions qui s’affrontent…..
Mais l’essentiel, c’est qu’il y est division.
Et ça fait l’affaire du néo-libéralisme tout uni aux profits…
Tant que la gauche n’offrira pas l’alternative concrète qui unira les Peuples,
il ny aura que stérilité point.

Sortir ou ne pas sortir de l’UE ?
Quand il y aura un nombre suffisant de pays à gauche, ils pourront s’entendre sur un consensus basé sur les référendums exprimés par les peuples de chaque pays.
Un rendez-vous manqué !!!

Lit l’article suivant:

Extrait: Podemos, le parti qui bouscule l’Espagne.
par Renaud Lambert, janvier 2015
Le premier travail de Podemos consiste à « traduire »» le discours traditionnel de la gauche à partir d’axes discursifs capables d’emporter l’adhésion la plus large: les questions de la démocratie, de la souveraineté et des droits sociaux. ……… «« La ligne de fracture, explique M. Iglesias, oppose désormais ceux qui défendent la démocratie (..) et ceux qui sont du côté des élites, des banques, du marché, il y a ceux d’en bas et ceux d’en haut; (…) une élite et la majorité (22 novembre 2014).

Les gardiens de l’orthodoxie marxiste dénoncent ce type d’analyse sociale indifférenciée. Le 24 août 2014, un militant interpelle M. Igliase lors d’une conférence. Pourquoi ne jamais utiliser le terme « prolétariat» ? Le jeune dirigeant politique lui répond: « Lorsque le mouvement du 15-Mai a débuté, des étudiants de ma faculté – des étudiants très politisés, qui avaient lu Marx et Lénine – ont pour la première fois participé à des assemblés avec des gens “normaux”. Et ils se sont vite arraché les cheveux: ” Mais ils ne comprennent rien ! ” Tu es un ouvrier, même si tu ne le sais pas! ” Les gens les regardaient comme des extraterrestres, et mes étudiants retournaient chez eux dépités. (…) Voilà ce que l’ennemi attends de nous. Que nous employions des mots que personne ne comprend, que nous restions minoritaires, à l’abri de nos symboles traditionnels. Il sait bien lui, que tant que nous en restons là, nous ne le menaçons pas.»»

http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/LAMBERT/51929

Malheureusement cet article n’est pas libéré sur internet.

Le peuple Grec a maintenant l’occasion de s’organiser et de s’unir pour faire l’agenda politique.

En France, la structure citoyenne (les communes, J’ai oublié le nom) est là, aux citoyens de les investirs et de faire l’agenda politique.

C’est aux citoyens de le faire cet agenda politique.
Les représentants, ceux qui voudront se présenter aux élections n’auront d’autres choix qe d’épouser l’agenda.
Oui, il se présente.
NON, out.
Pas sur, out.
Être claire, pas de fafinage.
Ce sont les citoyens qui décideront: qui se présentera aux élections.
Le parti citoyen.

N’oubliez-pas que l’Espagne est le suivant, à moins que les espagnols tombent dans le piège à la française: un PS néo-libérale.

KKE rate une belle occasion. Il cède la place à la droite.
Bien sûr il y a des raisons d’être méfiant.
Le PS français.
Mais il oublie que le peuple grac en a plein le cul du plan d’affaire néo-libéral: L’austérité pour mieux s’accaparer.
Il va réagir vite, si le parti de gauche montre des signes déviants.
L’autre inquiétude, plus vraie celle-là, ce sont les fascistes, et le parti au pouvoir devra réagir adéquatement: décret….

Sa politique doit s’inscrire autour des deux fondamentaux, et là il doit être rapide dans la stratégie d’élaborer et d’appliquer les lois et décrets.
Les faillites, le rachat publique et entente avec les travailleurs: coopératives autogérées.

Le.Ché 30 janvier 2015 à 17 h 37 min

Si Syrisa veut s’en sortir, il le peut, et pour ça le KKE a raison.
Il suffit de sortir de l’euro, de remettre en route la banque
centrale grecque et Alexis Tsipras aura une large majorité avec le KKE pour mener une politique pour le peuple.
Jacques Sapir directeur de HESS l’a dit c’est tout à fait faisable au début il y aura un peu d’inflation autour de 10 pour cent mais ce n’est pas grave ça relancera l’emploi.
Par contre il faudra que les grecs assainissent leurs impôts car les prêtres chez eux ne paient pas d’impôts et les armateurs grecs non plus.

LOISEL 1 février 2015 à 15 h 06 min

Si je comprends cette argumentation la coalition Grèque serait de pure circonstance sauf que le ministère de la défense est confiée à un personnage pour le moins contreversé…dans ses choix politiques…

Polimatidou 30 janvier 2015 à 20 h 07 min

Parce que le parti communiste a refusé la proposition de SYRIZA

LOISEL 1 février 2015 à 14 h 54 min

Selon la newsletter du Figaro le KKE aurait refusé de participer au gouvernement du fait des contacts antérieurs pris entre SYRISA et les “Grecs indépendants…” Ca laisse rêveurs… Apparemment une stratégie politique visant à récupérer un maximum d’électeurs…l’avenir va nous dire si c’est payant pour le peuple Grec…

LOISEL 1 février 2015 à 14 h 46 min

Je partage également ce qui est écrit. J’ai d’ailleurs envoyé mon interrogation à ce sujet à Patrick Le Hyaric pour obtenir une réponse circonstanciée.

Pierre 29 janvier 2015 à 11 h 11 min

Bravo ! Heureux pour le peuple grec. Enfin une sortie de la “pensée unique” comptable avec tous ses désastres. C’est une lueur d’espoir
pour nous tous et c’est aux Grecs que nous la devons. J’espère que la contagion va se propager à l’Espagne, au Portugal, à l’Italie et … à nous
qui en avons bien besoin ! …

breteau jean claude 29 janvier 2015 à 11 h 28 min

Les “commentateurs ” des média français ,me font plier de rire ,tant leur rage fait dépasser les limites de la bétise .Par exemple ,ces nuls donnent leur vision (à la pierre Dac)transposant l’organisation de la Gréce ,à celle de le France!,un peu comme s’il était possible d’additionner des chèvres et des choux ,diviser par l’age du capitaine .Dommage que le ridicule ne tue pas ,nous serions débarrassés de cette classe crasse qui se baptise journaliste .Mais quel horreur d’annoncer que ce gouvernement stoppe la privatisation des ports ,vous vous rendez compte ils appliquent leur programme ,sans tenir compte de la “réalité” du pouvoir,évidemment différente des discours de campagne uniquement fait pour embrigader des électeurs devenus des petits soldats .Quel mépris Les grecs peuvent compter sur moi et les progressistes de France ,le FDG ?les communistes .Quand aux autres qu’ils s’étouffent en éructant

breteau jean claude 29 janvier 2015 à 11 h 31 min

Bakounine ,tu comprendras dans 15 jours !

Le.Ché 29 janvier 2015 à 16 h 25 min

J’aimerai bien que ce soit aussi facile que tu le dis Patrick, pour changer cette Europe, mais A.Merkel et Junker n’ont pas la même analyse que toi, pour eux rien ne change au contraire il faut que les grecs règlent toutes leurs dettes et les socialistes français sont d’accord.
Un bras de fer est en train de s’installer et j’ai bien l’impression que si les grecs veulent vraiment changer de politique, ils devront sortir de l’euro et de cette Europe capitaliste.

Michel Berdagué 29 janvier 2015 à 16 h 32 min

Oui Patrick d’ avoir nommé le Parti communiste Grec est important de considérer les communistes Grecs qui luttent pied à pied contre toutes les casses programmées des directives multiples de cette u.e./OTAN car depuis le début de cette Europe les services publics étaient menacés et visés dès 1957 , mais pour les services publics de grandes Résistances en France – Programme du C.N.R et Préambule de 1946 – ont freinés la casse totale mais par petit bout ils veulent tout privatiser , mais Debout Cheminots/Gaziers/Electriciens sont conscients et ne lâcheront Rien , comme les Deux Manifestations magnifiques de ce jour le 29 janvier 2015 l’ énergie EDF. CGT en masse et FO rejoignant aux Invalides la Résistance Rail CGT en très grand nombre et Sud ; Manifestations exceptionnelles , sous la pluie très motivée, historique. Ces directives sont imposées si les Luttes sont faibles car :” Dans l’UE, en effet, seuls la Commission et le Conseil sont habilités à proposer de nouvelles lois (directives, règlements, etc.).” Et avec cette B.C.E. aux mains de “qui tu sais” , nous pouvons comprendre les camarades du KKE qui ne failliront pas pour apporter le soutien à Syriza dès que le gouvernement entreprendra l’ effacement de la dette car intérêts spéculatifs et étrangleur et magouille des comptes de l’ état grec de ” qui tu sais ex machin chose ” à virer et expulser avec ses équipes de cette B.C.E. de la libérer des rapaces . Là que ce soit Syriza et des communistes en France et proches ainsi que tous les abstentionnistes rejoindront un Programme avec des mesures Urgentes à prendre , des plans à court , moyen et long terme avancés et qui seront tenus . Ce sera un grand Mouvement du monde du Travail malmené et qui dit non seulement STOP aux dérives de tous ces ultra/néo libéraux du turbo capitaliste ,mais propose une Alternative viable , de justice d’ égalité et de solidarité .Je pense que l’ équipe d’ Alexis Tsipras est très consciente des problèmes sérieux à résoudre et compte sur la solidarité internationale et de classe pour gagner la Lutte . Oui , Espagne , Italie , France …GB ,Irlande , Belgique et Allemagne où le Prolétariat doit suivre de très près l’ évolution du rapport de force .

Minerva 29 janvier 2015 à 17 h 28 min

Hier la Bourse à Athènes a donné le signal: l’oligarchie n’a pas l’intention de céder-du moins pour le moment.
Et les progressistes de l’Union Européenne doivent comprendre qu’ils sont parties prenantes de cette partie de bras de fer qu’elle va imposer à Syriza.Il nous faut peser de tout notre poids et ce,d’ores et déjà .

jhenry 30 janvier 2015 à 17 h 35 min

Quand leurs intérêts de classe sont en jeu , les capitalistes n’ont que faire de la démocratie et du respect de la “vox populi” : l’histoire nous l’a appris à nos dépens.

Je suis d’une génération qui a connu la liquidation ou le dévoiement des mouvements de libération nationale dans les empires coloniaux, le meurtre de ses militants et de ses dirigeants, l’écrasement de l’expérience chilienne, les tentatives répétées de déstabiliser la révolution cubaine et bolivarienne au vénézuéla… les trahisons de la social démocratie française et européenne, etc…

Les diverses péripéties de la lutte des classes ici et ailleurs sont là pour nous enseigner la prudence dans nos appréciations enthousiastes et la permanence de l’esprit critique… Mais certainement pas pour mégoter sur notre solidarité avec des peuples qui secouent le joug du capitalisme, comme le peuple grec actuellement et , sans doute d’autres après lui et pourquoi pas le nôtre ?

la ” pureté révolutionnaire”, n’est pas affaire de discours et de dogmatisme idéologique. Elle se mesure par les actes, la fameuse “praxis” de bon vieux Marx !

le KKE a ses raisons pour ne pas se fondre dans Siriza, et l’alliance conclue par Tsipras et ses camarades avec une petite formation de droite “souverainiste” pour obtenir une majorité absolue destinée à soutenir son programme au parlement et au gouvernement est la conséquence de ce choix…

Alors , ni angélisme ni sectarisme stérile, seulement “l’analyse concrète des la situation concrète”, chère à Lénine, et surtout des actes ! Car c’est aux actes que le peuple grec jugera ses vrais ou faux amis !

alain harrison 1 février 2015 à 22 h 01 min

Bonjour.

Sommes-nous capable de voir par nous-mêmes.
Il y a un temps pour s’enquérir des analyses traduites en idéologie.
Aller à l’école est une nécessité, sans elle pas de prise de conscience.
Cela demeure un outil indispensable, un moyen.
Le danger c’est quand l’outil devient une fin en soi, ici, j’entends quand l’outil se mute en idéologie-identitaire.
La dernière en date: l’idéologie néo-libérale qui a fait la mutation pendant les années 90-2000
Comment traduire ceci concrètement?
Comme une image vaut mille mots, je prendrai cette formule imagée:
Du capital humain. Est-ce entré dans vos moeurs?
«« Je suis une ressource “humaine” disposable, et si je gagne la course de l’employabilité, je serai récompensé. Pour les baby boomers, un harley (compagnie investie par les hells, par personne interposée*), un bungalow sur bord de mer équatorienne. Comme quoi, le tourisme a muté (?): de visiteur à demeure. Mais si glamour…..

La pensée unique a son armada du reengineering
des mots.

Mais nous tous citoyens, nous sommes plus qu’une armada.
Attachons-nous à trouver les solutions adéquates.
L’économie, une possible alternative, voir les travaux de Bernard Friot.
Il nous offre une vision globale.

Le.Ché 30 janvier 2015 à 17 h 49 min

N’oublions pas que la Grèce est un terrain d’expérimentation pour un capitalisme mondialisé.

Max RO 31 janvier 2015 à 11 h 23 min

À ceux qui restent au bord du quai et laissent passer le train de l’histoire en brandissant la vulgate “marxiste” pour justifier leur sectarisme stérile et leur attente infinie d’un “grand soir socialiste” je conseille de lire ou re-lire le ” livre des tables, les séances spirites de Jersey” de Victor Hugo dans lequel on trouve cette formule à méditer: “… celui qui marche, en dehors de toutes les religions écrites, dans la voie de la justice et de la vérité, est sûr d’arriver au monde de lumière”.”Un” monde de lumière” qui n’est pas sans rappeler les” lendemains qui chantent”( Paul Vaillant Couturier et Gabriel Péri)ou ” l’avenir radieux” V.Maïakowski) dont on sait qu’ils ne viendront pas tout seuls !

breteau jean claude 31 janvier 2015 à 16 h 03 min

J’invite les ministres grécs,à faire un compte rendu détaillé des réunions à laquelle ils vont partiper.La lumiere voilà l’ennemi,des vampires qui nous gouvernent nous devons étre éclairé des prises de position ,des paroles échangées dans ces réunions secrétes,si utiles aux sales coups ,les dévoiler seraient un acte fort de démocratie très génant pour les adeptes de l’opacité ,synonyme pour eux de tranquillité honteuse.Aérez l’Europe camarades grécs,leur talon d’Achille est la

LOISEL 1 février 2015 à 15 h 10 min

Bonjour Jean claude
On se connait, je vois que tu t’intéresses comme moi à l’évolution politique de la GRECE. Nous vivons une période historique…Nous allons voir les résultats des prochaines élections départementales…
Cordialement,
Hervé.

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter