Intervention au meeting de la Fête de l’Humanité

le 12 septembre 2016

Meeting de la Fête de l'Humanite, dimanche 11 septembre 2016

Retrouvez mon intervention hier, dimanche 11 septembre 2016, au meeting de la Fête de l’Humanité sur la grande scène.

Cher(e) toutes et tous,

A chacune et chacun d’entre vous, bienvenue et fraternité.

Quel bonheur de voir ces sourires partagés, d’écouter ces idées échangées, ces discussions prolongées dans les stands et les allées de cette belle fête.

Oui bonheur, car par les temps qui courent nous éprouvons davantage, qu’en d’autres circonstances, le besoin de nous  retrouver, d’échanger, avec nos différences, nos expériences et nos espoirs.

Nous en éprouvons le besoin parce que nous n’en  pouvons plus du climat délétère offert par le cirque médiatique et les basses polémiques, alors, que tant de nos concitoyens ne savent pas comment ils vont boucler la fin du mois ou retrouver un travail.

Nous n’en pouvons plus des injustices, des inégalités, des paroles confisquées quand une toute petite minorité se gave de profits et de dividendes.

Nous n’en pouvons plus d’une société qui maltraite, qui méprise ceux qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre.

Nous n’en pouvons plus d’une démocratie vidée de son sens, des décisions prises dans le dos du peuple et contre lui, comme cette loi de précarisation du travail, adoptée contre le peuple et contre l’Assemblée nationale !

Nous voulons être respectés et nous sommes des millions à le vouloir dans ce pays que nous aimons tant !

Ces trois jours de fête et de débats sonnent leur rentrée. Celle des courageux, des humanistes, des révoltés. La rentrée de l’espérance, la rentrée de toutes celles et ceux qui refusent les pièges de la division et le triste spectacle d’une humanité déchirée.

Oui, nous avions besoin de nous rencontrer, de nous parler, de nous rassembler contre tout ce qui fragmente, morcelle et divise.

Ici on rêve, on invente, on dialogue quand le système sclérosé et verrouillé pousse à désespérer, à rendre les armes du combat pour la justice et la fraternité.

Le visage que nous offrons, que vous offrez aujourd’hui est celui d’une France rayonnante, solide, prête à affronter les défis.

D’une France meurtrie, triste, inquiète mais debout après les meurtres sanglants perpétrés par des tueurs fanatiques.

D’une France qui combat le fanatisme assassin.

D’une France héritière des Lumières et des révolutions contre les obscurantismes, les fondamentalismes et les obsédés de l’identité.

D’une France prête à se lever pour bâtir la civilisation du commun. Celle du travail libéré et bien rémunéré, de la vie digne, qui permet à chaque être humain de développer ses propres capacités tout en préservant la nature.

Ici, c’est la fête de celles et ceux qui veulent comprendre et réfléchir.

Comprendre et réfléchir comme vous le proposent chaque jour l’Humanité et chaque fin de semaine, notre magazine, l’Humanité-Dimanche.

Comprendre et réfléchir pour agir et transformer le monde.

Agir pour combattre des barbaries qui se nourrissent l’une l’autre.

Celle venue du fond des âges, qui mutile, détruit, torture, massacre, et cette barbarie glacée de la domination, du calcul égoïste de l’argent-roi.

Oui, nous combattons par la raison, après la tristesse et la colère du souvenir de ces vies fauchées par le fanatisme assassins à Paris, Nice, Saint-Denis ou encore Saint-Etienne du Rouvray.

Cette colère, cette tristesse nous la partageons.

Nous la partageons intensément et douloureusement avec tous ceux qui dans le monde sont victimes de  la même haine, en, Irak, en Syrie, en Turquie, au Nigéria ou au Mali, à Bruxelles comme à Orlando.

C’est notre commune humanité qui est visée pour que l’engrenage de la vengeance et de la guerre s’impose aux peuples du monde

Ici, rassemblés, nous sommes la force qui refuse que nous nous jetions les uns contre les autres.

Qui refuse que nous soyons gagnés par une guerre de civilisations, née dans l’esprit malfaisant de ceux qui veulent continuer à dominer le monde.

De toutes nos forces, nous leur crions que la civilisation, ce n’est pas la guerre. C’est la paix !

Que notre fête se veut celle de la solidarité avec les forces de paix, les progressistes et démocrates de l’ensemble du Moyen-Orient, de l’ensemble des continents.

La fête de la solidarité, de l’amitié, de la fraternité avec les combattantes et combattants kurdes !

Les plus vaillants, les plus valeureux adversaires des troupes d’égorgeurs illuminés qui prétendent faire Etat.

Nos camarades qui portent au cœur des décombres, avec un courage inouï, le flambeau de la liberté, de l’égalité et de la fraternité !

Nous sommes heureux qu’une trêve ait été décidée en Syrie entre les Etats-Unis et la Russie. Il faut maintenant passer de la trêve à la paix.

Et à une vaste initiative politique et diplomatique pour se débarrasser du terrorisme, pour permettre aux peuples du Moyen-Orient de retrouver leur souveraineté et pouvoir reconstruire leur pays, dans la démocratie.

Notre fête est celle de la solidarité avec les démocrates de Turquie, les journalistes emprisonnés, les enseignants et les magistrats éjectés, les syndicalistes bâillonnés, les progressistes brimés par le pouvoir autoritaire et incendiaire du despote Erdogan.

Honte aux dirigeants européens, d’avoir sous-traité la vie de milliers de réfugiés à ce régime despotique !

Honte aux gouvernements européens de lui laisser ainsi les mains libres de museler tout un pays et de perpétuer sa sale guerre contre le peuple kurde !

On ne construira rien sur le déshonneur, le reniement du droit d’asile, en détournant notre regard des centaines d’enfants, des milliers de femmes et d‘hommes qui périssent en Méditerranée chaque jour.

Accueillir dignement ceux qui fuient la secte des égorgeurs, des massacreurs et les bombardements est une des conditions de la reconstruction du Moyen-Orient, d’une paix durable dans la région.

Créons sans attendre, avec ces réfugiés, les ponts économiques et culturels de demain pour que cesse ce flux d’êtres humains, nos semblables, poussés contre leur volonté et au sacrifice de leur vie, sur les routes de l’exode.

Développons les politiques de coopération sur les deux rives de la Méditerranée.

C’est de cela dont l’Humanité a besoin !

C’est de cela que jailliront les espoirs de paix !

Quelle inconséquence ! Quelle dangereuse bêtise de laisser en jachère le mot « paix » et de convoquer à tout bout de champ celui de « guerre » comme on convoquerait le diable à sa table !

Où sont les objectifs de paix des opérations menées par les forces françaises au Proche-Orient, en Libye ?

Où sont les objectifs de paix en Afrique et dans le Sahel ?

Cette paix qui ne peut se bâtir dans un monde de concurrence forcenée, dominé par les intérêts de quelques multinationales et banques, complices d’institutions antidémocratiques ou d’Etats impérialistes. Ce monde qui a pour décor les traités de libre-échange comme celui avec le Canada et le traité transatlantique ou encore le projet de traité de privatisation de tous les services.

Ces traités de libre-échange ne sont que le faux nez de la guerre économique, dont les fantassins et les victimes sont les ouvriers, les paysans, les employés, les créateurs, les petits entrepreneurs.

Grâce à nos luttes, le traité transatlantique a du plomb dans l’aile. Raison de plus pour persévérer et pour empêcher, dans quelques semaines, la signature du traité avec le Canada.

Dans « libre-échange », il n’y a de liberté que pour les puissants et des chaînes pour les travailleurs et les peuples.

La paix ne peut se bâtir sans une Organisation des Nations-Unies respectée dans ses missions, entendue dans ses résolutions, sollicitée pour le déploiement de toute opération militaire, sans exception. Mais aussi profondément remaniée dans notre monde multipolaire.

La paix ne peut se bâtir tant que seront entretenus les despotes qui règnent avec le soutien complice de la France dans de trop nombreux pays africains ! A bas la Françafrique !

La paix et le bien être demandent des traités d’égal-échange, des traités de coopération pour contrer la guerre économique acharnée, annonciatrice de tensions nouvelles.

C’est dans ce contexte de guerre économique féroce, que nous apprenons que le gouvernement envisage de doubler le budget consacré à l’armement nucléaire, en le portant à 6 milliards d’euros.

Où et quand ce projet a- t-il été débattu ? Qui a été consulté ?

Voilà une nouvelle illustration d’une République solitaire pour une escalade aussi inacceptable qu’irresponsable.

6 milliards ! Mais comment peut-on trouver 6 milliards pour les œuvres de mort ? Que l’on mette cet argent pour la petite enfance, l’école, la culture, le sport, la santé.

Partout dans le pays, faisons se lever cette exigence de paix.

Le 24 septembre prochain, journée  mondiale pour la paix, rejoignons les cortèges dans les rues de  quinze grandes villes de France pour l’exprimer avec force !

Car la paix est un projet politique.

La paix est notre projet politique !

Elle est notre projet politique car elle est la condition première et nécessaire du progrès social, démocratique, humain et écologique.

Ce progrès humain et cette liberté, c’est ce que réclame le peuple palestinien condamné à une guerre à perpétuité par un gouvernement de droite extrême.

D’ici nous crions : Un Etat Palestinien maintenant ! Liberté pour les prisonniers politiques palestiniens.  Liberté pour Marwan Barghouti !

C’est l’aspiration au progrès social, à vivre mieux, à être entendu que tente de balayer la clique d’oligarques qui s’acharnent à renverser tous les  gouvernements progressistes en Amérique Latine en s’essuyant les pieds sur le suffrage universel et la démocratie.

Oui, de cette fête de l’Humanité, nous affirmons notre soutien au peuple brésilien, à sa Présidente Dilma Rousseff  et à notre ami Lula !

Cher(e)s ami(e)s,

L’ambition qui nous anime de progrès social et d’émancipation humaine serait vaine sans une puissante mobilisation pour préserver notre planète.

La conscience de cette exigence progresse mais nous sommes encore très loin du compte alors que des populations sont d’ores et déjà jetées sur les routes de l’exil par les déréglementations climatiques.

Préserver notre terre est bien un enjeu majeur de notre époque, puisqu’il conditionne la réussite de tous les autres.

C’est ce que disent les peuples lorsqu’ils ont voix au chapitre, à la démocratie.

Cette démocratie rangée au rang d’accessoire par des institutions qui violent les souverainetés populaires.

La démocratie violée en Grèce par un odieux chantage à la dette.

Oui ! Il y a urgence à refonder l’alliance et l’association des peuples européens par des projets de coopérations qu’ils décident eux-mêmes.

Il y a urgence à mettre l’argent qui corrompt, l’argent qui dort dans les coffres forts de M. Juncker et des paradis fiscaux au service de nouveaux projets industriels, au service de l’emploi, au service de l’humain d’abord.

A l’image de la Conférence mondiale sur le climat, la France s’honorerait à réclamer et à accueillir une conférence mondiale sur la finance noire, ce fléau planétaire, là encore !

Elle s’honorerait à se battre pour que les 80 milliards d’euros que crée chaque mois la Banque centrale européenne pour  garnir les coffres des banques privées, servent non pas à la spéculation, mais au travail, aux petites entreprises, aux équipements, aux communes.

Oui, 80 milliards d’euros chaque mois ! Mesurons ce que cela présente.

Avec cette somme 24 000 lycées pourraient voir le jour !

Avec cette somme c’est l’équivalent de 800 000 logements aux normes environnementales que nous pourrions faire sortir de terre !

Oui, du village à la ville, du département à l’Union européenne, reprenons le pouvoir sur l’argent !

Comme l’ont écrit nos amis les parlementaires communistes Eric et Alain Bocquet dans leur livre sur les paradis fiscaux qui vient de paraitre et dont nous vous recommandons la lecture : « Arrêtons de dire que nos enfants naissent avec une dette de 31000 euros. Si nous récupérons l’impôt qui échappe à l’Etat, nos enfants naitront avec un crédit de 70 000 euros ! »

Il y a urgence. Car dans tous les pays submergés par les logiques libérales, les libertés fondamentales reculent, les identités se rétractent, les dérives autoritaires se multiplient, la démocratie s’abîme.

Est-ce le destin de l’Europe de bégayer son histoire, de revivre la logique mortifère de la crise qui nourrit la xénophobie pour accoucher du malheur et de la guerre ?

Observez en France, la surenchère ahurissante et permanente d’une droite déchainée. Plusieurs candidats ! Mais un même programme qui va jusqu’à sacrifier les valeurs républicaines. Prêts à saborder les principes constitutionnels pour enraciner leur projet réactionnaire.

Nous ne pouvons nous résoudre à laisser les clefs du pays à une droite qui franchit une à une les frontières qui la sépare de son extrême.

Une droite qui veut en finir avec le droit du sol, qui veut créer des Guantanamo partout sur le territoire.

Une droite revancharde, adoubée par le MEDEF, qui veut anéantir le droit du travail et les garanties sociales, reculer encore l’âge de la retraite, détruire les services publics mais supprimer l’impôt des plus riches, nous faire travailler plus pour gagner moins.

Une droite qui gagne des points dans la bataille idéologique jusqu’à inspirer un gouvernement porté aux responsabilités par le peuple de gauche trahi.

Trahi par le projet de déchéance de nationalité.

Trahi par les 40 millions offerts au patronat sans aucune contrepartie pour l’emploi.

Trahi par cette « loi flamme» contre le code du travail.

Cher(e)s ami(e)s,

Le sentiment est diffus mais puissant d’un système politique à bout de souffle, s’avançant vers la décomposition, incapable de répondre aux besoins, miné par la corruption.

Nos institutions sont dépassées.

Elles créent un fossé chaque jour plus béant entre les citoyens et leurs représentants.

Elles poussent au pouvoir personnel.

Elles poussent à l’homme solitaire.

Nous, nous voulons un peuple solidaire.

Solidaire dans ses différences !

Solidaire face aux diviseurs et aux exploiteurs!

Solidaire et engagé pour faire accoucher de ce vieux système, la 6ème République !

Oui, c’est à l’unité populaire que nous travaillons avec acharnement.

Si les partis et les candidatures se divisent, que celles et ceux qui se reconnaissent en eux et en elles, femmes, hommes, jeunes leur crient qu’ils ne veulent pas de cette division.

Qu’ils ne veulent pas affronter les prochaines échéances électorales dos au mur. Avec la certitude de laisser le champ libre à un duel de second tour entre la droite extrême et l’extrême droite. Celle qui soutient Trump, qui applaudit la nouvelle première ministre du Royaume-Uni. Celle qui danse avec les loups nazis en Autriche.

Non ! Nous ne supportons pas cette perspective pleine de dangers.

Oui, peuple de gauche, prend la parole ! Donne sa chance à une gauche d’alternative, qui écoute, qui respecte, qui construit.

Fais-toi entendre comme l’ont proposé ces trois jours, des centaines de militants.

Il y avait des communistes et, par chance, tous ne l’étaient pas, à l’image de cette gauche riche de ses composantes.

Face à l’éparpillement, nous avons la conviction que le mouvement social peut beaucoup contribuer à inverser le cours des choses avant l’élection présidentielle et les élections législatives.

Que celui qui s’est levé contre la loi de précarisation du travail retrouve couleur et détermination dès ce 15 septembre !

Ce mouvement qui refuse de voir l’industrie française se vider de son sang comme au site Alsthom de Belfort, cette entreprise sacrifiée malgré ses succès commerciaux.

Celui qui refuse que SFR supprime 5000 emplois pour satisfaire une stratégie financière calée sur l’exigence de rentabilité à deux chiffres des fonds vautours.

Celui qui réclame que les salariés aient enfin voix au chapitre et puissent intervenir jusque dans les choix et la gestion des entreprises.

Si on écoutait les salariés, les ouvriers, les employés, au lieu des actionnaires voraces et inhumains, on  défendrait le savoir-faire industriel du pays, les compétences de nos travailleurs, l’emploi qualifié, les technologies d’avenir, le transport ferroviaire, les télécommunications, le travail paysan pillé par les multinationales de l’agroalimentaire et de la distribution, vampirisé par la spéculation.

Or, au lieu de cela, quand un travailleur, un salarié, un syndicaliste défend son entreprise, l’emploi, le  savoir-faire industriel, bref, l’intérêt général, il est sanctionné, écarté, licencié.

Oui, il faut cesser cette chasse aux syndicalistes de la CGT. Pas de sanction pour les Goodyear d’Amiens, pour ceux d’Air France, pour les dockers du Havre et des milliers d’autres comme les jeunes communistes d’Amiens ou de Saint-Etienne.

Ils ne sont pas le problème des entreprises de notre pays. Ils sont la solution pour ouvrir un autre avenir à la France.

Oui, nous, nous voulons un avenir pour la France.

Cet avenir passe par la revalorisation du travail et  l’invention d’un projet révolutionnaire, celui d’une nouvelle sécurité sociale, celui d’une vraie sécurité de vie qui permette que chacune et chacun ait un travail et un revenu assuré tout au long de sa vie, combiné avec des périodes de formations et des engagements utiles pour les autres, pour la société.

Sortons le travail des griffes du capitalisme financiarisé !

Voilà ce que portait, il y a quelques mois et ce que portera les semaines qui viennent le mouvement social et syndical.

Les responsables associatifs, les militants syndicaux, les créateurs, le monde de la culture, sont les forces d’une République vivante.

Une République pour toutes et tous qui fait vivre partout, dans la cité comme dans l’entreprise, dans les villes comme dans les campagnes, dans les centres urbains comme dans les banlieues, la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.

Qui fait vivre l’égalité entre les hommes et les femmes.

Une République qui allège la peine des travailleurs et diminue le temps de travail.

Une République qui pousse à une nouvelle répartition des richesses pour que ceux qui travaillent, ceux qui sont en retraite, soient mieux rémunérés.

Une République qui enfin, organise la séparation de l’Etat avec le Medef.

Une République qui pousse à une nouvelle manière de produire, en s’engageant dans une transition écologique  créatrice d’emplois.

Une nouvelle République qui agirait pour changer complètement la construction européenne pour en faire une nouvelle Europe des peuples et de nations libres, souveraines et associées.

Une nouvelle République, la première République sociale qui se fixe un objectif : plus un jeune au chômage! Plus un jeune dans la précarité !

De cette fête de l’Humanité, nous lançons un appel à la jeunesse, tout particulièrement à celle des quartiers populaires.

A cette jeunesse de France métissée, mélangée, celle-là même qui s’est illustrée aux jeux olympiques à Rio, que l’on côtoie dans nos familles au guichet de la Poste, aux caisses des magasins comme à l’université, sur les chantiers comme sur les stades.

A cette jeunesse qui contribue à créer la richesse du pays, celle qui porte son avenir, mais celle sur laquelle est lancé un éternel regard de suspicion et d’opprobre, qui subit discriminations, racisme et contrôle au faciès.

Oui notre destin est commun !

Oui c’est avec vous que nous voulons construire les projets émancipateurs de demain !

Rejoignez ceux qui veulent transformer ce monde injuste.

Rejoignez-nous pour fonder une République sociale, égalitaire, écologique, pour promouvoir les instruments de l’égalité que sont les services publics, à l’école, dans les collectivités territoriales, dans la santé.

Rejoignez-nous pour mettre la finance au pas afin de répondre aux besoins humains.

Faites-le tels que vous êtes, sans changer ni de convictions, ni de personnalités.

Le mouvement transformateur a besoin de vous, de votre fraicheur, de votre diversité.

Sans vous, il ne sera pas !

Nous avons tous ensemble, pendant ces trois jours, semé les graines de l’espérance et de l’unité.

Que cette fête soit un départ pour que se réalise l’unité populaire.

Qu’elle soit celle qui ranime notre « soif d’idéal » comme vous le chanteront dans quelques instants Alain Souchon et Laurent Voulzy.

Chacune et chacun d’entre vous et tous ensemble nous avons les moyens de changer le cours de chose, de faire bouger les lignes.

De faire que l’unité à laquelle nous aspirons tous prenne corps.

Prenez votre destin en mains !

Ecrivons nous-mêmes notre histoire pour tracer dans les semaines et mois qui viennent de nouveaux chemins d’espérance.


1 commentaire


annie ardoino 12 septembre 2016 à 13 h 34 min

bonjour . MR Le Hyaric . félicitations et respect pour votre discourt de rassemblement ,qui donne de l espoir , car , nous en avons bien besoin , une fête de partage , de l humain , convivialité , émotions ,pas présente , mai suivie sur les réseaux , a l année prochaine .
cordialement . Annie .Ac .T .

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