Lumière et misère en Lot et Garonne

le 18 août 2010

Ce jeudi 19 août, comme chaque année, les producteurs de fruits et légumes du Lot et Garonne viendront, à l’initiative du Modef, proposer leurs fruits aux habitants de la région parisienne. Les élus et maires communistes, les militants communistes s’y associent, proposent avec les syndicalistes des fruits dans les quartiers populaires de plusieurs dizaines de villes.

Mardi 17 août, comme je l’avais fait l’an passé, je me suis rendu toute la journée dans le Lot et Garonne pour évaluer la situation, écouter les agriculteurs, des responsables de coopératives. Une nouvelle fois c’est mon ami, Raymond Girardi, vice-président du Conseil général et président du Modef, qui a pris cette initiative. Le maire de Champigny, Dominique Adenot et Gilles Delbos, conseiller général du Val de Marne m’accompagnaient. Ils seront présents jeudi pour proposer les fruits, au juste prix, aux citoyennes et citoyens de leur ville. Ils cultivent la solidarité. Solidarité entre les habitants et leur ville. Solidarité entre producteurs et consommateurs. Il y’en a bien besoin en ce moment !

En arrivant chez Corinne et Guy, une large étendue de pommiers s’offre à nous, baignée par un beau soleil. Il est le meilleur allié des producteurs de pommes, de tomates et de melons. Les pommiers, portant déjà de beaux fruits en devenir semblent aspirer à la fois cette lumière et les gouttes d’eau déversées à leurs pieds. Corinne est tout à la fois passionnée, cultivée, technicienne, comptable, agronome. Avec son mari Guy et leur jeune fils qui se prépare à reprendre l’exploitation, elle explique leurs efforts pour produire une diversité de pommes de qualité. Ils reconvertissent une partie de leur production en biologique. Le travail accumulé pour faire des pommes est colossal. Essentiellement manuel car on ne peut pas mécaniser à outrance l’entretien et surtout la cueillette. On vient de plusieurs pays d’Europe leur acheter des pommes. Mais les négociants qui viennent aujourd’hui ne s’avancent sur aucun prix d’achat. Là est bien le problème ! On doit investir, s’endetter, travailler, sans jamais savoir à quel prix on paiera le travail et les investissements. Pire, si le grand négoce sent qu’il peut grossir ses profits, il n’hésite pas à aller acheter des pommes au Chili, aux Etats-Unis, en Afrique du Nord, en Chine.

Ainsi l’an passé, le grand business système de l’import-export a cassé les reins des producteurs en déstockant et en important au moment de la récolte en France. A tel point que le prix à la production des pommes s’est situé l’an passé entre 0,17 cts d’€ et 0,25 cts d’€ le kilo, alors que le coût de revient sans remboursement des prêts se situe vraisemblablement aux alentours de 0,35 cts d’€. Corinne et Guy valorisent le terroir, produisent des pommes de qualité. Corinne va même vanter les bienfaits de la pomme et les moyens de sa production dans les écoles. L’agrobusiness s’en fiche. Tout ce qui est inhumain est sien.

Il n’y a pas de solution efficace sans revenir à une politique de prix rémunérant le travail et les investissements. Cela pourrait passer par des calendriers d’importation à l’intérieur de l’Union européenne, une taxation sociale des importations abusives aux frontières de l’Union européenne qui pourrait servir à alimenter un fond social de développement pour les travailleurs des pays en développement.

Même si les prix des fruits sont plus élevés cette année, cela ne compense pas  les pertes des dernières années. De plus, il faut les comparer avec les prix payés par les consommateurs, très, très élevés.

Le Président de la République était venu dans le département en mai dernier. Il avait promis « d’attaquer le problème à la source ». C’est-à-dire aux marges exorbitantes des centrales d’achat et de la grande distribution. Paroles ! Paroles ! On attend des actes. Seul un mouvement des paysans et des consommateurs peut contraindre à changer ces néfastes règles.

La journée de ce jeudi 19 août, en région parisienne, contribuera à échanger des informations, à aider et à faire comprendre que lorsqu’on rentre dans un grand supermarché, celui-ci fait du profit par les deux bouts. En spoliant le paysan-travailleur et en pillant le consommateur-travailleur ou privé de travail.

Quelques heures plus tard, nous nous rendons dans la ferme de Didier. Didier est un solide gaillard, plein de tendresse, producteur de lait. Il était déjà venu nous voir l’an passé. Il était très combatif. Cette fois je le trouve triste. Pas abattu, mais inquiet, triste, dans une situation d’insécurité totale sur l’avenir. Cette fois nous allons le voir sur son exploitation moderne, bien tenue. Ses deux enfants ne le quittent pas d’une semelle, fiers de leur père et de son exploitation. Il subit la pire des violences. Il produit près d’un million de litres de lait à l’année. Le coût de revient de la tonne de lait qui se situe entre 300 et 400€ lui est payée 284€. C’est dire que chaque heure de travail le conduit à perdre de l’argent. En agriculture, on paie le capital avant de se payer soit même. On décide soi même de se surexploiter avec sa famille. Plus précisément, c’est la banque, les fournisseurs qu’il faut rembourser et qui vous exploitent, surexploitent, pillent votre travail, gâchent votre vie et vous poussent au bord de l’abime. L’an dernier il avait déjà alerté sur sa situation et celle des autres producteurs. Avec 1 million de litres de lait, Didier est un gros producteur. On pourrait croire qu’il s’en sort. Et bien, il est au bord de la faillite. Il produit 1 million de litres de lait pour nourrir d’autres hommes, femmes, enfants et il a été contraint de demander le RSA. Oui ! Vous lisez bien, le RSA ! Mieux, il a reçu le 25 juin dernier ce papier de la « RSA – Dordogne – Lot et Garonne. A l’heure des scandales, des fortunes étalées de Mme Bettencourt et de quelques autres qui gagnent beaucoup d’argent dans la spéculation, on ne peut que serrer les poings de la révolte. Lisez plutôt : « Suite à votre demande, nous vous informons que Monsieur le Président du Conseil Général vous a ouvert un droit au Revenu de Solidarité Active à compter du 01/06/2010. Le montant mensuel de votre allocation est de 4,57€ pour la période du 01/06/2010 au 30/06/2010. Nous vous adresserons une déclaration trimestrielle RSA à compléter et à nous retourner ».

Oui, Didier cultive la terre, faire vivre la terre, nourrit des vaches, produit une matière noble indispensable à la vie, du lait, et il n’a pas de revenu de son travail et on lui propose généreusement… 4,57€ ! Voilà la réalité. Voilà comment les hommes vivent dans la France du 3ème millénaire, dans la France sarkozyste et de l’Europe ultralibérale. 

Je prends le cas de Didier, mais il y’en a des milliers et des milliers d’autres. Pendant ce temps les industriels du lait font semblant de palabrer pour ne pas payer le lait à son juste prix. Mais les produits issus du lait, yahourts, beurre, poudre de lait, ne baissent pas eux. Ils flambent ! Le ministre de l’agriculture regarde le temps passer et ne répond même pas à mes courriers sur le prix du lait et la Commission de Bruxelles cherche le meilleur moyen de continuer à servir les industriels par de prétendus contrats. Ils ne veulent pas entendre parler de prix garanti. Comment peut-on accepter cela ? Ne nous résignons pas ! J’encourage les travailleurs, les consommateurs à se parler, à se comprendre, à trouver ensemble qui fait le malheur des hommes et des femmes, à les dénoncer et les faire reculer. Il faut changer tout. Tout changer. Cette journée dans le Lot et Garonne faite de lumière éclairant la misère me le confirme encore. C’est pour elles et eux qu’il faut maintenir la flamme de la révolte et celle d’une autre société de partage, de solidarité, allumée.  


0 commentaires


Circé 18 août 2010 à 14 h 37 min

Je ne peux que regretter que cette initiative ne concerne que la région parisienne.

Il me semble que c’est l’une des clés entre d’autres à créer, de la résistance à cette société ultra-libérale que nous imposent Sarkozy , son gouvernement mais ne nous y trompons pas également cette Europe du Traité de Lisbonne que nous avons tant combattue et qui n’a rien d’une Europe solidaire.

Non, ce n’est pas une Europe solidaire ( il n’y a qu’à voir le traitement fait à la Grèce pour s’en convaincre s’il y en avait besoin ) faite pour et par les peuples, mais bien celles des banquiers et financiers de haute voltige.

La recherche du profit encore et toujours plus au détriment des investissements pour le maintien et la défense de l’emploi, du mieux être, de la vie de la population, qui ne devrait pas être consacrée dorénavant à survivre en cherchant un emploi à n’importe quel prix et dans n’importe quelles conditions, mais c’est bien cela qui sévit et détruit tout lien dans notre société. Et comment faire alors que nombre de nos citoyens survivent au jour le jour, chaque journée de galère chassant l’autre ?
De l’espoir, il en faut et multiplier ces actions, l’étendre à toute la France, à tous les niveaux ( fruits, légumes, viandes, lait et laitages…).

Il faut par tous les moyens possibles et imaginables combattre cette Europe ultra-libérale, ce gouvernement qui en est l’un des tenants.

C’est entre autre l’un des moyens, et il en faut d’autres des dizaines, des centaines, des milliers. Nous sommes nombreux à souffrir de cette politique. Ces producteurs qui sont contraints à vendre à perte et à ne pas être rémunérés à leur juste prix et nous, nombre de consommateurs, citoyens, qui ne pouvont même plus acheter certains fruits et légumes, alors la viande…

Annie 18 août 2010 à 15 h 16 min

votre conclusion est plus que dans la ligne de la tradition de l’idée de la République française.

cependant, permettez que nous soyons pessimistes pour toutes les choses que la gauche nous a promises et fait vivre depuis 30 ans.

le résultat du NOn récemment est plein d’enseignement par ex.

Le PS est muet ou on ne l’entend pas ou je suis sourde ou il n’a rien de constructif à nous proposer.

Mélenchon et vous ça à l’air plus OK, mais quel pouvoir avez-vous maintenant et dans le futur ? c’est la question de fond.

On sent (par ex sur le site de médiapart) un vaste révolte de citoyens lambdas dégoutés, mais sont-ils un potentiel suffisant ?

Nadia Boyer 18 août 2010 à 19 h 18 min

Vous demandez au Front de Gauche:”quel pouvoir avez-vous maintenant et pour l’avenir?” Sans vous et tous ceux qui pensent comme vous, aucun… Les choses ne changent pas par la seule vertu de tel ou tel, mais par la détermination de tous. Dorénavant, à chaque élection, il faut renforcer le Front de Gauche et on verra si les citoyens “dégoutés” sont un “potentiel suffisant”. Rien n’est joué à l’avance; tout dépend de chacun de nous. Et aussi, il nous faut convaincre nos proches que le changement est possible avec une vraie politique de gauche.

surmely alain 18 août 2010 à 15 h 25 min

On peut penser que les prix flambent(ils augmentent indéniablement je peux le constater étant consommateur,faisant mes courses dans une grande ville, régulièrement comme tout un chacun)parce que la consommation baisse(du fait de la chute continuelle du pouvoir d’achat et de l’augmentation de la pauvreté).La baisse de la consommation est répercutée sur les prix,de façon assez variable d’un commerce à l’autre,d’une enseigne à l’autre.Mais le plus effarant,et le plus scandaleux aussi à mon avis,c’est qu’une grande partie des fruits et légumes(il suffit de regarder avec attention les prospectus publicitaires pour s’en rendre compte)est importée de tous les pays du plus éloigné(Australie,Afrique du sud,Colombie….etc)au plus proche.Une fois j’ai même constaté que sur la page de la pub. d’une enseigne importante(ayant donc un gros débit)la TOTALITE des produits était importée!Comme si la France ne produisait plus de fruits et légumes,comme si les milles et uns terroirs de France(d’une infinie diversité=1ère caractéristique des terroirs français)n’offraient plus aucune possiblité de cultiver ces produits qui maintiennent en bonne santé.Mais la compréhension de ces problèmes importants se trouve dans l’organisation économique.Le libéralisme est devenu une évidence,un dogme qui est partagé par de nombreux décideurs économiques et politiques et qui ne se discutent pas.La concurrence doit être “libre et non faussée”(traités européens).En réalité tout est mis en oeuvre pour que les producteurs,les créateurs,les travailleurs plus largement,enrichissent ceux qui détiennent les capitaux et les circuits de commercialisation.Au point qu’il va devenir plus intéressant(diversité,qualité,prix des produits)pour les consommateurs d’acheter directement auprès des producteurs(petits ou moyens)mais cela n’est pas toujours possible pour les citadins.Il y a peut-être des solutions :des coopératives d’achat et de vente en fruits et légumes(en lait aussi pourquoi pas ?)ou des centrales d’achat pourraient être mises sur pied.Les consommateurs seraient prêts (et j’en suis) à faire un déplacement plus important qu’à l’accoutumée, régulièrement 1 fois par semaine ou par quinzaine.Qu’en pensez-vous ?

fanjaux 18 août 2010 à 15 h 37 min

c’estune honte de voir comment on exploite les travailleurs de la terre que j’ai connu jeune les communiste de Paris m’ont envoyé à treignat pour m’éviter d’etre à Paris àla période du débarquement j’ai connu la vie des agriculteurs de l’époque en vivant dans une ferme avec la famille Boutillonj’ai gardé les vaches donnéà manger aux lapins et parfois aux poules,pas de tracteurs nous étions pendant la guerre une fois par mois
les montluçonnais venait voir la fermiere pour acheter qui des oeufs du beurre la vie était difficile mais aujourd’hui c’est intenable de voir comment ils sont exploités il faut changer absolument ce monde injuste,

BIGONSKI Suzanne 18 août 2010 à 16 h 14 min

Il n’y a aucune autre solution que celle de changer la société. Changer Sarko ne suffira pas. nous sommes vraiment dans la phase extrême du capitalisme. on ne produit plus pour les besoins mais pour des capitaux financiers.

les pommes sont payées aux agriculteurs au dessous de leur coût de production et les enfants et les personnes âgées ne mangent des pommes qu’une fois de temps en temps.

Didier touche le RSA (4,57 €, quelle honte !). il est capable de produire un million de tonnes de lait alors que des enfants de France souffrent de rachitisme parce qu’ils manquent de lait et des enfants meurent de faim à chaque seconde dans le monde

lismonde jean 18 août 2010 à 17 h 10 min

Malgré l’intérêt que je porte aux informations je suis étonné que la fnsea garde une grande influence et que les progrès du Modef soit relativement faible; je me sous viens d’une remarque de Mitterand disant le Vendredi les paysans jettent les choux-fleurs dans la cour de la préfecture et le dimanche ils votent pour Giscard; je voudrais connaitre, si elle existe une étude sur le vote paysan. La solution est-elle de créer des coopératives gérer par eux-mêmes ??? ou de continuer à réagir au coup par cou dans le cadre du “libéralisme” dont par ailleurs J.Bové s’accomode, semble-t-il depuis qu’il a rejoint Cohn-Bendit. Je me trompe peut-être, en résumé je ne comprends pas, je vois dans l’huma le soutien aux actions des paysans, mais je saisis mal, non seulement les solutions, mais leurs mise en oeuvre
c’est vrai qu’il est de même pour les salariés; je ne jette surtout pas la pierre à qui que ce soit.

Amitiés

PS J’ai déjà demandé comment faire pour éviter d’imprimer 6 pages de présentation pour garder votre article; je n’ai jamais de réponse. Ce n’est pas grave, mais c’est c’est embêtant.

BOUDET Pierre 19 août 2010 à 18 h 56 min

Oui nous vivons une époque terrible, mais qui peut devenir historique, je pense que la conscience de la brutalité et de la nocivité du capitalisme n’a jamais été aussi importante, ce qui manque c’est la perspective de débouchés politiques avec un nouveau projet de civilisation regroupant toutes les organisations luttant pour un nouvel ordre économique, politique culturel, environnemental, répondant aux besoins fondamentaux de l’humanité, santé, éducation, emploi, formation tout au long de la vie, développement des pays mis en coupe réglée par le FMI et L’OMC, en un mot les outils de corruption du capital.
Pour revenir aux problèmes vécus par le monde agricole, ceux ci ne sont pas nouveaux, étant moi même issu de ce milieu je puis témoigner avoir toujours connu les problèmes liés à la concentration et l’élimination des petites exploitations, surtout depuis le début des annés 60, ce problème étant amplifié d’année en année par les choix politiques économiques mis en place par les différents gouvernements depuis le traîté de Rome avec le bras armé des banques et particulièrement du crédit agricole favorisant par l’endettement la concentration des exploitations, ce processus a encore été aggravé par les traités de Maastricht et de Lisbonne gravant dans la loi la libre circulation des capitaux, des marchandises et des usines, mettant en concurrence toutes les activités humaines au bénéfice unique des financiers et conduisant à la faillite les producteurs incapables de rivaliser avec certains pays, ce qui fait qu’aujourdhui nous trouvons sur le marché des fruits et légumes ayant fait le tour du monde avant d’être sur nos marchés, produits ceuillis avant maturité et n’ayant aucune qualité gustative, mais ayant fait réaliser des super profits aux importateurs et distributeurs, ceci au détriment des producteurs de proximité et des consommateurs, avec les dégâts environnementaux consécutifs aux transports sur des distaces invraisemblables.

Pour réaliser l’union sur des bases répondant aux impératifs historiques actuels, je crains cependant qu’il est illusoire de compter sur le PS qui nourrit dans son sein des Strauss Khann et des Pascal Lamy et d’autres, fidèles serviteurs du système et qui ne veulent en aucun cas en changer s’y trouvant eux mêmes très à l’aise et couverts d’honneurs, il est donc nécessaire de gagner un nombre important d’électeurs du PS sur des objectifs anticapitalistes et ceci très vite

poidevin michèle 19 août 2010 à 19 h 18 min

Il faut rejeter cette société ultra libérale qui fait la part belle au profit.Argent jamais investi:les salaires n’augment pas ,les producteurs de lait ,de fruits et légumes ne parviennent pas à vivre, par contre la grande distribution impose ses prix ;les multinationales de la distribution font d’énormes bénéfices au détriment de l’emploi ,de la rétribution du travail,du PIB;Pour spéculer;la caste des nantis -pourvoyeuse des agriculteurs , des ouvriers resplendit au soleil de l’immoralité.Pour quelles raisons se gènerait-elle quand l’Etat montre ce chemin:trop de fonctionnaires.. .Il faudrait multiplier les points de vente directs ,bouder les centres commerciaux ,que nous nous organisions.Sauver l’agriculture française relève aussi de nos comportements d’acheteurs.Je vous approuve :il faut tout changer,Changer de société donc faire de la Gauche unie une force politique qui permettra ces mutations mais aussi nous changer.

BIGONSKI Suzanne 28 août 2010 à 20 h 19 min

Vous avez raison tous les deux, il n’y a pas d’autre solution que de changer la société, la propriété des moyens de production et accentuer la nationalisation des banques au plus vite. Il faut que la plus value soit réinvestie immédiatement pour que tout le monde y trouve son compte. Plus d’emplois = moins de chômeurs = des retraites assurées et une sécu réapprovisionnée et surtout des gens heureux

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