Les impasses des dogmes austéritaires

le 23 octobre 2014

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Ce qui nous était présenté hier comme le « modèle » à suivre marque plus que des faiblesses ! L’Allemagne s’enfonce dans de nouvelles difficultés. Rien d’étonnant à cela. Dès lors que les budgets sociaux et publics sont sans cesse compressés, que les salaires et les retraites sont bloqués voir poussés à la baisse, le poison de l’austérité fait son œuvre  destructrice.

 

Après avoir compressé son marché intérieur puis obligé les autres pays européens à faire de même, l’Allemagne se trouve aujourd’hui avec des exportations qui diminuent, alors qu’elle refuse de lancer un plan d’investissement pourtant indispensable afin de répondre aux besoins humains, sociaux et d’efficacité économique. Ceci n’a évidemment pas empêché la coalition au pouvoir de convoquer deux ministres français, M. Sapin et M. Macron, pour qu’ils présentent, avant leur adoption par notre Parlement, les budgets de la France, ainsi que ce qui est faussement appelé « un plan de réformes ». Acceptant de passer au confessionnal allemand, nos deux ministres ne se sont pas contentés d’y aller la fleur au fusil.

 

Ils ont fait toutes les préconisations de leurs interlocuteurs et de ceux des gendarmes de Bruxelles qui pourtant mènent à l’impasse partout. Les annonces et les projets de contre-réformes libérales de M. Macron en sont la preuve. Il l’a fait avec un tact qui lui est propre, ne voyant dans la classe ouvrière que des illettrés et préparant pour les pauvres des flottes de « cars ». Quant aux chômeurs, il parle d’eux avec une incroyable violence mêle de mépris, laissant entendre qu’ils voleraient leurs maigres indemnités qu’il veut diminuer. Personne à droite n’avait encore réalisé un tel exploit ! Lui espère y parvenir en affublant toutes les conquêtes sociales, résultats de décennies de lutte, du nom magique de” tabous” que, d’un ton badin, il se propose de « faire sauter ». En vérité, tout est fait pour tenter de sauver le capitalisme de sa crise globale.

 

Evidemment tout ceci est maquillé sous des débats dont sont désormais exclus toutes pensées, solutions ou projets différents, sans même parler de projet alternatif. Ainsi la télévision publique mettait l’autre soir face à face M. Zemmour et M. Attali, ce dernier assumant un moindre mal qui enferme tout de même dans la cage de l’ultralibéralisme. Dimanche dernier, un journal mettait face à face deux économistes qui faisaient semblant de se chamailler sur le fait de savoir si la France était prête à des « réformes ». Ce mot désormais si galvaudé, transformé en son contraire dès lors qu’il s agit de décisions politiques. Au lieu de s’attacher au grand chantier d’une véritable réforme de justice fiscale, avec des impôts sur le revenu progressif, des impôts locaux en lien avec le revenu, un impôt sur le capital équivalent à ceux prélevés sur le travail, voici que l’argument de la justice est galvaudé pour démolir le principe d’universalité dans l’octroi des allocations familiales. Derrière la brèche ouverte par cette décision, si elle était définitive, c’est l’ensemble de notre système de protection sociale qui serait mis à mal. Encore un engagement présidentiel déchiré ! Le candidat F. Hollande ne déclarait-il pas avec force : « je reste très attaché à l’universalité des allocations familiales qui sont aussi un moyen d’élargir la reconnaissance nationale à toute la diversité des formes familiales. Elles ne seront donc pas soumis à conditions de ressources ». Cette parole conforme aux valeurs du Conseil national de la Résistance est en passe d’être bafouée sur l’autel du service du grand patronat. D’un côté, celui-ci ne contribuera plus pour la part qui lui revient au financement de la branche familiale de la protection sociale. De l’autre, des familles seront spoliées. Demain, on abaissera le seuil en-deçà duquel elles seront touchées et, pour faire bonne mesure, les remboursements de médicaments, eux aussi, seront mis sous conditions de ressources !

 

Pourtant il faut se rendre à l’évidence, ces politiques qui s’accompagnent d’un cortège de souffrances et de malheurs, ne produisent que des échecs partout.

 

Laisser faire ne ferait qu’aggraver la situation générale et celle des familles. Il y a donc urgence à se bouger, à casser l’ambiance actuelle qui pousse au renoncement et au fatalisme qui nourrissent dans toute l’Europe la montée des extrémismes de droite.

 

Certes le mal est profond. Raison de plus pour susciter le maximum de discussions dans les localités et les entreprises pour s’efforcer de dégager des alternatives politiques unitaires et des rassemblements de lutte.


16 commentaires


MOSER Gilbert 23 octobre 2014 à 15 h 05 min

il existe une alternative qui s’appelle le front de gauche et son programme ,L’Humain d’abord.Pourquoi ne pas y faire référence et pourquoi ne pas appeler à la manifestation anti austérité du 15 Novembre à l’initiative du PCF (votre parti) et d’autres partis syndicats et associations ?

novelli robert 23 octobre 2014 à 15 h 31 min

quand je lis dans ton article la haine que les deux pourri Sapin Macron ont envers la classe ouvrière épauler par les deux autre pourri Hollande et Valls je suis retraite camarade et
révolter pour toutes ces famille qui vont de plus en plus être dans la misère pour engraisser encore plus les capitaliste non je n’ai aucune peine pour le pdg de total une ordure de moins je n’arrive plus a te dire autre chose car je suis ému pour tout ces hommes et femmes qui ne pourrons plus nourrir
leurs enfants moi non plu je suis guère aller a l’école car je travailler j’avais a penne 14ans ALOR POUR EUX JE SUIS UN ILLETRE MAI J’AI
PARTICIPER A LEUR REMPLIR LE PORTE FEUILLE

novelli robert 23 octobre 2014 à 15 h 38 min

J’AI OUBLIER DE TE DIRE CE NE SONT PAS MES PAROLES MON PARTI MA DONNER MES YEUX ET MA LUMIERE
PARTI COMMUNISTE FRANCAIS ADESION 1956

Albin 23 octobre 2014 à 16 h 23 min

Nous ne pouvons pas laisser faire, sans réagir, ce président et ses ministres qui se disent de
gauche? Il est temps de se révolter sans attendre que tous les acquis que nous avons obtenus par nos luttes et celles de nos parents disparaissent (1936 et après guerre ).Ils vont se retourner dans leur tombe

Michel Berdagué 23 octobre 2014 à 17 h 12 min

“…Maximum de discussions dans les localités et les entreprises “, : en effet certes dans les localités de se réunir pour que personne ne se trouve isolée face aux attaques du capital qui n’ arrête pas de nous envahir et de casser tout , et aussi de retrouver dans les entreprises un lieu d’ accueil politique ,comme les cellules avant, car la lutte syndicale est obligée certes mais ne suffit pas , et aussi les analyses et actions de communistes se regroupant au sein de l’ entreprise , siège de l’ exploitation mais aussi de camaraderie , de solidarité et de luttes politiques pour… un jour viendra ….Déjà nous préparer en nous renforçant en nombre et toujours en dynamique se formant , personne n’est un “expert” ,seule la camaraderie pour se former et agir . Devant le maillage , le matraquage et de notre non passage dans les médias aux mains de la bourgeoisie / capitaliste et de leurs faire_valoir , les formations militantes , de réflexions pour déboucher vers la prise de pouvoir du Prolétariat , notre visibilité sera accrue en sachant que nous ne sommes pas isolés et que la force ( “ils” , en face ne connaissent que ça, le rapport de forces )vive du monde du travail le sera encore plus armée et incontournable pour l’ action et les votes sans abstention . Vidéos pour les longues soirées d’ automne et d’ hiver : lesfilmsdelan2.org/lesfilmsdelan2/philo,_eco,_hist,_pol..html
De plus débat à Fabien : ” Quelle France voulons – nous ? ” vendredi 24 à 19 h
Le lendemain Séminaire “Marx au XXI e siècle , l’ esprit et la lettre” samedi 25 à la Sorbonne de 14 h à 16 h ” Mouvements d’ inspiration marxiste et mouvements ‘ non violents ‘ .”

Courtoux Michel 23 octobre 2014 à 17 h 56 min

Cela me désole d’entendre ou de lire “qu’illettré” devient un vilain mot. Ma grand-mère était illettrée, ce n’est pas pour cela que je la considérais comme une débile. D’un autre côté, de tels mots dans la bouche de gens qui n’ont jamais connu la misère cela ne m’étonne pas.
Nous sommes donc des gueux, des gens de basse extraction, qui finiront dans des carrières à fabriquer des briques, comme en Inde.
Les différentes décisions prises par nos politiques montrent bien le chemin de croix qui nous attend. Mais ne sont-ils pas les marionnettes de la finance et des multinationales ? Que sont devenues nos valeurs républicaines ?

Lévy Pierre 23 octobre 2014 à 18 h 47 min

Il ne faut pas être désolé. L’utilisation de ce handicap comme insulte n’est que l’expression de la haine de classe du personnage qui la
pratique.

alain harrison 26 octobre 2014 à 20 h 47 min

Bonjour Michel Gourtoux.

Il est normal que dans nos pays (Québec..)il y est de l’analphabétisme. Si on regarde les soi-disantes réformes scolaires (jamais ils écoutent les prof. ceux qui savent, d’ailleurs, la même chose pour les réformes de la santé, les infirmièrs qui savent…) qui ne sont que de l’intrusion affairiste. Que se passe-t’il aujourd’hui, sous-financement des institutions scolaire et santé, et instrumentalisation de l’éducation; coupure dans l’aide à la lecture, l’aide psychologique, etc… Alors il ne faut pas s’en étonner.
Il ne s’agit pas d’incompétence mais de volonté, des politiciens affairistes.
Il y a aussi un pourrissement de la bureaucratie sans doute.

Nous, les citoyens avons fait confiance, la confiance ferait-elle parti du processus de la conformisation des citoyens !?!?

Tous les partis ont leurs agendas particulier. Facile de se cacher derrière les grands discours.
Autre chose que d’articuler clairement et adéquatement des politiques de solutions à mettre en place.
D’abord, y a-t’il des solutions à l’horizon des politiques !?

L’Humain d’Abord, c’est l’Éducation d’abord, c’est la Santé d’abord.
C’est le revenu d’Abord, c’est la libération du travail esclavage d’Abord.
C’est l’esprit du Coopératisme et la Libération du temps de Vie notre bien le plus précieux, instrumentalisé par la bête, le prédateur, le patron qui prétend être le créateur d’emploi, de richesse. Sa PUB, se rapporteur, se conditionneur des esprits qui se répètent sans cesse accompli sa tâche et rapporte des profits (où est la valeur ajoutée?).
Oui, il est plus facile d’enfirouaper un esprit conformiste qu’un esprit qui se questionne.
L’analphabétisme est dans une certaine mesure un sérieux handicape.
L’éducation peut mener à libérer ou à instrumentaliser.
L’Éducation relève du Peuple et des profs, il concerne nos enfants.
La finance a encore beaucoup à faire avant le contrôle vraiment déterminant.

Mais nous citoyens, plus nous tardons à nous réveiller et à trouver les solutions, plus nous perdons du terrain.
La gauche se cherche….elle a ses conflits…
Dans les solutions, IL N’Y A PAS DE CONFLITS.
Dans les opinions, les arguments y edn plein…

Le questionnement, est le chemin qui s’affranchit des conflits.
Approchons les solutions par le questionnement.

Lévy Pierre 23 octobre 2014 à 18 h 37 min

Patrick exprime exactement ce que je pense des informations, notamment officielles, que je reçois sur le sujet. Il y a de la scélératesse mais aussi de la bêtise libérales dans les mesures annoncées. J’insiste: de la bêtise, car dans le contexte du marché mondial la somme des exportations est nécessairement égale à la somme des importations et les politiques visant à réduire le pouvoir d’achat des salaires “intérieurs” pour favoriser l’exportation ne font que déplacer les crises capitalistes d’un point à l’autre du marché mondial pour les ramener par effet boomerang à leur point de départ, aggravées. Le raisonnement libéral primitif (ultra-ringard) est incapable de s’extraire de l’intérêt privé le plus étroit. Le raisonnement des experts libéraux les plus “modernes” (dont les références idéologiques remontent au début du 18-e siècle) ne s’élèvent pas au-dessus de celui d’un petit boutiquier de province de l’époque des diligences et de la lampe à huile.

breteau jean claude 24 octobre 2014 à 7 h 58 min

Je suis toujours sur “le cul “lorsque je lis “l’étonnement” du langage tenu par les parasites du capital.Réveillez vous, ce qui transpire est loin de la réalité ,car lorsqu’ils sont entre eux ,c’est bien pire ,ils ont la haine du peuple ,et cela depuis la naissance du capitalisme.Ceci explique ,d’ailleurs l’absence d’un quelconque remord ,sur les crimes qu’ils commettent quotidiennement contre ceux qu’ils considérent comme sous hommes ,à mi-chemin entre eux la classe “élite”et les animaux .Ils sont en guerre contre nous et profitent des divisions, qu’ils ont nourri ,s’appliquant à les multiplier ‘pour assoir leur pouvoir .Il n’y a pourtant que deux catégories d’individus :les nantis (une minorité)et les autres .Ce n’est qu’en revenant à cette réalité simple que se créeront les conditions du renversement du pouvoir usurpé d’une minorité sur la majorité .C’est en cela que le front de gauche est l’embryon ,à nous d’amplifier ce mouvement pour en faire le front du peuple ,rendez vous le 15 ,tous ensemble

alain harrison 26 octobre 2014 à 21 h 05 min

Oui M. Breteau vous avez raison, la gauche n’est que l’embryon.
Ne nous désespérons-pas, la Démocratie vient à peine de naître.
Seulement deux siècles de gestation.
La conscience se développe durement.
La crise actuelle va sans doute connaître des hauts dangereux pour l’humanité et la Terre, et des bas favorables pour le changement qui dépendera de la prise de conscience coordonnée des peuples sur les solutions.
Je le répète, dans les solutions concrètes il n’y a pas de contraditions, seulement dans nos opinions et nos arguments qui trop souvent nous rendent aveugles aux évidences.
Nous les humains, nous avons la pensée, la sensibilité, les émotions (qui nous alertent sur notre état psychologique)…., le questionnement
qui éclaire le chemin.
Alors allumons les lumières.

nocentini 24 octobre 2014 à 16 h 08 min

avec la sixieme republique rejetons la délégation de pouvoir à un president seul maitre à bord,la voix des citoyens doit primer.

DOMART Jean-Marc 24 octobre 2014 à 23 h 54 min

On ne parle pas, sûrement de peur d’être taxé de “complotisme” du groupe de Bilderberg, auquel participent les “élites” (PDG de multinationales journalistes, financiers…) auto-proclamées, qui y reçoivent des renseignements et “bons conseils” pour coordonner leurs politiques anti-peuple au niveau mondial. Ce cercle très fermé, fondé en 1954 par deux ex-financiers non-allemands du nazisme (Rockfeller et le prince Behrnardt de Hollande) tient ses réunions confidentielles au printemps de chaque année dans des hôtels de luxe dans différents endroits du globe. Mr E. Macron, par exemple, a participé (non-encore ministre) en compagnie de F. Pellerin à celle de cette année, du 29 mai au 1er juin à Copenhague. Y participaient aussi un certain F. Baroin et une non moins certaine C. Lagarde, avocate états-unienne et ex-ministre de l’Economie française (celle qui s’est prise les pieds dans le…Tapie!), et à présent directrice du FMI, très certainement de bon conseil en matière d’austérité et de mépris du peuple…

DOMART Jean-Marc 25 octobre 2014 à 0 h 13 min

Tous ces technocrates méprisants qui ont “fait leurs preuves” aux USA sont des “Chicago boys” nouvelle mouture, sans sensibilité, tels des calculettes, bien formatés là-bas pour mener à la baguette les bêtes de somme que nous sommes à leurs yeux, dans l’intérêt de leurs maîtres. Rien d’humain donc à attendre de la part de ces gens-là. Leur mépris appelle la réciproque de notre part. Est-il encore temps de discuter avec ces gens-là, ou plutôt de mobiliser contre leur politique de casse systématique?

Michel Berdagué 25 octobre 2014 à 5 h 04 min

C’ est vrai qu’ il y a une rupture à dire et à faire . Aucune illusion à avoir pour essayer d’ infléchir des choix qui depuis très longtemps sont une évidence , sûr depuis 1920 . De croire que l’ on peut améliorer le système capitaliste en réformettes les plus contre-réformes les unes que les autres c’ est de se diriger dans une impasse , un labyrinthe sans fin à tourner en rond à s’ aplatir contre les murs . Oui ils sont logiques dans leur choix de ” pensée ” unique , de fin d’ histoire de capitalisme/impérialisme dit indépassable , que ce soit radio / Médef et télé /loisirs /jeux /sans débats , et toujours Médef , des faire valoir de ce système qui est à l’ évidence en très grave crise , les bulles financières sont telles que les crises précédentes systémiques, cycliques, ne sont que des hors d’ oeuvre avec ce qui va arriver . Alors c’ est le marc de café , la boule de cristal ? , nenni , niet , non même ces ” Chicago boys ” le savent , et leur réflexe pavlovien c’ est de continuer à nous entraîner dans les abysses , la chute intégrale . Que ce soit la taxe Tobin ou la 6 e République si nous ne touchons pas à la propriété privée du capital de production et du capital financier , et aux mécanismes faisant tenir en instabilité leur château de cartes branlant , c’ est de “réformer” en , contre tout Mouvement communiste et émancipateur , révolutionnaire pour une société libre d’ égalité et de justice . D’ oublier de parler et d’ agir dans le mouvement révolutionnaire alors que nous sommes dans une période révolutionnaire : c’ est grave et ça suffit , prenons ; le monde du travail , la création , le labeur ; les choses de la vie à pleines mains .

Le.Ché 27 octobre 2014 à 10 h 48 min

Le capitalisme Européen se croit tout puissant, c’est Shroder qui en Allemagne a liquidé la sécurité sociale et les retraites par répartition et maintenant Hollande pour être compétitif est en train d’en faire autant tout ça pour mettre en place un capitalisme pur et dur sur le modèle Américain, Obama n’a jamais été un socialiste, il a fait semblant de mettre en place une sécurité sociale au ÉTATS-UNIS qui en réalité n’a jamais vu le jour.
Je le redis aujourd’hui je suis de ceux qui pense qu’il faut sortir de cette Europe capitaliste de l’euro et de l’OTAN sinon notre peuple va à la catastrophe, Benoit Hamon le dit en ce moment à la télé, si nous ne réagissons pas c’est Marine le Pen qui sera élu en 2017.

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