La résistance en Grèce : une nouveauté qui va nous servir

le 17 juin 2015

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Par Patrick Le Hyaric

Il y a quelque chose de tout à fait nouveau en Union Européenne. Un gouvernement, un parlement résistent avec tout un peuple au chantage et aux folles et irresponsables pressions de la grande oligarchie financière. Ils tiennent bon face à une clique qui voudrait leur imposer les solutions des pouvoirs grecs précédents, rejetées par le suffrage universel. Elles ont conduit au désastre social et économique actuel dont la responsabilité n’incombe en aucune façon au gouvernement Tsipras et aux forces qui les combattaient déjà dans l’opposition. Le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne, la Commission de Bruxelles, la chancelière allemande et parfois, au bout de la table, le Président de la deuxième puissance européenne, F. Hollande, tel est l’aréopage qui s’est fixé l’objectif d’asphyxier la Grèce. Pour y parvenir, ils vont jusqu’à faire fi de l’esprit et de la lettre de leurs propres traités. Fi de cette « Europe solidaire » et « qui protège » qu’ils ont tant vanté. Le banquier central européen, dont on nous avait dit qu’il ne devait obéir à aucune instance politique, se joint à eux. Il dispose de 1000 milliards d’euros qu’il va distribuer aux banques privées européennes, en refusant d’en avancer 7,5 pour soulager les difficultés et les souffrances en Grèce. Somme dérisoire qui confirme le caractère politique de l’acharnement de ceux qui s’opposent à la conclusion du compromis recherché par les autorités grecques. Il se murmure de plus en plus que, pour l’exemple, on les pousserait à sortir de la zone euro. Le Président du Parlement européen a même lancé la semaine dernière qu’une sortie de la Grèce de L’Union Européenne n’était pas un problème. Ces gens-là se croient tout permis. Ils en oublient de réfléchir à la place géostratégique et politique de la Grèce, foyer de la démocratie sur notre continent. Personne n’est capable de prédire exactement les conséquences d’une banqueroute du pays. Elle pourrait vider en une nuit les caisses du fonds dit de « mécanisme européen de solidarité » dans lequel ont été transférées les dettes privées d’autres Etats européens pour pouvoir recapitaliser leurs banques à l’origine de la crise financière. Qu’adviendrait-il de leurs dettes ? On ne connait pas non plus les effets sur la monnaie européenne et donc sur nos salaires et les prix. Sans parler du risque de tsunami financier mondial qui conduit le président Obama à lancer un appel à la raison en direction de ceux que l’on nomme pudiquement les créanciers de la Grèce, qui sont en fait le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne.

La méthode choisie par Alexis Tsipras place tout ce beau monde dans un embarras à peine dissimulé. Le premier ministre grec sait parfaitement jouer de l’arrogance de ses interlocuteurs pour mieux montrer à la face du monde le visage réel de la férocité néolibérale qui anime les sphères dirigeantes de l’Union européenne comme du FMI. Il a notre soutien car en agissant ainsi il défend toute la population européenne. La nature de la construction européenne remonte au cœur des débats. L’oligarchie ou les citoyens et les gouvernements qu’ils se donnent ? Le talon de fer de la finance internationale écrasant les travailleurs et les retraités ou le respect de la tentative d’une autre voie que l’austérité à perpétuité que trace A. Tsipras ? Le respect du choix souverain des électeurs ou le pouvoir d’institutions non élues dictant leurs exigences au seul bénéfice de la sacro-sainte loi de l’argent-roi ?

Le droit est du côté des Grecs, d’autant plus qu’on a appris en milieu de semaine dernière que certaines mesures des plans d’austérité infligées avec une violence inouïe sont tout bonnement anticonstitutionnelles. Or, le FMI exige formellement du gouvernement grec qu’il en prenne d’autres dans la droite ligne de celles rejetées par le Conseil d’Etat, avec de nouvelles coupes dans les pensions de retraites et les retraites complémentaires. Ce point précis bloquerait la conclusion d’un accord, avec l’exigence d’un taux de TVA aberrant –à 25%- dans un pays dont l’un des principaux problèmes est justement la consommation populaire et l’accès aux produits de première nécessité. Diminuer encore les pensions des retraités reviendrait à saper les bases d’un des seuls piliers social qu’il reste car, la plupart du temps, ce sont les retraités qui pourvoient à une grande partie des besoins des familles.

La Cour constitutionnelle portugaise avait déjà dû casser par deux fois des mesures similaires adoptées sous la pression de la Troïka. Voilà le visage des « institutions » qui enjambent désormais le droit comme les aspirations populaires.

Ni techniques, ni financières, les causes du blocage sont avant tout politiques. Le capital international ne veut surtout pas qu’une expérience de sortie de l’austérité puisse réussir. Les risques de contagion sont considérés en haut lieu comme si importants qu’ils pourraient menacer un édifice supranational patiemment construit pendant des années. Si tel n’était pas le cas, pourquoi ce comportement intransigeant des institutions internationales alors qu’elles connaissent évidemment le chemin pour geler ou étaler ou encore annuler tout ou partie d’une dette d’un Etat ? Une conférence européenne sur les dettes s’impose, à l’image de celle qui travaille actuellement sur la dette grecque. Elle pourrait s’appuyer sur la décision de l’ONU, à la demande de l’Argentine, de créer un comité sur « les risques de banqueroute des Etats ».

Le moment est crucial et la semaine européenne de soutien au peuple grec qui vient devrait prendre une ampleur en rapport avec le niveau des enjeux. C’est vrai notamment de la manifestation de ce samedi 20 juin à Paris, comme dans toutes les capitales européennes.

Jour après jour, semaine après semaine, dans notre pays, sous couvert de recommandations bruxelloises, le gouvernement s’applique à détricoter le droit social, à flexibiliser encore et toujours le travail, à précariser les salariés avec pour résultat un chômage qui n’arrête plus d’atteindre de nouvelles cimes. Etre solidaires des Grecs, c’est agir pour soi-même et l’intérêt populaire commun.


38 commentaires


Rousselet 17 juin 2015 à 16 h 01 min

Nous sommes face au libéralisme dans toute sa splendeur. Tout ça va finir par exploser…la croissance infinie est un leurre. Ce monde se fissure de toutes parts….à quand effondrement ?

Le Trait 20 juin 2015 à 0 h 14 min

Le libéralisme, le capitalisme, la démocratie, la liberté, les réformes et combien d’autres mots vidés de leur vrai sens ?
Le monde n’est que mensonge, ne vous y trompez pas, toutes actions de nos oligarques-dictateurs, et oui ils le sont devenus, toutes actions n’est faites que pour nous endormir, nous diviser et pouvoir tranquillement continuer de se goinfrer entre “petits coquins”, complices et autres négriers.
La loi sur le renseignement n’est nullement faite pour combattre le terrorisme, mais elle est par contre très appropriée pour empêcher toute velléité de rébellion du peuple, car dites-vous bien qu’ils ont la trouille du Nombre, NOUS!
Notre seul salut c’est de nous unir et de saturer toutes les élections, non en ne votant pas ou blanc, car ils s’en contrefichent, mais nous devons prendre leur place pour changer les choses.
Faites-donc des listes citoyennes pour les élections Régionales de décembre 2015,çà les embêtera beaucoup plus.

alain harrison 21 juin 2015 à 3 h 33 min

Bonjour Le Trait.

«« mais nous devons prendre leur place pour changer les choses. »»

C’est le début de la solution, prendre leur place.

Mais, quoi mettre à la place du système ?

L’improvisation est la pire des choses.

La gauche est vilipendée grâce au manque de vision pendant les trente glorieuses, la démonisation de toute terminologie de gauche, grâce à des hommes comme Hollande

alain harrison 21 juin 2015 à 4 h 00 min

comme Hollande qui ont l’habitude de cacher leur agenda jusqu’au moment d’être au pouvoir.

La solution, est le parti citoyen…l’Humain d’Abord.

Les grandes lignes politiques:
Le revenu et les coopératives autogérées.
Faire reculer l’exploitation de l’homme par l’homme.

Convertir les banques privées en banques publiques avec une nouvelle mission.

Donner la priorité aux coopératives.

Développer une politique de conversion du privé au coopératisme, systématique.

Voilà les grandes lignes dont les citoyens des pays de l’Europe doivent discuter prioritairement.

N’ allez pas en périphérie, c’est une perte de temps.

Pour la Grèce, l’enjeux est de rester ou quitter l’UE.
Mais le peuple grec est divisé.

Une élection dans les mois après… va trancher, …..mais après les élections en Espagne.

La fête de l’Humanité sera l’occasion de discuter d’un agenda cohérent politique.

«« mais nous devons prendre leur place pour changer les choses.
Faites-donc des «« listes citoyennes »» pour les élections Régionales de décembre 2015,çà les embêtera beaucoup plus. »»

Mais d’ore et déjà, signifier les grandes lignes politiques du vrai changement.

Le discours doit contenir le sens:

Liberté, égalité, fraternité.
L’Humain d’Abord.
Passer de l’âge du pétrole à l’âge des technologies écologiques, c’est passé du privé au coopératisme.
De la financiarisation à l’économie équitable (à défaut d’une meilleure expression).
etc…
Il faut développer un discours globalisant qui peut se décliner sur toute proccupation sociale-économique-écologique. Faire les liens entre globalité, les solutions fondamentales et les proccupations particulièrs.

Un exemple: je suis un organisme dont la mission est d’accompagner les personnes au prise avec la drogue, à se réinsérer sur le marché du travil.
Ce n’est qu’un exemple.
Le questionnement est notre atout…

Une politique cohérente, de changement…, ne s’improvise pas.

Ou bien c’est de changement dont il s’agit, ou bien des politiques d’équilibrages qui s’insèrent parfaitement à l’idéologie néo-libérale.
Pendant les trentes glorieuses, les socialistes ont pratiqué quel genre de politiques ?

Aline Béziat 21 juin 2015 à 9 h 38 min

Sauf que pour nous unir il nous faut une Démocratie qui nous le permet et c’est la Démocratie Communiste.
Rien ne pourra s’orchestrer, se mettre en osmose et en cohérence si l’union ne peut pas s’activer et s’élargir. La Démocratie Libérale est le pilier du Capitalisme. Pour produire des politiques communistes qui socialisent l’ensemble des sociétés chacun doit pourvoir être à égalité de Droits et de Pouvoirs et seule la Démocratie Communiste le permet.

Rousselet 17 juin 2015 à 16 h 03 min

Le libéralisme dans toute sa splendeur. La croissance éternelle qui dans un monde fini est un mirage encore plus grand que de croire en un Dieu perdu dans les nuages. Ce monde va exploser…il se fissure déjà. Quand aura lieu l’effondrement final ?

Moreau 17 juin 2015 à 16 h 59 min

Il est impossible de sortir de la crise générale sans refonder la Démocratie, la République, puis l’économie ; parce que l’économie doit permettre aux Républicains de vivre. Les mesures en faveur de l’économie ne doivent pas se décider de façon autoritaire, dirigiste, unilatérale ; cette façon n’est pas la façon républicaine.

Aline Béziat 21 juin 2015 à 9 h 42 min

Effectivement il est essentiel et déterminant de refonder la Démocratie pour la rendre plus Communiste que jamais. Si vous voulez je peux vous envoyer mon Manifeste pour une Démocratie Communiste cela nous permettrait d’approfondir le sujet. Donnez-moi votre mail, je vous répondrais.

Michel Berdagué 17 juin 2015 à 17 h 20 min

Oui c’ est une semaine cruciale – ou jusqu’ à fin juillet ? – et le gouvernement Grec résiste à toutes les pressions scandaleuses de la part d’ êtres humains et pourtant le sont – ils , car à une réunion avec des grecs pour les qualifier c’ était plutôt – monstres – qu’ il était question . Insultes , chantage , épée de Damoclès toujours , diktats , mises en cause de la démocratie , tout y passe . Le premier ministre Tsipras tient bon et affirme qu’ il n’ y aura aucune baisse des retraites et des coupes sombres dans des allocations de survie . Certes mais que c’ est pénible d’ être à la merci de cette Troïka toujours active et prédatrice : je te prête pour que tu te fasses harakiri ou seppuku comme le signifiait un célèbre psychiatre et surtout psychanalyste Jacques Lacan , des monstres oui en effet où la criminologie a de quoi dire .
Une excellente nouvelle , en plus de nos mobilisations fraternelles avec le Peuple Grec , Tsipras s’ en va à Moscou et St Pétersbourg/Léningrad pour respirer un peu où se tient le Forum économique international de Saint-Pétersbourg SPIEF 2015 , Vladimir Poutine rencontrera , le 19 juin , notamment le premier ministre grec Alexis Tsipras .
Oui , devant tant d’ étranglement ,il serait vital que le Peuple Grec respire et envisage avec son gouvernement une approche dans un monde multipolaire avec des coopérations et échanges multiples avec respect de la parole et des échanges fructueux pour les deux parties ainsi que d’ affirmer son ” indépendance ” car le Royaume-Uni a décidé de rejoindre en mars 2015 la Banque Asiatique d’Investissements dans les Infrastructures (BAII) dont la Chine est l’initiatrice, sans aucune consultation avec les Etats-Unis comme l’ a fait aussi la France et pas que ces deux pays et pourquoi pas d’ envisager d’ adhérer aux BRICS avec sa banque de développement .
Surtout pas d’ isolement il n’ y a pas que ce machin U.E./Com/B.C.E./OTAN et F.M.I. derrière en superviseur . Car à moins d’ une Révolution par les prises de conscience des Peuples européens pour changer tout ça , personne ne voit comment les changer , c’ est fixé , dogmatique , bureaucratique , technocratique ,directif , une calculette à la place du cerveau humain .
Manifestation pour les Grecs , samedi 20 juin à 15 H , Place de la Bataille de Stalingrad jusqu’ à République avec débats et échanges .

alain harrison 21 juin 2015 à 5 h 52 min

«« le Royaume-Uni a décidé de rejoindre en mars 2015 la Banque Asiatique d’Investissements dans les Infrastructures (BAII) dont la Chine est l’initiatrice, sans aucune consultation avec les Etats-Unis »»

Ne soyons pas naïf, tenez-vous près de vos amis , mais encore plus près de vos ennemis.

Qui influencera qui ?

D’ ailleurs, ils ont la bénédiction des US.

Tant que les peuples ne contrôleront pas le politique, le système ne changera pas d’un yota.

Et la pratique du déséquilibrage, les crises aidant, approfondira l’accaparement.

La Chine est du pure: dictature capitaliste.
Passer de la dictature prolétarienne à la dictature capitaliste. Ou le communisme tronqué.
La Russie et ses grandes familles mafieuses.
Est-ce que des pays comme le Vénézuéla et Cuba peuvent influencer…???
Et tout ce beau monde peut compter sur la police, les services secrets, les militaires et tous les gadgets électroniques qu’on nous vente et vends à qui mieux mieux, il faut être à la dernière mode. Voilà la mentalité du plus grand nombre. Les moutons, mais n’allez pas leur dire, ils vous serviront leur discours réaliste, et le conflit sera palpable.

Les gens sont programmés à travailler et à consommer, le crédit, quelle trouvaille.

Mais, paraît-il, les gens sont trop endetté, et l’économie va mal !!!!!!!

Imaginez, maintenant, si les gens n’avaient pas fait cela. Qu’en serait-il de l’ÉCONOMIE ?

Il y a une profonde HYPOCRISIE.

Et ça, il faut leur mettre en pleine face, aux sbires économiques et cie de la pensée unique.

Michel Berdagué 21 juin 2015 à 8 h 33 min

Vous oubliez et pourquoi ? la donnée fondamentale de ces pays qui se sont regroupés au sein des BRICS , Brésil, Russie ,Inde , Chine , Afrique du Sud , qui pour l’ instant ne sont que 5 mais de grands pays frappent à la porte pour les rejoindre . Et pourquoi ignorer voire rejeter ce monde multipolaire offert ou aucun leader auto proclamé et le seul comme l’ impérialisme U .S. et ses acolytes et caniches dit Atlantistes se propagent en rejetant toute autre possible – le Canada en fait partie cf le GMT canadien précédent le GMT U.S. exit Québec ?- et de se soumettre à l’ Empire du maître capitaliste .
Vous dîtes : ” La Chine est du pure: dictature capitaliste.
Passer de la dictature prolétarienne à la dictature capitaliste. Ou le communisme tronqué.
La Russie et ses grandes familles mafieuses. ”
C ‘ est un drôle de raccourci qui fait écho à toutes les propagandes de ” Free Europe ” qu’ on nous bassine tous les jours . Alors quid du Parti communiste chinois et là vous reconnaîtrez qu’ il ne fait pas bon de détourner des sommes à son profit devant aller aux investissements et pour les 1 milliard 400 millions de la population chinoise , la Chine a des réserves gigantesques en dollar et pas que , et ce n’ est pas nouveau , en plus elle veut remplacer le $ par une monnaie commune mondiale et en passant par le yuan sa monnaie hors contrôle des U.S. BM et FMI là ce qui fait défaut à la Grèce mais là on verra la tournure des prochaines semaines : soit le FMI/BCE/UE cède et accorde au Peuple Grec une possibilité de vie soit ça se durcit et là un clash .
Quant aux mafieux russes , ils ont rejoint les mafieux capitalistes du monde entier là ils sont légion au Canada , US , England , France mais surtout en Suisse , Monaco et Luxembourg qui avec nos 240 milliards détournés – cf le promu Com Junker le Draghi pas mieux – de nos impôts ont rejoint toute la gigantesque spéculation mafieuse mondiale et planétaire : l’ impérialisme financier .J’ espère que vous n’ étiez pas de ceux qui criaient contre l’ emprisonnement de ces milliardaires russes criminels et qui se sont retrouvés libérés pour rejoindre les mafieux collègues à l’ Ouest . Le gouvernement de la Fédération de Russie leur demande de revenir pour investir en Russie c’ est plus stable et moins risqué , même si le Parti communiste de la Fédération de Russie exige la restitution de cet argent volé aux Peuples de la Fédération .
Une question à répondre essentielle : comment se fait-il que du jour au lendemain des individus se sont retrouvés milliardaires suite à une économie socialiste – et non communiste : étant la disparition de l’ état bourgeois avec la suppression de l’ argent – pour jouir des méfaits du libéralisme déchaîné …et il faut voir les résultats après 1990 : une chute vertigineuse dans tous les domaines . Là , en 2015 ça va mieux malgré que votre pays le Canada suit les ordres des U.S. la France aussi retenant les Mistral payés ! , la Russie a dit STOP au ceinturage de leur pays par l’ OTAN et avec les BRICS se déploie et milite pour le monde multipolaire de respect d’ échanges et de coopérations multiples .
A nous aux Peuples de changer l’ économie capitaliste de ce dit TINA en une économie où l’ Humain est avant les finances privées de la poignée en synarchie pour une finance mondiale et Publique pour les intérêts de l’ Humain et de l’ Humanité . Un boulot immense !

Aline Béziat 21 juin 2015 à 9 h 47 min

Tout à fait d’accord avec toi Michel. Mais la Démocratie doit évoluer considérablement partout sur la planète en Chine comme en Russie mais surtout ici en France, elle doit devenir de plus en plus communiste pour tout changer et c’est possible dès à présent. Mais je sais que tu le sais.
Bonne journée à toi.

alain harrison 22 juin 2015 à 21 h 30 min

Bonjour M. Berdagué.

«« A nous aux Peuples de changer l’ économie capitaliste de ce dit TINA en une économie où l’ Humain est avant les finances privées de la poignée en synarchie pour une finance mondiale et Publique pour les intérêts de l’ Humain et de l’ Humanité . Un boulot immense ! »»

Chavez, Syriza, bientôt Podemos..à espérer..
Un boulot immense, s’il n’y a rien de concret, fondamentalement rassembleur.
Se donner la vision de l’ensemble de telle sorte que l’énergie augmente, que la prise de conscience et l’auto-éducation se systématise intrinsèquement, que le désir de s’approprier et partager naissent.
Le principe du simple au complexe.
Le questionnement.
Qu’est-ce qui est à la base de toute société ?
Le coopératisme, qu’est-ce que cela me donne ?
La nature humaine, la condition humaine, la respecté, elle est en chacun de nous.
Et ceci n’est pas une hypothèse, mais un fait. NON OUI

Un article critique intéressant:
Pour apprendre, pas pour se démobiliser.
Apprendre du passé, comme Marx l’a souligné.

“Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre.”

13 juin 2015
Le néo-colonialisme intellectuel de la gauche européenne
Emir SADER

«« Le temps passe et ces visions eurocentriques ne débouchent sur aucune construction concrète, parce qu’ils sont impuissants à capter les trames contradictoires de la réalité et à partir de cela, proposer les alternatives qui peuvent être portées par les peuples…….

…… mais ils ne réussissent pas non plus à expliquer – ni même à aborder – les raisons pour lesquelles, dans leur propres pays, la situation de la gauche est incomparablement pire que dans les pays latinoaméricains qu’ils critiquent………

…….. malgré les apparences, les formes de la vieille gauche, qui n’a pas fait l’autocritique de ses erreurs, échecs et reculs. Qui ne sont pas disposées à apprendre des nouvelles expériences latinoaméricaines……

…….. Pour reprendre le vieil adage marxiste toujours actuel : leurs idées ne se transforment jamais en force matérielle parce qu’elles ne pénètrent jamais dans les masses. »»

Emir Sader

Extrait (commentaire)

Le néo-colonialisme intellectuel de la gauche européenne
13/06/2015 à 13:12 par Dominique

«« Autrement dit, nos gauchistes “Y a qu’a” feraient mieux de s’informer à la place de reproduire de façon dogmatique les schémas qui ont amené en Russie l’opportunisme de parti qui, dés Lénine, a pavé la voie au stalinisme. Dans un monde de plus en plus dominés par les multinationales, le nationalisme est indispensable pour que la puissance de l’état ne soit pas mise au service de ces sociétés privées tentaculaires et puisse être mise au service du peuple. Ce n’est pas contradictoire avec la Manifeste communiste : aujourd’hui l’état est un état bourgeois au service des multinationales (voir par exemple le traité secret de “libre échange” que Bruxelles s’apprête à signer avec les USA), et pour pouvoir détruire ces états bourgeois il est nécessaire de commencer par se les approprier. »»

http://www.legrandsoir.info/le-neo-colonialisme-intellectuel-de-la-gauche-europeenne.html#forum116711

Moreau 17 juin 2015 à 20 h 10 min

Une société, donc un pays, c’est un tout : démocratie République Liberté Egalité Fraternité. Je ne comprends pas que notamment la France et la Grèce ne parle pas le même langage. C’est une erreur monstre, une faute politique monstre, d’avoir sauver le financier sans avoir refonder l’économie. Et pardi, pour refonder l’économie, il fallait refonder la démocratie et la République !
Ce qu’il faut pour en finir avec la crise en plus de l’arrêt de la course aux armements :
Plus d’associatif, créer l’ouvrage ;
Moins de travail idiot dans le secteur privé, moins de travail idiot dans le secteur public ;
Travail du dimanche facultatif avec l’aspiration à se reposer aussi et donc à travailler le moins possible le dimanche, ce n’est pas de la paresse ;
Remettre l’ouvrage des services publics sur l’établi.
Cela s’appelle au nom de la vraie gauche, l’équilibre politique qui permettra aux Hommes et non à une partie de la population seulement, de vivre ; et le progrès devrait être la cessation progressive d’activité par réduction du temps de travail en raison de l’usure par le travail, du vieillissement, de la santé ; et des retraites suffisantes pour vivre.

Aline Béziat 21 juin 2015 à 10 h 00 min

Nous n’allons pas refonder la Démocratie par le Haut, cela n’aurait aucun sens. Mais c’est bel et bien par la prise du Pouvoir par chacun des citoyens et des prolétaires que tout cela doit s’orchestrer. C’est tout un peuple qui doit s’approprier la politique. Et c’est possible. C’est avec la Désignation par Reconnaissance et les Commissions de Transparence que chacun peut s’approprier le Pouvoir. Ainsi peut émerger un jugement collectif avec le processus de la désignation par reconnaissance que chacun doit exprimer. C’est facile, et surtout cela permet la politisation du plus grand nombre et met un coup d’arrêt définitif à tout professionnalisme, à tout carriérisme, et autres électoralisme.

Mirtha Elena 17 juin 2015 à 21 h 04 min

Mon cœur et ceux de mes cinq enfants sont avec le peuple grec / En cuerpo y alma con el maltratado y heroico Pueblo griego / Che py’a ite guive, penendive!

Robert Mascarell 17 juin 2015 à 22 h 50 min

Excellent article.

Bravo pour le courage de Syriza et du peuple grec. J’espère qu’ils vont se rapprocher des BRICS. Et comme ça, les monstrueux dirigeants européens en seront pour leurs frais. Ils ne reverront jamais l’argent qu’ils ont volé aux Grecs.

Moreau 18 juin 2015 à 13 h 26 min

L’erreur monstre, la faute monstre, ce fut de refonder le financier voire le capitalisme, sans refonder la Démocratie pour la Démocratie intégrale participative et active, sans refonder la République pour universaliser de façon même à permettre des grands traités entre continents ; les trois R prioritaires non exhaustifs sont :
Refonder la Démocratie,
Refonder la République,
Refonder l’Economie.

La politique de l’offre, c’est l’exhaustif permanent, et ça c’est inhumain et monstrueux (injustices, privations, souffrances).
La politique de l’offre n’est pas une politique de gauche. Une politique de gauche est une politique générale, une politique d’ensemble, une alternative politique irréversible tout en comprenant bien qu’il faut savoir laisser au passé ce qui devient obsolète, en changeant de siècle par exemple.

La crise est générale et tout est surtout causé par la crise politique. La construction de l’Union Européenne peut tenir et être nettement améliorée mais il faut des vraies politiques de gauches, et non une politique de l’offre avec une façade de gauche. Il faut des politiques de gauche pour une alternative de gauche.

alain harrison 21 juin 2015 à 4 h 11 min

Mais qui décidera dans cette gauche ?

Qui fera l’agenda politique ?

Qui décidera des priorités ?

Qui décidera de la forme que prendra l’économie ?

Qui décidera des normes du travail ?

Qui refondera la démocratie, le république, l’économie et sur quelle base ?

Sur quelle base solide et fondamentale ?

Aline Béziat 21 juin 2015 à 10 h 15 min

Le peuple si le Communisme avec sa Démocratie refait une entrée fracassante pour Refonder la République, mais aussi pour construire immédiatement une monnaie commune et c’est possible tout en gardant l’Euro. Il suffit de démultiplier des banques coopératives qui ne font pas de profits, qui prêtent à taux Zéro. Et où les prolétaires/citoyens déposent leur argent. Cela permettrait indépendamment des dirigeants libéraux et sociaux-libéraux d’en finir avec leurs manipulations de leurs certitudes de croissances, de compétitivités capitalistiques et autres confiance à l’aveugle qui nous enfume.
Dans la Démocratie Communiste c’est avec les Commissions de Transparence que grave dans le marbre une confiance inébranlable pour que chaque Prolétaire/Citoyen s’approprie la politique. Que ceux qui veulent en savoir plus sur le Manifeste me donnent leur mail.

alain harrison 18 novembre 2015 à 4 h 48 min

Bonjour Aline Béziat.
«« Il suffit de démultiplier des banques coopératives qui ne font pas de profits, qui prêtent à taux Zéro. »»

Voir les travaux de Bernard Friot et l’expertise de la france sur la cotisation.
Le potentiel de l’économie nouvelle.

«« Refonder la République »»

Un article intéressant:
Le néo-colonialisme intellectuel de la gauche européenne
Emir SADER

La gauche européenne a été essentiellement socialiste – ou social-démocrate – et communiste. Elle avait comme composantes essentielles les syndicats et les partis politiques – avec une représentation parlementaire, participant aux des élections, alliés entre eux. Et des groupes plus radicaux, en général trotskistes qui faisaient partie du même scénario politique et idéologique. Une de ses composantes – qui allait devenir problématique – à savoir le nationalisme, fut classé comme une idéologie de droite à cause de son caractère chauviniste en Europe. La responsabilité attribuée aux nationalismes dans les deux guerres mondiales a renforcé cette classification.

http://www.legrandsoir.info/le-neo-colonialisme-intellectuel-de-la-gauche-europeenne.html

La phrase importante:
«« La responsabilité attribuée aux nationalismes dans les deux guerres mondiales a renforcé cette classification.

fut classé comme une idéologie de droite »»

C’est une grave erreur. Pourquoi, parce que le nationalisme a été instrumentalisé par une organisation qui avait au préalable mis la main sur les secteurs stratégiques du pays, comme les médiats qui peuvent faire rouler l’information choisi. N’est-ce pas ce qui se passe en ce moment.
Pour éviter cela, il faut faire comme a fait la Bolivie (1/3).

Ainsi, même le privé se trouverait à mieux pondérer l’info, pour garder sa légitimité, sa crédibilité et de l’audience.

La gauche n’est pas au pouvoir, elle a à faire un travail de longue haleine, à moins qu’elle sache impliquer les citoyens travailleurs pour construire l’alternative.

Le capitalisme a son fondement et ses stratégies et tactiques et comprend la psychologie.

La gauche n’ a pas de fondement autre que l’idéologie qu’elle prend pour la réalité, je crois que Korzybski et sa sémantique de base serait d’un grand secours. Ses stratégies et tactiques, de grands discours, des généralités…
Juste les conflits qui se placent au niveau des mots et qui sont un facteur de division sans compter avec les dissentions:le trotskisme, le stalinisme, le léninisme, le marxisme, le communisme, la dictature prolétarienne…..tant qu’à y être, pourquoi pas le brejnévisme..

Ne voyez pas de cynisme, j’essaie seulement de montrer quelque chose.
Que les mots ont un terrible pouvoir de diviser, mais nous n’en voyons pas la véritable ampleure.
C’est pourquoi le capitalisme peut faire passer n’importe quoi. Et il y réussit très bien. Le constater, est la première chose.
Sur quoi joue-t’il ? Sur la psychologie freudienne__pour résumer.
Sur l’avoir, donc sur le revenu et pour avoir un bon revenu, il faut être compétitif..etc..

Donc il faut jouer sur le fondement de tous les fondements.
Les US avec leur: le temps c’est de l’argent. Se sentir gagnant.

Sur le plan humain: qu’est-ce que ça me rapporte, à moi, à ma famille. Et se sentir digne.

Tout est là.
La psychologie.
Le revenu.
Le travail.

Mais deux approches passablement inconciliables. Mais font référence au même atavisme. L’un jouant sur les pulsions, L’autre sur les besoins.

Un titre de livre: société saine société aliénée.

Lisez le chapitre 1 de Jean-marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.

Tous les “ismes” énumérés plus haut découlent de l’analyse de Marx, mais comme la pensée est gourmande, elle a pondu du redondan, comme les schismes, alors les variantes interprétatives induisent le conflit.

Qu’est-ce qu’il faut retirer de l’étude ou critique de Marx ?
C’est quoi L’essentiel ?
Comment le résumé ?

En mot ou en fait ?

Colombe 19 juin 2015 à 10 h 35 min

Avec la Grèce,Hollande se conduit comme L Blum lorsque ce dernier a tourné le dos aux Républicains espagnol en 1936.
Avant les élections le PS nous parle de démocratie participative,après c’est le 49-3 ,le coup d’etat permanent.
Nous sommes revenu aux methodes d’exploitations du 19eme siècle,le laissé faire.
Guizot disait a la grande bourgeoisie : enrichissez vous.
Aujourd’hui nous avons un ministre de l’économie qui incite les jeunes a devenir milliardaires.
Ces 35 dernières années la droite et une partie de la “gauche” ont donné le pouvoir aux marchés,a la finance.
Il faut se sortir de la finance et revenir a l’économie réelle.

KOHENOFF 19 juin 2015 à 10 h 46 min

Merci de nous permettre de retourner les cartes, cache-misère hypocrites d’une politique qui nie l’intérêt général au profit de celui des grands établissements financiers !
A quand une révolte générale des peuples qui subissent ces diktats inadmissibles parce que contraires, en effet, à tous les grands principes de solidarité et de fraternité européennes… ?
A quand également une révolte contre nos “chers” banquiers qui nous pompent la substantifique moëlle à coup de taux d’intérêts éhontés alors qu’eux-mêmes bénéficient, grâce à la B.C.E., d’un taux d’intérêt inférieur à 1%…, ce qui leur permet de s’engraisser magnifiquement. A quand un mouvement de boycott de ces banques qui les laisserait désemparés ? A quand au moins une campagne nationale de dénonciation citoyenne de ces taux bancaires jamais contrôlés par les pouvoirs publics complices de ce vol institutionnalisé ?
C’est une suggestion que je vous fais et je suis sûre que vous seriez suivis.
Bien à vous,
I. Kohénoff.

P.S. : J’ajoute que, sur un autre plan de la politique internationale, il conviendrait de lancer un mouvement de mobilisation contre la politique “culturelle” d’Israël qui se droitise à vitesse grand V jusqu’à imposer une censure financière au monde théâtral israëlien. Pourquoi pas dans les pages de l’Humanité Dimanche, sous la forme d’une pétition ?

HAZAN Pierre-Georges 19 juin 2015 à 12 h 00 min

Excellent article.
Qui rend encore plus consternant l’article que l’on peut lire dans Les Echos du 15 juin émanant de soi-disant aux fonctionnaires socialistes
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021137279879-grece-ne-laissons-pas-m-tsipras-braquer-les-banques-1128409.php

Quel gâchis !

alain harrison 21 juin 2015 à 6 h 01 min

J’ai lu l’article.

Je retiens ce paragraphe de l’article de l’Echos.

«« Non, l’euro n’a pas « asservi » les Grecs. Il leur a au contraire donné les moyens de la souveraineté, et leur a permis pendant 15 ans d’endetter à des taux aussi bas que les Allemands un Etat qui avait déjà fait défaut quatre fois en deux siècles. Mais ils ont gaspillé cette chance. Plutôt que de «« moderniser leur économie pour la rendre compétitive et d’investir dans l’infrastructure d’un Etat »», «« ils ont distribué prébendes et revenus, sans que la productivité ne s’améliore ni que la croissance vienne d’autre chose que de la consommation »». Cela a entrainé des déficits budgétaires et des paiements inconnus dans l’histoire en temps de paix: à la veille de la crise, jusqu’à 10% du PIB de déficit budgétaire primaire, hors charge de la dette, jusqu’à 15% de déficit budgétaire total, et de 10 à 20% de déficit des paiements courants. »»
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021137279879-grece-ne-laissons-pas-m-tsipras-braquer-les-banques-1128409.php?PskBJX2lrTeLmwGC.99

Ce paragraphe me semble important, il semble être l’argument clef.

Est-ce de la pure démagogie, manipulation, transformation de la réalité…??

En tout cas il mérite qu’on s’y arrête, et le questionnement pour faire la lumière..

Il faut savoir ce que pense l’autre, quels sont ses arguments, comment il construit son discours et sur quoi il se base.

Mais , nous notre discours, sur quoi il se base ?

alain harrison 21 juin 2015 à 6 h 33 min

Bonjour.

Je viens d’aller voir la vidéos sur la dette.

Comprendre la dette publique (pour les nuls)
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=_m6fTUYU-Tc

123 661 personnes l’ont vue.

Cette vidéos donne une info que tous peuvent comprendre facilement.
C’est ce genre d’infos qu’il faut promouvoir pour réveiller.
Et mettre en exergue l’économie alternative, celle qui remplira le mandat de la grande révolution:
Liberté
Égalité
Fraternité
Convivialité
Équité

Pour l’Humain d’Abord.

Dans cette vidéos, les prémices des solutions peuvent commencer à être conceptualiser.
Puis, le questionnement ouvrir sur le discours.

Des comités-citoyens avec leurs satellites-citoyens à temps partagé pour la participation active du plus grand nombre.
D’abord prendre conscience, l’action politique de base: le vote.
Pourquoi je vote ?
Qu’est-ce que j’attends de mon vote ?

Pourquoi je vote ?
Pour qui je vote ?

Je vote pour un avocat, pour un syndicaliste, pour un travailleur, pour une personne d’une association citoyenne….

Pourquoi m’inquiéter, il sera entouré de gens au fait de la mécanique gouvernemental.

Mais c’est à l’élu la prérogative de prendre les décisions. Non au spécialiste, non au fonctionnaire, non au lobbyiste..mais aux députés et ministres élus imputables et redevables aux citoyens, c.à.d. au Peuple Souverain, qui est le maître d’oeuvre, avec les priorités….

Donc, donnons-nous l’organisation…..

alain harrison 22 juin 2015 à 21 h 48 min

Bonjour.

La Grèce fait au moins face directement au système.
Le Vénézuéla….

22 juin 2015
VENEZUELA: LORENZO MENDOZA SERAIT LIE A LA CAMPAGNE DE TERREUR DE PLUSIEURS MILLIONS CONTRE LE VENEZUELA
traduction Françoise Lopez

«« Televisión (VTV), et où il a dénoncé le fait qu’avec la quantité d’argent dépensée par le patron des Entreprises Polar, on aurait pu construire quelques 15 000 logements dans tout le pays.

Silva a ajouté que dans cette campagne étaient intervenus des chefs d’entreprises vénézuélo-mayamériens qui résident aux Etats-Unis, le parti de droite Primero Justicia et des médias digitaux créés récemment et chargés d’intensifier les contenus de la guerre sale pour non seulement créer une ambiance négative au Venezuela mais aussi dans le domaine international.

Il a indiqué que les 7 200 millions de bolivars ont été dépensés pendant ces 6 derniers mois dans une campagne qu’ont mené essentiellement 3 médias digitaux: prodavinci.com (financé par les entreprises Polar); infovzla.net (financé par venezolanos-mayameros); et cambiavenezuela.com (financé par Primero Justicia). »»
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/06/venezuela-lorenzo-mendoza-serait-lie-a-la-campagne-de-terreur-de-plusieurs-millions-contte-le-venezuela.html

Pour arrêter le pourrissement de la Terre.
Il faut, maintenant, construire l’agenda-citoyen “systématique” pour l’alternative.

Le parti l’Humain d’Abord dans tous les pays.
Pourquoi pas.

alain harrison 22 juin 2015 à 22 h 01 min

Bonjour.

En Grèce…., comme en France, c’est le même combat….Mais la France (rien n’est parfait, il s’agit d’apprendre des erreurs…)est un Symbole très puissant pour la Terre.
Il y a un momentum……depuis la crise sauvage des subprimes et de la sainte tritisation.

«« “Il y a des luttes urgentes qui sont communes aux citoyens de ces pays qui souffrent des assauts du capitalisme. Parmi ces thèmes ressortent: le défense de la souveraineté et de la démocratie des peuples, la défense des ressources naturelles et l’objectif de pouvoir installer une paix blindée sur toutes les régions de la planète. Tous les efforts de communication doivent avoir ces clichés comme plan d’action de base”, a-t-il expliqué. »»

http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/06/venezuela-les-mouvements-sociaux-d-amerique-latine-et-d-europe-unissent-leurs-efforts-pour-vaincre-la-canaille-des-medias.html

Aline Béziat 23 juin 2015 à 7 h 53 min

La Démocratie sans signifiant derrière est un astre mort. A l’heure actuelle elle est le pilier du capitalisme, parce qu’elle est libérale. Si vous voyez l’utilité et si vous maîtriser comment s’orchestre la Démocratie Communiste, alors vous allez vous rendre compte que tous les peuples peuvent véritablement devenir souverain. Tout simplement parce qu’il faut partir du potentiel politique de chaque citoyen et donc il faut pouvoir mettre en osmose son Pouvoir avec celui des autres. C’est ainsi que la Démocratie Communiste peut tout transformer, sinon ce sont les Partis politiques qui font à la place des peuples.

alain harrison 22 juin 2015 à 22 h 14 min

Si les gens ne comprennent que par les clichés, alors inondons.

L’esprit conditionné n’a qu’une faible culture et vocabulaire.

Alors, enrichissons les par des multitudes de variantes de clichés (sous forme de questionnement) qui permettrons à faire les liens et en même temps ouvrir sur le questionnement.

L’esprit conditionné se replie facilement et saute d’un conditionnement à un autre sans autre questionnement. C’est le principe de la case départ.

Le chapitre 1, tous manipulés tous manipulateurs.
Les manipulateurs sont parmis nous. Les trentes caractéristiques.

Aline Béziat 23 juin 2015 à 8 h 08 min

Pour que les gens puisse s’investir dans la politique, il faut qu’ils en comprennent tous les rouages, il faut qu’ils puissent déployer tout leur potentiel politique. C’est en forgeant que l’on devient forgeron.

Diffuser l’information ne suffit pas, il faut que chacun puisse maîtriser la politique et donc il faut qu’il la pratique pour qu’ensemble on puisse transformer le monde.

alain harrison 22 juin 2015 à 22 h 26 min

Il y a un travail “immense”, mais nous sommes si nombreux….
Du simple au complexe.
Des deux fondamentaux……….

Aline Béziat 23 juin 2015 à 8 h 25 min

Le travail est immense certes, mais si chacun à la possibilité de mettre la main à la pâte alors tout peut aller très vite, justement parce que nous sommes très nombreux.

Du simple au complexe tout peut s’orchestrer différemment. Il y a déjà d’énormes avancées et certaines peuvent même apparaître comme des erreurs, mais si on sait les détecter alors tout peut être remis en permanence sur les bons rails. La seule perspective c’est la socialisation de la société et c’est une politique communiste parce qu’elle est créée et produite en commun qui sociabilisera l’ensemble de la société.

L’essentiel ce n’est pas de construire des projets ficelés d’avances concoctés par une poignée de convaincus, mais c’est de faire vivre la politique partout pour tout transformer en permanence, et avec le plus de pertinence possible.

alain harrison 25 juin 2015 à 3 h 42 min

Bonjour Aline Béziat.

«« L’essentiel ce n’est pas de construire des projets ficelés d’avances concoctés par une poignée de convaincus, mais c’est de faire vivre la politique partout pour tout transformer en permanence, et avec le plus de pertinence possible. »»

«« projets ficelés d’avances »»

«« faire vivre la politique partout pour tout transformer en permanence »»

Donc pas de projets.
Transformer ou improviser en permanence.

C’est rassembleur !?

Alerte, un article à lire, je le conseille fortement.

Syriza, le pillage et l’effondrement: Quand la « gauche dure » épouse les politiques de la droite dure
Par Prof. James Petras
Mondialisation.ca, 24 juin 2015

«« La « preuve » de l’existence du programme de réforme radicale se trouvait dans le « Manifeste de Thessalonique », lequel, promettait Syriza, serait le programme guidant ses nouveaux élus.
Toutefois, avant d’avoir été élu et immédiatement après, les dirigeants de Syriza ont pris trois décisions fondamentales empêchant toute modification profonde. En effet, ces décisions ont établi un parcours réactionnaire.
En premier lieu, Syriza a accepté la dette extérieure de plus de 350 milliards de dollars comme légitime, bien qu’elle ait été approuvée par les kleptocrates du gouvernement précédent, des banques corrompues et des intérêts commerciaux, immobiliers et financiers. Pratiquement aucune partie de cette dette n’a été utilisée pour financer des activités productives ou des services cruciaux qui renforceraient l’économie et la future capacité de la Grèce à rembourser les prêts. »»

http://www.mondialisation.ca/syriza-le-pillage-et-leffondrement-quand-la-gauche-dure-epouse-les-politiques-de-la-droite-dure/5457775

Cet article fait réfléchir, la gauche apprendra-t’elle un jour !?
Il faut initier la population à s’initier.

alain harrison 25 juin 2015 à 4 h 43 min

Syriza = Hollande II !?!?

Mais, une chose est sûr, il y a à peine quelques mois que l’élection a eu lieu.
Le bras de fer était inévitable.
Et comme le dit:
Le roseau plie,le chêne lui casse.

Pendant ce temps, le Peuple Grec observe.

L’Espagne et Podemos observe.

La France……………..

Le Peuple Vénézuélien et son gouvernement se tiennent.

Le Québec se laisse bercé par les jeux de déséquilibre du PLQ.

Le Moyen-Orient à feu et à sang.

Le néo-libéralisme fait son petit bonhomme de chemin.

Il n’y a que le Peuple qui peut renverser la vapeur en prenant le pouvoir politique légalement, mais massivement.

Alors, avez-vous quelque chose de concret à mettre en place systématiquement, parce que les citoyens veulent du concret, et surtout pas de l’improvisation. Le PQ a rejoué une n’ièm fois l’improvisation…KAPUT

Le travail de fond, c’est maintenant, trop d’années perdues.

Le travail de fond systématique, initié et organisé par les citoyens sur des solutions fondamentales facilement compréhensible par tous qui en verraient les avantages et les compensacions pour les autres pourraient faire boule de neige. À moyen terme.

Le revenu de base et/ou salariat-cotisation et les coopératives.

Une masse critique de “convaincus”.

Les comités citoyens et leurs satellites à temps partagé pour conscientiser et impliquer le plus grand nombre à court terme.

alain harrison 25 juin 2015 à 5 h 21 min

Pour faire suite.

http://www.okeanews.fr/20150617-la-dette-grecque-illegale-illegitime-et-odieuse-selon-le-rapport-preliminaire-du-comite-sur-la-dette

La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette

——————————————————————————–

Par • Okeanos

Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.

Que les citoyens fassent une pétition pour exiger l’audit sur la dette.

Que les citoyens fassent une pétition pour exiger des lois favorisants les coopératives: expropriations selon…; faillites, priorité aux travaileurs,… avec aide gouvernementale systématiqu, adéquate et expertises pour démarrage ou re-démarrage si conversion.

Que les citoyens fassent une pétition pour la Taxe Tobin.

Que les citoyens fassent une pétitionpour le revenu de base, le salariat, la cotisation globale.

Il faut démarrer….
Mais d’abord en parler pour le conceptualiser, le promouvoir, organiser des rencontres citoyennes….à petite échelle, l’échange permet de se mettre au claire et de développer la confiance.

Mais de choses concrètes, les choses plus difficiles viendront en leur temps.
Mais d’abord faire renaître la confiance.

Podemos, Monde Diplomatique janvier 2015, a quelque chose à dire.

L’exemple Grec, devrait guider Podemos, mais surtout les citoyens, les citoyens c’est le Peuple.

La classe moyenne a intérêt à “augmenter” sa conscience. Elle n’est pas au-dessus du conditionnement et fait preuve de soumission devant tout bon manipulateur qui sait faire miroiter…

Mais, il y a deux fondamentaux, et ce ne sont pas des mirages.

alain harrison 28 juin 2015 à 23 h 06 min

Le PLQ pratique la bonne vieille politique de l’équilibrage économique ordonnée par la bourse, les agences de notation,……et maintenant par les fonds vautours !? que la justice US a validé comme joueur avec et parmis les nombreux clones qui n’ont cessé d’éclore tout au long du siècle dernier: __dans le désordre__ FMI, OMC, BCE…

Ils ne font que se confirmer, parfois non, pour se donner bonne conscience, ou bien mêler les cartes….voyez, certaines institutions sont “corrects”, elles dénoncent les erreurs auxquelles elles ont contribué en faite, elles se donnent un semblant de bonne image, hypocritement, elles savent très bien que le modus operandi est bien huilé.

C’est comme des anguilles bien huilé qu’on essaie d’attraper.
Une autre manière de dire qu’elle nous maintient dans la réaction, nous jouons sur son terrain.
La gauche doit déterminer son terrain et y prendre racine. et ça commence dans les consciences.

Krishnamurti: la perception qui libère du conditionnement.
Mais d’abord il faut savoir et comprendre les mécanismes du conditionnement.
En ce début de siècle, l’Humain doit faire ce travail.
Conaître bêtement l’Histoire sans questionnement, comme dit Marx:
celui qui ignore (est-ce une idée ou un fait_K_) les leçons de l’histoire, la répète.

Tous manipulés tous manipulateurs
Ça fait partie de la condition humaine, mais ça ne doit pas être fatale.

alain harrison 14 août 2015 à 22 h 15 min

Bonjour.

Dans ce paragraphe, tout est dit su l’UE et l’eurogroupe téléguidé par les multinationales derrière le paravant de l’OMC (le gouvernement des patrons) agitant une de ses clones le FMI (hypocrite).

Et tout ceci est similaire aux pénuries induites au Vénézuéla, une des tactiques de la stratégie de destabolisation du continent Sud Américain, ainsi que la convoitise d’une pétrolière du champ pétroliphère en litige entre le Vénézuéla et la Guyana.

«« Le droit est du côté des Grecs, d’autant plus qu’on a appris en milieu de semaine dernière que certaines mesures des plans d’austérité infligées avec une violence inouïe sont tout bonnement anticonstitutionnelles. Or, le FMI exige formellement du gouvernement grec qu’il en prenne d’autres dans la droite ligne de celles rejetées par le Conseil d’Etat, avec de nouvelles coupes dans les pensions de retraites et les retraites complémentaires. Ce point précis bloquerait la conclusion d’un accord, avec l’exigence d’un taux de TVA aberrant –à 25%- dans un pays dont l’un des principaux problèmes est justement la consommation populaire et l’accès aux produits de première nécessité. Diminuer encore les pensions des retraités reviendrait à saper les bases d’un des seuls piliers social qu’il reste car, la plupart du temps, ce sont les retraités qui pourvoient à une grande partie des besoins des familles.

La Cour constitutionnelle portugaise avait déjà dû casser par deux fois des mesures similaires adoptées sous la pression de la Troïka. Voilà le visage des « institutions » qui enjambent désormais le droit comme les aspirations populaires. »»

À l’encontre du mouvement d’entraide de plusieurs pays d’Amériqur Latine, l’UE fait figure d’un pogrome financier.

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