Faire respecter le vote des grecs !

le 30 janvier 2015

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Depuis le triomphe de nos amis de Syriza, un spectre hante les classes dirigeantes européennes : la démocratie. Une coalition guerrière de l’internationale de l’argent agite les peurs, multiplie les menaces, les  pressions, les manipulations bancaires et boursières pour mettre le peuple Grec à genoux, au mépris du suffrage universel. Nous sommes très concernés ! Par leur vote les grecs ont signifié qu’ils veulent en finir avec les logiques d’une dictatoriale «Troïka », extérieure au pays et imposant ses lois austéritaires. Les puissances financières voudraient que tout continue comme avant. Le combat va être rude. C’est celui de la souveraineté populaire contre l’oligarchie. Elle craint plus que tout qu’une réussite du plan anti-austérité en Grèce puisse avoir un effet de contagion dans toute l’Europe tant les populations  n’en peuvent plus du sort qui leur est fait. La réussite du projet anti-austérité en Grèce serait donc aussi la leur. Elle rendrait possible une convergence qui fait aujourd’hui cruellement défaut. Aider nos amis grecs est donc pour tous les européens s’aider eux-mêmes. Pour cela, il faut obtenir de F. Hollande qui s’était engagé à réorienter la construction Européenne, qu’il soit au Conseil européen le meilleur artisan du respect de la volonté hellène ; qu’il exprime le refus de La France de toute tentative, d’où qu’elle vienne, d’entraver la mise en œuvre du programme démocratiquement choisi en Grèce. Dans toutes les instances européennes notre pays doit être celui qui favorise en permanence la recherche de solutions positives pour la Grèce et L’Europe.  Face aux oukases  de la chancelière Allemande et  de M. Junker étalé dans « Le Figaro » d’hier selon lequel « il ne peux y avoir de choix démocratiques contre les traités européens » il est urgent de se mobiliser. Tous devraient s’inspirer de la  solidarité exprimée par les syndicats et Die Linke en Allemagne qui réfutent cette fable selon laquelle ce sont les autres peuples qui seraient mis a contribution. Ce sont surtout les taux d’intérêt usuraires qui ont permis aux banques et à des fonds financiers de prendre de l’argent dans nos poches et dans celles des Grecs. Que représentent les 12 milliards dont a besoin le nouveau gouvernement pour répondre à l’urgence humanitaire et relancer l’économie à côté des 1100 milliards que la banque centrale va créer pour les banques ? Cela vaut le coup de mener le débat et d’organiser la solidarité.   Réussir là-bas c’est ouvrir l’espoir ici.


51 commentaires


MAS Dominique 30 janvier 2015 à 10 h 57 min

Je croise les doigts pour qu’enfin l’humanité et la fraternité gagne sur les marchés financiers et le fric.
soyons plein d’espoir et soutenons la Grèce et Syriza.
Redevenons tous frères!
Solidarité entre tous les peuples.

Bonnot Michel 30 janvier 2015 à 11 h 06 min

Merci pour cette solidarité active. La réussite de Syrisa sera bien sûr aussi la nôtre. Sachons saisir cette opportunité pour qu’enfin cette brèche nous ouvre des perspectives crédibles. La droite des empires financiers se révèle telle qu’en elle-même : elle déclare la guerre aux peuples par sa détestation de la démocratie !

Michel Berdagué 30 janvier 2015 à 11 h 12 min

Patrick , Nous sommes depuis 2005 , soit 10 longues années de Luttes diverses et variées , en Résistance active ! Comme les deux magnifiques Manifestations du 29 janvier 2015 , historiques , de l’ énergie EDF/GDF apportant du jus à la Résistance Rail des cheminots cheminotes se rejoignant aux Invalides : exceptionnel et superbe . Que de pertes de temps alors que nous étions déjà réunis à Japy dès le lendemain de la Victoire de 2005 historique , peu nombreux avec Marie-George , Olivier Besancenot et un socialiste , je ne me souviens pas du nom , ce n’ était pas l’ ex candidat du fdg en 2O12 , pour élaborer un Programme Alternative aux casses de cette u.e. /OTAN qui depuis Maastricht fait des ravages dans tout le monde du travail salarié ( le Prolétariat et sa Classe Ouvrière ). Sûr que nous répondrons aux attaques anti démocratiques contre le Peuple Grec , tous les Partis communistes , le KKE en tête qui a l’ habitude de combattre tous ces réactionnaires bruns et verts de gris plus démons croatie que Démocrates .

Bonnot Michel 30 janvier 2015 à 11 h 18 min

Merci pour cette solidarité active. La réussite de Syrisa sera aussi la nôtre. Sachons saisir cette opportunité pour exprimer notre soutien à cette brèche qui nous ouvre des horizons nouveaux. La droite européenne, plus impérialiste que jamais, est en guerre contre les peuples. Par sa détestation de la démocratie, elle se révèle telle qu’en elle-même. On sent bien à quel point le défi sera rude, mais nécessaire.

Minerva 30 janvier 2015 à 11 h 34 min

La situation politique actuelle de la Grèce me fait penser à celle de la République espagnole sortie des urnes en 1931.
Nous ,les démocrates,les progressistes savons que rien ne sera épargné à ce petit pays,déjà afin qu’il ne puisse être un exemple,un stimulant pour les autres.
Il faut faire entrer dans nos têtes dures qu’il n’y a pas d’autre alternative: se soumettre aux sacro-saintes lois du marché et donc faire plier Syriza ou l’amener à se discréditer.Ce qui en sera fini pour nous et nos enfants,petits-enfants.
La situation est on ne peut plus claire: il faut monter au créneau,entrer dans le débat pour dénoncer l’enfumage,rétablir les vérités,convaincre les personnes stratégiques d’assumer leur solidarité.

Minerva 30 janvier 2015 à 11 h 40 min

(suite)
et bien sûr nous serons dans la rue quand il le faudra.

RABOTOT Robert 30 janvier 2015 à 12 h 02 min

La solidarité avec nos amis grecs s’impose, tous les démocrates doivent être un bouclier pour empêcher les coups bas contre les coups bas que les oligarques de Bruxelles envisagent contre les choix de la Grèce. Il serait temps que François Hollande soit fidèle à ses promesses et soit aux cotés des représentants de la Grèce pour renégocier le traité européen.

françois plet 30 janvier 2015 à 12 h 05 min

ton titre emporterait encore plus l’adhésion si, au Mans, contre l’avis majoritaire de la section communiste, certains élus n’avaient pas, lors des municipales, troqué leur honneur et leur dignité en échange d’un peu d’argent et de pouvoir…..

Priest 8 août 2016 à 12 h 17 min

This is just the percfet answer for all of us

MARLIER MICHELE 30 janvier 2015 à 12 h 41 min

Pourquoi ne pas lancer une grande pétition nationale anti austérité, en soutien au peuple grec et pour rappeler à François Hollande qu’il a aussi promis de renégocier les traités européens qui ont entraîné l’austérité dans toute l’Europe…?

faro 30 janvier 2015 à 13 h 16 min

Très bonne idée à mon point de vue !
Alors qui prend l’initiative de cette pétition ?
Je signe tout de suite.

Le.Ché 30 janvier 2015 à 16 h 56 min

On voit bien que la volonté de la troïka de ne pas céder est là, car c’est vrai que 12 milliards ce n’est rien à coté des 1100 milliards que la BCE est prête à donner aux banques.
On mesure immédiatement que la volonté n’est pas là pour aider le peuple grec, et oui il faut continuer les politiques d’austérités pour la rente des riches.
Le bras de fer a commencé et je pense que si Syriza veut le gagner, les grecs seront certainement obligés de sortir de l’euro et de cette Europe capitaliste au service de l’OTAN.

Michel Berdagué 30 janvier 2015 à 17 h 22 min

En effet , là nous allons précisément rentrer dans le dur , la haute finance et la création monétaire aux mains de la crapulerie capitaliste , des crapules et de leurs collabos . Alors les réformettes et les peu du peu sont à mettre au panier , poubelle , devant les enjeux et des divisions capitalisto/mafieux avec ce NATO en ordre de marche très structurées et mondialisées en face et qui feront tout contre toute démocratie . 2005 …

Rosa 8 août 2016 à 12 h 52 min

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Le.Ché 30 janvier 2015 à 17 h 14 min

Il ne faut pas attendre de miracle de Hollande, il y a un moment qu’il s’est couché devant la finance, c’est J.L.Mélenchon qui avait raison c’est Hollandréous qu’il s’appelle.

FELOUKI Mahé 30 janvier 2015 à 17 h 25 min

Réagir a quoi sinon que pour ma part je suis plus que jamais convaincue du pouvoir du peuple éclairé sur une société plus juste et humaine.
Cependant, je n’arrive pas a retrouver l’identité de Mon Parti; LE PARTI DU GENRE HUMAIN, ni César, ni tribun, la terre appartient aux hommes!!!
Alors concernant La Grèce, on verra la position des élus face aux difficultés, la solution c’est toujours et encore le pouvoir du et par le peuple.

Tawny 8 août 2016 à 12 h 09 min

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jhenry 30 janvier 2015 à 17 h 41 min

Quand leurs intérêts de classe sont en jeu , les capitalistes n’ont que faire de la démocratie et du respect de la « vox populi » : l’histoire nous l’a appris à nos dépens.
Je suis d’une génération qui a connu la liquidation ou le dévoiement des mouvements de libération nationale dans les empires coloniaux, le meurtre de ses militants et de ses dirigeants, l’écrasement de l’expérience chilienne, les tentatives répétées de déstabiliser la révolution cubaine et bolivarienne au vénézuéla… les trahisons de la social démocratie française et européenne, etc…
Les diverses péripéties de la lutte des classes ici et ailleurs sont là pour nous enseigner la prudence dans nos appréciations enthousiastes et la permanence de l’esprit critique… Mais certainement pas pour mégoter sur notre solidarité avec des peuples qui secouent le joug du capitalisme, comme le peuple grec actuellement et , sans doute d’autres après lui et pourquoi pas le nôtre ?
la » pureté révolutionnaire », n’est pas affaire de discours et de dogmatisme idéologique. Elle se mesure par les actes, la fameuse « praxis » de bon vieux Marx !
le KKE a ses raisons pour ne pas se fondre dans Siriza, et l’alliance conclue par Tsipras et ses camarades avec une petite formation de droite « souverainiste » pour obtenir une majorité absolue destinée à soutenir son programme au parlement et au gouvernement est la conséquence de ce choix…
Alors , ni angélisme ni sectarisme stérile, seulement « l’analyse concrète des la situation concrète », chère à Lénine, et surtout des actes ! Car c’est aux actes que le peuple grec jugera ses vrais ou faux amis !

OLEARAIN Luis 30 janvier 2015 à 22 h 06 min

Pour que la solidarité entre les peuples d’Europe et pour eux mêmes s’exprime et fasse le poids pourquoi le Parti de la Gauche européen ne prendrait il pas l’initiative d’une Manif européenne à Paris. C’est un excellent moyen d’affirmer la solidarité des prolétaires avec les combattants grecs !!
Ce serait une façon de dire au vassal (Hollande)de la troïka: ça suffit !!

nocentini 31 janvier 2015 à 9 h 59 min

comme d’autres avant moi je pense qu’une pétition nationale créeraitles
conditions pour une grande manif internationale à Paris

breteau jean claude 31 janvier 2015 à 15 h 23 min

Il faut trouver le moyen de faire plus ,les mots justes ,que tu emploie ,ne suffiront pas ,à enrayer ,la dictature ,qui c’est installée,sous nos yeux ,quelque peut embrouillés.La situation mérite ,une mobilisation exceptionnelle.Hier soir Hollande ,autour d’une bonne chaire ,a choisit le camp des pilleurs ,comme le président “normal” qu’il est !Il n’y-a pas d’illusion à se faire ,le pacte mafieux est scéllé .La question qui vaille est:comment gripper cette machine infernale ,que nous avons laissé se construire.Nous devons (les peuples )déclarer le droit à la désobéissance civique pour faire plier le monstre à nos portes .Je souhaite que tous les représentants grécs informent ,en donnant le compte rendu de toutes les réunions à laquelle ils participent ,la transparence est une arme redoutable ,quand toutes les réunions sont secrétes .Cette “publicité”éclairante peut avoir un impact terrifiant pour ces individus adeptes des ténèbres si utiles aux mauvais coups

bryant 31 janvier 2015 à 19 h 30 min

“Le combat va être rude. C’est celui de la souveraineté populaire contre l’oligarchie.” Oui.
MAIS ne pas oublier l’essentiel : c’est un combat contre la dictature de l’UE. Et c’est là que nous verrons comment cette dernière ne cèdera jamais justement parce que c’est une dictature destinée à protéger et faire survire le capitalisme. Face à elle, face à 28 autres pays, ce n’est qu’en claquant sa porte pour se tourner vers des pays progressistes, non-alignés sur le néo-libéralisme,que se trouvera l’issue

Michel Berdagué 31 janvier 2015 à 20 h 38 min

Sûr de soutenir le Peuple Grec oui , mais de savoir ces discussions avec cette dictature u.e./b.c.e./f.m.i. avec l’ épée OTAN/NATO/TAFTA/TISA , qui ne sont que de l’ impérialisme et ce jour : ” ATHENES, 31 janvier (Reuters) – Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a téléphoné au président de la Banque centrale européenne Mario Draghi pour l’assurer que son gouvernement souhaitait parvenir à une solution avec ses partenaires internationaux sur sa demande de renégociation de l’aide financière à la Grèce, a-t-on appris samedi de source gouvernementale grecque. Alexis Tsipras a appelé le patron de la BCE vendredi soir à l’issue d’une rencontre tendue entre son ministre des Finances Yanis Varoufakis et le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, a dit cette source. “La discussion s’est déroulée dans un bon esprit et il s’est confirmé qu’il existait une volonté de parvenir à une solution mutuellement bénéfique pour la Grèce et pour l’Europe”, a-t-elle ajouté. Un porte-parole de la BCE n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Après sa rencontre avec Jeroen Dijsselbloem, Yanis Varoufakis a déclaré que le nouveau gouvernement grec n’avait pas l’intention de coopérer avec la mission de la troïka de ses créanciers internationaux et ne demanderait pas une extension de son programme d’assistance.” Il faut lire aussi le nouvel Obs là très bien placé pour les réformettes des contre réformes en casses multiples de plus de 40 années . Pour soutenir le Peuple Grec qui fait face aux financiers étrangleurs il va falloir inventer toutes les actions possibles et agir .

Gerry 8 août 2016 à 12 h 46 min

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Michel Berdagué 1 février 2015 à 9 h 57 min

Très important indique Pierre Laurent dans un tweet :@yanisvaroufakis à la #BBC http://yanisvaroufakis.eu/2015/01/31/on-bbc-tv-newsnight/ … . Les questions de la journaliste de la BBC sont pertinentes et le camarade Yanis Varoufakis ministre des finances du nouveau gouvernement semble y répondre avec hésitations et réflexions . Mais des camarades pourraient traduire car la langue de la City est bizarre par rapport à celle de Joyce , de Shakespeare ,…elle est plutôt de la dame de fer en fric : business is business .

Lavon 8 août 2016 à 11 h 06 min

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