Cette année des bouleversements…

le 24 décembre 2015

republique-2

Par Patrick Le Hyaric

Enserrée entre deux séries d’attentats sanglants, l’année 2015 aura été une année noire. Comme une année de bascule vers quelque chose d’autre dans l’histoire où domineraient la peur, l’incertitude et l’instabilité.

Dès les premiers jours de janvier, le fanatisme ciblait et assassinait en plein Paris des juifs, nos confrères journalistes et amis de Charlie Hebdo, des policiers, en usant du prétexte religieux. Et au milieu de novembre, quand la douceur du soleil berçait la fin de semaine, le surlendemain où la France commémorait la fin de la première guerre mondiale, transformée en banale hommage national aux soldats morts en opération extérieure, la même barbarie décimait une jeunesse belle et souriante, celle qui se rencontre à la terrasse d’un café, qui veut se cultiver, danser au concert ou partager une fête au stade. Ce dernier tragique événement a encore plus profondément meurtri le pays que le premier, chacune, chacun devenant une cible potentielle de ces abjects et lâches assassins. Dès lors, nombreuses et nouvelles sont les questions soulevées. Comment éradiquer la menace terroriste ? Comment assurer la sécurité d’un peuple tout en préservant ses libertés ? Quel terreau conduit des personnes nées en France à retourner leurs armes contre elle ? Ces tragiques événements ont aussi de telles ramifications géopolitiques qu’on ne peut pas les penser simplement ici et entre nous. Cela pose forcément la question du rôle de la France dans tous les théâtres de guerre qui se multiplient dangereusement, là où de sinistres forces se nourrissent de la décomposition de régions dévastées par vingt- cinq années de guerres impérialistes. Ajouté à d’autres enjeux comme ceux notamment du réchauffement climatique, de la santé, du travail ou de la sécurité alimentaire, tout concourt à placer le monde dans un écosystème d’insécurité permanente. Autant d’éléments qui influent les manières de penser la vie, l’avenir et de … voter.

Que la préparation et la tenue de la conférence sur le climat ait permis une positive conscience planétaire sur un enjeu vital pour l’avenir de l’humanité, souligne que tout n’est pas fatalement voué au pire. Avoir réussi à réunir tant de pays et obtenu cet accord – même très insuffisant et si peu contraignant – aura marqué une étape importante dans la mobilisation pour préserver notre humanité commune.

Il arrive souvent que de grands moments qualifiés « d’historiques » bouleversent les consciences. On a cette fois l’impression que ce sont les modalités de la vie, de l’existence qui sont affectées.

Notre pays et l’Europe se retrouvent désormais au cœur des désordres mondiaux et subissent de plein fouet les conséquences du chaos général et international. La crise des migrants et des réfugiés, écho direct des guerres en Syrie ou en Irak, rappelle aux occidentaux qu‘ils ne peuvent s’extraire des malheurs du monde qu’ils ont pour une large part contribué à créer. Pourquoi n’y a-t-il aucune introspection sur ces responsabilités écrasantes ? Pourquoi les dirigeants de cette époque ne sont-ils pas amenés à rendre des comptes ? Au-delà, alors qu’il règne aujourd’hui sur tout le globe, l’ordre capitaliste et occidentaliste imposé au monde doit être interrogé avec son recours permanent à la force contre les faibles, la liquidation méthodique depuis plus d’un demi-siècle des forces progressistes et syndicales, les limitations de souveraineté populaire, les traités de libre-échanges. Autant d’orientations et de décisions qui ne visent qu’à limiter, voire à détruire les libertés et la souveraineté des peuples pour que la planète devienne le terrain de jeu des puissances d’argent et de grandes sociétés multinationales, attisant jour après jour une guerre économique sans fin dans laquelle les fantassins et victimes sont les travailleurs.

L’accélération des évènements mondiaux et leurs conséquences locales provoquent une panique bien compréhensible dans des pays déjà largement fragilisés par la crise économique et sociale, par le chômage galopant encouragé par la politique économique suicidaire des gouvernements, décidant ensemble des délibérations dans les salons feutrés du Conseil européen au profit du seul capital. Ceux qui, comme en Grèce, tentent de s’émanciper du joug bruxellois avec une volonté répétée dans le fracas des urnes, voient se dresser contre eux la garde européenne de l’ordre existant. Son message est clair. Il s’adresse à toutes les gauches de transformation sociale qui cherchent, sous des formes diverses, à redonner un sens aux mots « progrès » et « émancipation ». « N’essayez pas d’enfreindre la loi de l’argent-roi, sinon, comme en Grèce ou à Chypre, nous vous ferons courber l’échine et capituler». Peu importe, pour ces gardiens de coffres forts, si, désespérés et de plus en plus nombreux, des pans entiers de populations se tournent vers des partis d’extrême-droite, passés maîtres dans l’exploitation de l’antisystème alors qu’ils en sont une des béquilles les plus efficaces. Les replis et divisions identitaires que tout ceci charrie auront trouvé dans cette série d’événements un carburant redoutablement efficace. L’extrême droite en progression constante depuis 25 ans de règne néolibéral, atteint de nouvelles cimes électorales. Ce sont désormais des millions d’électeurs qui sont ainsi poussés à la considérer comme un recours possible au sein même des institutions républicaines.

Ceci s’est joué sur une longue période où, dans un même mouvement, l’échec du soviétisme, le développement de la mondialisation capitaliste et une campagne intense visant à mettre à bas le « progressisme à la française » et les forces qui l’ont porté, ont affaibli considérablement la croyance même en la possibilité d’un changement. Le retard pris par ces dernières à en prendre conscience et à engager les métamorphoses nécessaires ont facilité la tâche des forces de la régression absolue. Bref, l’hégémonie idéologique et culturelle a changé de camp.

L’action et les débats pour progresser vers l’égalité et la justice ont été laminés au profit de thèmes réactionnaires de l’identitaire, de l’autoritaire, du sécuritaire, de la guerre de tous contre tous, attisant toutes les divisions de la guerre des civilisations et son cortège de racismes et de haines en tout genre

On aura pu constater durant cette seule année une sérieuse accélération vers des idées et des projets que jusque-là la gauche dans son ensemble combattait. Cela va des « pactes d’argent » avec les milieux d’affaires baptisés « pacte de responsabilité » aux lois Macron, aux projets de démantèlement du code du travail, au faux semblant du soutien à la Grèce pour mieux faire accepter la « saignée » sociale après avoir renoncé à renégocier le scélérat traité de police budgétaire.

Et durant l’année, on aura pu décrypter un traitement complètement différent, s’appuyant sur leurs différences et leur répétition, des suites des deux séries d’attentats qui ont frappé le pays. La République et ses valeurs avait globalement su, en janvier, prendre le dessus sur le ressentiment xénophobe et la dérive sécuritaire. En novembre, l’état d’urgence légitime fut dévoyé de ses objectifs pour installer dans le pays une spirale de la défiance et le retour de l’arbitraire. La thématique identitaire, à travers la proposition aussi dangereuse qu’inefficace de suppression de la nationalité pour des binationaux nés en France, fut mobilisée pour prétendre lutter contre la menace terroriste.

Cette dérive a entretenu un tout autre climat et le glissement à droite du débat public s’est fortement accentué. Dans ce contexte, on mesure combien est important le refus de la constitutionnalisation de l’Etat d’urgence. En même temps, alors que le projet d’union nationale contre le terrorisme et contre l’extrême droite trouve du soutien dans la population, il sera nécessaire de se lever pour dissiper toute illusion sur sa prétention à lutter contre le chômage. Par quel miracle tous ces responsables politiques qui l’ont précisément fait exploser le réduiraient-ils aujourd’hui ? Ceci ne vise qu’à enfermer nos concitoyens dans un sas sans alternative ! La gauche est aujourd’hui menacée dans son existence même par la frange la plus droitière de la sociale démocratie qui rêve d’une recomposition politique avec l’extrême droite comme maître de cérémonie. Nous ne pouvons laisser faire !

Face à cette situation, la responsabilité de toutes les citoyennes et de tous les citoyens qui se réclament de la gauche est importante. Ils doivent se rencontrer, se parler, travailler à jeter les bases d’un programme simple et crédible. Les forces de la gauche de transformation sociale et écologiques n’ont rien de mieux à faire que de se mettre à l’écoute de ceux de nos concitoyens qui n’ont pas renoncé, des militants de cette gauche populaire, et d’en tirer des conclusions. Ils devraient notamment se mettre au service de la bataille idéologique, pour redonner crédibilité et consistance aux valeurs républicaines, pour convaincre de l’impossibilité de nos sociétés à perdurer sur des schémas inégalitaires, pour aider le monde du travail et les classes populaires à retrouver dignité, courage et audace pour combattre dans l’unité les logiques brutales du capital financiarisé et préserver notre planète des guerres et des bouleversements environnementaux.

Sans jouer le rôle des partis politiques, par ailleurs en recherche de crédibilité, nos journaux vont y prendre leur part. Nous considérons en effet qu’il est de notre responsabilité, à partir de ce que nous sommes, d’aider à l’information sur les travaux en cours dans le spectre de la pensée, à l’échange d’idées, à la réflexion et au débat de telle sorte que chacune et chacun puisse y trouver matière à y prendre part et à s’enrichir lui-même.

C’est en ce sens qu’à partir du 9 janvier, l’Humanité va inviter des penseurs, des intellectuels, des syndicalistes, des chercheurs progressistes à exposer leurs idées et opinions et à discuter avec vous. Ce jour- là au Musée de l’Histoire de l’immigration à Paris se tiendra un premier cycle de conférences autour des moyens de revivifier les idéaux de la République. Bien d’autres suivront comme sur la géopolitique mondiale, la laïcité, le numérique, les enseignements du Front populaire, les bouleversements climatiques ou l’environnement….

Bonne fêtes de fin d’année à toutes et tous.


48 commentaires


Jeannet Nadia 24 décembre 2015 à 12 h 30 min

Merci à vous, Patrick Le Hyaric, pour cette analyse profondément lucide , honnête, et utile de la situation complexe,entièrement nouvelle, dans laquelle se trouve actuellement le peuple de gauche en France et en Europe. Cet article ne dissimule rien des difficultés présentes mais il sait montrer la voie de l’inévitable réflexion collective urgente pour transformer notre lutte afin de la rendre efficace.

astra 24 décembre 2015 à 18 h 08 min

et si nous en finissions avec cette fadaise mitterandienne exclurante je veux parler du “peuple de gauche” ce peuple-là n’existe pas en France il n’y a qu’un peuple en France;
à nous de convaincre les différentes couches de ce peuple d’agir pour un monde vivable et commun

alain harrison 25 décembre 2015 à 0 h 17 min

Bonjour.

Désolé. mais le peuple est divisé selon les croyances, les idéologies, la droite et la gauche existent, ne vous en déplaise.
Vous dites:
«« à nous de convaincre les différentes couches de ce peuple d’agir pour un monde vivable et commun »»

Pour cela nous devon passer par un nouveau paradigme que tous et chacun fera sienne sien.
Un consensus du Peuple.

Nous devons discuter de se nouveau paradigme, quel sera son contenu concret.
Ce sont les solutions et les alternatives reconnus par tous qui inaugurera ce monde viable et commun.

Donc partons table raze, et explorons.
Si vous partez avec vos conclusions, s’en est fait de toute exploration pour ce nouveau paradigme, ce nouveau monde viable et commun.
OUI NON.

nicky 29 décembre 2015 à 18 h 42 min

il faut apprendre à vivre ensemble pour le bien de toutes et tous, et non pas à côté les uns des autres nous vivons une époque difficile ou les vraies valeurs sont les perdantes de notre société nous avons loupé l’évolution (presque exponentielle)
j’ai trop d’années sur les épaules et mon espoir se réduit comme une peau de chagrin oui de chagrin pour nos enfants et petits enfants je sais le monde est en pleine mutation c’est peut-être çà l’issue de secours bonne année 2016 cordialement

lanta paule 24 décembre 2015 à 12 h 42 min

que la nouvelle année soit moins contraire aux vents d’émancipation des humains, je partage; et aussi l’idée que rassemblement et débats y joueront un rôle… sauf que trop souvent les paroles d’exerts sont l’occasion de regroupements en rivalités… ou de délégation de pouvoir à un après la victoire électorale qui dans nos têtes et nos médias semble avoir remplacer “le grand soir”.
non il n’y a pas de page blanche me semble -t-il dans l’histoire des sociétés humaines… et qu’elles connaissances factuelles de notre société, de son économie, de sa formation sociale, de ses impasses et pièges technologiques issus du capitalisme mondialisé depuis??? 1918? que l’année 2016 nous permette d’amorcer ce travail pour que les “classes subalternes “prennent mieux en main leur avenir

alain harrison 25 décembre 2015 à 0 h 34 min

Vous dites:
«« non il n’y a pas de page blanche me semble -t-il dans l’histoire des sociétés humaines…»»

Moi, je dis qu’il faut faire table raze des conclusions que tous et chacun traîne dans ses poches, et qui d’ailleurs changent au cous des événements. Il y a toute une argumentation du oui, non, peut-être, impossible, utopique, etc.

Plus haut une chose importante:
«« à nous de convaincre les différentes couches de ce peuple d’agir pour un monde vivable et commun »»

Deux mots cruciaux:
convaincre et agir.
Convaincre sur quoi ?
Agir sur quoi ?

Je vous le dis, le questionnement est notre réel pouvoir, il est l’arme fatale contre les manipulateurs. Et aussi un outil puissant pour découvrir les solutions. La science en a fait son outil fondamental, regardez ses avancés, cela vous parle t’il ?

Et comme je l’ai souligné, le conformisme est l’éteignoire du questionnement. Et le conformisme dort dans ses conclusions et ses arguments sous couvert du réalisme.

Nous avons un autre outil extrêmement puissant, la vision de l’ensemble.
Pour sortir du néo-capitalisme sauvage, il faut voir globalement son système financier, et l’accès à cela est à porter de main actuellement.

Et en réponse ou alternative, il existe des expertises.

Ne nous éparpillons pas, occupons-nous des véritables enjeux. Ceux-ci touchent tous et chacun au quotidien. Demandez à un grec.

Lespade 24 décembre 2015 à 13 h 55 min

Bien sur que l’analyse de Patrick Le Hyaric est conforme à ce que je crois. Ma question est comment faire pour atteindre la conscience des gens dont le temps disponible du cerveau est complètement sous l’emprise des forces du pouvoir de l’argent-roi. Les gens de ma génération ont semble-t’il tout oublié de l’histoire. Les jeunes sont d’une inculture politique dramatique ( 60% des 18-25ans non inscrits sur les listes électorales et seulement 50% des inscrits ont voté le 6.12.2015. Un long travail de militantisme à faire.

Francis Virlouvet 24 décembre 2015 à 15 h 11 min

ALler Patrick notre responsabilité est immense car c’est nous qui portons les solutions pour changer ce monde vétuste. Voeux communistes

alain harrison 25 décembre 2015 à 1 h 08 min

Bonjour.

Vous dites:
«« car c’est nous qui portons les solutions pour changer ce monde vétuste. Voeux communistes »»

Quelles sont ces solutions ?

Je vois toujours la même chose: des déclarations générales,……. des conclusions qui ferment les portes.

Je ne suis pas là pour acquiescer, mais pour dénoncer les discours vagues non engageant.
Vous êtes dans le discours archaïque des idéologies qui ont démontré leur limite.

Le néo-capitalisme sauvage, la dernière idéologie caduque, qui n’est autre chose qu’un système efficient conditionnant, possède la pièce maîtresse de soumission, et nous le voyons tous, l’austérité par l’endettement et la Grèce est dans la ligné de la méthode FMI.

C’est l’économie-financière.

Nous avons un outil dans notre panoplie: l’audit citoyen de la dette.
Mais regardons ce que nous avons comme autres outils, et mettons les en branle.
Plus nous actionnerons d’outils, et nous sommes très très nombreux pour ce faire, et plus nous jouerons sur notre terrain propre.
Car il est urgent de cesser de jouer le jeu du néo-capitalisme sauvage, sur son terrain.

Voyez-vous où je veux en venir.

En ce moment , sur CEPAC, une député PLC (Canada) explique l’importance de la classe moyenne.
C’est la classe clef, celui qui la domine, a la marge de manoeuvre de jouer avec. De quelle façon, c’est pas d’hier, en jouant le jeu des politiques économiques (pensée unique bien ancrée dans les moeurs): les jeux d’équilibrages économiques, un ptit peu ici, un peu moins là, attention à la liberté…..wous l’oeil bienveillant de agences de notation. AH! les triples AAA.
Mais d’où vient ce pouvoir de décider sur les taux d’intérêts qui nous ont tous mis dans la merde ?
Quel est ce pouvoir ?
Qui donne ce pouvoir et à qui ?
Mais qui a vraiment le pouvoir ?
Division, division quand tu nous tiens.

Le questionnement et la vision d’ensemble, c’est la voie vers ce monde libéré de tout système.

Mais il faut aussi pouvoir concevoir.
Et le questionnement et la vision d’ensemble nous y mènent.

La gauche doit se ressaisir, et pour cela, et bien je vous conseille de méditer sur ces paroles:
Krishnamurti: pour vous est-ce une idée ou un fait ?

Un petit livre intéressant:

Introduction à la sémantique général de Korzybski.

H. Bulla De Villaret.
le courrier du livre, 1973

Il y tellement de retournements, qu’il faut avoir l’esprit claire pour ne pas s’égarer et garder le cap sur les solutions, mais de solutions qui ont des effets synergiques collatéraux.

N’avons-nous pas…rien…

Le.Ché 25 décembre 2015 à 11 h 14 min

C’est nous qui portons les solutions, à condition de revenir au marxiste, sinon nous ne portons aucune solutions pour changer la vie des gens dans notre pays et cela prend en compte les acquis du CNR en les perfectionnant.

Michel Berdagué 24 décembre 2015 à 15 h 19 min

Pour le Congrès 2016 !
Ce sera un excellent cru avec une ligne politique communiste claire , discutée, argumentée , visible et nette et précise pour faire passer cette année 2015 terrible pleine de résurgences du pire par manque de détermination et de lumière communistes .

luttmann jean claude 24 décembre 2015 à 16 h 18 min

Fons 15 Novembre 2015

Bonjours Camarades
Je pense que les médias en font un peu trop dans le sens «people » pour ne pas parler des causes réelles qui ont amené a cette tragédie digne du moyen âge pour ne pas remonter au temps des Romains qui excitaient les esclaves avant de lâcher les lions pour réjouir la cruauté mentale des possédants de leur époque ; Isabelle la catholique qui institua la délations don Franco en fit son emblème dans ces armoiries .
cette Isabelle en envoyant Christophe Colomb aux en Amérique croyant aller aux indes avec des repris de justice pour s’en débarrasser l’on s’étonne après que les peuples colonisés après avoir été pillés ( les galions espagnoles remplis d’or coulés en mer) ce sentent floués, et la même chose pour les pays colonisateurs qu’était l’Europe de l’’époque ,l’on connait les ports négriers de l’époque .
J’en viens aux faits présents : pour moi les immondices à forme humaine de Dache ne sont ni plus ni moins que des copier collé des pourritures de Nazi de la seconde guerre mondiales façonnés dans leur esprits par des manipulateurs aidés par leurs collabos de tous poils dont la religion chrétienne en des temps reculés en fut le terreau : l’inquisition, François premier 1515 avec ses Oradour sur glanes de l’époque. La crucifixion de Spartacus et tous cela pour la possession des biens d’autrui (quand l’on décède l’on ne part pas avec) Il y a des psychopathes des sociopathes des « males aux pates » en tous genre , j’aimerais bien appelés les fachos des fachospates (terme inconnu dans le dico) Mais faisons bien la différence entre croyants très respectables et croyances causes de toutes les soumissions des peuples pour les exploiter depuis des millénaires ; les Aztèque avant d’être colonisé par les Espagnoles en des temps plus reculés faisait des sacrifices humains de leur peuple pour le dominer et tout cela sous l’emprise d’individus dérangés dans leur égaux.
Le pouvoir de quelques uns détruis le genre humain notre terre est un miracle et un paradis si on l’utilise correctement et un enfer si on ce l’accapare a des fins personnelles.

Jean Claude Luttmann
1947 aux Vaillant
1954 à L’UJCF
1959 au PCF

alain harrison 25 décembre 2015 à 5 h 59 min

Merci pour ce texte source historique, qui nous montre que le même modus operandi “transcende” le temps. La manipulateurs, les psychopathes sont toujours là.
Et pis encore, ils sont à des postes clefs dans le système néo-capitalisme sauvage.
Et nos jeunes qui s’engagent dans l’armée et la police se soumettent avec orgueil aux ordres de ceux qui tirent les ficelles.

N’attendons pas qu’ils parachèvent leur système sécuritaire hautement technologique qui rendra notre monde invivable.

Je soumets encore:
des comités citoyens et leurs satellites à temps partagé. Le temps, le temps, une donnée à considérer, et le partage du temps la solution.

Il faut concevoir cet organisation citoyenne de telle sorte qu’elle soit à demeure.

Toujours partir des fondamentaux et y greffer des sujets secondaires selon les intervenants. Être capable de faire les liens.
Le questionnement est la clef.

Mais, d’abord il faut trouver les fondamentaux.
Pas les miens, pas les vôtres, mais “objectivement”, les fondamentaux.
Qu’est-ce qui fonde nos sociétés et qui crée les liens sociaux, aujourd’hui aliénants ?

Et quels conséquences ont-ils sur le quotidien ?

Demandez à un Grec ?
Demandez à un Vénézuélien ?
Demandez à un Africain ?
Demandez à un Chinois ?

Demandez à un citoyen-travailleur ?

ROBERY 24 décembre 2015 à 16 h 23 min

Merci et bonnes fêtes de fin d’année.

chb 24 décembre 2015 à 16 h 26 min

« Notre pays et l’Europe se retrouvent désormais au cœur des désordres mondiaux ».
Constat consensuel, sans aucune portée.
Car il faudrait aussi envisager sérieusement que notre pays se trouve lui-même à la source de ce désordre mondial. L’impérialisme français, quoiqu’accessoire au sein de l’OTAN, a eu une action tout à fait criminelle ces dernières années en Yougoslavie, en Libye, au Sahel, en Syrie (en violation de nos promesses devant la charte de l’ONU, par exemple). Le conflit israélo palestinien, par exemple, a vu la France prendre fait et cause pour l’état d’apartheid, jusqu’à réprimer le simple appel à BDS ! ?
Sur l’abandon de souveraineté budgétaire, sur le fonctionnement de la troïka, sur le TAFTA, sur, nous ne sommes pas que victimes non plus : nos élus, solfériniens compris, ont poussé la machine à broyer le prolétariat. Le magouillage récent sur le vote retourné à l’assemblée nationale quant au contrôle de l’optimisation fiscale en est un exemple révélateur.
Le partenariat « de gauche » est à réviser à la lumière des réalités.

Aspord Hugues 24 décembre 2015 à 19 h 10 min

Merci pour ce texte d’une grande lucidité, mais pourquoi les gens ne se reconnaissent pas/plus dans le PCF et trop peu dans le “Front de Gauche” ? Une gauche véritable, porteuse d’un projet crédible et rassembleur doit désormais être autonome et quitter toute alliance avec le PS et sa politique qui va de trahison en trahison depuis 1978 et la rupture du “programme commun de la gauche” d’alors. Il faut voir ou revoir le film “Les nouveaux chiens de garde” tiré du livre de Paul Nizan “Les chiens de garde” écrit en ….1932…déjà !!! Et aujourd’hui, voir le film “DEMAIN” de Cyril Dion et Mélanie Laurent donne de l’espoir en la jeunesse et avec les nouvelles formes d’organisation sociales qu’il expose autour des cinq chapitres : “L’agriculture” ; “Les énergies” ; “L’économie” ; “La démocratie” et “L’Education”….Un programme politique à lui tout seul.
Il nous faut “repolitiser” la jeunesse vers une issue progressiste, aujourd’hui, elle glisse à droite faute d’éducation en étant “victime” de la domination de médias “chloroformisant” pour les “décerveler” et les jeter à la “merci de la société de consommation”.

alain harrison 25 décembre 2015 à 5 h 36 min

Bonjour.

«« l’Humanité va inviter des penseurs, des intellectuels, des syndicalistes, des chercheurs progressistes à exposer leurs idées et opinions et à discuter avec vous. »»

Exposer des idées et des opinions

Et bien continuer, continuer…

Le réel n’a que faire de nos idées et de nos opinions.

Si vous ne sortez pas…

Écoutez Albert Einstein:

•“La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.”

Mais aussi une autre vérité, en science, mais aussi dans nos vies :

•“C’est la théorie qui décide de ce que nous pouvons observer.”

C’est ce que je pense de moi qui me détermine.
Et les autre le confirme!!!????
Cherchez l’erreur !

Donc parlez des véritables enjeux, explorez, ne restez pas dans vos opinions, vos conclusions, vos prêts à porter.
Questionnez et portez un regard sur l’ensemble
d’un sujet donné.
Un regard sur les problématiques, oui, mais sans rendre compte de véritables solutions “fondamentales”, qui sont au Coeur des véritables enjeux, votre exercice demeurera stérile.

Attendrez-vous le sauveur, ou bien saurez-vous articulez ce qui réveillera et rassemblera la population divisée en une multitude de fragmentations.
La tâche est difficile mais pas impossible.

Alors comment expliquer l’utopie néo-capitaliste sauvage qui se répand comme la peste.

alain harrison 25 décembre 2015 à 6 h 19 min

Mais une bonne nouvelle pour l’humanité.

Le film sur la naissance sans violence de F. Le Boyer est sur internet.

Mais, il faut une certaine préparation à “” L’Attention “”

Krishnamurti: de l’attention.

Pour vous est-ce une idée ou un fait ?

alain harrison 25 décembre 2015 à 8 h 10 min

Bonjour.

Le climat, une conséquence, combattre la conséquence sans regard sur la cause, est un combat à la hollande; mon adversaire ne se présentera pas….Faut croire que son discours à la course pour le pouvoir en a fasciné plus d’une, plus d’un.

Nous avons un problème de perception, et c’est explicable, c’est une question psychologique.

La politique n’est pas un objet mystérieux, elle tourne essentiellement sur une chose, qui n’est pas non plus une chose mystérieuse, l’économie, l’argent. Mais certains l’ont érigé en quelque chose de mystérieux.

Cessons d’être mystifier.
Mais le conditionnement est tenace.
Comment expliquer ce phénomène qui a ses bons côtés, mais ici, il s’agit de l’effet pervers.
La manipulation volontaire du conditionnement à des fins non avouées.

La politique, l’économie ne sont pas indépendantes de la psychologie humaine.

Mais cela passe inaperçu comme un fait ignoré volontairement ou par l’effet collatéral de la soumission ???

Seul la vision globale nous donne accès aux tenants et aboutissants, aux causes et aux acteurs responsables.

Aline Bézait 25 décembre 2015 à 9 h 15 min

Oui, toutes les citoyennes et tous les citoyens qui n’en peuvent plus de la domination du fric et de leurs valets, doivent pouvoir utiliser des outils idéologiques universellement reconnus, tels que le socialisme et le communisme et utiliser un outil démocratique extrêmement puissant pour fédérer, leurs idéaux.
Oui, le Parti des communistes ne doit pas avoir l’ambition de prendre le Pouvoir, mais il doit aider les citoyens et les citoyennes progressistes à prendre tous les Pouvoirs, dans les entreprises, les associations, et toutes les institutions pour éradiquer les puissances de l’argent, et en finir avec tous les dominants qui se font les gorges chaudes de l’économie de marché, et de la croissance capitaliste. Oui, le communisme hautement démocratisé doit conquérir tous les Pouvoirs, c’est possible avec les principes et les processus de la Démocratie Communiste. Si vous voulez savoir comment elle s’articule, alinebeziat@orange.fr de plus ce Manifeste est un livre ouvert qui doit évoluer en permanence. Une idée dès qu’elle est émise appartient à tous, et chacun peut alors participer à son évolution. Oui, si nous partons à la conquête de tous les pouvoirs, nous ne seront plus ni dans la contestation permanente, ni dans l’indignation, mais dans la construction de la socialisation de la société en permanence.
Bonnes fêtes à tous et surtout que l’année 2016 soit celle de tous les changements du possible.

alain harrison 26 décembre 2015 à 2 h 20 min

À cet effet «« Oui, le Parti des communistes ne doit pas avoir l’ambition de prendre le Pouvoir, mais il doit aider les citoyens et les citoyennes progressistes à prendre tous les Pouvoirs, »»

Regarder le vidéo sur les Femmes de la Brukman, et si possible demandons que soit mis sur internet le documentaire LA PRISE, deux documents importants à promouvoir.

Pour ceux qui les ont vu, cela est surement évident.

Il y a des documents, qui relèvent de l’Humanité.

alain harrison 25 décembre 2015 à 19 h 37 min

Mme. Bézait.

J’aime bien votre approche qui redonne du sens au mot communiste. En mettant en relief la participation des citoyens-travailleurs. Anciennement prolétaire, et en reculant dans le temps: des serfs.
Il faut marquer l’évolution historique.
Ça fait fonctionner l’inconscient, autrement dit les vieilles mémoires….

Que les communistes deviennent des “initiateurs” en disant les vrais enjeux, les solutions…

C’est le véritable rôle d’un activiste.

Dire ce qui est, et montrer l’alternative, simplement directement en langage claire que tout un chacun peut comprendre sans se tordre l’esprit. Le questionnement et savoir faire voir l’ensemble.
L’esprit de synthèse demeure un excellent outil
de diffusion.
Des rencontres à 6 ou 7 pour explorer.
De la pédagogie à penser par soi-même, à explorer et quoi de mieux que le questionnement pour ouvrir les portes fermés par le conformisme.

Bien sûr il y a des sujets plus délicats, comme les croyances, mais parler d’évolution et des faits sur l’évolution sans plus, vous savez le cerveau est toujours en marche. Et tout à coup un éclair de conscience, une question…

Savoir utiliser le subtil pour éveiller, est tout un art et demande de l’intégrité, de l’honnêteté et des mots adéquats.

Bien nous devons continuer à nous construire pour construire le nouveau monde.

Mais sans faire prendre conscience clairement des deux fondamentaux, les deux grands enjeux que sont le mode de travail et le mode du travail, la première chose à faire. Pourquoi?
Parce que tout est déterminé par les deux fondamentaux.
Est-ce que vous le voyez ?
Ou bien êtes vous en réaction à cette affirmation ?

Des comités et leurs satellites à temps partagé par le questionnement :Qu’est ce que cela me donne ?
Ne pas mettre la charrue devant les boeufs.

Disons une série de deux ou trois animations sur le revenu et le travail.
Animation 1
Animation 2 et Animation 3.

Je vous laisse cogiter un peu.
Discutons-en. Pourquoi pas!

alain harrison 26 décembre 2015 à 2 h 09 min

Bonjour.
Allons-nous vers une véritable crise climatique ?
Cette année connaît un El Nino “géant” par rapport a celui de 1997-98. Ici à Québec, de la neige à peine et temps doux. Janvier et février sera différent.
Et si dans quelques années El Nino s’installe à demeure, nous connaîtrons Jupiter.

Mais revenons à une crise, bien sur terre celle-là.
C’est une crise bien néo-capitaliste sauvage. Les spéculations dérèglementées__et à dommages collatéraux, ce qui rend la spéculation non-responsable, état de droit oblige__ des banques les ont mises en faillite, mais l’état de droit “oblige” les sauva simplement en transférant les argent publiques vers elles, et la dette publique ou souveraine a grimpé subitement. N’oublions pas.
Ainsi, une non-responsabilité a été transférée en « responsabilité », et la société s’est vue jugée par les tenants économiques et les partis de droites (sous couvert de démocratie) comme vivant au-dessus de ses moyens, trop de services publiques devenus trop cher !!! La solution, transféré les services en sous traitance au privé. Cela permettra enfin une juste compétitivité en mettant fin au monopole publique qui fait du tord au privé, etc, etc, tous les arguments y ont passé…

Mais voice la vérité:

La réinvention du rôle de la banque : projets en cours de la Russie à l’Islande en passant par l’Équateur
Par Ellen Brown
Mondialisation.ca, 22 décembre 2015

EllenBrown.com 11 décembre 2015
Le plan financier radical de l’Islande

L’Islande, aussi, est à la recherche d’une transformation radicale de son système monétaire, après avoir subi un cycle destructeur d’expansion / récession du modèle de banque privée qui a ruiné ses plus grandes banques en 2008. Selon un article de mars 2015, du journal britannique The Telegraph :

Le gouvernement islandais examine une proposition monétaire révolutionnaire : retirer aux banques commerciales le pouvoir de créer de l’argent pour le remettre à la banque centrale. La proposition, qui serait un revirement dans l’histoire de la finance moderne, faisait partie d’un rapport écrit par un député centriste du Parti du Progrès au pouvoir, Frosti Sigurjonsson, intitulé «Un meilleur système monétaire pour l’Islande».

«Le résultat sera une contribution importante dans la discussion à venir, ici et ailleurs, sur la création de l’argent et la politique monétaire», a déclaré le Premier ministre David Sigmundur Gunnlaugsson. Le rapport, commandé par le premier ministre, vise à «« mettre fin au système monétaire responsable d’une série de crises financières, y compris la plus récente en 2008. »»
http://www.mondialisation.ca/la-reinvention-du-role-de-la-banque-projets-en-cours-de-la-russie-a-lislande-en-passant-par-lequateur/5497501

Une phrase lourde de conséquence:

Le rapport, commandé par le premier ministre, vise à «« mettre fin au système monétaire responsable d’une série de crises financières, y compris la plus récente en 2008. »»

Mais examinons ce que veut dire et implique ces deux mots:

«« dommages collatéraux »»

Qui rend non responsable.

La justice doit faire son oeuvre.

Et, c’est à nous citoyens-travailleurs (retraité, chômeur, apprenti, étudiant, bénévole,
travailleur, professional…. de veiller `;a ce que la justice se bouge le c….

Et de revendiquer l’audit citoyen sur les dettes et exécutive.

Sans oublier les deux fondamentaux , les deux piliers.

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi cela devient de plus en plus évident, il ne reste que des gens plus aguerris, question connaissance économique, se réveillent et articule adéquatement ses notions.

Nous pouvons régler un problème à la foi, et celui que a des effets collatéraux synergique dommageable global, est l’économie financière.

Mais explorons intensément des alternatives économiques.
Je conseille d’analyser soigneusement l’économie salariat de m. Friot, l’idée du tout PIB à la cotisation et le revenu de base couplé…

Encore: des comités citoyens-travailleurs et leurs satellites à temps partagé.

Développons nos idées en dehors des sentiers battus. Mais pour cela, ouvrons nos esprits…
Krishnamurti: la liberté réside dans le premier pas.

Et de voir le processus du conditionnement, nous en libère. C’est ce qui divise.

Cela semble bien complexe de s’attaquer à la crise multidimensionnelle qui monte.

Mais le questionnement, la vision d’ensemble et la mise en place des solutions fondamentales, celles qui ont des effets collatéraux synergiques bénéfiques, nous simplifierons la vie par le partage du temps.

C’est à vous de voir.

alain harrison 26 décembre 2015 à 3 h 03 min

Des retours en arrières sur le modus operandi perpétuel.
Vous vous souvenez, il y a quelques années on annonçait, le contrôle des paradis fiscaux !!!

Et bien RIEN, RIEN et RIEN.
Trois fois tu me renieras, ça vous rappelle quelque chose.

Vidéo à revoir:

Mondialisation, Quand Le Fmi Fabrique La Misère.

https://www.youtube.com/watch?v=Rj3Rswp8QVk&feature=related

Le DOSSIER est lourd et s’alourdi.

Mais comme de bons stratèges, par les temps qui court: toute sorte de promesses, la reconnaissance des méfaits contre les amérindiens, regarder ça pleu…. La réinvention du rôle de la banque, ON VERRA !
Qu’est-ce que ça cache ?

Et bien, les grands contrats internationaux, TAFTA et cie. silence….

Pourquoi tout ce brouhaha des reconnaissances des tords….

Par contre, l’approfondissement des politiques néo… se continuent, avec atténuation, du moins au Québec…, ailleurs…

Il y a des consolidations ???

Aline Bézait 26 décembre 2015 à 8 h 35 min

Bonjour, M Harrison

Je suis désolée, mais j’ai du mal à suivre votre raisonnement.
Pour moi, les fondamentaux sont le capitalisme et le communisme. Ils sont enchevêtrés l’un dans l’autre, mais l’un est le dominateur de l’autre. Pour en finir avec la domination capitaliste, il faut une Révolution, mais une Révolution de la Démocratie, alors elle se fera dans la Paix. Il y a trois piliers l’économie, le social, et la politique soit, ils vont vers le capitalisme, soit vers le communisme. La Démocratie orchestrant l’ensemble de ces trois piliers. Si elle est libérale, elle orchestre le capitalisme, si elle est communiste, elle permet alors de dépasser le capitalisme, tout en socialisant l’ensemble de la société, et en protégeant la planète de ce que provoque la nocivité du capitalisme.
Pour l’heure, les communistes doivent se convaincre qu’ils n’arriveront jamais au Pouvoir avec et dans la Démocratie Libérale, elle active et entretien le capitalisme son économie et sa politique qui lui sont nécessaire, tout en faisant barrage évidemment aux idéaux du socialisme, de l’humanisme, du communisme, du progressisme.
Pour en finir avec cette domination mondiale capitaliste, il faut construire et activer la Démocratie Communiste. Le Manifeste développe quelques principes, et il met en avant un processus qui permet de faire des liens, entre les différentes étapes et entre les étages des différentes strates de la société. C’est elle qui activera sa propre économie, et sa propre politique pour socialiser en profondeur la société. Le capitalisme ne disparaîtra pas de sitôt. Tant que le Pouvoir de l’argent fascinera les hommes. Mais une société communiste ne peut vivre sans échanges, elle a donc besoin d’une monnaie, mais qui ne soit pas créatrice de profits, pour que chacun puisse vivre décemment. Cette monnaie commune doit d’ailleurs rémunérer tout ce que l’on nomme actuellement le bénévolat qui permet au capitalisme d’accaparer encore plus de profit. Dans cette société égoïste s’il n’y avait pas les associations et le bénévolat, nous serions dans une misère noire. Il suffit de rémunérer tout le bénévolat, et la pauvreté et la misère disparaissent sur la terre mais il faut que la monnaie commune supplante la monnaie à profit. Il nous faut donc des Établissement bancaires qui activent, qui protègent et qui créent cette monnaie commune. Nous pouvons partir de l’Euro, en le transformant, et en alimentant en permanence les besoins en crédit, pour que chaque activité puisse s’échanger correctement. Mais, pour que tout soit en équilibre ces Établissements bancaires doivent être gérés avec la Démocratie Communiste pour empêcher le capitalisme de s’y infiltrer pour y produire du profit en utilisant sa puissance idéologique dominatrice.
Bonne journée.

Michel Berdagué 26 décembre 2015 à 10 h 24 min

Excellent Aline ,
la Préparation du Congrès 2016 du Parti Communiste est bien vivant et tu poses des fondamentaux à savoir : les articulations entre le fonds et la forme que ce soit dans le capitalisme en stade suprême et … à venir en devenir soit le communisme avec le profit pour toutes et tous en posant le travail et ses richesses de production et de création recherche/découverte et les moyens que ce soit en gestion et en propriété .
Bernard Friot avec les avancées proposées et structurantes du salaire à vie et les fondations/notions des propriétaires d’ usage , avec les propositions des Etablissements bancaires qui ne peuvent qu’ être Publics puisque d’ usage , barrant là toute idée de profits perso où les égos pullulent , le seul avec des milliards à zéros à droite tendant à l’ infini captant toute la richesse transformée en numéraire/numérique produite , apporte des avancées telles que le travail ne peut qu’ être émancipé , et le travail salarié en emploi soumis à l’ employeur capitaliste ou d’ esprit dans le public restant par les managements capitaliste libéraux en néo , hyper ce travail modifié en travail reconnu même sans ces exploiteurs et dans tous les domaines , études , recherche , courses , préparations culinaires , accompagnements scolaires aides , voire dans les loisirs et repos nécessaires pour vivre et non en survivance à la merci du capital,de son ” bon ” vouloir .
https://www.reseau-salariat.info/

Aline Bézait 26 décembre 2015 à 10 h 40 min

Bonjour Michel,

Evidement, en utilisant la Démocratie Communiste c’est la socialisation des moyens de production qui se concrétisent réellement. Ce n’est certainement pas en partant des Pouvoirs institutionnels d’aujourd’hui que cela est possible, mais à partir de la possibilité de la construction du socialisme partout. Seulement voilà, il ne peut se développer et très rapidement, qu’au fur et à mesure de la compréhension de la Démocratie Communiste et si elle est appliquée rigoureusement, sinon la pieuvre capitaliste reprendra le dessus.

Aline Béziat 26 décembre 2015 à 10 h 46 min

Je rectifie ici mon nom. Ce n’est pas Bézait mais Béziat.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le Manifeste pour une Démocratie Communiste : alinebeziat@orange.fr

alain harrison 27 décembre 2015 à 4 h 40 min

Bonjour.
Mme. Béziat.

«« Pour moi, les fondamentaux sont le capitalisme et le communisme. »»

Moi, pour moi les deux fondamentaux sont le revenu et le travail.

Pour moi toute idéologie ou théorie sont des dialectiques plus ou moins bien articulées autour du réel, de ce qui se vit, de ce qui se passe dans le monde.

Ce qui se passe pour le travail: Et bien le travail, selon l’état de droit (le passé historique nous montre que ce modus operandi a changé de nom dans le temps: aujourd’hui on parle d’employé en remplacement du mot travailleur (aller chercher pourquoi..), dans le passé l’employé était appelé serf. Il y a eu d’autres dénomination, mais un fait demeure: il y avait des travailleurs, des serfs, des esclaves… qui travaillaient sous le joug d’un boss (ici comme générique) dont la dénomination a changé à travers le temps. Mais toujours le même modus operandi.
Maître (créateur d’emploi et de richesse)devenu patron (créateur d’emploi et de richesse), aujourd’hui on parle de caste: le patronat s’il vous plaît.

Je suis un citoyen ordinaire et je sais distinguer quand quelqu’un parle vrai ou se cache (cache ses mobiles) derrière une panoplie complexe d’idées.

Je le redis les seuls fondamentaux sont le travail et le revenu.
Quand, vous parlerez vrais aux citoyens-travailleurs, dont je fais parti, et que vous cesserez de jouer, c’est le même jeu que pratique le néo-capitalisme sauvage, alors je vous écouterez.

Plus le chemin, dit révolutionnaire, est compliqué et plus les mobiles cachés prennent le dessus. Vous me suivez.

Vous prenez l’idéologie pour la réalité, le moyen pour la fin en soi. Je ne vous juge pas, mais je veux que vous voyiez clairement que la mentalité actuelle ne s’accorde pas avec les concepts que vous employez, mais qui facilite la tâche de démolition de la gauche.

Les gens ce qu’ils voient c’est le revenu et le travail.

Le néo-capitalisme sauvage récupère les concepts de la gauche et les disqualifies: le plus bel exemple est bien Holland à la tête du parti socialiste. Nous savons tous comment il fonctionne.
C’est le même fonctionnement de couillard à la tête du parti libéral du Québec. Le même fonctionnement discursif, le même contenu du discours.

Cout dont, hollande a suivi les mêmes cours que couillard, charest, trudeau….

Le parti québécois, son discours ne passe pas, il l’emprunte au PLC, ne la CAQ n’y parvient pas.

Alors comment se fait-il qu’avec hollande , ça marche ?

Une chose remarquable, au niveau fédéral (élection 2015 au Canada). Le NPD a dilué son discours à connotation socialiste pour attirer plus de citoyens. Ce qui a permis, pendant la course à l’élection, au parti libéral de dépasser le NPD à gauche, faut le faire quand même.
Chercher l’erreur.

Ne tombez pas dans l’erreur de confondre idéologie et réalité.

Le travailleur est un être humain avec ses espoirs (pour ses enfants), ses désirs, posséder une maison…, pouvoir partir en vacance, avoir une retraite qui compensera sa vie de travail….

Le professionnel ne se voit pas comme un travailleur, ni comme un employé, mais comme quelqu’un d’autonome……il fait parti
de la caste des professionnels. Malgré ses illusions, il demeure un employé ou un travailleur ” autonome “.

Mais dans certains milieux ça fait sexy de se dire travailleur.
Le néo-capitalisme sauvage dit n’importe quoi, il est dérèglementé.

Nous n’avons pas la même conception de ce que sont les fondamentaux, a priori.

Vous semblez dire que ce sont les deux idéologies communiste et capitaliste en confrontation.

Pour moi, ce sont le travail, le mode de travail, et le revenu, le mode de revenu.

L’ idéologie, pour moi c’est l’articulation des idées justes(dans le sens de justesse, adéquat)ou non, qui décrit une situation, ce qui se passe dans le monde (local, régional….).

Il y a une différence entre articuler adéquatement la pensée au sujet du réel et en faire un objet d’identification.

Mais il y autre chose que je veux aborder:

Vous dites : «« Il y a trois piliers l’économie, le social, et la politique »»

Ici, vous oubliez le quatrième pilier, et il a toute son importance dans la guerre médiatique: les médiats, les masses médiats.

Si vous voulez penser stratégie de sorti de ce système n.-c. sauvage, n’oubliez pas l’ensemble, une véritable synergie.

C’est parce que ces 4 piliers forment une formidable synergie qu’elle semble invincible.
Le masses médiats répètent inlassablement le modèle consumérisme, les dangers de l’inconnu…et ces la classe moyenne qui a la balance du pouvoir, mais l’ignore.

Sachons distinguer les idéo et les faits, l’idée de la réalité.

Un petit ouvrage:
Introduction à la sémantique générale de Korzybski
par H. Bulla de Villaret (courier du livre, 1973)
Une bonne synthèse, facile à lire.

Je vais revenir sur ce livre avec un court exemple.

Mais il nous faut persévérer.
Et promouvoir les solutions concrètes, pour que tout citoyen-travailleur s’en empare et se lève: le maître d’oeuvre.

alain harrison 27 décembre 2015 à 8 h 06 min

Ok, un peu difficile, mais laisser mes commentaires et apprenez.
Vous allez voir ici.

Bon je reprends la conversation avec Mme. Béziait.

D’abord la réalité et ensuite, seulement ensuite, la théorie, l’idéologie, etc…
Au début il y avait le troc.
C’était l’automne,l’un avait un cheval l’autre des sacs de patates.
Le premier était prêt à céder son cheval pour des sacs de patates pour passer l’hiver.
L’autre voyait d’un bon oeil cet échange.
Celui qui recevait le cheval obtenait un capital vivant bien plus important que l’autre.
Lui avait obtenu un capital de plusieurs années, sans compter les nombreux services collatéraux, l’autre un capital, l’espace d’un hiver, et après…
Voilà le premier capitaliste et le premier exploité.

Mais reprenons.
L’ un avait un cheval, l’autre avait des sacs de patates. Le premier dit à l’autre, écoute partageons le cheval, tu viendras m’aider dans mon champ et je te montrerai. Ainsi, nous nous aiderons…
Voilà les premiers communistes.

Le troc est le premier système d’échange, le premier revenu échangé. L’échange oblige la rencontre, la confiance et peut mener au partage et à l’entraide.

Ensuite vient la théorie.
Comment en sommes-nous venu à la science.
D’abord l’observation, l’observation d’un papillon, une question: comment peut-il voler, il est plus lour que l’air.
Puis l’observation globale du vol, l’observation d’un détail, puis de l’ensemble, puis d’un autre détail, puis l’ensemble et ainsi de suite en questionnements. Les premiers schémas….
Puis, Le système d’éducation, des classes, des laboratoires, des math, des schémas, des formules, etc… le boum technologique.

La perception sans pensée, pour penser, il faut l’élaboration d’un langage complexe.
Et nous voilà face à des problèmes dangeraux. Est-ce par «« erreur de perception »»

Voir Krishnamurti.
C’est à chacun de réaliser.

Je peux vous parler du gout de la pomme, mais seulement lorsque vous croquerez la pomme, que vous réaliserez, la réalité.

Le capitalisme et le communisme sont deux antagonismes fondamentaux.
La chrétienté et l’islam sont deux antagonismes fondamentaux.

Ce sont des conséquences et la cause en est le phénomène de la croyance, de l’identification à la croyance.
By By réalité.

Alors la question concrète, en dehors de toute théorie, de toute idéologie.
Que le simple citoyen, et ne vous trompez-pas, encore plus chez les riches et les professionnels font parti du nombre.

Qu’est-ce que cela me rapporte à moi, à ma famille ?
Question trivial ou légitime ?

Sortie de l’hypocrisie.

La gauche est rempli elle aussi de petits et de grands intérêts et autres…

Seul les deux fondamentaux « concrets » peuvent être nos guides et les balises.
Et le citoyen-travailleur le maître d’oeuvre.
Alors les activistes connaissent leur rôle, de même que les personnalités connues et crédibles si tant qu’elles le soient, intègre et honnête.
De l’honnêteté intellectuelle.

alain harrison 27 décembre 2015 à 8 h 10 min

Ok, un peu difficile, mais laisser mes commentaires et apprenez.
Vous allez voir ici.

Bon je reprends la conversation avec Mme. Béziait.

D’abord la réalité et ensuite, seulement ensuite, la théorie, l’idéologie, etc…
Au début il y avait le troc.
C’était l’automne,l’un avait un cheval l’autre des sacs de patates.
Le premier était prêt à céder son cheval pour des sacs de patates pour passer l’hiver.
L’autre voyait d’un bon oeil cet échange.
Celui qui recevait le cheval obtenait un capital vivant bien plus important que l’autre.
Lui avait obtenu un capital de plusieurs années, sans compter les nombreux services collatéraux, l’autre un capital, l’espace d’un hiver, et après…
Voilà le premier capitaliste et le premier exploité.

Mais reprenons.
L’ un avait un cheval, l’autre avait des sacs de patates. Le premier dit à l’autre, écoute partageons le cheval, tu viendras m’aider dans mon champ et je te montrerai. Ainsi, nous nous aiderons…
Voilà les premiers communistes.

Le troc est le premier système d’échange, le premier revenu échangé. L’échange oblige la rencontre, la confiance et peut mener au partage et à l’entraide.

Ensuite vient la théorie.
Comment en sommes-nous venu à la science.
D’abord l’observation, l’observation d’un papillon, une question: comment peut-il voler, il est plus lourd que l’air.
Puis l’observation globale du vol, l’observation d’un détail, puis de l’ensemble, puis d’un autre détail, puis l’ensemble et ainsi de suite en questionnements. Les premiers schémas….
Puis, Le système d’éducation, des classes, des laboratoires, des math, des schémas, des formules, etc… le boum technologique.

La perception sans pensée, pour penser, il faut l’élaboration d’un langage complexe.
Et nous voilà face à des problèmes dangeraux. Est-ce par «« erreur de perception »»

Voir Krishnamurti.
C’est à chacun de réaliser.

Je peux vous parler du gout de la pomme, mais seulement lorsque vous croquerez la pomme, que vous réaliserez, la réalité.

Le capitalisme et le communisme sont deux antagonismes fondamentaux.
La chrétienté et l’islam sont deux antagonismes fondamentaux.

Ce sont des conséquences et la cause en est le phénomène de la croyance, de l’identification à la croyance.
By By réalité.

Alors la question concrète, en dehors de toute théorie, de toute idéologie.
Que le simple citoyen, et ne vous trompez-pas, encore plus chez les riches et les professionnels font parti du nombre.

Qu’est-ce que cela me rapporte à moi, à ma famille ?
Question trivial ou légitime ?

Sortie de l’hypocrisie.

La gauche est rempli elle aussi de petits et de grands intérêts et autres…

Seul les deux fondamentaux « concrets » peuvent être nos guides et les balises.
Et le citoyen-travailleur le maître d’oeuvre.
Alors les activistes connaissent leur rôle, de même que les personnalités connues et crédibles si tant qu’elles le soient, intègre et honnête.
De l’honnêteté intellectuelle.

Aline Béziat 27 décembre 2015 à 9 h 38 min

Bonjour, M. Harrison
Vous dites :­ « Je le redis les seuls fondamentaux sont le travail et le revenu. »
Sauf qu’actuellement les revenus et le travail sont des ressources qui alimente le Capitalisme. Le communisme est totalement absent de cette réalité-là.
Si les revenus et le travail étaient gérés avec les concepts de la Démocratie Communiste, le serf d’hier ancêtre du salarié d’aujourd’hui et le patron seraient obligés d’envisager un tout autre relationnel. Dans ce cas, le salarié deviendra alors maître de ce qu’il produit et le patron lui sera dans l’obligation de tenir compte, de ce que pense le salarié (autrement dit tenir compte de son idéologie). La réalité, c’est qu’aujourd’hui l’idéologie de ceux qui subissent, compte pour du beurre tout comme hier quand il était serf. Autrement dit le réel et l’idéologie s’enchevêtrent. La réalité des exploités, c’est que ce sont des êtres sociaux qui ne sont absolument pas dépourvus d’idéologie. L’idéologie capitaliste et l’idéologie communiste s’opposent, c’est une évidence, mais les deux sont une réalité. Seulement voilà, pour l’heure c’est l’idéologie capitaliste qui anesthésie l’idéologie du sens du bien commun des salariés et des citoyens.

Si les salariés et les citoyens ont une démocratie à la hauteur de leurs aspirations, et une monnaie commune pour pouvoir tout échanger, la révolution peut s’opérer. Comme leur arme, c’est la Démocratie communiste, le sang ne coulera pas. La Démocratie capitaliste, elle n’empêche pas les guerres, elle est devenue libérale, pour activer l’accumulation des capitaux au profit bien sûr d’une poignée de capitalistes qui inévitablement provoquent des tensions.

Croire qu’uniquement : « Les gens ce qu’ils voient c’est le revenu et le travail. » est une courte vue. Certes, c’est ce qu’ils voient, mais tout être humain pense, donc, il a sa propre idéologie, sa propre forme de pensée, qui d’ailleurs que vous le vouliez ou non, est aussi en perpétuelle évolution, mais ce qu’il ne voit pas, c’est justement le communisme. Il n’en voit que ce qui a échoué ou qui ne fonctionne pas bien, car c’est par le bas de la société que se construit le communisme sinon il peut devenir despotique. Pour l’heure, il a du mal à se structurer dans les étages supérieurs de façon efficace, par manque d’une Démocratie qui doit lui être propre, pour qu’à son tour il finisse par anesthésier le capitalisme. C’est la mise en cohérence des idées qui viennent de chaque individu, qui est extrêmement complexe, et c’est la pratique de la Démocratie Communiste qui résoudra ce problème-là. Actuellement, ce sont les compromis qui activent la politique dans un contexte capitaliste, mais dans un contexte communiste c’est la mise en cohérence des idées qui est nécessaire pour que des changements s’opèrent dans une société. C’est cela qui fera Révolution.

Je ne confonds donc pas l’idéologie et la réalité, car les deux s’enchevêtrent.
Les mass-médias ne sont pas le 4ème pilier des trois fondamentaux que sont l’économie, la politique et le social. Les mass-médias ne sont que des diffuseurs de l’information et les diffuseurs d’idées. Les salariés des mass-médias sont pris au piège de leurs propres contradictions car, ils sont sous l’emprise de la pensée dominante actuelle qui n’est rien d’autre que le capitalisme.

Michel Berdagué 27 décembre 2015 à 15 h 57 min

Bonjour Aline Béziat ,
Comme Préambule à la Préparation du Congrès 2016 , ton écrit est fondamental pour poser en justesse les problèmes tout en précisant les moyens pour les résoudre .
Au cours de nos vies de travail et de militantisme nous avons appris et là en effet boomerang de ” faire l’ autruche ” ou de ne pas examiner les problèmes en y apportant pas ou peu de réponses , ou d’ être à la remorque d’ une social-démocratie ayant choisi la mutation vers le capitalisme barrant tout socialisme à la Jaurès , c’ est catastrophique pour le Mouvement Communiste .
Car depuis 1793 ; les révolutions du XIX e , et La Commune , les forces les plus réactionnaires sont redoutables quant aux répressions . Le fait de dire qu’ il y a eu “guerre froide” en réalité très très chaude , dans les propagandes mensongères , à songer que nous étions classés dans le ” mal absolu” il n’ y a pas si longtemps , et cela après 1945 , avant entre 1933/45 de fait sous le nazisme , et pour le XXe siècle depuis la Révolution de 1917 en Russie en réalité , les capitalistes , avec les forces réactionnaires les plus obscures mises en avant pour nous imposer la schlague , se sont démenés très performants ,et de barrer toute avancée pour le monde du travail , le prolétariat et la Classe ouvrière , même qu’ aujourd’hui à les entendre nous matraquer , il n’ y a que des classes moyennes , et surtout pas de classe ouvrière – invisible ou alors ils votent …- ni de classe opposée bourgeoise possédant tous les moyens de production et d’ échanges , et de désinformations multiples , de propagandes de non pensée puisqu’ U nique . Marchandisations du spectacle en images mondialisées , et il est très difficile quasiment impossible qu’ un quotidien comme l’ Humanité soit lu , cité , diffusé , même dans les bibliothèques il est exclu sous prétexte que le budget serait dépassé alors que des revues insipides sont mises à disposition , on nivelle pas le bas pour le ” bonheur” des maîtres et le discours du maître / capitaliste s’ imposant aux autres discours , universitaires compris .
Donc ton texte structurant doit figurer en introduction pour commencer avec joie et bonheur , enthousiasme , vivant , le Congrès 2016 PCF en préparation pour des résolutions concrètes et visant haut pour ce début du XXI e siècle , début de siècle en réalité très dangereux pour la nature et l’ humain , l’ humanité , le capitalisme en stade suprême , impérialisme , et en maître absolu en étant la cause du dérèglement intégral .

alain harrison 27 décembre 2015 à 20 h 41 min

Bonjour M. Berdagué.
«« une social-démocratie ayant choisi la mutation vers le capitalisme barrant tout socialisme à la Jaurès , c’ est catastrophique pour le Mouvement Communiste . »»

Oui, Jaurès devrait sans doute être site plus souvent.
Je réfère encore cet article résumé, qui à mon sens, pour ceux qui ne connaissent pas Jean Jaurès, serait une bonne introduction.

Jean Jaurès et le supplément d’âme
Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.

7 juin 2014 |Robert Tremblay Chercheur autonome, Ph. D. (histoire)|

Le Devoir de philo
http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/410354/le-devoir-de-philo-jean-jaures-et-le-supplement-d-ame#reactions

Lisez le et vous verrez de quoi il en retourne.
Le temps manque à la plupart d’entre nous pour approfondir, mais heureusement, il a des gens qui palie à ce problème en pondant des résumés ou des synthèses accessibles pour tous.

La révolution ne peut que ce faire simultanément sur plusieurs plans, et la connaissance doit être accessible, cohérente et synergique.
Synergique, que les différents plans en soient renforcis.

Par exemple l’idée de couplé le revenu de base aux coopératives autogérées à temps partagé. Le potentiel et les avantages pour tous.
Le plan revenu, le plan travail, le plan avantage, le plan potentiel, se renforcent les uns les autres.

C’est pour ça que je suggère des comités citoyens-travailleurs avec leurs satellites citoyens-travailleurs à temps partagé.

Comme le souligne Mme. Béziat:

«« « Les gens ce qu’ils voient c’est le revenu et le travail. » est une courte vue. Certes, c’est ce qu’ils voient, mais tout être humain pense, donc, il a sa propre idéologie, sa propre forme de pensée, qui d’ailleurs que vous le vouliez ou non, est aussi en perpétuelle évolution, mais ce qu’il ne voit pas, c’est justement le communisme.»»

«« C’est la mise en cohérence des idées qui viennent de chaque individu, qui est extrêmement complexe, et c’est la pratique de la Démocratie Communiste qui résoudra ce problème-là. »»

Elle indique que c’est la base qui développera le communisme pour éviter les dérives autoritaires.

D’où l’importance d’un véhicule à temps partagé de conscientisation sur les fondamentaux: le travail et le revenu, pour mettre un terme aux chantages et aux manipulations.

Le temps partagé……On nous parle de partage de tout bord tout côté, même le néo-capitalisme sauvage, mais pas dans le même sens qu’en parle les gens honnêtes.

La coopération, le partage, nous pouvons le faire dès maintenant.

Des véhicules de conscientisation à temps partagé, facile à partir et durable puisque partagé.
Je comprends les objections de Mme. Béziat, mais tout part de prises de conscience bien senti.

Les ateliers informels (6 ou 8 personnes) sur les revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps partagé, les avantages et le potentiel.
Personne n’échappe à ces deux fondamentaux.

Établir le fondement puis le nourrir au fur et à mesure. Du simple au complexe, du concret-réel à l’idée complexe.

C’est technique tout ça, les grandes idées sont là, c’est dans la manière adéquate ou non de les aborder au bon moment.

alain harrison 27 décembre 2015 à 19 h 39 min

Bonjour Mme. Béziat.

«« C’est la mise en cohérence des idées qui viennent de chaque individu, qui est extrêmement complexe, et c’est la pratique de la Démocratie Communiste qui résoudra ce problème-là. »»

cohérence des idées…..qui est extrêmement complexe…

Je ne sais pas si vous voyez l’erreur de perception.

Comment dire.
Krishnamurti: pour vous est-ce une idée ou un fait.

L’idéologie se met elle même des bâtons dans les roues.

Mais regarder la réalité, simplifie tout.

Je vous le dit lisez le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manpulés tous manipulateurs.

La beauté de la chose , C’est que tant on ne voit pas le conditionnement, le conditionnée se conditionne toujours plus. Le tigre qui chasse le tigre.

Les idées se bousculent et la pensée jamais satisfaite change d’idée.

La réalité elle demeure.

Vous dites que c’est trop complexe de mettre en cohérence les idées des un et des autres, évidemment, les opinions ne seront jamais cohérente, ÇA C’EST CLAIRE.

MAIS DEVANT LES FAITS. le revenu et le travail sont des faits absolus en soi.
Pas de revenu, pas de travail ou occupation structurante, la vie est morne. L’être humain est un être complexe qui a plein d’aptitude à faire épanouir, et la structure ou mode de travail, et le temps accaparé par ce dernier empêche tout épanouissement de l’humain, il est obligé de ce spécialiser , que ce soit l’acteur, le gardien de nuit, l’avocat, l’activiste…notre société est-telle que tous est esclave de son activité limitée. Je ne veux pas dire qu’il ne doit plus y avoir d’acteurs ou de scientifiques, il y a des occupations qui demandes beaucoup de temps de préparation, cela va de soi.
Mais en regard du gardien de nuit, du serviteur, du salarié au salaire minimum ou du travailleur à la chaîne, leur temps de vie est perdu en quelque sorte.
L’acteur qui a des contrats en continue et un rôle valable fait une bonne vie.
Le gardien de nuit sera toujours pauvre, même à la fin, sans doute.

Non la mise en cohérence des idées de tout un chacun est un faux problème, le subjectif de chacun continuera et c’est très bien ainsi. Il s’agit du concret, mettre en cohérence les perceptions sur les solutions à mettre en place.

Poser la question:
Voulez-vous être exploités, et qu’on vous dise ce à quoi vous avez droit.
Ou bien voulez vivre sans être exploité et déterminé vous-mêmes ce à quoi vous avez droit.

Le questionnement est l’outil de cohérence des perceptions sur les solutions concrètes.

L’idéologie est toujours le lieu des interprétations et est totalement subjectif, chacun ayant ses mobiles. La cohérence dont vous parler n’est que contrainte et dictature.

Sur le plan du réel, les solutions se trouvent simplement dans l’organisation, le partage et l’échange coordonné des rôles.
C’est sur ces derniers points que nous devons discuter, si nous ne voulons pas tourner en rond.

Notre problème, pour régler les problèmes cruciaux que sont l’économie et la pauvreté, est d’ordre technique.

L’ordre idéologique en apparence complexe et si difficile à régler, pour qu’il y est cohérence des esprits, est d’ordre de la perception.
Les idées ayant la prépondérance n’amènent que confusion, il s’agit de la pensée psychologique et du phénomène du conditionnement, qui n’est absolument pas insurmontable.
La pensée a toute sa place pour la communication et le plan technique. Sur le plan humain, il faut aborder la question de l’identité avec grande circonspection, et cela demeure une question pour chacun par lui même pour lui même. Personne d’autres.
Mais la discussion sur le sujet demeure ouvert, en tent qu’explorateur seulement.
Il n’est nullement question de contraindre personne. La psychologie est claire à ce sujet, il faut que ce soit volontaire.
En tout cas la question de l’identité est une question très très sensible.

Par contre le partage du travail pour nous libérer de l’exploitation , de retrouver notre temps de vie personnelle, et de s’épanouir selon les sens de chacun…Je ne crois pas qu’il soit difficile de trouver un consensus, ou une cohérence des idées sur le sujet.
Je ne crois pas qu’une quelconque idéologie soit bien utile.
Ce qui est utile c’est de sortir de l’idéologie et de regarder la réalité.

La conversation ne fait que commencer, car comme je le vois, vous êtes bien enfoncer dans l’identification idéologique. Mais ne soyez pas désolé, ceux qui sont identifiés au néo-capitalisme sauvage le sont encore plus.
Vous avez un avantage, vous n’avez pas le dessus.

Un des derniers article sur Venezuela infos wordpress, écrit par une femme le souligne.

Passé de belles journées..

alain harrison 27 décembre 2015 à 21 h 06 min

Pardonnez ma rudesse.
Mais il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. D’ ailleurs je suis en accord quand vous dite que
Mme.Béziat:
«« Autrement dit le réel et l’idéologie s’enchevêtrent. La réalité des exploités, c’est que ce sont des êtres sociaux qui ne sont absolument pas dépourvus d’idéologie. L’idéologie capitaliste et l’idéologie communiste s’opposent, c’est une évidence, mais les deux sont une réalité. Seulement voilà, pour l’heure c’est l’idéologie capitaliste qui anesthésie l’idéologie du sens du bien commun des salariés et des citoyens. »»

Il faut mettre de l’ordre dans l’enchevêtrement pour y voir claire.
Qu’en pensez-vous ?

Aline Béziat 28 décembre 2015 à 10 h 32 min

Vous dites : « L’idéologie est toujours le lieu des interprétations et est totalement subjectif, chacun ayant ses mobiles. La cohérence dont vous parler n’est que contrainte et dictature. »
Pas un individu ne pense pareil et pourtant, nous sommes des êtres sociaux, nous vivons plus ou moins bien avec les gens qui nous entourent, car nous acceptons plus ou moins bien les lois, les règles de vie que la communauté de vie se donne. Plus les règles de vie nous sont étrangères, trop éloignées de ce que nous pensons, trop éloignées de notre cadre de vie, plus il nous est impossible d’en accepter certaines, par exemple trop contraignantes dès lors que nous avons acquis des libertés que d’autres n’ont pas, ou ne veulent pas avoir. Soit nous imposons notre façon de penser, et la dictature est là, sournoise prête à faire ses ravages, soit nous acceptons nos différences et nous nous enrichissons mutuellement du savoir et des acquis des autres, mais nous n’acceptons pas de revenir en arrière. Heureusement, nous sommes tous en capacité à pouvoir évoluer, justement parce que nous sommes au contact des uns et des autres, ce sont les autres qui nous font évoluer. C’est la mouvance des idées et donc les différentes idéologies qui sont en permanence évolutives. Nous pouvons donc faire évoluer plus et mieux l’évolution des idées, des idéologies, si nous les échangeons, si nous débattons, avec et dans des règles de vie, elles-mêmes évolutives. Si la Démocratie évolue, elle va nécessairement participer à l’évolution des consciences, mais elle peut virer vers le despotisme dès lors que certains prennent le pouvoir au détriment des autres. C’est donc la démocratie qu’il faut faire évoluer pour que chacun puisse exercer son propre pouvoir, mais cela n’est possible que si aucun dogmatisme ne vient imposer ses propres certitudes.
Pour sortir du dogmatisme que le capitalisme impose, il est donc nécessaire de voir que nous ne sommes pas obligés de subir l’économie de marché, ni l’accumulation des profits, mais nous devons voir également que l’échange nous est nécessaire pour pouvoir vivre décemment, c’est donc une nouvelle économie qui doit émerger pour supplanter l’économie de marché. Cette économie existe en parallèle, mais elle est bien trop peu développée pour supplanter le capitalisme. Il nous faut donc la développer et l’élever au niveau des États, d’où l’utilité d’une monnaie commune. Les monnaies locales ne sont pas une vue de l’esprit, mais elles sont trop peu développées pour supplanter la monnaie à profit. Il se trouve qu’une lame de fond idéologie contre le capitalisme existe et qu’il devient impératif de faire émerger un nouveau type d’économie, et que j’appelle économie communiste. Si nous ne voulons pas que cette dernière devienne dogmatique et dominatrice, il est absolument nécessaire que la conscience des hommes évoluent dans ce sens, sinon elle ne verra pas le jour.

Mais toute évolution n’est possible que si chacun a le pouvoir d’exercer son propre Pouvoir dans tout ce qu’il fait. Mais nous devons être tous conscients que chacun ne possède qu’une partie seulement de la conscience collective, nous ne voyons qu’une partie du réel. Il nous est impossible de tout connaître et donc de tout comprendre. De même nous sommes tous imbibés des contraintes que le capitalisme nous impose, et pour s’en dégager, nous devons en permanence voir dans chaque interstice de la vie de nos sociétés, par où s’infiltre l’idéologie capitaliste pour mieux l’anesthésier si nous voulons acquérir plus et mieux de libertés. Mais nous le savons, il y a liberté et liberté. Ceux qui vivent dans des sociétés libérales, certains se croient libres alors que d’autres se sentent opprimés. De plus par exemple nous ne devons plus épuiser la planète, c’est une contrainte pour le libéralisme, mais nous pouvons vivre mieux si nous savons faire de cette contrainte une liberté, cela n’est possible que si nous protégeons la planète de toutes les agressivités que le capitalisme lui fait subir. Il en va de même sur les mécanismes de notre façon de pensée. De plus le capitalisme est en capacité de faire du fric tout en nous faisant croire qu’il agit pour la protection de la planète.

La mise en cohérence des idées n’est pas une dictature dès lors que nous comprenons ce que nous faisons qui est pour le bien commun, et qui permet de protéger en même temps la planète. Si nous ne voyons pas que l’économie, la politique et le social, sont étroitement liés, non seulement nous ne protégerons pas la planète, mais nous ne ferons pas évoluer les consciences. Pour faire évoluer les consciences, chacun doit pouvoir exercer son propre Pouvoir. Dans la Démocratie Communiste c’est la Désignation par Reconnaissance qui permet d’activer ce pouvoir-là. Nous ne sommes plus dans la prise de Pouvoir des Partis politiques, mais dans l’activation par chacun de sa part de Pouvoir.

Il va en falloir du temps pour se désintoxiquer de toutes les nocivités que le capitalisme provoque dans nos consciences y compris bien entendu dans celles qui se croient communistes des plus avancées. Nous sommes tous imbibés plus ou moins fortement de l’idéologie capitaliste, tous simplement parce que nous vivons dans sa marmite. En effet, par exemple, la prise du Pouvoir par une poignée de communistes est une perversion, nous voulons sortir hors de la marmite capitaliste, mais nous ne voyons pas qu’il faut faire sortir le plus de monde possible hors de la marmite simultanément si nous voulons réussir. Cette poignée de communistes qui prennent le pouvoir, peuvent devenir despotiques, dès lors que la conscience de chacun, d’une société donnée, ne peut pas évoluer au même rythme que ceux qui la dirigent. La seule façon pour que cela ne se produise pas, c’est que chacun puisse exercer à égalité de Droit et de Pouvoir, son potentiel politique et se sente partie prenante d’une part du Pouvoir. C’est le fait, de désigner, ceux qui doivent assumer des missions de Pouvoir par étapes et par étages successifs, qui rend possible l’exercice de la part de Pouvoir que chacun porte en soi.

Nous ne sommes pas là dans la recherche de compromis entre Partis politiques, mais bien dans la recherche de la mise en cohérence entre l’économie, la politique et le social, mais tournée vers le bien commun, tout en prenant impérativement en compte la protection de la planète et ce qu’elle est en capacité à produire pour nous nourrir.

Tout le monde n’a pas la fibre politique et pourtant tout ce que nous faisons est d’abord pensé. Le fait de cultiver la terre en ayant conscience qu’il est nécessaire à ne pas épuiser la planète est un acte politique. Mais ceux qui sont aux commandes, s’ils ne sont pas au fait, qu’il est nécessaire à ne pas l’épuiser, doivent impérativement pouvoir en prendre conscience. C’est la cohérence, de l’ensemble politique économie et social associé à la nécessaire protection de la planète, qui doit être mise en œuvre. Cette cohérence de vue doit être prise en compte en toute chose, que ce soit dans chaque entreprise, dans chaque association, et bien évidemment au cœur de la politique de chacun d’entre nous et donc de tous. Nous ne cherchons pas là, des compromis, mais de la cohérence. C’est pour cela que j’ai l’habitude de dire les compromis sont nécessaires au système capitaliste, alors que la cohérence est un des piliers du processus qui mène vers le communisme.

alain harrison 31 décembre 2015 à 7 h 46 min

Bonjour.

«« Il va en falloir du temps pour se désintoxiquer de toutes les nocivités que le capitalisme provoque dans nos consciences y compris bien entendu dans celles qui se croient communistes des plus avancées.»»

«« C’est la cohérence, de l’ensemble politique économie et social associé à la nécessaire protection de la planète, qui doit être mise en œuvre. »»

«« les compromis sont nécessaires au système capitaliste, alors que la cohérence est un des piliers du processus qui mène vers le communisme. »»

«« Pour se désintoxiquer de toutes les »»

Et bien il faut que tous et chacun comprennent comment fontionne le processus d’intoxication.
Et ici nous sommes dans le domaine de la psychologie et de la condition humaine.
Nous devons comprendre son principe.

«« la cohérence politique, économique et social. Mais sans l’apport des médiats, le chemin sera très long. Déjà sur CEPAC émission consacré aux politiques__Canada__les chefs de files des énergies dures commencent la récupération, et bien entendu leurs valets politiciens au pouvoir vont rendre les réformes si nécessaires de vrais case-têtes.
Méta-conditionnement oblige.
Si vous voulez vous faire une idée du méta-conditionnement, lisez Crime contre l’humanité, l’ultime retour des barbares.
Il faudra que nous les citoyens fassions pression sans relâche sur les politiciens, à défaut de mettre des gens intègres au pouvoir.
Oui, cohérence contre compromis, intéressant, je vais réfléchir là-dessus, merci.

Sans tomber dans de la dictature. Pas facile, mais en mettant en place les jalons des solutions fondamentales, vous savez..,en impliquant les citoyens-travailleurs.
C’est la tâche primordiale, impliquer la population à devenir maître-d’oeuvre, c’est l’essence du communisme, la mise en commun, avancé ensemble, décidé ensemble. Avec internet, c’est possible.
Voyez Avazz; plus de 40 millions…

Mais il faut du concret, pas des théories.
Alors avons nous quelque chose de commun à tous qui est déterminant chaque jour, pour le travailleur, le retraité, le chômeur, les familles, etc..

Alain Fresko 27 décembre 2015 à 22 h 14 min

Nous avons pris un coup sur la tête lors des élections régionales. C’est injuste mais c’est comme ça. Le climat pesant de l’après 13 novembre a favorisé le vote FN et, dans une moindre mesure , le vote utile en faveur du PS ainsi que les manœuvres de recomposition des forces politiques au service de l’ordre libéral.
Il y a néanmoins aussi des causes internes au Front de Gauche : notre lenteur à constituer des listes, nos dissensions, nos accords à géométrie variable selon les régions, n’ont pas permis de développer des dynamiques de campagne suffisamment motivantes et rassembleuses.
Nous sommes dos au mur et, à court moyen terme, il serait important d’éviter de nouveaux reculs en 2017. Pour cela, l’union de toutes les forces progressistes, celles qui ne renient pas les valeurs de paix, justice, solidarité et préservation de la planète est une nécessité vitale. Cela n’ira pas sans concessions mutuelles mais, comme le disait Aragon : “Quand le blé est sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles, au cœur du commun combat.”
Parallèlement et sur la durée, la réflexion sur notre propre idéologie, son adéquation avec le monde actuel en mutation rapide, la façon de la transmettre avec des mots simples qui parlent aux gens, est aussi un enjeu majeur.
Bonne année de lutte à toutes et tous.
Fraternellement

Aline Béziat 28 décembre 2015 à 10 h 37 min

Ne désespérez pas la Démocratie Communiste peut répondre à vos constats et produire des solutions pour un avenir meilleur.
Pour que tout change, il nous faut tout changer en commençant par changer nous-mêmes.

Michel Berdagué 28 décembre 2015 à 11 h 23 min

Coup sur la tête lors des régionales ? Si ce n’ avait été que là !
Dès les législatives de 2012 , où nous avons perdu ? l’ incompréhensible 2 191 899 voix par rapport aux 4 millions de la présidentielle , peu de camarades ont analysé le pourquoi et les causes de style poignard dans le dos , car de perdre autant de voix au bout de qqs semaines cela interroge du malaise au sein du fdg pourtant constitué pour se réunir et avoir une telle dynamique de rassemblement que nous retrouverions la confiance des 25 % du temps du camarade Jacques Duclos . Pour nous ? Surtout pour le prolétariat la Classe ouvrière et le peuple . Nostalgie camarade ?
Malgré nos efforts pour corriger le tir , et le travail parmi des organisations se réclamant anti capitaliste , alternatives à cette société là , à chaque élection partielle nous faiblissions .
Dès le lendemain des législatives de 2012 , réunis à la Mutualité alors que le résultat était présenté assez bon , des camarades le trouvaient catastrophique et s’ interrogeaient du pourquoi ? alors qu’ il n’ y avait pas de danger d’ extrême droite , et tout vote par défaut , dit utile dans l’ inutilité voire dangereux , seuls l’ anticommunisme et l’ anti P.C.F. parmi certains de nos partenaires expliquaient cette bronca , à ce constat des camarades ont dit : il faudra les convaincre un par un …! Tu parles d’ un boulot …les partielles indiquant une stagnation voire un recul .
Par les luttes , pendant près de quatre ans et ce n’ est pas fini, les mobilisations , les actions multiples de terrain , les solidarités de classe , les réunions , les manifestations , depuis le TSCG , l’ ANI , le refus des criminalisations du monde du travail syndiqué et debout , cela à l’ évidence n’ a pas suffi à retrouver une dynamique, une confiance , et on ne mesurera pas assez les dégâts causés par ce dit “mariage pour tous” de s’ être fait embarqué par ça alors qu’ il ne s’ agissait que de détourner le regard des licenciements multiples dans tout le monde du travail et voulu par le Château élyséen , dans la classe ouvrière en premier ,la sidérurgie , la métallurgie ,…la liste est longue où nos compatriotes se sont retrouvés dans la courbe du chômage montante en exponentielle . Ce mariage a eu la conséquence de booster les droites extrêmes tout en scindant notre Mouvement , il a été impossible de débattre de ça , …le piège pour nous ! alors qu’ une amélioration du Pacs devait suffire , pour l’ héritage question pognon et transmission des biens ! De plus au niveau imaginaire , symbolique et réel , ça a fait tout drôle que des communistes défendent le mariage alors que la distance avec ça était historiquement établi de fait , compagnons et compagnes plutôt qu’ inscrire les noms sur un parchemin .
Aussi de courir après le pouvoir en insistant qu’ il ” change de cap ” alors qu’ à l’ évidence , ce pouvoir soces /verts a choisi depuis fort longtemps le capitalisme coloré vert et droit dans les bottes du Medef/Cnpf , des vrais boulets pour un changement réel , leurs mutations vers le libéralisme ne date pas de 2012 pourtant , : Maastricht , leur Oui en 2005 au Traité infâme Giscard , et bien avant .
Alors nous pouvons comprendre cette désaffection , cette non confiance , pour y remédier seule une ligne politique communiste claire , nette et précise , et discutée et argumentée et préparée par les différentes contributions et résolutions élaborées pendant les 6 mois précédents le Congrès 2016 du Parti Communiste par les communistes, pourra offrir au monde du travail une perspective de Lutte et de changement réel par les mobilisations et les élections en font partie et disent en vraie grandeur la confiance inspirée , là en 2015 c’ est l’ abstention du gros des troupes . Vivement que ce 2015 catastrophique se termine et à l’ année prochaine .

JP 28 décembre 2015 à 11 h 56 min

Ce qui est inquiétant est, qu’en même temps que nous descendons, le FN monte ( on peut toujours discuter si c’est en voix ou en %) et au fond , les partis institutionnels au pouvoir et responsables des choix d’austérité sont toujours au pouvoir : les institutions semblent avoir conçues ad hoc, et ne prémunissent nullement contre la venue de fascistes au pouvoir, pas plus aujourd’hui qu’hier .
Et nous, qui récusons pourtant radicalement le FN et cette politique économique décidée par le Patronat et ses maîtres étatsuniens, nous n’apparaissons pas comme ce que nous prétendons être, alors que le discours dominant ( FN ou celui du pouvoir politique) passe .
Mais notre discours est-il réellement porteur d’alternative ?

Discuter au un-par-un est efficace à long terme mais effectivement , face à la déferlante médiatique , il faut souquer ferme et être nombreux …

Ce que j’entends parmi mes collègues est un discours ambivalent : d’un côté on récuse le discours du Pouvoir, mais en même temps on en retient pourtant que les conclusions : on n’y peut rien . Donc cette récusation ne va pas loin .
Pourquoi cela ? Là, je constate que le rouleau compresseur de débats, tout empli de la masse du concept de totalitarisme, opère à merveille .
Le Socialisme ? Ah non ça mène au totalitarisme .
Le Socialisme du 21ème siècle , tel qu’il se cherche en Amérique du Sud ? Chavez est un dictateur / ils n’ont plus de papier-toilettes .( Qui organise la pénurie, et comment le Venezuela a la plus forte sortie illégale de capitaux , ça ne titille pas du tout les cervelles )
Cuba ? une dictature !
la Chine ? une dictature / en fait un pays capitaliste ( mais pas les deux à la fois !)
Il est donc extrêmement difficile de discuter avec des gens imprégnés d’idéologie libérale et qui se résignent à tout . Ici je parle de classes moyennes ( je suis prof) .
Reste à mon sens la mobilisation des classes qui s’en prennent le plus de cette politique de casse des “conquis sociaux” et de l’identité de notre pays : Liberté ( au nom du sécuritaire) Egalité( il ne serait pas juste d’avoir santé et éducation pour tous ) Fraternité ( au nom du fait qu’il y a des abus ou privilèges sociaux pour certains salariés )

Aline Béziat 28 décembre 2015 à 14 h 43 min

JP, pour que le socialisme ne mène pas au totalitarisme, il lui faut une Démocratie à sa mesure. Nous baignons dans la Démocratie Libérale, c’est pour cela que nous pataugeons dans la marmite du capitalisme. Pour en sortir, nous avons besoin des principes et des processus de la Démocratie Communiste pour nous en sortir. Encore faut-il en connaître tous ses mécanismes. Certes, le FN nous conduit au despotisme, mais il se réanime tout simplement parce que le capitalisme rabougri, rétrécit la démocratie, et surtout par manque d’évolution permanente du communisme. Mais n’ayons pas peur, nous avons beaucoup mieux à faire qu’à aller convaincre les uns et les autres. C’est de donner à chacun la possibilité de devenir un véritable acteur de la politique à part entière. C’est le manque de Démocratie Communiste qui nous empêche de déployer une politique et une économie communiste et de donner à chacun le Pouvoir d’être maître de son futur.

Le, un par un ne peut pas être efficace, si les idées communes ne sont pas mises en cohérence avec le social, l’économique et le politique. Il est donc très important que des politiques communistes produisent un socialisme de haute tenue. Pas en partant de l’idée de la prise du pouvoir par une poignée de communistes ou de communisants, qu’il faudrait suivre, mais en partant de la prise de conscience de tout un peuple. Ce n’est pas le, un par un, qui peut le faire mais par la vision d’un outil extrêmement puissant qui permet à chacun d’y prendre sa part. Et pour ce faire il lui faut des outils à sa dimension, il a besoin de l’élargissement du communisme et du socialisme et d’une économie communiste qui ne fait pas de profit. C’est possible en utilisant une monnaie commune, à la condition que cet ensemble soit orchestré par et avec les pratiques et les processus de la Démocratie Communiste. Seulement voilà, il faut se désintoxiquer de la Démocratie Libérale, et se convaincre qu’elle empêche le peuple d’activer son potentiel politique. Ce ne sont pas des projets dont nous avons besoin, les idées ne manquent pas, ce qui nous manque, ce sont les outils pour les mettre en œuvre et dans un processus cohérent.
C’est dit dans le Manifeste pour une Démocratie Communiste.

Alain Fresko 28 décembre 2015 à 23 h 35 min

Quand je dis que nous avons pris un coup sur la tête aux régionales c’est que, depuis 2012, à chaque élection nous étions la seule force en dehors de la droite et l’extrême droite à ne pas régresser (en comparant bien sûr chaque élection à la précédente du même type : européennes, départementales , législatives partielles voire municipales, …) Si nous perdions quand même des sièges c’était dû au recul du PS et d’EELV. On pouvait regretter de ne pas percer mais espérer que, dans la durée, la stratégie de Front de Gauche finirait par payer. Aux régionales, incontestablement, nous avons régressé et comme nous n’étions déjà pas très haut, c’est violent.
Alors, que faire? Se replier sur notre identité communiste, on a vu ce que ça a donné en 2007. Nous ne sommes pas naïfs, nous savons bien que, même au sein du Front de Gauche, il y a de l’anticommunisme chez certains et que l’union est toujours un combat. Pour autant, nous n’avons d’autre choix à mon avis de cultiver notre identité tout en rassemblant le plus largement possible. En somme, ne pas jeter le bébé Front de Gauche avec l’eau du bain de ces élections ratées pour nous mais plutôt le faire grandir pour qu’il se transforme. Pour cela, bien sûr, nous devons approfondir nos réflexions, notre discours et nos propositions pour être une force majeure dans le débat indispensable qui est devant nous.

Aline Béziat 29 décembre 2015 à 8 h 21 min

Bonjour Alain Fresco,

Le FDG était voué à l’échec depuis le début, il était à l’image de l’échec des collectifs antilibéraux.
Tout comme Tsipras, lui non plus, ne pouvait pas y arriver, même avec son peuple en grande partie derrière lui, il en faut beaucoup plus pour ébranler ceux qui sont aux commandes de l’Europe. Les sauveurs suprêmes n’existent pas. La recherche d’un homme providentiel à la Mélenchon est tout aussi illusoire. Nous sommes là, le nez dans les étoiles. Les Podémos n’y arriveront que s’ils étoffent considérablement leur démocratie interne qui les anime, car le danger est grand de prendre part aux raccourcis l’histoire et de vouloir à tout prix prendre le Pouvoir par le haut, en laissant ainsi de côté et sur le bord du chemin des compagnons de route pouvant construire ensemble une autre société en partant du bas. C’est ce qui risque de leur arriver, s’ils n’arrivent pas à élargir leur base militante, s’ils n’arrivent pas à ce que tous ceux qui subissent le capitalisme puissent pratiquer une politique qui conduit à son dépassement et durablement. En effet, la Démocratie Libérale est la Démocratie de la verticalité, elle ne permet donc pas d’élargir la socialisation de la société qui elle demande une politisation considérable du peuple dans et par sa transversalité en pratiquant une politique du bien commun au quotidien, mais cela n’est réalisable que dans une tout autre démocratie, celle du communisme.

De même qu’il est illusoire de croire que les hommes vont changer, parce que l’on manifeste, que l’on alerte, ou que l’on lance des appels, c’est dur à entendre, mais c’est la réalité. Les libéraux, les conservateurs, les sociaux-libéraux, ne changeront pas de politique, ils sont accros à l’économie de marché, à la croissance, à la compétitivité, et donc ils sont de fait, tout saufs des communistes convaincus. C’est donc qu’il faut regarder ce que le peuple lui peut faire ou ne peut pas faire dans sa profondeur d’âme. Dans la Démocratie libérale actuelle en cours, il n’est que le spectateur de la politique, il ne peut que mettre ou ne pas mettre un bulletin dans l’urne, et ainsi vogue la galère.

Par contre si nous communistes, nous proposons à chaque citoyen, à chaque prolétaire, à chaque militant, la Démocratie Communiste comme outil de construction de la socialisation de la société, par tous les bouts à la fois pour la transformer, en devenant de véritables acteurs de la politique au quotidien, cela change tout. De plus, si nous leur proposons une économie communiste qui se diffuse et qui s’étoffe avec une monnaie commune qui empêche le profit de s’activer et de proliférer, nous transformons de fait la société en partant du bas, c’est ainsi que l’on va anesthésier le capitalisme et leurs valets, car la transversalité politique ne peut alors que s’élargir durablement. Voilà ce qu’il me semble que nous devons faire. Voilà, ce qui répond à mon avis à cette question qui nous taraude depuis des lustres : Que faire ?

Alain Fresko 30 décembre 2015 à 0 h 37 min

Oui, bien sûr, pour avoir un changement en profondeur, il faut une multiplication des luttes, donc qu’un maximum de gens prennent leurs affaires collectives en main au quotidien. Cela n’est absolument pas contradictoire avec un rassemblement politique du type Front de Gauche ou plus large, c’est complémentaire : c’est l’articulation permanente du politique et du social qui peut nous redonner de la force, de l’efficacité et de la crédibilité.
Bien sûr, aussi, “il n’est pas de sauveur suprême”, donc pas d’homme providentiel. Il y a simplement des hommes ou des femmes doués de talents de tribuns. Dans notre conception démocratique, ils contribuent à la diffusion de nos idées, ni plus ni moins.
Fraternellement

Aline Béziat 30 décembre 2015 à 8 h 19 min

Sauf que, le FDG donne l’illusion que le Pouvoir est prenable par le haut. En cherchant à unifier des Partis politiques et autres groupuscules, c’est le peuple de ceux qui veulent en finir avec la nocivité du capitalisme, qui ne peut pas s’unir. Le FDG et autres structures politiques de ce genre prendront toujours le pas, sur la volonté de ce peuple-là. Le peuple vient de nous le dire il ne veut pas de cela car c’est inutile. La verticalité politique d’un FDG ou tout autre structure similaire nuira toujours au développement de la transversalité politique, économique et sociale, et paralysera l’unification du peuple en question, nécessaire à la socialisation de la société et à ses moyens de production. Faire du communisme ce n’est pas rechercher à prendre le pouvoir par le haut, c’est de le construire le mieux que l’on peut en permanence et avec les meilleurs outils possibles. Plus on affinera nos outils, et mieux le communisme pourra socialiser la société. C’est ainsi que ce peuple-là arrivera aux commandes de l’État véritablement par la volonté du peuple et non celle des Partis politiques, sinon c’est une usurpation du Pouvoir institutionnel.

Luigi Cantarinu 8 janvier 2016 à 7 h 15 min

Des discours qui ne changent rien tout en prônant le changement de tout, c’est ce qui ruine le débat politique, les énergies, la France ! Voilà à quoi mène l’enfermement dans le triptyque euro-europe-otan ! Voyez ce qu’explique François Asselineau sur Youtube. La France vaut-elle la peine qu’on la défende ? ça dépend quelle France bien sûr, mais il faut d’abord qu’elle soit indépendante, sinon, tout ne sera que blabla désespérant… On ne peut changer le triptyque de l’intérieur

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