Briser le mur de l’argent et du mensonge !

le 10 février 2015

BCE

Dans le but de dissocier nos concitoyens et ceux d’autres pays européens, des ministres, des journalistes, qui  prétendent pourtant être des apôtres de la construction européenne, racontent un énorme mensonge à propos du remboursement de la dette de la Grèce. Ils tentent de faire croire que si ce pays ne payait pas son énorme dette chacune et chacun d’entre nous devrait payer 731 euros sous forme sans doute d’augmentation d’impôt. Pour énoncer une telle affirmation ils se basent sur le fait que théoriquement la France a prêté 40 milliards d’euros à la Grèce. Faisons d’abord remarquer que l’actuel gouvernement choisi par le peuple grec n’est en rien responsable de cette dette. C’est même pour obtenir sa renégociation que nos amis de Syriza ont été élus largement. Il propose d’ailleurs un mécanisme de restructuration de cette dette qui ne coûterait à aucun autre peuple. L’Allemagne, elle-même s’est bien vue annuler une énorme dette en 1953 sans que le monde ne s’écroule. L’endettement en Grèce est le résultat de la fraude fiscale, de l’évasion fiscale, de l’exonération d’impôt pour les plus grandes fortunes et aussi des politiques d’austérité qui ont conduit à asphyxier l’économie et à détruire des activités. Ajoutons que les grands bénéficiaires de ces choix d’austérité et des prêts ont été les banques qui ont disposées d’argent très peu cher auprès de la Banque Centrale Européenne.  Elles re-prêtent ce même argent avec des taux d’intérêt très élevés aux  Etats, particulièrement l’Etat grec. Voilà qui leur a permis d’empocher de substantiels profits. A l’ origine nous avions à faire à une majorité de dettes privées. Ce sont les institutions européennes qui ont décidées de transférer ces dettes privées en dettes publiques pour sauver le secteur bancaire qui depuis au moins l’année 2012 s’engraisse sur ces dettes grâce aux taux d’intérêts élevés qui aboutissent à ce que les frais financiers (autrement dit la charge de la dette) soient l’un des principaux poste budgétaire des Etats. Ceci n’existait pas en France avant les années 1980.  A partir de cette date le pouvoir de l’époque a décidé de modifier le statut de la Banque de France qui permettait de disposer de l’argent pour l’investissement public à taux d’intérêt nul. C’est ce que devrait continuer à faire la Banque Centrale Européenne si elle se mettait au service de l’intérêt général et non pour les spéculateurs. Les dettes privées ont été transférées dans un fonds européen garanti par les Etats. La France participe à celui-ci pour une valeur de 40 milliards de garantie d’emprunts. C’est ce qui explique la somme mise en avant par des commentateurs. Mais notre pays touche aussi chaque année des intérêts sur cette somme et l’Allemagne encore plus. Autrement dit, les grecs paient depuis des années en réduction de leurs droits sociaux, en vente de leurs biens publics et en contributions diverses des sommes qui constituent un transfert de leur richesse vers les banques et aussi vers les pays du nord de l’Europe. On est très loin ici d’une nécessaire solidarité européenne. La restructuration de la dette hellène ne conduirait donc pas du tout à l’appauvrissement d’autres peuples. Par contre elle constituerait un manque à gagner  potentiel pour les rapaces de la finance. Voilà qui les fait s’agiter, manipuler les bourses, accentuer l’évasion de capitaux, faire pression sur le nouveau gouvernement grec et les peuples refusant d’accepter le verdict des urnes. La Banque Centrale Européenne sortant totalement de son rôle menace de ne plus alimenter les banques grecques pour créer un climat de panique chez toutes celles et ceux qui sont des déposants, des épargnants et ceux qui ont besoin de crédits pour investir ou maintenir une activité. Ce n’est rien d’autre qu’un coup d’Etat financier au moment où cette même Banque Centrale Européenne crée plus de 1000 milliards d’euros pour fournir des liquidités aux banques privées de toute l’Union européenne. Cet argent serait mieux utilisé pour la relance économique, l’investissement, la création d’emploi que pour la spéculation. Voilà qui devrait faire l’objet d’une mobilisation populaire pour que la Banque Centrale Européenne joue un rôle positif au service de l’intérêt général. Le gouvernement grec n’a besoin que de 12 milliards d’euros pour mettre en œuvre son programme social et de relance. Une goutte d’eau donc comparé aux intérêts de la dette et aux sommes que va mettre en circulation la Banque Centrale Européenne !

 

Il faut donc briser le mur de l’argent.

 

L’argument selon lequel une difficulté de la Grèce à rembourser conduirait à augmenter les impôts ici,  est faux. Cette somme est déjà inscrite dans la dette française. Rappelons que l’Etat paie déjà beaucoup d’intérêts sur cette partie de la dette aux banques. Ce sont toujours les banques qui s’engraissent. Si ces 40 milliards de la dette grecque étaient annulés cela augmenterait le déficit public de manière comptable de la même somme mais ne conduirait en rien à une augmentation des impôts. Le budget de l’Etat ne comporte aucune ligne de remboursement de la dette.

 

Le seul impact d’une telle annulation serait peut-être la perte des recettes correspondant aux intérêts versés par l’Etat grec. Mais le gouvernement de la Grèce ne demande rien de tel. C’est l’agence d’Etat France Trésor qui emprunterait si nécessaire sur les circuits financiers. Mais les taux d’intérêts auxquels on emprunte, les exigences des marchés financiers, les fluctuations de la valeur de l’euro jouent un rôle bien plus important que les décisions du gouvernement grec. Le mur du mensonge répété en permanence doit aussi être brisé. C’est au contraire un mouvement de solidarité ample qui doit s’affirmer sur une demande simple : le respect du vote du peuple grec qui n’en peut plus de l’austérité, du chômage, de la mal vie, et de la vente de son pays au plus offrant.

 

Ce débat nous concerne au premier chef. Réussir une politique anti austérité en Grèce c’est dégager la voie pour des choix de gauche en France et ailleurs en Europe. C’est du reste ce dont a peur la grande coalition  constituant les piliers du mur de l’argent.


24 commentaires


DOMART Jean-Marc 10 février 2015 à 12 h 39 min

“Voilà qui leur a permis d’empocher de substantiels profits”. 12 ème ligne, un “o”, c’est mieux qu’un “ê”…!

admin 10 février 2015 à 16 h 36 min

Je vous prie de bien vouloir nous excuser pour cette erreur de frappe.

Le nécessaire a été fait pour rectifier et redonner à la phrase tout son sens.

Cordialement

alain harrison 10 août 2015 à 18 h 30 min

OUI M. Domart.

Ce qui c’est passé, les banques ont fait faillite lors de la crise 2008, nos gouvernements fantoches (attention, ce sont les affairistes au pouvoir dans tous les pays de L’UE)ont transféré les argents du Peuple en échange, les dettes ont passé dans les pays, vers les Peuples (socialisation de la dette privée, les banques sont bien des entités privées). C’est bien cela qui c’est passé ?

En relisant le texte de M. Le Hyacic, j’y vois plus claire, et bien des publications d’articles sur internet en donne de l’éclairages.

Il faudrait des comités citoyens pour en faire le relevé, de cette arnaque et préparé le dossier judiciaire intitulé (suggestion) arnaque par une organisation de malfaiteurs haut placé.

Je vais relire ce texte et revenir avec complément.

Michel Berdagué 10 février 2015 à 12 h 53 min

Ces ” piliers du mur de l’ argent” ne sont pas si nombreux que ça : 85 détiennent l’ équivalent de la richesse de toutes et tous à l’ échelon planétaire . Le système des capitalismes de production et financier aux mains de ces privés sont en parfaite harmonie et dirigent les B.C.E /F.M.I./B.M./F.E.D. pour l’ étalon-roi/ $ dans cette u.e./OTAN où Washington est à l’ affût pour nous balancer des produits à leurs normes par le TAFTA et aussi TISA pour achever tous les services publics mondiaux . Et avec ça y a pas complot mais une logique mortifère de ce système capitaliste aux abois et où le très grand Krach et alors là il va être gigantesque se produira sous peu . C’ est pour cela aussi qu’ “ils” s’ activent ces 85 et leurs collabos à s’ en foutrent plein les fouilles en activant l’ ethnicisme et le religieux monothéiste pour que l’ on s’ entretue et sauver leurs impérialismes qui plus est financier du ” nerf de la guerre” . Mais y un sacré hic à leur logique perverse contre l’ humain c’ est la Résistance au sacrifice qui grandit sous plusieurs formes : le Peuple Grec, de par son passé de Résistance aux pires nazis , fascistes/colonels des coups d’ état même s’ ils se dorent le blason comme un ripolinage, sera là Debout avec la synergie des Peuples en Luttes pour un monde multipolaire et non du monde unipolaire des milliardaires de la poignée .

alain harrison 10 août 2015 à 18 h 01 min

Un gros probléeme que ces coups d’état contre la démocratie quand la population décide d’une alternative. Les coups d’état ce sont modernisés: fausses manifestations pures ou instrumentalisées, comme la pluspart des printemps érables, pour celle comme la Tunisie qui semble être saine, le terrorisme que l’occident a semé et qui essème jusqu’en afrique de l’ouest risque de rendre impossible l’établissement, même, de démocraties d’état de droit (qui est tronqué de toute façon).

L’exemple du Vénézuéla demeure l’expertise valable, mais qui est attaqué de toute part. C’est le dossier de l’alternative au néo qu’il faut défendre de partout.
Dans nos commentaires sachons faire les liens pertinants entre ce qui se passe en Grèce, en France……et les points communs avec le Vénézuéla, Cubas, Bolivie……
Il faut faire ressortis les problématiques similaires (ex : paysans et L’AECG…) mais aussi les solutions citoyennes et leur implication politique……).
Ceci n’est que suggestion de ma part.

Mais il faut trouver à casser les dissencions au sein de la population, de trouver des solutions saluées par tous.
ET c’est par notre discours que nous y arriverons.
Donc parlons des solutions, des initiatives citoyennes, du revenu de base versus le salariat les contradictions et les complémentarités.
Voyez les entrevues, les rencontres sur le salariat de M. Friot. Il a quelque chose à dire et montre quelque chose si compris rendra possible la nouvelle économie saine, juste et au potentiel de libérer.
Pour que cesse la violence, les coups d’état…seul l’union saine et éclairée des Peuples.

Pierre Huguet 10 février 2015 à 12 h 53 min

Excellent texte qui remet bien “les idées en place” !…Je rejoins, cependant, Jean-Marc Domart pour que la coquille soit rapidement corrigée : “empocher de substantiels profits” et non “empêcher”…c’est aux Peuples d’empêcher lesdits substantiels profits par leurs actions conjointes !

Lalanne 10 février 2015 à 14 h 06 min

Oui, la coquille pourrait être un vrai lapsus. Nous aimerions bien empêcher tous ces vols, légaux parce que légalisés par les politiques-larbins au service de ceux qui en profitent.
Ceci dit, les Allemands ont la mémoire courte !
Je tiens à remercier Patrick Le Hyaric pour l’énorme travail d’information dont il nous fait profiter.

Le.Ché 10 février 2015 à 15 h 19 min

Mais pourquoi nos savants financiers comme Junker et Merkel n’accusent-ils pas les banques européennes puisque ce sont eux les grands bénéficiaires de l’arnaque actuelle.

admin 10 février 2015 à 16 h 33 min

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir nous excuser pour cette erreur de frappe qui effectivement change le sens de la phrase…

Le nécessaire a été fait. La phrase retrouve tout son sens et sa force.

Cordialement

Le.Ché 10 février 2015 à 15 h 22 min

Il est urgent de construire une autre Europe que celle de la finance sinon celle-ci va exploser.
Les peuples ont raison de se révolter.

breteau jean claude 10 février 2015 à 16 h 06 min

L’arnaque ,c’est le mot juste ,nous sommes dans un systéme mafieux ,il fonctionne avec la participation active des chefs d’état et des gouvernements ,chapeauté par Juncker et compagnie.Pour garantir la pérénité du systéme,les chiens de garde éloignés de la déontologie journalistique obéissent ,serviles , manipulateurs.Jamais ceuxci ,déjà discrédités n’ont été aussi loin dans le mensonge , sans honte. Nous devons élever le ton ,la proposition des parlementaires communistes ,d’auditionner Draghi est une excellente initiative ,la peur doit changer de camps .Ne rien lacher ,répondre coup pour coup ,manifester notre colére c’est le bon chemin .Sus aux voyous

Dwaabala 10 février 2015 à 17 h 44 min

Camarades, attention à l’orthographe !

les banques qui ont disposées
les institutions européennes qui ont décidées

RABOTOT Robert 10 février 2015 à 19 h 02 min

Il faut briser le mur de l’argent La dette grecque a été créée de toute pièces et ce n’est pas le nouveau Gouvernement qui en est responsable, tout au contraire il a été élu pour dire non aux contraintes imposées par la troïka et qui a rendu exsangue le pays
Il faut également se souvenir que l’Allemagne a vu éponger sa dette sans que cela pose de problèmes a ceux qui aujourd’hui prétendent donner des leçons. Il nous faut sans coup férir manifester notre solidarité Les requins ne feront pas la Loi sur le dos des peuples.

MARLIER MICHELE 11 février 2015 à 0 h 12 min

Je suis convaincue que le Front de gauche doit lancer une pétition nationale sur ce sujet, en soutien à Siriza, contre le mensonge dominant…en donnant les éléments de compréhension, car rien ne prépare les citoyens(nes) à bien comprendre clairement la question de la dette.
Et pourquoi, ne pourrait-il pas y avoir une pétition à ampleur internationale???

pellizzoni 12 février 2015 à 19 h 34 min

pourquoi ne pas lancer une pétition pour dénoncer tous ces mensonges, les simples citoyens comme moi ne sont pas au courant de toutes ces malveillances , je suis d’accord avec Michele

Michel Berdagué 11 février 2015 à 7 h 33 min

Encore une Pet ! D’ autres diront encore une Manif. qui sert à rien ! Appel à manifester comme mercredi dernier pour l’ IdF près de la Banque de France devant le Conseil d’ Etat , pas loin du Conseil Constitutionnel proche de la Comédie Française où Tartuffe est souvent joué . Je n’ ose plus parler de forces de gauche : elles s’ abstiennent comme dans le Doubs à Monbéliard chez les métallos et leurs familles . C’ est une catastrophe , certes faut pas désespérer Billancourt mais quand même , la classe ouvrière et le prolétariat s’ abstiennent et en même temps divisions pour les forces qui veulent les représenter et quand il y a union , des chevènementistes aux NPA avec le FdG nous scorons à 3,66 % des exprimés ! c-à-d par rapport aux inscrits pas grand chose .
Quatorzième élection législative où nous nous faisons battre à plate couture , même pas devançant la déconfiture des gouvernants actuels !
Comme en 2012 on dirait que seule l’ élection présidentielle intéresse la citoyenneté , je pense que nous n’ avons pas retrouvé les 2 191 899 vois perdus entre les deux premiers tours pour affronter et briser le mur de l’ argent et du mensonge ! Ce soir 18 h 30 .

Moreau 12 février 2015 à 19 h 54 min

Briser le mur de l’argent demande l’examen des dettes trop lourdes de certains pays, ce serait le contraire qui serait anormal, inhumain, et dangereux ; mais abattre le mur de l’argent demande aussi une politique contre la pauvreté ainsi que contre la ségrégation (Syriza est porteur d’une politique de l’immigration de nature à réduire la ségrégation) ; or le nouveau gouvernement grec n’est pas assez convaincant en annonçant qu’il va aider les gens qui ont moins de 700 euros de ressources mensuelles, car la pauvreté va au-delà de ce seuil, et il faut considérer le net dont on dispose pour vivre. Discriminer les pauvres, c’est une politique de droite, c’est encore un capitalisme, ce n’est pas briser le mur de l’argent, je tenais à le dire. Les Grecs ont souffert, mais beaucoup de Français souffrent aussi en 2015, et nous aimerions entendre parler d’une autre politique pour l’autre Europe : celle de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ; de la vie telle qu’elle doit être et donc une Europe d’une vie épanouissante et nous en sommes très loin. Je pense que si le Front de Gauche ne devient pas convaincant sur la lutte contre la pauvreté, il y aura beaucoup d’abstention électorale dans l’Union Européenne, et notamment en France. Briser le mur de l’argent, dépasser le capitalisme, faire vivre les gens libres, égaux, fraternels, cela exige d’éradiquer les pauvreté tout en éradiquant les fléaux.

alain harrison 13 février 2015 à 20 h 12 min

Bonjour M. Moreau.

«« nous aimerions entendre parler d’une autre politique pour l’autre Europe : celle de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ; de la vie telle qu’elle doit être et donc une Europe d’une vie épanouissante et nous en sommes très loin.»»

Voilà qui donne du contenu au crie de raliement:

L’Humain d’Abord.

Mais comment y arriver ?

Quel agenda politique avec des alternatives concrètes et des solutions concrètes à mettre en place pour remplacer l’agenda néo-libéral ?

Nous devons plancher sur cela, un agenda et une stratégie cohérente.

Mais avons-nous des solutions et des alternatives qui feraient consensus, au-delà des affrontements “biaisés” des idéologies de la gauche aux inclinaisons variables:
Marxisme léninisme, stalinisme, trotskisme,….et le dévoiement de la gauche par le PS Hollande-Valls. Le PS est le cheval de troie.

Le Stalinisme ne fût qu’une dictature manipulant des mots: dictature prolétarienne, le productivisme pour enrichir une nouvelle caste bourgeoise…..
Cela devrait être compris. NON OUI

Avec Poutine, l’apparatchik et les familles mafieuses, le peuple russe vit la continuité

alain harrison 13 février 2015 à 5 h 58 min

Mon commentaire ne passe pas, parce qu’il n’y a pas de vérificateu?

alain harrison 13 février 2015 à 20 h 29 min

vit la continuité de la répression et de la misère qui a pris une autre forme.
Avant l’état suffisait aux besoins du peuple, mais à un niveau de survie qui neutralisait toute révolte. D’ailleurs l’omniprésence des forces de l’ordre et leur méthode suffisaient.
De toute façon, sous Poutine, la méthode demeure..

Ce sont les intérêts qui dictent les politiques à l’Est comme à l’Ouest.

L’Occident n’a rien à envier à Poutine, en regard des méthodes employés que nous découvrons de plus en plus.
Pas, parce que nous , la plupart, sommes plus fins observateurs, mais que nous sommes mieux informés par des gens que nous pouvons remercier de leur “humanisme”, de leur intégrité en tant qu’humain, et que, d’autre part, l’empressement du néo-libéralisme à aller de l’avant le démasque.

Ainsi, nous savons que M. Junker est en fait un “criminel” !?
Qui a géré un pays paradis fiscal, privant ainsi des populations entières….

Le parti citoyen au pouvoir.
Que la gauche et les progressistes en fasse la promotion.

Mais l’agenda politique ?!?!

alain harrison 13 février 2015 à 22 h 02 min

Qui y-a-t’il ????

alain harrison 30 juillet 2015 à 1 h 36 min

Bonjour.

«« L’Allemagne, elle-même s’est bien vue annuler une énorme dette en 1953 sans que le monde ne s’écroule. L’endettement en Grèce est le résultat de la fraude fiscale, de l’évasion fiscale, de l’exonération d’impôt pour les plus grandes fortunes et aussi des politiques d’austérité qui ont conduit à asphyxier l’économie et à détruire des activités. Ajoutons que les grands bénéficiaires de ces choix d’austérité et des prêts ont été les banques qui ont disposées d’argent très peu cher auprès de la Banque Centrale Européenne. Elles re-prêtent ce même argent avec des taux d’intérêt très élevés aux Etats, particulièrement l’Etat grec. »»

Bien, voilà presque le libellé pour l’enquête publique européenne. Un dossier frais.

alain harrison 30 juillet 2015 à 1 h 42 min

Bonjour.

«« Ce sont les institutions européennes qui ont décidées de transférer ces dettes privées en dettes publiques pour sauver le secteur bancaire qui depuis au moins l’année 2012 s’engraisse sur ces dettes grâce aux taux d’intérêts élevés qui aboutissent à ce que les frais financiers (autrement dit la charge de la dette) soient l’un des principaux poste budgétaire des Etats. Ceci n’existait pas en France avant les années 1980. A partir de cette date le pouvoir de l’époque a décidé de modifier le statut de la Banque de France qui permettait de disposer de l’argent pour l’investissement public à taux d’intérêt nul. »»

Un contournement criminel, intrinsèquement ??
les institutions européennes.
««..les années 1980. A partir de cette date le pouvoir de l’époque a décidé de modifier le statut de la Banque de France…»»

L’état de droit, la plaque tournante…..

alain harrison 18 août 2015 à 4 h 35 min

Bonjour.

«« A l’ origine nous avions à faire à une majorité de dettes privées. Ce sont les institutions européennes qui ont décidées de transférer ces dettes privées en dettes publiques pour sauver le secteur bancaire qui depuis au moins l’année 2012 s’engraisse sur ces dettes grâce aux taux d’intérêts élevés qui aboutissent à ce que les frais financiers (autrement dit la charge de la dette) soient l’un des principaux poste budgétaire des Etats. »»

Le privé fait failite.
L’État transfert l’argent aux banques et le pays est endetté.

Le pays a une dette envers les banques qui est devenu l’un des principaux postes budgétaires des états.

………..

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