Invitation à celles et ceux qui agissent pour une société du «vivre ensemble»

le 26 octobre 2010

 

J’ai été chargé par l’Assemblée Parlementaire Euro-Méditerranéenne de rédiger un rapport sur le thème : « Immigration et intégration : dialogue avec les nouvelles générations pour le développement d’une culture de paix ».

Je considère que dans le contexte actuel : refus de régularisation des travailleurs sans papiers ; discriminations diverses à l’égard des jeunes, notamment face à l’emploi ; insuffisance de moyens pour l’éducation dans les villes populaires, etc., auxquels il faut ajouter la chasse aux Roms ici ; les dernières déclarations de Mme Merkel sur « l’intégration » ; la politique de Berlusconi…, ce rapport peut constituer un point d’appui pour celles et ceux qui, chaque jour, agissent pour une société du « vivre ensemble ».

Je compte proposer, d’ici la fin de l’année, un premier projet d’une dizaine de « recommandations ». Mais je veux le faire à partir de rencontres, de débats, avec toutes celles et tous ceux qui se sentent concernés par ces enjeux.

Aussi, j’invite celles et ceux qui le souhaitent à me faire part de leurs opinions sous forme de notes et vous invite à participer à une première rencontre le :

Samedi 20 novembre de 9 H 30 à 16 H 00 à Saint-Denis, 164 rue Ambroise Croizat, immeuble de l’Humanité (métro ligne 13, Porte de Paris).

Je vous propose d’écrire ensemble les axes de propositions de ce rapport.

 

Pour télécharger l’invitation sous word, cliquez ici
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0 commentaires


claude LAURENT 26 octobre 2010 à 16 h 43 min

Qu’est-ce qu’un immigré ? Existe-t-il un seul “Français” qui pourrait affirmer qu’à 4 ou 5 générations (soit des dizaines d’ancêtres sur 100 à 150 ans) en arrière, il n’y en a pas un ou une au moins à être né hors des frontières actuelles ? Bien ou mal accueilli à l’époque, il ou elle a toutefois fait souche. Il ou elle a participé au peuplement de la France, a participé à favoriser la diversité, a donné sa force de travail et/ou ses capacités intellectuelles, a donné son sang pour défendre le pays et son mode de vie dans lequel, libre ou contraint, il ou elle a choisi un jour de vivre. Nous sommes tous des enfants d’immigrés. N’est-ce pas Charlemagne, Louis XIV, Napoléon et … Sarkozy (pour ne parler que “d’hommes d’état”. Alors vive l’immigration ! Et on pourrait faire une démonstration équivalente sur l’émigration.

David 30 octobre 2010 à 22 h 54 min

Cette initiative a l’air passionnante, je ne pourrai pas m’y rendre, habitant à Nîmes, mais j’attends avec impatience de lire les comptes-rendus des débats, qui, je l’espère, construiront des idées nouvelles et des propositions concrètes.

guisset serge 31 octobre 2010 à 7 h 28 min

n pas oublier les acteurs de l’éducation populaire et les rédacteurs des revues d’éducation( “Vie sociale” “vers l’éducation Nouvelle” etc… qui sont aussi sur ces problématiques

Gège de la Drôme 31 octobre 2010 à 7 h 48 min

Petites précisions pour éviter la confusion chère à Besson (notre ex député de la Drôme) :
– l’immigration est un processus touchant les immigrés (ceux qui “entrent” à l’intérieur d’ un territoire); donc elle concerne toutes les populations, françaises (et oui, un français immigre lorsqu’il déménage vers la France!) étrangères et/ou clandestines.
– l’intégration n’est pas l’assimilation (ce que voudraient inconsciemment les habitants des pays récepteurs dont la volonté serait de fabriquer des gens “similaires” à eux). L’intégration passe donc par l’apprentissage, le respect et la reconnaissance des “us et coutumes” du territoire d’accueil. En gros, les valeurs de la République telles qu’on les vit au quotidien : langue, école, logement, laïcité, travail, respect de l’Autre…Mais ces obligations ne sont pas à sens unique; le territoire d’accueil, supposé “plus organisé”, se doit de rendre ces valeurs accessibles aux immigrants (non français) et partant, de leur fournir les outils indispensables à cette intégration.
On est loin du compte!

LE BERRE 17 novembre 2010 à 12 h 42 min

Merci pour cette invitation mais je suis dans les Alpes Maritimes mais je soutiens toutes vos actions .

Pietro Nicola Gregorace 31 octobre 2010 à 11 h 14 min

Je me trove en Calabrie, point d’approde des immigrés clandestins. Le problème n’est pas senti antre notre population, e toutefois il y a des elements de racisme, aussi entre et surtout electeurs de la gauche.
Ici la ndangheta organise les operations de reception sur la rive de la mer. L’an passé, au mois d’aout, en un restaurant de Monasterace, il y avait plusieres de ses personnes-la qui attendai depuis minuit, et a l’aub arrivèrent clandestins de Turchia.

ASSASSI Eliane 31 octobre 2010 à 12 h 29 min

Bonjour,

Merci pour cette invitation ; je serais présente le 20 et, entre temps, j’essaie de produire une note sur le sujet qui fait partie de ceux dont je m’occupe au Sénat.
Amicalement,

Eliane

terrien 31 octobre 2010 à 17 h 09 min

Idem pour moi, je serai en Italie à cette période mais je trouve la démarche intéressante voire essentielle.

Le débat doit bénéficier d’ une large publicité et ne pas être diffusé sur l’ Humanité seulement…

verguin 7 novembre 2010 à 23 h 12 min

Je suis trop loin, mais je soutiens et approuve pleinement, en patargeant l’information autour de moi. Il faut que le plus grand nombre s’attache à faire vivre des valeurs de partage et de jsutice pour tous.

zaidner Marcel 8 novembre 2010 à 18 h 52 min

je trouve cette démarche très intéressante.A partir de mon expérience de plus de 10 ans d’activité pour la régularisation des arrivants je souhaite soumettre quelques pistes de travail.

DIALLO Moriba 11 novembre 2010 à 10 h 46 min

Merci pour l’invitation à ce débat important pour la sécurité et la paix. Désolé de ne pouvoir y être pour raison de voyage.
Je pense qu’il faut commencer par enseigné correctement l’histoire de l’Europe et de la France pour que les enseignants et les élèves sachent que les noirs en particulier, sont partie intégrante des libérateurs; que les petits enfants de ceux qui ont versé leur sang pour que la France soit ne doivent pas être considérés comme des empêcheurs de tourner; que ceux dont les économies contribuent encore au rayonnement de la France et de l’Europe ont droit au moins à une hospitalité.
Bonne continuation.
DIALLO Moriba

Brossard Luc 17 novembre 2010 à 18 h 23 min

Ne pouvant me rendre à cette journée, j’aimerais proposer à vos débats l’excellente déclaration de Montreuil du 7 novembre 2008, qui est toujours d’actualité :

Nous, acteurs des sociétés civiles du Sud et du Nord, réunis à Montreuil, dans la continuité des travaux de la 1ère conférence non-gouvernementale euro-africaine de Rabat en 2006, adoptons la Déclaration suivante :

Pour le respect du droit universel à circuler librement (Article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme)

la suite sur :
http://www.despontspasdesmurs.org/spip.php?article72

Bernard Oustrières 17 novembre 2010 à 18 h 36 min

Bonjour,

J’approuve bien sûr toutes les contributions basées sur les principes élémentaires d’humanité mais n’exploiter que les bons sentiments (soit dit sans méchante ironie) dans un tel rapport n’amènerait pas grand chose. Sans doute faut-il aller plus loin. Par exemple préconiser qu’une commission scientifique, composée de personnalités irrécusables sur les plans moral et professionnel, dresse un vrai bilan de l’immigration en tant que facteur de développement économique. Par ailleurs, et puisque nous sommes dans un contexte euro-méditerranéen, l’essentiel des flux migratoires concerne le Maghreb. Il me semble que la France gagnerait à développer l’enseignement de l’arabe, dès la sixième, dans le secondaire. L’arabe compte parmi les plus importantes langues du monde non seulement par le nombre de ses locuteurs mais aussi comme véhicule culturel. Elle est à ce titre, comme le français, langue officielle à l’ONU. L’apprentissage de l’arabe au collège favoriserait immédiatement les échanges entre Français de souche européenne et Maghrébins. Que de barrières, que de préjugés tomberaient !

Jacques FRANCK 17 novembre 2010 à 19 h 13 min

Nous sommes d’accord avec le but de cette réunion et avec la méthode très démocratique, de la part d’un élu, qui consiste à consulter ses électeurs avant d’exposer son point de vue. Nous nous excusons de ne pas pouvoir assister à cette réunion.
Cordialement
Jacques et Jeannine FRANCK PARIS

Pascal Gabay 18 novembre 2010 à 9 h 16 min

Je soutiens fortement cette excellente initiative et suis demandeur des actes qu’elle aura produite.
Je pense effectivement que c’est au niveau euro méditérranéen qu’il faut situer la riposte aux dangereuses dérives racistes.
Pour ma art je ne pourrais patrticiper puisque avec mon groupe, les Szgaboonistes, nous jouerons avec Karimouche à Douchy les mines. Là aussi nous défendrons par nos cultures mélèes les valeurs d’universalité qui doivent rassembler les êtres humains.
Je signale une initiative en préparation pour la semaine prochaine autour des grévistes sans papier de la cité nationale de l’histoire de l’immigration à laquelle nous participerons.
Je reviendrais sur ce blog vous en dire plus dès que j’en saurais plus.
Croisons luttes, culture populaire et propositions audacieuses !

Fernanda Marrucchelli 19 novembre 2010 à 18 h 01 min

La FASTI sera présente à cette rencontre

Depuis plus de cinquante ans, les droits des personnes migrantes ont été rognés, bafoués attaqués par les gouvernements successifs et la FASTI fidèle à ses valeurs se bat contre toutes les formes d’enfermement, les centres de rétention administrative notamment, contre la Double Peine, contre le sexisme, le racisme et la xénophobie et contre toutes les formes d”exploitation du Sud par le Nord. La FASTI lutte pour la liberté de circulation et d’installation, le droit de vote pour toutes et tous, l’annulation de la dette du tiers-monde, et pour une égalité homme femme réelle.

Pour cela, dans un monde où les tenants de l’ultra capitalisme recolonisent sous couvert d’intérêts économiques, déstabilisent des pays entiers, entretiennent les guerres et favorisent la destruction de la Terre – en tant qu’écosystème, la FASTI tente d’analyser ces différents phénomènes et de les intégrer dans sa réflexion pour faire naître une nouvelle vision des personnes migrantes, loin des clichés et des contrevérités alimentées par une xénophobie institutionnalisée.
Ainsi, depuis quelques années, nous avons réussi à faire émerger – aux côtés de nos partenaires de l’ADFEM, la notion de Double Violence, autrement l’addition des violences institutionnelles et des violences liées au genre, pour les femmes migrantes. Nous travaillons également à la définition d’un statut de réfugié environnemental plus large que celui du réfugié climatique. Plus généralement, nous nous battons aux côtés de toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour une egalité réelle entre Français et étrangers.

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