28 octobre . Amiens, le refus de l’industrialisation de l’agriculture

le 14 octobre 2014

vaches800

 

Il y a une terrible contradiction entre les engagements du Ministre de l’agriculture pour l’agro-écologie et les projets multiples d’exploitations industrielles qui fleurissent dans de nombreux endroits en France.

 

Nous avons ici même alerté à plusieurs reprises sur la ferme industrielle dite des mille vaches dans le département de La Somme. Sans jamais prendre en compte les remarques et les préventions des riverains et des paysans travailleurs, celle-ci est ouverte avec déjà un troupeau de 250 vaches auquel il faudra ajouter inévitablement les génisses. Combien d’emplois auront disparu avec une telle « business-ferme ».

 

 A  quelques encablures de là, à Beauval,  se monte un projet de poulailler géant qui permettrait d’accueillir 250 000 poules et de mettre en boîte 400 millions d’œufs à l’année !

 

La résistance populaire a permis de faire échouer le projet d’une porcherie industrielle de 4 500 porcs dans le Pas-de-Calais et d’un poulailler conçu pour accueillir 400 000 poules en Saône-et-Loire. Des collectifs de citoyens se créent dans de nombreux départements pour contrer ces projets démesurés comme en Gironde, à Saint-Symphorien, où s’élabore un projet d’élevage de 11 000 porcs, ou encore dans le Vaucluse, l’Yonne, le Bas-Rhin,… Dans les Deux-Sèvres, la préfecture a permis l’installation d’un autre poulailler géant de 350 000 volailles.

 

Tous ces projets qui poussent à une profonde mutation de notre production agricole dans le sens d’une industrialisation capitaliste sont fortement encouragés par la baisse des prix agricoles à la production et une démographie marquée par le vieillissement des travailleurs-paysans. La mise en concurrence des agricultures du monde entier est pleine de dangers pour les souverainetés alimentaires, les qualités alimentaires, la biodiversité et la vie de la terre elle-même qui ne pourra supporter cette intensification à marche forcée. Elle s’épuisera car elle ne pourra pas se renouveler. Son microbisme se détruira sous l’effet de la chimie, des engrais et des produits phytosanitaires. C’est tout le système alimentaire et environnemental mondial qui sera de plus en plus bouleversé. En effet, pour approvisionner ces usines à lait ou à viande, seront développées des cultures d’exportation de soja ou de manioc très loin de chez nous, au prix de la destruction des forêts d’Amazonie ou d’Asie.

 

Ce modèle ultra productiviste-capitaliste tue à petit feu l’agriculture paysanne et les milliers d’emplois qui y sont associés. Ce système correspond aux demandes des centrales d’achat et des quelques mastodontes de la grande distribution, de plus en plus liés aux fonds financiers, qui ne considèrent l’alimentation que comme une vulgaire marchandise et qui font tout pour créer les conditions d’une production de masse à bas prix. Le système lui-même qui refuse de rémunérer le travail ouvrier à sa juste valeur considère que la production de masse à bas prix est un moyen de ne pas augmenter la valeur de la part alimentaire de la reproduction de la force de travail, sans tenir aucun compte ni de l’environnement, ni de la santé humaine et animale.

 

A l’heure où les scandales sanitaires se multiplient, où les consommateurs réclament de bon droit une alimentation de qualité, où la grande distribution cherche à accroître ses marges au détriment du travail paysan, et surtout, au moment où le modèle productiviste déstabilise les écosystèmes parvenus à un point de non retour, n’y-a-t-il pas nécessité plus absolue que de défendre et développer l’agriculture de proximité, paysanne, respectueuse de l’environnement et des consommateurs ?

 

Ce ne semble pas être la voie choisie par le gouvernement qui s’empresse, sur ce sujet, comme sur bien d’autres, de suivre aveuglement les recommandations européennes. Ainsi, le projet de poulailler géant dans la Somme bénéficie de l’aide de la Banque publique d’investissement, créée par François Hollande dès sa prise de fonction à la tête de l’Etat pour financer les projets innovants. Force est de constater qu’elle tourne le dos à toutes les belles professions de foi environnementales.

 

La course à l’exportation vers les pays émergents, présentée par l’Union européenne comme l’alpha et l’oméga de l’avenir de l’agriculture, pousse à la financiarisation d’une agriculture de plus en plus en plus déconnectée de la vie et du développement des territoires.

 

Pour sortir de ce modèle, il est urgent de construire des filières durables  basées sur un réseau dense d’exploitations familiales à taille humaine et un complexe agro-alimentaire tourné d’abord vers la souveraineté alimentaire, la qualité, la valeur ajoutée et la coopération internationale.

 

De plus en plus de citoyens, des agriculteurs et des consommateurs refusent l’inanité de ces projets démesurés. Ils se mobilisent sur tout le territoire pour les faire échouer devant les juridictions administratives. Nous sommes à leurs côtés.

 

Avec eux, nous appelons à se rendre le 28 octobre, à Amiens, où aura lieu un important rassemblement en soutien aux syndicalistes de la confédération paysannes poursuivis pour avoir manifesté pacifiquement leur opposition à la ferme des 1000 vaches. Leur combat est un combat d’intérêt général.  Soutenons-le !


27 commentaires


Courtoux Michel 14 octobre 2014 à 10 h 46 min

Oui, je suis d’accord avec ses propos. La démesure ! Le gigantisme, le productivisme, l’appauvrissement de la biodiversité. L’argent encore de l’argent, toujours plus d’argent pour ses destructeurs de l’environnement. C’est un système de fou qui continu à se développer malgré les avertissements répétés des gens sensés et lucides. Quel avenir pour notre planète ? Quel avenir pour le monde du vivant ? Et comment guérir nos politiques de ce mal ? Parce que c’est bien eux les décideurs,…Peut être que non finalement. Alors, qui sont les malfaisants qui dirigent le monde ?

alain harrison 17 octobre 2014 à 3 h 18 min

Bonjour.

Il existe un pays où le Peuple se prend en main.
Nous pouvons en prendre le POULS vivant de son évolution.
Venezuela infos wordpress.

Inspirons-nous…

Michel Berdagué 14 octobre 2014 à 10 h 49 min

Nous avons : “Le plateau des Millevaches ”
Longueur
55 km
Largeur
35 km
Superficie
1 800 km2
Le plateau de Millevaches (en occitan Miuvachas), parfois appelé à tort « Montagne limousine »Note 1, est un grand plateau granitique français situé en Limousin, dont il constitue la partie la plus élevée. Il s’étend pour sa majeure partie sur le département de la Corrèze, débordant aussi sur le sud de la Creuse et l’extrême-est de la Haute-Vienne.
Formant la bordure nord-occidentale du Massif central, il occupe la partie orientale des monts du Limousin et domine les plateaux et monts de la Marche au nord, le plateau de la Courtine et la Combraille à l’est, la vallée de la Dordogne et le haut plateau corrézien au sud et les bas plateaux du Limousin à l’ouest. D’une altitude globalement comprise entre 500 et 900 mètres, il culmine à 977 m au mont Bessou. Il est parfois surnommé « le château d’eau de la France » en raison de ses lacs et tourbières et des nombreux cours d’eau qui y prennent leur source, dont notamment la Vézère, la Vienne, la Corrèze et la Creuse. ” source Wikipédia
Sur ce plateau combien de fermes ? Et maintenant une ferme à mille vaches . Leur danse marche sur la tête comme le capitalisme financier qui n’ arrête pas de se saturer en spéculation sur tout ce qui bouge . Au fait vendez les quelques actions obligatoires que votre patron capitaliste vous a fourgué pour que vous collaboriez à la catastrophe : ça vaut plus tripette . C’ est vrai qu’ ils sont devenus fous en mégalo avec le fric et avec les ruminants . La Terre si belle est bien malade du capitalisme aux abois qui dans la poignée de milliardaires savent qu’ ils vont se fracasser dans le mur nous entraînant , eh bien , ils en rajoutent une couche .
Oui pour les exploitations familiales et des CUMA et groupements mutualisés et démocratisés et socialisés , surtout ce Crédit Agricole dans un Pôle Public financier et bancaire où le personnel gèrera , avec en regard la citoyenneté et la représentation élective non bureaucratique , non formaté libéral avec le dogme TISA/TAFTA/UE/OTAN … Il y a la Confédération paysanne à soutenir et le MODEF proche de Nous . Quant à la FNSEA et leurs jeunes c’ est très noyauté vatican/droite.

alain harrison 17 octobre 2014 à 3 h 25 min

Bonjour..

C’est aux agriculteurs de trouver les solutions, ils sont les maîtres d’oeuvre.
Le gouvernement, son, rôle est d’ACCOMPAGNEMENT.
La première décision d’un gouvernement de gauche:
prendre le pouvoir sur l’argent.
Seul le parti citoyen (communisme-socialisme-humaniste__L’HUMAIN D’ABORD)osera une telle chose.
C’est à nous citoyens d’élaborer la politique du XXI`siècle.

Michel Berdagué 14 octobre 2014 à 13 h 18 min

Les très riches milliardaires s’ enrichissent de plus en plus , le Prolétariat paie , et la prolétarisation s’ accentue , d’ où l’ essentiel : la conscience de classe , et de se retrouver , ouvriers , paysans, cadres , artisans ,commerçants , et petits entrepreneurs qui pour les trois derniers cités vont vers la prolétarisation en passant par la case chômage et là , du temps , des formations multiples pour construire un réel changement de société , nous sommes en période révolutionnaire car ça ne peut plus durer : ” Le nombre des milliardaires atteint un niveau record en 2014
INÉGALITÉS
L’étude de Credit suisse s’intéresse aussi à la répartition de ces richesses et note que les inégalités ont eu tendance à s’accentuer depuis le début de la crise en 2008. Une fois les dettes et autres crédits déduits, il faut 3650 dollars de patrimoine pour appartenir à la moitié la plus riche de la population mondiale.
Ceux qui détiennent un patrimoine de 77 000 dollars font parti des 10% les plus riches et au-dessus de 798 000 dollars, les ménages entrent dans le cercle des 1% les plus aisés.
La moitié de la population détient moins de 1% de la richesse mondiale… mais le décile le plus riche de la population concentre 87% de cette richesse.” in Le Monde :
Le nombre d’ultra-riches augmente, les inégalités aussi
Le Monde.fr | 14.10.2014 à 12h29 | Par Frédéric Cazenave .

alain harrison 17 octobre 2014 à 3 h 37 min

Bonjour.

Réagir et n’avoir rien à proposer de concret.
C’est la mort de la gauche.
Nous sommes à un point tournant décisif….
La gauche a à faire un travail de base auprès de la population.
Elle tatillonne…..Discours discours..
La finance elle embarque les ptites gens dans son monde d’investissement depuis la crise 2008.
Un prof de …..québécois, l’avait bien souligné, la crise permet à la finance de prendre de l’avance et de se consolider…
Pourquoi, parce que la gauche n’a rien à proposer.
Écouter le discours “publicitaires” de la finance et prenez-en de la graine.

Quelles sont vos solutions “CONCRÈTES”…
Que veut le Peuple ?
En répondant aux différentes facettes de cette question, vous trouverez les solutions.

C’est tellement simple…
De même:
Krishnamurti est tellement simple, que l’esprit, même moyen pris au piège du conformisme, n’en voit pas les évidences.

breteau jean claude 14 octobre 2014 à 14 h 18 min

Bonjour la qualité ,bienvenu aux petits producteurs à pole emploi

Béziat Aline 14 octobre 2014 à 15 h 11 min

L’agriculture intensive a fait son temps. Une partie se transforme vers en agriculture mieux raisonnée et une autre beaucoup plus efficace a choisi non seulement de respecter mieux la nature, mais de revivifier la terre, et de retrouver la maîtrise de tout, à commencer par les semences. L’agroécologie fait de plus en plus d’adeptes elle permet non seulement de manger sainement, mais elle développe de l’activité humaine intelligente, où la notion de division du travail disparaît. C’est un tout nouveau rapport au travail qui ce fait jour. En effet le paysan qui a la chance d’avoir sa terre peut la cultiver avec tout son savoir faire, et il se désaliène ainsi du capitalisme. D’autre part, et en parallèle se développe un consommateur militant, intelligent qui cherche à favoriser les circuits les plus courts possible ce qui lui permet de retrouver le goût véritable des produits venant d’une terre revitalisée naturellement, c’est ainsi qu’une meilleure santé est elle aussi en perspective.

Ainsi l’avenir de l’industrialisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire paraît compromis. Pourtant la vitesse avec laquelle se déploie et se multiplie ce type d’initiatives imbéciles et hautement dangereuses, tout comme les grands travaux inutiles tels que des hyper-incinérateurs dangereux pour l’environnement alors que de nouveaux processus respectueux de la nature et de l’environnement existent, ce sont les pouvoirs publics, les élus aveugles, les institutions financières, les lobbyings, les normes européennes qui verrouillent tout. Il y a donc un sérieux problème politique. Le capitalisme passe au travers des mailles du filet de la demande sociale, et impose ses lois économiques pour la survie de sa rentabilité.

Ces nouveaux rapports entre paysans et consommateurs intelligents vont tout changer. D’autant que nous allons certainement voir apparaître de nouveaux comportements vis-à-vis de l’artisanat ou du commerce de proximité qui vont favoriser eux aussi les circuits courts et la satisfaction du client. De plus une Économie Sociale et Solidaire émerge de partout, elle va elle aussi changer le rapport au travail et le rapport aux consommateurs et aux clients. C’est une énorme espérance qui surgit. Sauf qu’il nous manque un pilier central pour orchestrer l’ensemble. A savoir une politique qui part, elle aussi réellement du bas, qui se construit par le bas, en partant de la demande sociale. Ce qui fait défaut c’est de ne pas pouvoir investir tous les lieux de pouvoirs, dans les entreprises et dans les institutions financières. C’est en démocratisant tout, que chacun pourra participer à la maîtrise de la finance, la rendre utile, efficace et stable. Tout ceci exige une conception inédite de la politique. C’est par une politisation accrue non seulement du consommateur, mais de chacun d’entre nous dans tous les actes de notre vie sociale et politique que tout peut se transformer. Qui mieux qu’un Parti Communiste pour impulser une telle activation de la politique ? Encore faut-il qu’il ose remettre l’intérêt général au cœur de sa réflexion et à l’ordre du jour le sens du bien commun, à savoir le communisme avec sa démocratie, pour impulser dans tous les domaines, une politique communiste hautement démocratisée, et ainsi tout revitaliser les idées, la terre, et la politique.

alain harrison 17 octobre 2014 à 4 h 05 min

Bonjour Béziat Aline

«« Sauf qu’il nous manque un pilier central pour orchestrer l’ensemble. A savoir une politique qui part, elle aussi réellement du bas, qui se construit par le bas, en partant de la demande sociale.»»

Oui, il y a un mouvement d’initiative citoyenne qui va monter en puissance.
Et bien que les citoyens initient d’autres citoyens et leur montre qque c,est facile les alternatives, petites au départ, maais avec l’engouement elle prendra une autre tournure et deviendra naturellement politique, à n’en pas douter.
En se parlant des solutions, elles deviennent contagieuse.
Provoquons de bouche à oreille une contagion alternative.
Soyons proactifs, imaginatifes et créatifs dans la convivialité.
La politique peut être un “jeu” amusant et réellement efficace quand les bonnes solutions viennent.

Construisons progressivements mais systématiquement le parti citoyen (communisme-socialisme-humaniste) Écologie et Humain d’Abord, Les deux sont inséparables. Notre Vie ou survie en dépend.
Choisissons nos représentants qui auront le discours des solutions alternatives.

Ici, au Québec, Québec Solidaire, les députés se recrutent dans le monde des organismes sociaux.
Au Vénézuéla, M. Maduro a été chauffeur, puis syndicaliste..
il connaît la vie du peuple.
Suivez le POULS vivant du Peuple Vénézuélien sur Venezuela infos wordpress.
Inspirons-nous, les Peuples, les uns les autres. Chaque Peuple a son géni, son expertise. Faisons des échanges, ils ne coutent rien, mais peuvent être très rentable soccialement et politiquement.
Le politique est encore la clef de la porte de sortie du labyrinthe financier.

Gutmacher Francis 14 octobre 2014 à 15 h 15 min

C’est très bien camarades de réagir contre cette intrusion massive du capitalisme financier dans l’élevage …après l’avoir fait dans l’agriculture et ailleurs .
Cependant ,en conservant cette course en avant (depuis cinquante ans environ )pour augmenter la part des protéines animales dans l’alimentation humaine ,il n’y a pas tellement de solution alternatives …Les petites exploitations bio (ou presque )ne suffiront pas à une demande grandissante !les capitalistes financiers l’ont bien compris et ne font qu’anticiper la demande !!!(et attiser celle-ci ! )
Le côté gigantesque et inhumain de ces exploitations peut choquer ,c’est certain … mais cela ne fait que poser le problème : tout cela est-il vraiment utile ???
Je pense que non :pour ma part je suis végétarien (et me porte à merveille ,merci !) Il faut mettre en avant la culture et la consommation des légumineuses dans notre pays.
Et bien entendu pour la consommation humaine !!!
Il y a tout à y gagner : pas d’engrais ,apport d’azote au sol, moins d’eau que pour le maïs, facilité de transport et de conservation …et pour l’alimentation :plus de protéines que dans la viande (et avec tous les acides aminés essentiels en bonne proportion !!!),des minéraux ,des vitamines,des fibres …et sans toutes ces mauvaises graisses qui nous pourrissent la santé ! De plus si on fait un bilan énergétique ,il n’y a pas photo .
Le rôle de notre parti est d’avoir le courage de chercher et de dire la vérité (Jaurès ),mais aussi de proposer des solutions innovatrices viables .
Mon but n’est pas d’imposer le végétarisme (car chacun fait ce qu’il veut (et peut)devant son assiette ),contrairement au gouvernement qui impose (!!!)à toute restauration collective ses menus “carno et lacto-centrés “qui sont des bétises diététiques (et dangereuses à long terme );Ce que je veux c’est déjà montrer qu’il existe d’autres façons de s’alimenter ,bonnes pour la santé ,bonnes pour les petits agriculteurs ,bonnes pour la planète …et qui ne nécessite absolument pas ce carnage démentiel d’animaux .
J’aimerai bien que les responsables de mon parti ouvrent les yeux sur ce problème (complexe ,il est vrai )
Bien fraternellement

Michel Berdagué 15 octobre 2014 à 8 h 37 min

En effet des céréales germées , légumineuses apportent plein d’ oligo éléments et autres , en ce moment nous salivons des amandes pour le Ca , Mg …et le transit , impeccable , des Yogourt à 100 % car les zéros pas bons , et thé vert . Mais avec nos traditions culinaires transmises , un coq au vin , un chou farci , un onglet échalotes , …. avec un excellent claquos , maroilles , le cabecou , le roquefort , …. plus de 365 un fromage par jour et avec ça un bourgogne , bordeaux … Rouge .
Quand on sait qu’ ils faisaient bouffer des protéines mortes aux ruminants la réponse fut : folie . Qu’ en Argentine ou dans les plaines du Far Ouest des bovins soient en nombre c’ est possible , mais une telle concentration et si ça se trouve hors sol comme les porcs à 4500 , 11000, poules 400 000 et un poulailler de 350 000 ! Sûr que la tentation est grande de boycotter ces produits boostés , et indigestes , et de devenir mangeur de céréales sans des lacto-carnés à gogo . Oui pour être moins con.sot. n’avalons pas ces produits toxiques .

alain harrison 17 octobre 2014 à 4 h 12 min

Bonjour.

Chaque citoyen peut commencer par se donner une journé BIO et végétarienne.
À chacun son rythme.
Mais il faut en parler le suggérer.
Se garder une journée végéyarienne selon:
1 fois par semaine, par deux semaines…Mais commencer.
De mêm une journée de jeune de temps en temps ne fait pas de mal….

Le.Ché 14 octobre 2014 à 15 h 20 min

L’industrialisation de agriculture c’est mauvais pour la bouffe, c’est mauvais pour l’emploi, c’est mauvais pour la santé, tout est à jeter, je n’en dirai pas plus.

alain harrison 17 octobre 2014 à 4 h 16 min

Bonjour

Mais ammener des solutions.
Il faut s’embarquer à chercher des solutions.
Sinon, nous demeurons stériles.
Même si elles sont en emporte-pièce, l’idée c’est que plus nous emporterons de solutions, il y aura toujours quelqu’un pour la réalisé. Et c’est tant mieux.

novelli robert 14 octobre 2014 à 15 h 33 min

j’ai déjà a plusieurs reprise dénoncer le capitalisme il est malheureux car ce que je vais dire ne conviendra a pas beaucoup de per sonnes mai les paysans n’ on que rarement fait confiance au parti communiste pour tant ils ont vus disparaitre des milliers de petites fermes sana souvent sans soucier je ne suis évidemment pas d’accord avec ces fermes ou encore une foi le capitalisme va ce gave sur le compte des petits fermiers et de plus nous ne savons même pas ce que nous allons manger et ce qu’ils vont nous faire croire je vais dire encore une foi hollande et Valls sont des ordures de premiere ils sacrifient tout au nom du capital j’espère que cette foi les petits paysans von reagir dans l’interêt de tous

alain harrison 17 octobre 2014 à 4 h 20 min

Bonjour.

Montrons notre soutient aux petits fermiers.

Le coopératisme, des coopératives de petits fermiers.
Suggérons des formules.

pellizzoni 14 octobre 2014 à 17 h 52 min

je souhaite que les consommateurs se renseignent sur l’arrivage de certains produits , et qu’ils soient intelligents pour ne plus acheter n’importe quoi, si ils ne sont pas informés sur les marchandises qu’on leur propose, pour ma part , je ne consommerais que si je connais l’origine du produit, à bas les grands élevages, et vive les petits paysans

Gilbert Balsamo 14 octobre 2014 à 19 h 49 min

Allons-y gaiement! Remplissons les poches de quelques salopards qui détruisent la France, empoisonnent les Français avec leurs pesticides et leurs antibiotiques. Massacrons des animaux à tour de bras et remercions Flanby de laisser faire pendant qu’il mange son foie gras!
Faut-il entonner la Marseillaise?

Alain harrison 14 octobre 2014 à 21 h 06 min

Bonjour.

L’industrialisation agroalimentaire est en passe de monopoliser l’alimentation.
Déjà leur stratégie a une base solide: les grands distributeurs comme «« http://www.wiptec.ca/ »»
sont les points névralgiques.
Ce sont les grands de distributeurs comme Wall Mart qui monopolisent par ces faux bas-prix.
C’est une affaire de quelques dizaines de cents, la compétition des prix.
Y a-t’il réellement une différence de prix.
Ou n’est-ce que les effets d’une publicité systématique ?

Un vaste forum citoyen sur la question.

Et pourquoi pas des coopératives communales.

Et pensons à mettre en faillitte coca cola.
Il prive des populations d’eau potable.
Imaginez des enfants obliger les produits coca cola.
Vos enfants.
Ce sont les enfants du Mexique.

isabelle.gazeau@sfr.fr 15 octobre 2014 à 12 h 08 min

Ces animaux sont élevés contre-nature,aux antibiotiques,il faut ajouter les hormones,or,il me semble,comme LOUIS PASTEUR,était chimiste-vétérinaire,qu’il y a un risque immédiat de fabrication industrielle de virus incurable,tels que le PRIOM,ancéphalite spogiforme,GRIPPRE AVIAIRE,attendons les suivants,pour mettre un terme à ces pratiques il convient d’établir une close règlementaire d’une bonne santé immunitaire de tous les animaux destinés à l’alimentation humaine.L’environnement est égalment à prendre en consération.Dire que c’est des méchants faiseurs de frics ne suffira pas à stopper ces pratiques.

Michel Berdagué 15 octobre 2014 à 12 h 49 min

Sûr mais déjà de le dire c’ est important pour construire la transition écologique avec un Pôle Public financier et bancaire où l’ Argent grand A ne sera pas capté par une poignée de milliardaires qui s’ enrichissent toujours dans ce système morbide à dépasser et en fin de vie . C’ est vrai qu’ il y a une fascination , une hypnose intégrale pour l’ Argent , demandez autour de vous à des adolescents et jeunes adultes ; ” Que voulez-vous faire dans votre vie ? ” . De l’ argent ! souvent répondu , c’ est vrai qu’ avec le chômage organisé et voulu pour nous diviser , l’ argent dans ce système est une croyance impossible pour s’ en sortir . Tu parles d’ un malaise ….

alain harrison 17 octobre 2014 à 4 h 29 min

Bonjour Michel Bardagué.

Oui, les jeunes sont sujets au formatage de la modernité.
Aussi c’est notre devoir, à nous citoyens de comprendre ce processus qui est si efficace d’endoctrinement.
La jeunesse a un immense potentiel révolutionnaire.
Mais l’éducation manque de liberté à s’approprier les leviers d’enseignement “psychologique” adéquat.
Une question intéressante.

chagnard 15 octobre 2014 à 17 h 30 min

Nous somme dans la contestation ,c’est bien,mais nous ne gagnons pratiquement jamais,il faut trouver une facon de gagner contre cette oligarchie qui detruit les etres de cette planete,c’est urgent,car nous ne tiendrons pas lomgtemps ,comment faire .

Béziat Aline 16 octobre 2014 à 7 h 37 min

Oui nous sommes toujours dans le constat des choses et dans le contestataire. Ce que je propose c’est de construire tout mais avec la Démocratie Communiste qui part du bas qui Désigne par Reconnaissance élus et Dirigeants qui s’utilise partout dans les entreprises dans la citoyenneté dans les associations mais aussi et tout particulièrement dans les institutions financières. C’est avec la Démocratie Communiste que l’on pourra maîtriser la finance la rendre utile et stable. Pour construire cette Démocratie qui permettrait par le bas de faire du communisme partout et changer la société, encore faut-il que le PCF s’oriente dans ce sens là. Ce qui je propose c’est de reconstruire un militantisme de masse avec cette démocratie, mais aussi une organisation politique Rassemblement Progressiste qui s’ouvre à tous, progressistes communistes socialistes humanistes écologistes, qui va bien au-delà de la Gauche à l’image du CNR qui ferait lien. C’est en partant de l’idée que chacun peut apporter sa pierre en s’appropriant la politique car le processus de la Démocratie Communiste le permet qu’une révolution totalement pacifique peut s’engranger.
Bonne journée

alain harrison 17 octobre 2014 à 4 h 49 min

Bonjour M. chagnard.

Une bone question que vous posez-là ?
Une question qui implique une vision globale de la chose.

Nous réagissons sur toute sortes de partis. C’est ce qui nous maintien dans la réaction, jamais dans l’action.
Nous réagissons aux initiatives de la finance, plutôt aux sbires. La finance agit politiquement par procuration
sans être présent en chargeant quelqu’un d’agir.
Et c’est le politique: Hollande en est la figure de proue. N’est-ce pas?

Alors prenons le chemin des initiatives.

Un exemple que je reprends souvent, parce qu’il est fondamantal, il agit sur tous les aspecte d’une société d’un pays:

COM..: Les forces du capital sont au combat

harrison alain

18:00

À : harrison alain

Bonjour chagnard et Béziat Aline.
Comme vous le dites, nous sommes continuellement dans la constatation “après-coup” et en réaction.
Nous ne proposons rien.
Il faut que nous le constations.
Qu’avons-nous à proposer pour avancer, changer la donne. Créer le renversement.
C’est quoi les propositions?
Vous qui parler du communisme pour changer…
Qu’est-ce que vous avez comme proposition concrète?
Je parle de solutions concrètes, pas de vagues: rassemblons-nous, de faisons la révolution…..
Ça veut rien dire pour moi. Et j’imagine la majorité échaudée par les résultats de la gouvernance de gauche dans l’autre siècle.
Il y a eu stagnation quelque part.
Il y a des initiatives citoyennes: sociales, écologiques, des coopératives naissent….,
Nous manquons d’imagination par rapport à la droite financière qui se paie des recherches fondamentales sur l’être humain et sur les enfants. Mais pour des buts bien définis, les leurs.
Nous, nous avons quoi ?
Le questionnement….
Discutons, mais sur les solutions, pas des opinions.
Je constate sur les sites, ce cercle vicieux des opinions et des arguments, des conflits…
Aucune chance de faire consensus sur quoique ce soit. Aucune chance de réunir les citoyens.
Tournez-vous vers les solutions.
Tentez de les articuler adéquatement.
En même temps nous donnerons du contenu politique.
Il y a un crie rassembleur: l’Humain d’Abord.
Y a-t’il un consensus de votre part (les commentateurs, sauf les petits sbires ou casseurs de commentaires)
Vous savez, il y a les casseurs de manifestation.
De même, il y a des casseurs de commentaires.
Mais c’est facile de les repérer, et de les laisser de côter: vous les verrez réagir…Il faut tout lire.
Donc l’Humain d’Abord, c’est parlant. Mais, c’est juste un slogan lancé en l’air ou y a-t’il un contenu que le Peuple peut s’approprier? Le questionnement…
Il faut tout lire. Il y a des inspirations:

Le Trait dit :

1 juillet 2014 à 22 h 46 min
Bonsoir,
Militante au PG, ayant compris le danger, bien avant le vote FN, j’ai, en mon nom propre et sans reprendre aucun titre, lancer des Ateliers Constituante, déjà trois, parfaitement réussis, avec aussi des participants qui se sont eux même lancés, ils en font à plus de 60 et même 135 km d’ici, cela commence à faire tâche d’huile.
C’est d’autant plus important de travailler à reconstruire la Démocratie réellement, que c’est aux citoyens, trompés par des élus traîtres à la Gauche, qu’il appartient et à eux seuls de refaire la Constitution.
C’est la loi des lois, celle qui doit régir les actions de nos élus et ce n’est donc pas à eux de la faire ou de la modifier, surtout à leur profit et en parfaite accord avec l’Europe dont les citoyens ne veulent plus.
Nous devons être prêt pour une 6ème République, qui rendra sa confiance au Peuple et sera placée sous son unique contrôle, c’est à nous de rétablir la Démocratie.
http://patrick-le-hyaric.fr/les-forces-du-capital-sont-au-combat/

Il s’agit pour nous de nous des outils, diversifiés qui deviendront vite un phénomène synergique implacable.

Relisez les commentaires qui soulèvent des initiatives et des potentiels, appliquons nos imaginations….
Cherchons,trouvons et partageons les solutions.

Moi je prône les tables de réflexion informelle (un simple véhicule de conscientisation)à temps partagé. Un outil parmis d’autres.
Peut servir à faire du travail de base pour politiser les citoyens trop pris par le sacro-saint; arriver à boucler le mois.
Les enfants, pas assez de temps… Et puis les show-télé pour s’évader.
Le temps de vie est précieux, mais canalisé par les tactiques innombrables des sbires grâcements payés, même les artistes la servent la finance.

Comment faire?
Il faut creuser cette question, la creuser…
Mais mettons le doigt sur les solutions.
Le questionnement…..

alain harrison 16 octobre 2014 à 22 h 59 min

Bonjour chagnard et Béziat Aline.

Comme vous le dites, nous sommes continuellement dans la constatation “après-coup” et en réaction.
Nous ne proposons rien.
Il faut que nous le constations.
Qu’avons-nous à proposer pour avancer, changer la donne. Créer le renversement.

C’est quoi les propositions?
Vous qui parler du communisme pour changer…
Qu’est-ce que vous avez comme proposition concrète?
Je parle de solutions concrètes, pas de vagues: rassemblons-nous, de faisons la révolution…..
Ça veut rien dire pour moi. Et j’imagine la majorité échaudée par les résultats de la gouvernance de gauche dans l’autre siècle.
Il y a eu stagnation quelque part.

Il y a des initiatives citoyennes: sociales, écologiques, des coopératives naissent….,
Nous manquons d’imagination par rapport à la droite financière qui se paie des recherches fondamentales sur l’être humain et sur les enfants. Mais pour des buts bien définis, les leurs.
Nous, nous avons quoi ?
Le questionnement….

Discutons, mais sur les solutions, pas des opinions.
Je constate sur les sites, ce cercle vicieux des opinions et des arguments, des conflits…
Aucune chance de faire consensus sur quoique ce soit. Aucune chance de réunir les citoyens.
Tournez-vous vers les solutions.
Tentez de les articuler adéquatement.
En même temps nous donnerons du contenu politique.

Il y a un crie rassembleur: l’Humain d’Abord.
Y a-t’il un consensus de votre part (les commentateurs, sauf les petits sbires ou casseurs de commentaires)
Vous savez, il y a les casseurs de manifestation.
De même, il y a des casseurs de commentaires.
Mais c’est facile de les repérer, et de les laisser de côter: vous les verrez réagir…Il faut tout lire.

Donc l’Humain d’Abord, c’est parlant. Mais, c’est juste un slogan lancé en l’air ou y a-t’il un contenu que le Peuple peut s’approprier? Le questionnement…
Il faut tout lire. Il y a des inspirations:

Le Trait dit :

1 juillet 2014 à 22 h 46 min

Bonsoir,
Militante au PG, ayant compris le danger, bien avant le vote FN, j’ai, en mon nom propre et sans reprendre aucun titre, lancer des Ateliers Constituante, déjà trois, parfaitement réussis, avec aussi des participants qui se sont eux même lancés, ils en font à plus de 60 et même 135 km d’ici, cela commence à faire tâche d’huile.
C’est d’autant plus important de travailler à reconstruire la Démocratie réellement, que c’est aux citoyens, trompés par des élus traîtres à la Gauche, qu’il appartient et à eux seuls de refaire la Constitution.
C’est la loi des lois, celle qui doit régir les actions de nos élus et ce n’est donc pas à eux de la faire ou de la modifier, surtout à leur profit et en parfaite accord avec l’Europe dont les citoyens ne veulent plus.
Nous devons être prêt pour une 6ème République, qui rendra sa confiance au Peuple et sera placée sous son unique contrôle, c’est à nous de rétablir la Démocratie.
http://patrick-le-hyaric.fr/les-forces-du-capital-sont-au-combat/

Ce n’est qu’un exemple.

Moi je prône les tables de réflexions informelles….(rev de base couplé aux…… Le potemtiel et les avamtages pour tous, pour tous les Humains…..d’Abord

alain harrison 17 octobre 2014 à 6 h 12 min

Excusez-moi pour ce doublon et les fautes.

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